de Ialda le Ven 07 Juin 2013, 16:32
Sur un marché où tous les jeux, quelle que soit leur qualité, seraient vendus le même prix (ce qui était le cas la génération précédente pour les jeux console sur support physique par ex), les titres édités par les gros éditeurs auraient un avantage compétitif car représentant une valeur sûre, donc un investissement moins risqué pour un joueur qui n'aurait plus la possibilité de revendre son bien. Même si le marché se réduit mécaniquement (les ventes en occasion permettant à certains joueurs de financer leurs nouveaux achats, à budget jv initial constant c'est moins d'argent qui est injecté dans le marché), les grands éditeurs consolident leur main-mise et devait permettre de finaliser la mise à mort des jeux BBB, de niche, les petits jeux jap...
Le gag, c'est que l'hypothèse initiale n'est déjà plus valide et que kickstarter, les plateformes android ou ios, etc ont permis une explosion de l'offre jv en dehors des consoles traditionnelles ces dernières années. La mort de l'occasion, en plus d'aller à l'encontre des droits du consommateurs, est peut-être aussi tout simplement un emplâtre sur une jambe de bois.