Aujourd'hui j'ai bravé l'écran non rétro-éclairé de la GBA (quelle chierie !) pour terminer Metal Gear Solid : Fantôme de Babel.
Cet épisode étant non canonique dans la chronologie oh combien tortueuse des Metal Gear, un petit résumé s'impose :
Sept ans après Metal Gear premier du nom, le général Augustine Eguabon (sa colère est compréhensible) vient de s'emparer d'un nouveau modèle de Metal Gear dénommé Gander. Chef d'un mouvement révolutionnaire dans la petite république centre Africaine du Gindra (une ancienne colonie Française!?), l'homme souhaite le retrait des Nations Unies du sol Gindran afin que son territoire soit reconnu comme indépendant. Faute de quoi il rasera un nombre conséquent de villes Américaines au moyen de sa nouvel arme. Du coup Snake doit reprendre les siennes, d'armes, parce qu'il ne sait vraiment pas dire non au Colonel Campbell. Mais la petite escapade de Snake ne sera pas de tout repos puisque le général a payé les services d'une unité de mercenaire d'élite, la Black Chamber. De son coté Snake pourra compter sur l'indéboulonnable Campbell, la sage Mei Ling et des petits nouveaux comme le combattant taciturne Weasel ou Mc Bride un type de la CIA. Qu'est ce que le projet Babel ? Que vient faire la CIA dans cette affaire ? Qu'est que la Black Chamber ? Snake aura-il un jour marre de nettoyer derrière Metal Gear ? Vous le saurez en jouant à Fantôme de Babel ! Globalement c'est un très bon titre qui évite élégamment le fait de passer après la révolution qu'était Metal Gear Solid sur Ps One.
Niveau Scénario :
On a le droit à une histoire d’espionnage classique avec moult sacrifices et trahisons qui relance régulièrement le joueur, tout en s'appuyant sur des organisations et personnages relativement réaliste (de Gaulle est cité, une fois). La Black Chamber assurant le quota de vilénie classieuse à laquelle on est habitué dans un Metal Gear. Par contre le titre évite le violent tabassage de quatrième mur qui rend la série des Metal Gear Solid, "tellement Meta". C'est tout juste si l'on à le droit à quelques piques de Mei Ling affirmant que pendant que l'on joue on a pas le temps de faire autre chose, comme construire des tanks bipèdes à capacité nucléaire ou cuisiner un bon chou farçi. Merci Capitaine évidente ! On peut regretter cette petite perte d'ADN de la saga, mais étant donné le support cela fait sens.
Le jeu se focalise surtout sur sa jouabilité, à savoir un Snake vu de dessus et se baladant à travers treize niveaux rempli de gardes au taquet. Pas facile, on a ici un mélange de réflexion et d'action avec succès. Les gardes effectuent des rondes laissant peu de place à l'erreur (toujours avec deux phases d'alerte), tandis qu'avancer dans un niveau demandera une bonne utilisation des objets en notre possession. Pour exemple il y a quelques couloirs labyrinthiques truffés de caméras mitrailleuses que l'on doit traverser à coup de Nikita ou encore un entrepôt avec force tapies roulant vous menant à des endroits différents en fonction de la couleur de votre carton. Pas perdu on retrouve toute la panoplie du bon agent secret, lunettes de vision nocturne, silencieux, C4 et l'indispensable codec. Au niveau des mouvements il est possible de ramper, de se déplacer dos au murs et de "Toc, Toc" "Hu c'est quoi ce bruit ?".
C'est chouette, mais et les boss ? Ben les boss ils tuent, comme dans tout MGS qui se respecte ! Je vais évité de spoiler, mais ils envoient sévère, surtout le Metal Gear qui s'est avéré l'un des bestiaux les plus retors que j'ai combattu dans la série.
Puis pour les amateurs de complétion il y a 180 missions VR et un mode deux joueurs auquel trois personnes dans le monde on du toucher.
Sinon y a des chiptunes très cool :
http://www.youtube.com/watch?v=ND2ntb1x8DMBref un chouette interlude en attendant la sortie de Metal Gear Solid : Baguette Fantôme.
Tu peux y aller Kojima ! Mon corps est prêt !
Sinon quelqu'un à joué a Mgs :Ground 20 euros, il mérite sa polémique ou bien ?