Wonk a écrit:Je crains beaucoup plus l'arrivée de la S7 et des suivantes.
La S8 est nanardesque sur les bords et sort parfois des balises qui délimitent l'identité de XF, mais je la trouve assez intéressante. On y retrouve la tension et les soubassements apocalyptiques que possédait la série durant, justement, la S5, après deux années de (relative) rupture dramatique. C'est maladroit, très
direct to video, mais on a de nouveau l'impression que quelque chose se passe. Impression vite contrariée par la S9 cependant.
Sinon le podcast, très bien comme d'habitude.
L'alchimie est là entre les intervenants, le tempo naturel et j'aime bien les rappels nostalgiques à l'ère LVEI. Cette fois c'était donc le souvenir du fameux groupe de défense de la cinquième saison, ce club des incompris.
Comme je l'ai dit une ou deux pages plus tôt, j'ai revu la S5 à la hausse et inversement la S4 à la baisse au fil du temps. Même des épisodes que je trouvais juste très ennuyeux à l'époque, comme
Schizogony, m'apparaissent aujourd'hui comme anecdotiques mais convenables. C'est surtout la mythologie qui commence à patiner, avec des effets soap opera incessants et inutiles pour l'intrigue (
Redux II), des moments larmoyants à foison (
Emily, qui défait une première partie très prometteuse), ou des segments bien rythmés mais truffés de coïncidences, d'incohérences ou de facilités comme le final
The End. Je trouve également la saison visuellement plus belle que sa prédécesseur, pas juste à cause du widescreen flambant neuf, mais parce que la photographie évacue le crépuscule permanent de la S4 pour adopter une enveloppe plus froide et nocturne.
J'encaisse en silence que mes épisodes favoris (
The Pine Bluff Variant et
Folie A Deux) fassent partie des moins complimentés de la discussion - si l'on excepte l'unanimité qui a lieu contre l'inodore
Detour. Pour moi ce sont les deux gros classiques qui dominent la fournée, des références à l'échelle de la série. Alors que le surcoté
Bad Blood aura fini par me lasser, surtout qu'il met une bonne quinzaine de minutes à démarrer et devenir marrant. Son succès sur le moment était compréhensible, mais les années font ressortir sa légèreté une fois le gimmick mis de côté. Toujours est-il que les arguments dithyrambiques exprimés par les commentateurs sont valides et pertinents.
L'émission consacrée à la S7 sera certainement l'une des plus passionnantes du podcast. Moi non plus je n'aime pas la "résolution" de
Closure, et à vrai dire toute la mytho crie pas mal misère en dehors du très solide
Amor Fati. Mais les épisodes vont parfois si loin dans le nawak qu'il y a matière à ce que ce soit ludique.
Keep it, c'est du bon.