[Topik Unique] Les RPG consoleuhhhh

[Ialda]

[chevkraken]

la video me semble un peu incomplète et légèrement faussé par le fait que le joueur n'ai pas connu la V1 (et vraisemblablement non plus FFXI)

Par exemple, on parle des problèmes d'optimisation de la V1, mais faut se rendre compte qu'elle a vu ses serveur submergé à un niveau inattendu.

FFXI au mieux de sa forme n'a eu que 600000 joueurs actifs et FFXIV V1 avait été pensé pour recevoir un nombre assez proche (max 1 million), le truc c'est que dans son mois de lancement, c'est 2 millions de joueurs qui ont voulu jouer au jeu et là, ben automatiquement, le moteur de jeu ne suivait pas et ça ramait.(sachant que même pendant toute la periode de la V1 gratuite, le jeu est resté à 1 million de joueurs).
Surtout que FFXIV était conçu comme FFXI techniquement (je m'en suit rendu compte en faisait mes mod pour FFXI), c'est à dire un moteur pouvant facilement afficher de gros elements pour favoriser de grande étendu sans baisse de FPS, mais galerant quand il s'agissait d'afficher des petit element en grosses quantités comme les joueurs (FFXI n'avait pas de baisse de FPS mais était connu pour mettre un temps fou à afficher les joueurs dans les zones surpeuplés)
d'ailleurs FFXIV V1 était openworld avec changement de zones quasi seamless seamless sans chargement,( encore une fois, ce systeme existe dans FFXI les magasins dans toutes les villes de FFXI font pareil, d'ailleurs en passant les Texture HD, si on desactive pas le MIPmapping, comme sur la V1 de FFXIV dans une config similaire, on se tape un microlag aux jointure des zones), le tout avec des Texture de meilleures qualités, des zones plus grandes(les zones de tailles équivalentes à la V1 sont arrivé quand le support PS3 s'est arreté) et de meilleures animations que dans A realm reborn.

En fait la conception de FFXIV V1 rapelle vraiment FFXI qui est absolument pas optimisé pour le PC alors où la version PS2 est un vrai tour de force de la machine avec son framerate sans faille malgré des zones enormes, des effets meteo et des ombres portés et où le truc qui fait toujours ramer le jeu, ben c'est les joueurs. Je pense donc que comme pour FFXI, le moteur était pensé pour la PS3 avant le PC et que donc, les joueurs PC ont été largué(surtout que la version PS3 était pas finit).

Et pour l'interface, c'était pareil, la V1 était comme FFXI horrible au clavier souris, mais au 100% clavier (en vue FPS) ou à la manette c'était ultra jouable(plus que la V2)

Et la philosophie de la V1 était bien sur différente, vu qu'elle se voulait l'héritière de FFXI, et le joueur de FFXI, tu lui propose du WoW-like, il a une réaction de rejet, un bon MMORPG doit être un monde virtuel avant tout, c'est un jeu où il l'exploration et la liberté prime sur le reste, où il faut s'investir, prendre le temps de fouiller et prendre son temps en général).
Philosophie que je retrouve dans Teso (car c'est la philosophie des Elderscroll).

Pour moi, les mauvais retour de la V1 (excepté sur son manque de contenu au lancement), c'est d'avoir été avant tout jugé par des joueurs n'en étant pas le public visés. Le jeu était de Hiromichi Tanaka, qui avait fait FF3 sur DS avec ses choix de level design hardcore en 2006 et voulait faire du MMORPG à l'ancienne mais à grande echelle (ce que fera Teso).

J'ai aussi l'impression que le joueur faisant la video est encore bas level(en dessous de 50), car la course au donjons et à l'équipement avec les gens rushant vers l'objectif c'est un defaut du 14, pareil à partir d'un moment, il faudra trouver des équipement avec drop pour progresser.
Et franchement, hors compagnie libre, avec l'outil de mission, j'ai jamais vu personne prendre le temps de bien expliquer les strat aux débutants et le staff a été obligé de mettre des cutscene inskippable car les joueurs attendait plus les nouveaux.

[Ialda]

Le concert philarmonique live a vraiment l'air sympa :



Pas mal de bonnes OST sur ce jeu, en général.

Beaucoup de scènes avec Baal dans le dernier trailer, donc automatiquement un trailer réussi :

[Ramior]

Variantes de Couvertures pour Batgirls de DC comics par Yoshitaka Amano lui même!

[Ialda]

Vidéo courte et bien foutue sur Tengai Makyo / Far East of Eden, et en particulier Ziria - Manjimaru - Fuun Kabuki den ses épisodes cultes sur PC Engine. "A la PCE ce que Chrono Trigger est à la SNES, ou FF7 à la PS1" - très bien résumé.



Pas mal de vidéos intéressantes sur cette chaine, comme celle juste avant si vous voulez du From dans son jus de l'époque :

[Ialda]

[Montrer] Spoiler

Ah ah, ça a l’air super.
Presque tenté de relancer le jeu, le seul crossover que j’ai fait dans Another Éden était celui avec Persona 5 et il était vraiment réussi. Le seul truc qui me retient c’est la crainte d’avoir trop de gachas en cours.

[Deluxe]

C'est juste moi ou ça commence à sentir vraiment bon là ?



Dans un autre genre j'ai essayé la démo de Forspoken qui est sortie il y a quelques jours. Je vois ce qu'ils essaient de faire, c'est Far Cry dans un univers de roman high-fantasy pour adolescents. Les combats exclusivement à base de magie sont amusants mais les contrôles sont loupés, le personnage donne l'impression d'évoluer dans de la mélasse. Ce n'est qu'en faisant un tour dans les options et en activant toutes les aides (esquive auto, changement de sorts auto) que l'on commence à entrevoir un semblant de divertissement.

[Sch@dows]

C'est juste moi ou ça commence à sentir vraiment bon là ?

Je reste prudent tant que je n'aurais pas clairement vu le système de combat.
Pour le moment, c'est assez flou a cause de leur trailer sur-cuté.

[Aer]

Moins d'effets pyrotechniques et de poseurs, on aurait droit a du Dark Souls (mark my words).
L'ambiance a l'air spécial pour un FF, a voir s'ils arrivent cependant a dépasser l'indépassable épisode 12, vu que ça a l'air d'être leur modèle. Le coup des invocations gigantesque envoie du pâté en tout cas, ça doit bien faire seize ans que j'ai pas été emballé par un jeu de la franchise.

[Deluxe]

Voice of Cards

Alors que Nier Automata ne cesse d'être exploité avec récemment une série animée dont la diffusion est mystérieusement interrompue, on peut se demander ce que Yoko Taro fait de ses journées en dehors de compter les billets depuis cinq ans. En vérité le bonhomme est retourné à ses premières amours du jeu de rôle papier mais version numérique avec Voice of Cards, dont trois épisodes sont sortis sur PC, Switch et PS dans une indifférence complète.

Ne vous fiez pas à son titre ; Voice of Cards pourrait se présenter comme un RPG basé sur le deck-building ou des combats de TCG comme Slay the Spire ou Thronebreaker, mais en vérité c'est beaucoup plus proche du JRPG classique à la Square-Enix façon Bravely Default par exemple. La grande différence c'est la présentation à base de cartes, et toute l'ambiance jeu de plateau avec un narrateur qui raconte l'histoire en lieu et place des personnages et des dés à lancer.

Ainsi les combats se déroulent au tour par tour avec un système intéressant puisqu'il n'y a pas de points de magie ici, tous les sorts sont gratuits mais pour les utiliser il faut consommer des "gemmes" qui s'accumulent graduellement au cours du combat. La stratégie repose donc sur le fait d'attaquer souvent avec des sorts faibles ou d'attendre pour balancer des trucs plus puissants, sachant bien sûr qu'il y aura ensuite moyen de manipuler la production de gemmes pour obtenir l'avantage. Les jeux ne sont pas du tout difficiles, ils sont même très simplistes mais certains combats de boss, notamment les optionnels, permettent de pousser le système dans ses retranchements.

Le premier jeu, The Isle Dragon Roars, est une sorte de parodie de JRPG où le héros un peu bouffon part dans une quête pour tuer le dragon maléfique avec des compagnons aussi pittoresques que lui. Yoko Taro oblige, quelques twists sont à prévoir et rendent une expérience amusante et prenante.

Le deuxième épisode, The Forsaken Maiden, prend un tour plus "moderne" puisqu'il va s'agir de restaurer la mémoire de la jeune fille amnésique en affrontant ses démons intérieurs. Plus porté sur le character-drama et avec des combats nettement relevés en difficulté, ce n'est pas vraiment mon préféré des trois.

Le troisième titre, The Beasts of Burden, change un peu la formule puisqu'il introduit un principe de capture de monstres où l'on va devoir attraper les ennemis pour utiliser leurs skills en combats ; ce qui donne un système bien plus modulable que dans les deux précédents. Le scénario nous emmène dans une quête de vengeance se terminant par un twist bien dans le genre de Yoko Taro, terminant la trilogie de manière satisfaisante.

Si vous cherchez des JRPG de petit calibre mais avec plein de personnalité, les Voice of Cards sauront peut-être vous contenter entre deux gros morceaux. Ajoutez-y les illustrations superbes de Kimihiko Fujisaka et la musique de Keiichi Okabe, on a du talent en petite quantité (20h par jeu grand max) mais fort en goût.

Tales of Arise

Autrefois prolifique voire pléthorique, la saga des Tales of s'est accordée une pause de plusieurs années après Berseria pour espérer revenir en force. Avec son passage à l'Unreal Engine et un chara-design légèrement mois cartoon, la célèbre série allait-elle réussir son comeback ?

Plutôt que renverser la table et proposer un Tales of radicalement différent, les équipes de Bandai Namco ont préféré jouer la sécurité. Cela ressemble peut-être moins à Tales of, mais dans le fond cela n'a jamais été aussi Tales of. Les histoires de peuples oppressés qui se rebellent, la romance entre deux personnages issus de classes différentes, les intrigues de cour, la science-fiction qui n'est jamais bien loin, on retrouve tous les poncifs de la série pour un résultat assez prenant au début mais qui ne parvient pas vraiment à maintenir l'intérêt sur le long terme lorsque les enjeux de l'histoire deviennent tellement cosmiques que nos pauvres héros finissent écrasés par le poids de leur propre aventure.

Le système de combat est sans doute le plus compréhensible que j'ai vu dans un Tales of mais cela ne m'a quand même pas empêché de tout mettre en automatique parce que bon, autant passer des heures à devenir bon à Genshin Impact pourquoi pas mais Tales of qu'est-ce qu'on en a à battre franchement. Les animations sont très réussies avec les attaques combinées qui s'insèrent avec fluidité dans l'action, malheureusement les coups n'ont toujours aucun impact et rendent les affrontements plats et ennuyeux, s'il y avait un seul truc à reprendre de FFVII Remake c'était ça et ils l'ont loupé quoi.

Arise est quand même un bon jeu qui s'élève au-dessus de la somme de ses parties, ce n'est juste pas le jeu qui fera entrer la série dans une autre dimension ou lui permettra de sécuriser un place aux Game Awards comme les séries Persona et Xenoblade, pourtant plus récentes, y sont parvenues.

[Aer]

J'avais essayé la démo de Voice of Cards sur steam vu que je suis l'actualité de Yoko Taré depuis Drakengard et j'avais été agréablement surpris. Pas eu le temps d'essayer vraiment les jeux mais a voir. Beaucoup plus que par cette daube de SinoAlice qui n'a rien pour elle :p.

Arise me vend du rêve, j'ai testé la démo aussi et ça a tellement de gueule comparée a Berseria. Après je ne m'attends pas a un jeu aussi bien, les persos m'envoient moins de vibes mais ça me tenterait bien. Que je puisse moi aussi dire que j'ai fais trois Tales Of et rentrer dans la cour des gens avertis du jrpg. Je crains juste un peu un effet couloir bien éloigné de FFXII.

[Deluxe]

Tactics Ogre Reborn

Remake de la version PSP, elle-même remake du classique de 1995, Tactics Ogre est un jeu que j'ai démarré un peu au hasard, étant peu familier de la série et du genre TRPG en général. Je m'attendais à un parcours pénible et suranné et j'en ressort avec une de mes meilleures expériences de RPG de ces derniers temps.

L'hustoire se déroule dans le royaume de Valéria évidemment en proie à une guerre entre différentes factions. Le héros Denam va prendre la tête d'une compagnie de soldats et au fil des victoires militaires, gagner en influence jusqu'à se retrouver en position de faire des choix déterminant pour sa nation et pour lui-même...

Cette notion de "choix" est cruciale et infuse tous les éléments du jeu. Choisir sa classe, choisir son équipe, choisir tel ou tel route scénaristique, choisir comment mener sa bataille ; il ne s'agit pas ici simplement d’exécuter les options que le jeu a déterminé à l'avance, il y a une véritable marge de manœuvre laissée au joueur pour s'exprimer. On peut jouer de manière classique avec une équipe de fantassins, archers, mages et clercs ou alors on peut tenter des configurations bizarres avec dix ninjas qui spamment des fléchettes de poison sur l'ennemi, ou alors on peut enrôler des bêtes sauvages et les lâcher sur le terrain pour semer le chaos. Chaque unité peut être personnalisée dans les moindres détails, la magicienne que l'on vient de recruter peut devenir un chevalier en amure lourde, le prêtre peut être transformé en zombie impossible à tuer, toutes les options sur la table et c'est au joueur de trouver son style.

Le scénario est plutôt bien écrit, avec un ton beaucoup plus sérieux et premier degré que la moyenne du genre ; pas étonnant pour un jeu signé Yasumi Matsuno à l'origine, mais dans le paysage actuel ça détonne. Et non seulement l'histoire s'adapte au choix scénaristiques, mais également à la performance du joueur ; en effet ici c'est permadeath sans possibilité de récupérer les unités décédées après le combat, soit tu joues parfaitement soit c'est tant pis. Heureusement le jeu prévoit une option pour revenir en arrière sans limite lors des combats, ce qui permet de réparer les loupés et d'expérimenter toujours plus avant, ainsi qu'un mode auto pour laisser l'IA gérer le combat, indispensable lorsqu'il s'agit de compléter le donjon post-game qui à lui seul peut pendre plusieurs jours de jeu.

Alors certes le jeu est assez rude au début (et à la fin) mais globalement j'ai pris un vrai pied à composer ma petite escouade et résoudre tous les défis que le jeu m'envoyait ; sachant que si vous visez le 100% il y en a pour une centaine d'heures pour tout voir. Plus je jeu avance plus les options s'ouvrent, on pourrait même dire que ce n'est qu'une fois le boss final vaincu que l'on comprend vraiment à quoi on a affaire.

Bref j'y allais au hasard en me disant que si un jeu fait encore l'objet d'attentions vingt-cinq ans plus tard c'est qu'il doit bien y avoir quelque chose d'intéressant, et effectivement c'est une pépite.

Octopath Traveler II

Pareil ici, j'ai pas joué au premier jeu et je me suis dis pourquoi pas, ça passera le temps jusqu'à FFXVI. Et là aussi c'est tout à fait excellent.

L'histoire met en scène huit personnages dispersés aux quatre coins du monde, et on peut démarrer avec n'importe quel héros pour suivre son histoire. Des histoires globalement toutes intéressantes, avec une écriture soignée et des personnages attachants, qui finiront par s'entrecroiser jusqu'au final. Certes le nombre de personnages empêche un réel sentiment d'équipe, notion semble-t-il très sensible chez les amateurs de JRPG, mais cela permet également de varier les aventures et d'offrir là aussi du choix.

Parce qu'en effet, le système de combat repose sur des classes à la FFV (ou Bravely Default du même studio) où l'on va combiner différentes classes pour obtenir des résultats particuliers. Le nombre de combinaisons est assez élevé pour que toutes les options soient possibles, surtout avec ces combats tour-par-tour où la manipulation des tours alliés et ennemis est la clé de la victoire.

Impossible de ne pas mentionner ce style graphique qui mélange les environnements 3D et les personnages en pixel 2D, ça rend incroyablement bien et on se met à rêver de voir tous les grands classiques de la NES/SNES/PS1 refaits avec ce modèle (apparemment DQIII est en cours). Là où le jeu est un peu trop respectueux des classiques c'est dans les combats aléatoires, relique d'une époque que l'on pensait définitivement révolue, et l'absence de mode auto pour soulager un peu le joueur dans ses séances de farm ; parce que oui on ne peut avoir que quatre personnages sur huit en combat et les autres en réserve ne gagnent pas d'exp, autant dire que vers la fin vous allez avoir besoin de quelques heures pour mettre tout le monde à niveau.

Bien écrit, bien produit, riche en contenu et en profondeur, Octopath Traveler II est une belle surprise qui serait dommage d'oublier si on aime le genre. La comparaison qui me vient c'est Final Fantasy VI, ce qui est le plus haut compliment que je puisse adresser à un jeu de ce type.



Quand je pense que je joue sur PS5 et mes jeux favoris ce sont des machins en 2D pixel façon SNES...

[Sch@dows]

J'avais totalement zappé, mais CyGames s'était rappelé à notre bon souvenir en début d'année avec un nouveau trailer de Granblue Fantasy Relink, et une date, assez vague, de sortie mondiale en 2023.



Il serait temps quand même.

Sinon, du côté des détails :

• Granblue Fantasy : Relink se déroule un peu avant le troisième arc narratif du jeu mobile original, dans le royaume du ciel de Zegagrande.
• Les joueurs peuvent former un groupe de quatre personnages maximum, l’un étant contrôlé directement par le joueur, tandis que l’IA contrôle les autres.
• Le mode multijoueur en coopération permet également à quatre joueurs de former un groupe en sélectionnant différents membres de l’équipage du Grancypher pour partir en quête.
• Disponibilité d'un mode "Assist" et même "Full Assist" pour ceux qui n'ont pas envie de se prendre la tête (ceux qui viennent du jeu mobile j'imagine).

[Deluxe]

Impressions sur Final Fantasy XVI après quelques jours de jeu et plus de 50% de l'aventure complétée.

Sept ans après FFXV, la franchise phare de Square-Enix revient avec un nouvel épisode principal, cette fois produit par les équipes de Naoki Yoshida, réalisateur du MMORPG FFXIV depuis dix ans. Chaque épisode de FF promet de faire table rase de ce qui a précédé et d'aller dans une nouvelle direction, que ce soit une autoroute ou une impasse.

Le récit se déroule sur le continent de Valisthéa, qui depuis les temps anciens prospère grâce à la magie des cristaux, qui servent au quotidien de la vie des habitants et sans lesquels toute la société s'effondrerait. Et justement, l'apparition d'un "Fléau" qui draine la magie et détruit les cristaux fait prendre conscience au monde que les cristaux ne sont pas une ressource infinie. Plutôt que de s'asseoir à une table et réfléchir à une solution, les différentes nations de Valisthéa décident sans surprise de se déclarer la guerre pour s'approprier les cristaux de leurs voisins. Ces guerres sont menées par des armées régulières mais également par des Émissaires, des individus qui possèdent la capacité d'invoquer des créatures quasi-divines appelées les Primordiaux, dont la puissance peut aisément renverser le cours d'une bataille. Chaque nation possédant au moins un Émissaire, la situation politique de Valisthéa se fige donc dans un état de guerre permanente tandis que le Fléau avance.

On suit plus particulièrement le parcours de Clive Rosfield, fils aîné d'une des principales maisons nobles du continent. Alors que son pays s'apprête lui aussi à entrer en guerre pour les cristaux, un évènement tragique va bouleverser sa vie et le mettre sur un chemin tortueux...

Du point de vue narratif, l'ambition de ce FFXVI est clairement de prendre le contre-pied de ce qui a pu être fait auparavant dans la franchise. Vous vous souvenez de cette scène stupéfiante dans FFXV où Noctis apprend la mort de son père dans le journal et où le joueur qui voudrait comprendre ce qui s'est passé doit aller regarder un film tout pourri ? Bon ben FFXVI c'est l'exact inverse, chaque évènement un tant soit peu important dans l'intrigue est dûment montré, contextualisé et expliqué, que ce soit par des (longues) cinématiques ou des entrées dans l’encyclopédie que le joueur peut consulter à n'importe quel moment via pression d'un bouton dédié. Le jeu est de plus nettement plus violent et sanglant que la plupart des FF, se rapprochant plus de la dark fantasy que du mélange sci-fi et K-Pop ridicule à laquelle Square nous avait habitué récemment.

Le système de combat poursuit le chemin démarré depuis FFXII d'aller vers de plus en plus d'action et de temps réel, et cette fois-ci il n'y même plus de groupe ou de réelle notion de tactique ; on est finalement plus proche de Kingdom Hearts dans la proposition. Cilve peut attaquer avec son épée, lancer des boules de feu et réaliser divers combos au sol ou en l'air, des esquives et autres prouesses techniques ; mais le sel de combat se trouve dans les compétences. En effet, au cours de l'aventure Clive va rencontrer les Émissaires et leur emprunter une partie de leurs pouvoirs, ce qui va lui permettre de lancer des sorts qui sont sur un cooldown. Les sorts en question ont des effets variés, certains servent purement à faire des dégâts tandis que d'autres ont des applications plus défensives, des contres, des esquives spéciales, etc. L'objectif est d'utiliser tout son arsenal pour abattre l'ennemi de la manière la plus clean possible en enchaînant combos, esquives, contres, le tout face à des adversaires parfois impressionnants mais toujours suffisamment gentils pour bien télégraphier leurs attaques et permettre au joueur de tout niveau de s'améliorer.

Et c'est là où FFXVI se départit considérablement du reste de la franchise ; c'est un jeu qui récompense le skill plutôt que les stats. Un joueur qui prend le temps d'apprendre les patterns et qui connaît le timing de ses capacités passera un super moment, tandis que celui qui croit que farmer des mobs pour gagner un ou deux niveau lui permettra de passer en force va être vite déçu. Cet aspect est tellement exacerbé que les systèmes de RPG du jeu sont réduits à leur plus simple expression, oui il y a des niveaux et des équipements mais leur réelle utilité est négligeable en dehors de gagner +1 sur telle statistique arbitraire. Ce n'est pas spécialement gênant en soi, si on voulait un jeu où le loot et les stats valent plus que tout on irait jouer à Diablo 4, ce n'est pas ça le problème. Le souci c'est que cela rend la totalité de l'économie du jeu quasi-inutile, il y a des quêtes annexes et du crafting et de l'exploration mais d'un point de vue de la progression du joueur cela n'apporte rien, puisque la progression dans FFXVI est intrinsèque au joueur. Par exemple il y a des contrats pour affronter des ennemis puissants éparpillés dans le monde, mais les récompenses sont nazes, la seule raison de faire ces contrats c'est parce que ce sont des adversaires uniques avec des patterns uniques et qu'on a envie de les affronter pour tester son skill.

Lorsque le jeu se concentre sur l'essentiel, notamment les combats de boss et les impressionnantes séquences de combats de Primordiaux, on a affaire à un jeu exceptionnellement fun qui est une sorte de best-of de tout ce que la Japon est capable de produire en termes de jeux d'action. Le scénario est franchement intéressant et bien raconté, avec une inspiration évidente de la dark fantasy occidentale genre Game of Thrones. Le jeu est par ailleurs très confortable à jouer avec des temps de chargements très réduits et des graphismes superbes, quoique lestés par une direction artistique parfois discutable (l'image est hyper sombre et grise la plupart du temps) et un mode Performance qui ne performe pas si bien que ça. En revanche lorsque l'on s'éloigne de la quête principale pour voir ce que le monde a dans le ventre on se retrouve face à une jolie coquille vide ; ce qui est finalement assez logique pour une franchise forcée de réinventer à chaque itération. Le steak est bon, mais il manque les frites.

Niveau musique par contre c'est le menu complet, on se régale.

[Sch@dows]

Merci pour l'avis.

J'avoue que cet épisode me fait de l'oeil, si bien que j'ai arrêté de regarder les trailers depuis un moment quand j'ai vu qu'ils était en train de tout montrer (en particulier tous les différents gameplay de combats de primordiaux).

Bon après, n'ayant pas de PS5(et n'ayant pas prévu de craqué a moins d'un modèle slim, ou d'une baisse de prix ... ou d'un remake de Bloodborne ;p), j'attendrais probablement une sortie PC d'ici un an ou deux.

Le système de combat m'intéresse particulièrement, car pour quelqu'un comme moi qui n'a jamais apprécié le tour par tour en dehors des "tactical", cette orientation Action-RPG risque de nettement plus me convaincre.
Avec ce qui semble être un switch de skill-set à la volée (qui me rappel la mécanique de FF13-3), et le déplacement/attaque libre, j'ai l'impression que c'est comme si le gameplay FF Type-0 rencontrait celui de FF13-3.

Bref, plus qu'à attendre.

[Wonk]

Je ne sais pas trop que penser de cette Dark Soulisation / Game Of Thronisation de cette licence avec ce 16ème numéro, mais le jeu est en tout cas plaisant à regarder. Il m'a l'air d'une belle réussite technique, comme souvent avec les FF et c'est aussi là dessus qu'on les attends.
Mais je vais attendre la sorti PC.

[Sch@dows]

Bon, je viens de regarder le SUMIMASEN TURBO sur FF16, en tout cas la partie non-spoil, et ça refroidi -__-'.



Ecriture, gameplay, leveling, crafting, quêtes annexes ... ils ne sont pas tendre.
L'avantage, c'est que vu que j'attend une version PC, j'ai le temps d'avoir des post-mortem d'ici là.

[Deluxe]

Et de l'autre côté John Linnenman de Digital Foundry a beaucoup aimé le jeu.

Chacun sa bande de vieux cons, je suppose.

[Aer]

Ils ont aimer le jeu ou aimer le fait que le jeu soit propre ?

[Wonk]

Bon, je viens de regarder le SUMIMASEN TURBO sur FF16, en tout cas la partie non-spoil, et ça refroidi -__-'.

ça tire à balle réelle carrément.
Du coup non seulement je peux attendre la sortie PC tranquille mais j'attendrais aussi une bonne promo.

[Deluxe]

Deuxième et dernier retour sur FFXVI après avoir terminé la quête principale et toutes les quêtes annexes.

Globalement j'ai pris beaucoup de plaisir ici, même si ce n'était pas forcément ce à quoi je m'attendais au départ. L'élément central du jeu et qui détermine sa qualité c'est son aspect narratif. Il est clair que l'essentiel des efforts de l'équipe sont allés là-dedans et ça se voit. Les cinématiques sont superbes, la performance des acteurs est marquantes et l'écriture et de haut niveau ; c'est probablement le jeu japonais le mieux écrit et présenté auquel j'ai eu affaire récemment. Pour moi le principe de la fantasy en tant que genre c'est de te transporter dans un autre monde, et c'est ce que FFXVI propose. J'ai avalé chaque ligne de dialogue, collectionné chaque page de l’encyclopédie, le monde de Valisthéa est un des mieux réalisés que la franchise ait proposé.

Les thématiques abordées sont intéressantes, quoique classiques.

[Montrer] Spoiler

Toute l'histoire repose sur le fait que l'usage de la magie est "contre-nature" et mène le monde à son inexorable destruction, laquelle créé le conflit et la division. L'objectif final de Clive et de ses partisans est justement d'éradiquer la magie pour que les hommes réapprennent à vivre par eux-mêmes en harmonie avec la nature.

J'ai d'ailleurs préféré l'aspect mythologique et eschatologique de l'histoire plutôt que les intrigues politiques qui finalement ne servent que de marchepied à la véritable histoire.

Le principal souci que j'ai eu avec le jeu c'est que... Il n'y a pas vraiment de jeu en réalité. Le système de combat est bien foutu et agréable, sortir les esquives parfaites et le combos est satisfaisant, mais c'est à peu près tout. Il n'y a pas de personnalisation, de builds, de stratégie ou de manière alternative de jouer ; tout repose sur la vitesse à laquelle on appuie sur R1. Les stats ne servent à rien, l'équipement ne sert à rien, l'exploration ne sert à rien... Ça serait très suffisant dans un jeu d'action du genre de Metal Gear Rising qui fait 15-20h max mais FFXVI demande plus du triple pour un gameplay qui n'évoluera pas tant que ça. Venant d'une équipe spécialisée dans les MMORPGs je m'attendais à plein de sous-systèmes et une économie in-game complexe et un tas de contenu annexe qui m'occuperait des centaines d'heures, et au final on a un jeu qui fait plus penser à une version médiévale-fantastique de Uncharted 4 d'un point de vue du game design.

Si vous aimez les bonnes histoires bien écrites avec de la cinématographie de haut niveau et de l'action impressionnante, FFXVI est une proposition valable. Si vous recherchez plutôt des jeux à systèmes avec de la stratégie et de la customisation, ce sera pas ici que vous en trouverez. Après, si vous venez jouer à des JRPG et à Final Fantasy en particulier, c'est probablement pas pour le gameplay de toute façon.

[Ikki]

Granblue Fantasy Relink sortira enfin le 1er février 2024.

Trailer anglais



Trailer japonais

[Deluxe]

Bon ben ça va être day one hein.

Récapitulatif des JRPG du début 2024 :
- Persona 3 Reload
- Granblue Fantasy Re;Link
- Final Fantasy VII Rebirth
- Eiyuden Chronicles
- Unicorn Overlord

Genre ils se sont concertés pour te drainer ton argent quoi.

[Ikebukuro]

Pour ceux que ça intéresse : sur PS4, un vieux RPG de nom "Path of Exile", FreeToPlay (et pas PayToWin), est génial; h'ai fais deux parties complètes sans me lasser un seul moment et, surtout, sans devoir acheter quoi que ce soit pour progresser. Le 2 est prévu pour juin 2024

Sinon, en FreeToPlay, j'ai essayé Neverwinter... laid, carte pas très utile, lent... au bout de deux heures j'ai désinstallé le jeu.