StarFox commence effectivement à ressembler à quelque chose, à condition d'avoir abandonné l'idée de lui trouver autre chose qu'un charme esthétique suranné. Mais on ne lui pardonnera de toute façon ses légèretés techniques qu'à la condition que le gameplay compense. Je ne m'attends pas à une prise en main fun ou grisante, elle sera même à mon avis plutôt frustrante. J'espère plutôt une "récompense" en termes de sensations après avoir fourni les efforts nécessaires pour maîtriser la chose, ce qui est plutôt contraire à l'accessibilité que tout le monde associe aux licences Nintendo.
Wonk a écrit:Finalement, ce sont deux jeux que je n'attendais pas sur la WiiU qui m'auront le plus donné de good vibes pour le moment : Bayonetta 2 et Yoshi Woolly World.
Même si le Mario Kart et le Smash Bros font leur taff, comme d'hab.
Bizarrement, les deux seuls titres de ma ludothèque Wii U qui ne sont pas des exclu' sont aussi les jeux qui m'ont le plus accroché jusque là :
Rayman Legends (mais je n'avais pas touché à son prédécesseur, ça a sûrement aidé) et
Shovel Knight, qui s'il me rappelle que j'ai définitivement viré vieux con, allie charme rétro et challenge hyper motivant (sans pousser outre mesure à la mode relou de la collectionnite).
Pour le reste, malgré quelques crises de nerfs sur
Mario Kart 8 à coups de "Putain mais n'importe quoi, c'est dégueulasse j'étais premier", j'y ai passé plus de temps que sur n'importe quel autre des jeux que j'ai achetés.
La console reste bien sûr la Rolls du platformer,
Super Mario 3D World m'ayant fait ravaler mes craintes initiales, et
DKC Tropical Freeze m'ayant poussé à m'acharner sans (trop) m'agacer.
Yoshi's Wooly World, j'ai trouvé ça charmant et parfaitement ficelé (Ahaha), mais typiquement, le jeu se traverse en toute décontraction, sauf à se fixer un énième et sempiternel objectif de complétude, qui vient gonfler plus ou moins artificiellement le challenge et la durée de vie.
Et restera
Super Mario Maker, pur objet de fan dont je n'ai encore qu'effleuré le potentiel.
Ah, et
Bayonetta 2, j'ai un peu honte. J'ai bâclé un premier run en "bourrin" matraqueur de boutons, sans avoir eu l'impression de maîtriser grand chose de ce qui m'a fait péniblement "traverser" le mode normal. Si peu sûr de mes capacités sur ce type de jeu, j'avais même commencé en mode easy, avant de faire machine arrière : sur le bon tiers du jeu que j'avais parcouru, impossible de perdre une vie, même en faisant absolument n'importe quoi.
Cela dit, c'est indéniablement le truc le plus intensément spectaculaire auquel je n'ai jamais joué. C'en est même souvent caricaturalement jouissif.
Faudra quand même que je m'y recolle avec une vraie volonté de comprendre ce que je fais, sans sur-utiliser deux ou trois tricks efficaces.