J'ai toujours largement préféré Sonic à Mario.
Attention que l'on ne se méprenne pas : j'aime beaucoup Mario,
Donkey Kong sur la CBS Colecovision fut le deuxième jeu de plateforme auquel j'ai joué (le premier sur la même console ayant été...
Les Schtroumpfs) et je considère que des opus du plombier Italien tels que
Super Mario Bros 3 sur NES,
Super Mario Land sur Game Boy et surtout le fantastique
Super Mario World sur Super Nintendo comme des chefs d'oeuvres du jeu vidéo... Et Mario est, et restera à jamais une des plus grandes icônes de l'histoire des jeux vidéos.
Mais Sonic m'a toujours plus fasciné, davantage subjugué. Après, bon, il y a aussi le fait que je suis un gros sega maniaque (j'ai grandi avec des consoles comme la Master System, la Megadrive, le Mega-CD, la Game Gear, la Dreamcast).
Depuis ma pré adolescence, je trouve que les meilleurs volets vidéoludiques du hérisson bleu sont plus fun, plus spectaculaires que les jeux de son (ex) concurrent et voir Sonic, Tails ou Knuckles courir à vitesse grand V en dépassant le mur du son me procurent de formidables bouffées d'adrénaline qui m'exaltent au plus haut point !

Je n'oublierai jamais l'émotion que j'ai ressenti quand mes parents m'ont offert
Sonic 2 à Noël 1992 et après y avoir joué, j'avais la sensation d'avoir eu entre les mains "le meilleur jeu vidéo du monde" ! ^^
Et le fait que l'on ait un dénouement différent selon que l'on ait toutes les émeraudes du chaos ou non permettait de rallonger la durée de vie des jeux de fort belle manière. Sega lors de son âge d'or était coutumier du fait, on pouvait aussi voir deux fins différentes sur des classiques comme
Streets of Rage premier du nom et
The Revenge of Shinobi.
Et même si le légendaire
Super Mario World mérite 1000 fois son statut culte, il n'aura jamais détrôné dans mon coeur le mythique
Sonic 3 and Knuckles.
Sonic Mania Plus comme l'a si bien dit Zêta Amrith est une très grande réussite. Si la reprise de certains niveaux des jeux vidéos mythiques de la Megadrive constituent une belle madeleine de Proust pour les fans de la première heure de la mascotte de Sega comme moi, ce ne sont pas de simples copiés collés : on croit à un moment donné évoluer en terrain connu et BAM ! le parcours du niveau avec lequel on était familier s'avère à un moment donné complètement différent. Et le fait que les niveaux soient constitués de deux stages généralement très différents dans leur déroulement empêchent une certaine linéarité et donne lieu à des situations variées et diversifiées.
Et certains niveaux totalement inédits et spécifiquement crées pour le jeu comme "Mirage Saloon Zone" sont géniaux et exaltants à souhait.
Et j'abonde dans le sens de Zêta, les niveaux bonus sont fabuleux.
Et nous avons des références savoureuses : ainsi lors d'un combat contre Robotnik dans un niveau, celui-ci s'avère être un duel rendant directement hommage à
Dr Robotnik's Mean Bean Machine, version américaine du jeu dé réflexion
Puyo Puyo ayant fait les beaux jours de la Megadrive, Master System et Game Gear ! ^_^
Il est effectivement bien plus ardu que les jeux originaux de la Megadrive mais une fois qu'on l'a terminé, quelle belle aventure c'était et non seulement on est fier de l'avoir achevé mais on veut y retourner de plus belle pour le conclure avec chacun des personnages et découvrir des éléments nous ayant échappé la première fois. Le jeu est d'une très grande richesse.
Edgar, Edgar, prince de la Cambriole...