Le topic cinéma

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Aer
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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mer 28 Mar 2018, 15:12

Annihilation.

Je m'attendais à un honnête film de série B et c'est ce que j'ai eu.
L'ambiance est le point majeur du film, vu que celui ci ne brille ni par ses acteurs (je sais pas qui joue la psy mais mayday quoi), ni par sa réalisation qui pique un peu des yeux parfois. J'avais l'impression d'avoir des filtres instagram plutôt que des effets numériques. Mais c'est rattrapé par une belle imagination (les corps plantes sont fabuleux je trouve) et donc oui une ambiance crépusculaire assez délicieuse, surtout quand elle part vraiment dans la folie durant la seconde partie.
Il y a quelques points qui me semblent un peu suspicieux cela dit, notamment deux trois bouts de scénario qui disparaissent sans raison (la physicienne qui psshhhh et toute l'histoire avec la psy, ou l'on s'attend à une répercussion vis à vis de son infection qui disparait dans l'air sans raison). Mais le vrai truc dommage je trouve c'est la toute fin, qui sacrifie une conclusion en bonne et due forme juste pour un effet de style assez moyen.

A par ça bon, c'est librement inspiré de La Couleur tombée du ciel et pourquoi pas, c'est amusant.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Lion_Sn@ke le Ven 30 Mar 2018, 21:47

Ready Player One

Ce film a coché avec moi toutes les mauvaises cases. Une purge à tout les niveaux. :?

En plus, tout ce foin autour de la console Atari 2600 juste pour nous vendre ce truc qui comme par hasard, accepte les pre-order a partir d'Avril...

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Yo-Dan
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Re: Le topic cinéma

Messagede Yo-Dan le Ven 30 Mar 2018, 23:12

Même chose, le film m'a laissé les bras ballants. C'est pourtant rien de dire que je peux être conciliant avec Steven Spielberg, à qui je peux pardonner beaucoup de choses, jusqu'aux dialogues interminables de "Bridge of Spies". Mais ce festival de caricatures a eu du mal à m'emporter, parce que le racolage aux références geeks (toutes plus plates les unes que les autres, juste là pour faire le nombre), ne sauve pas le kitsch d'un film qui oscille entre premier degré gênant et second degré forcé.

Je trouve complètement délirante l'espèce de célébration critique qui entoure "Ready Player One", qui vieillira ironiquement plus vite que 95 % de la filmographie de Spielberg. On avait vu venir le paradoxe a des kilomètres mais là, le film est même presque déjà vieux, alors qu'il narre un futur posé là, désincarné, à peine contextualisé et prétexte à des joutes qui sont censées nous passionner sans condition.

Et puis sincèrement, la tronche des "avatars"... On est quelque part entre des Minimoys et des Na'vis. :|

Encore sous le coup de la déception, j'aurais de toute façon du mal à en faire une review digne de ce nom. Alors je vais m'abstenir.

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Tetho
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Ven 30 Mar 2018, 23:40

J'ai trouvé le film sympa. Je m'attendais au pire, un pote m'ayant décrit le livre comme étant "l'équivalent de Twillight pour les geeks" et au final, malgré la couche racoleuse de référence ça émule assez bien le feeling des production d'aventure Amblin des années 80. C'est la quête du One Piece dans le monde de Tron. Pas de chance, ça passe après Stranger Things. Ouais c'est naïf, ouais les personnages sont unidimensionnels, ouais tout ce que vous voulez, mais Tron, The Last Starfighter ou les Goonies c'était déjà un peu tout ça.

Je suis d'accord que les références sonnent creuse, à une poignée près, quand à la fin on vois Tracer et Chun-li cote-à-cote ça n'a aucun sens dans la diégèse, aurait pu être Mikasa des Titans et Lighting de FFXIII sans rien changer. Par moment on sent que les mecs ne maitrisent pas ce qu'ils animent. Autant Mecha-Godzilla avec le thème de Godzilla ça m'a fait quelque chose, autant l'apparition du RX-78-2 sonne faux de bout en bout, il prend même la pose du Gundam ZZ et pas le Last Shooting. Les n00bs. Mais le vrai problème de ce torrent de caméos gratuit est qu'il donne l'impression que "la pop culture" s'est arrêtée en 2010 et que rien de produit après n'a marqué ou presque.
Je suis quand même déçu, j'ai manqué Bayonetta ainsi que Link et Zelda.

Par contre la scène de
[Montrer] Spoiler
The Shining
est fantastique.

La fin m'a bien fait rire aussi,
[Montrer] Spoiler
avec le héros qui coupe second life deux fois par semaine parce maintenant qu'il s'est trouvé une copine c'est le seul moyen qu'il a de passer du temps IRL avec elle.
Payes ta morale en carton.

Le film n'est pas mémorable ou quoi que ce soit, mais une fois que je suis arrivé à faire abstraction des trouzmil références gratuites, j'ai trouvé ça sympa. Spielberg est trop doué pour ce genre de produit, je me demande sincèrement que diable est-il allé faire dans cette galère, mais il tire clairement le projet vers le haut avec son savoir-faire. Et arrive a en faire quelque chose de décent. C'est déjà pas mal.


Lion > le 2600 était déjà dans le roman en fait. Ça ferait cher la pub pour une console quand même.

Yo-Dan a écrit:Et puis sincèrement, la tronche des "avatars"... On est quelque part entre des Minimoys et des Na'vis. :|

Ben ça se passe dans un jeu vidéo, je trouves ça plutôt raccord leur rendu artificiel justement. Tourner les scènes dans l'OASIS avec des acteurs aurait été le mauvais choix je pense.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Sam 31 Mar 2018, 00:08

Tetho a écrit:ça m'a fait quelque chose, autant l'apparition du RX-78-2 sonne faux de bout en bout, il prend même la pose du Gundam ZZ et pas le Last Shooting. Les n00bs.


J'ai lu quelque part qu'à l'origine cela devait être Ultraman en face de Mecha-Godzilla; mais que Tsuburaya s'y est opposé.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Yo-Dan le Sam 31 Mar 2018, 00:17

Tetho a écrit:
Par contre la scène de
[Montrer] Spoiler
The Shining
est fantastique.


C'est en tout cas le moment où le film touche au but, oui. Mais cette scène émerge tellement du reste que tu pourrais presque l'isoler, comme un sketch ou un court-métrage. Or, faire ce constat n'est jamais bon signe.

Toutes proportions gardées, ça m'a rappelé la baston Raph/Leo du TMNT de Kevin Munroe (2007, de mémoire) : ça te fait surtout enrager en te montrant ce qu'aurait pu (dû ?) être le film.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Milvus le Sam 31 Mar 2018, 17:31

Ayant lu (et aimé) le bouquin, je trouve que c'est une très bonne adaptation. Ça reprend le concept, la trame et les persos, et ça change pas mal de choses pour l'adapter au medium. Ni trop fidèle, ni trop différente. Il y a notamment pas mal de références visuelles qui aurait été impossible à mettre dans un livre. J'ai au final
passé un très bon moment, en souriant comme un con devant moultes scènes.

Après, oui, le concept de base a été clairement survendu. C'est avant tout un gros délire de geek (voire de nerd) nostalgique des années 80 et de sa pop culture. Ça ne parlera pas à tout le monde, et ce n'est pas une révolution, mais ça reste intéressant. Sauf que là ou le livre a été écrit par un inconnu, le film a été fait par Spileberg himself, d'où hype et marketing outrancier.

J'avais prédit dans un autre topic que ceux qui avait trouvé Stranger Things 2 trop axé sur la nostalgie n'allait pas aimer ce film, je crois que j'ai eu raison. :D
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Sam 31 Mar 2018, 23:32

The Call of Cthulhu : Film - apparemment amateur - de 45 minutes, adaptant le roman éponyme de HP Lovecraft. Que je n'ai pas encore lu, mais c'est prévu.
Cette production fait un choix atypique : reprendre les codes cinématographiques de l'époque à laquelle se déroule l'histoire. Comprenez qu'il s'agit d'un film muet et en noir & blanc, avec une inspiration marquée de l'expressionnisme allemand et de ses maquillages. L'illusion ne fonctionne pas, le véritable âge du métrage ne faisant guère de doute, mais ce choix permet effectivement de créer son petit effet, participant à l'irréalité du récit tout en cachant tant bien que mal le budget misérable (et faisant passer pour intentionnel le surjeu des acteurs). Cela signifie aussi que le film repose en grande partie sur les textes d'origine de Lovecraft, qui apparaissent à l'écran, ainsi que sur une musique omniprésente, composée pour l'occasion et représentant clairement un point fort.
Le scénario couplé à ces parti-pris permettent de générer une ambiance des plus savoureuses. Nous y retrouvons tous les charmes désuets des pulps, avec ses archéologues aventuriers et ses cultes mystérieux, à une époque de science triomphante mais où des mystères restent encore à découvrir. Même si les acteurs restent limités dans leur jeu, ils retranscrivent bien la peur qui habite leurs personnages.
L'écrivain n'est semble-t-il pas gâté par le cinéma, du moins pas concernant les adaptations directes de ses écrits, en attendant un chimérique tournage des Montagnes Hallucinées par Guillermo Del Toro. Mais ce projet, tout amateur qu'il fût, a réussi à me convaincre. Après, j'en suis encore en phase de découverte de l'écrivain, donc un lecteur plus habitué aura sans doute plus de choses à redire.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 01 Avr 2018, 19:48

Pour rebondir sur Ready Player One.

Je vais en surprendre certains, mais les références ne m'ont absolument pas gêné. Avant tout car elles font sens dans la diégèse du film. Si tu as la possibilité de choisir l'avatar que tu souhaites, et que cela inclut des personnages sous licence, alors il est totalement cohérent d'avoir à la fois Chun-Li, Tracer, Freddy, Hello Kitty, et ainsi de suite. C'est plutôt l'absence de certaines licences (coucou Walt Disney) qui fait sacrément tâche, dans la mesure où il est aussi possible de créer son personnage, et qu'un peu d'astuce devrait donc permettre à certains joueurs de se balader en princesse Leia. Quant à l'omniprésence des références des années 80, elles font aussi sens compte-tenu de la personnalité et des passions du créateur de l'Oasis, et par extension de ceux qui cherchent à percer ses secrets et pensent y arriver à travers l'exploration de sa culture personnelle.
Evidemment, les contrats passés avec Microsoft et consort ont un impact sur ce que l'équipe du film peut et doit mettre en avant, mais nous pouvons tout-de-même sentir qu'ils se sont fait de petits plaisirs en la matière, sans doute plus qu'ils n'ont voulu en faire aux spectateurs. Les trois personnes qui connaissent Jack Slater importent moins que le fait que le scénariste du film ait commencé sa carrière en écrivant Last Action Hero. Quant au réalisateur, il s'en donne à cœur joie dans l'hommage à un de ses cinéastes fétiches.
Tout cela pour dire que j'ai pris les références du film plus comme un enrobage, en l'occurrence cohérent, que comme un projet porteur de sens. Ce qui ne m'a pas empêché de glousser comme un con à un moment.
[Montrer] Spoiler

Concernant le film lui-même : j'ai passé un bon moment devant. Il s'agit d'un divertissement efficace, rehaussé par quelques scènes d'anthologie comme la course ou la quête pour la seconde clé. Steven Spielberg a parfaitement assimilé le potentiel de la performance capture et du numérique depuis Tintin, ce qui lui permet régulièrement d'accoucher de mouvements de caméra impossible et stupidement spectaculaires, en faisant un des cinéastes les plus à même à réaliser un tel projet. Au passage, cela m'amuse de voir des Quentin Tarantino et des Christopher Nolan s'extasier sur la pellicule, là où des réalisateurs plus âgés comme Steven Spielberg ou Michael Mann embrassent les nouvelles technologies, car elles leur offrent de nouvelles possibilités. L'antagoniste s'appelle justement Nolan. Coïncidence ? Sans doute, mais j'aimerais penser le contraire :mrgreen:
Passés l'enrobage et l'univers d'anticipation contrôlé par les GAFA, le scénario est très convenu, avec le héros sympa, sa copine sympa, leurs potes sympa, et le méchant costard-cravate très méchant. Je reste un peu déçu par une conclusion somme toute très convenue et prévisible :
[Montrer] Spoiler
"OK les nerds, je ferme les serveurs deux jours par semaine, alors trouvez-vous une copine." :lol:

Ce n'est pas le film pour lequel nous retiendrons Spielberg, du moins j'espère que non. Mais je ne regrette pas le tour de manège. Et puis, il a trouvé la formule magique pour me faire apprécier n'importe quel long-métrage :
[Montrer] Spoiler


PS : Si vous voulez vraiment râler, amusez-vous à comparer la taille de Mechagodzilla à celle du RX-78-2.

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Re: Le topic cinéma

Messagede chevkraken le Lun 02 Avr 2018, 21:42

Pour ma part, j'ai adoré le film, oui, il est convenu, mais les film culte de Spielberg de l'époque auquel il fait rezférence l'était aussi.

Et oui, les references font sens. Et puis revoir spielberg en forme botter les cul de tout le monde à la réa, ça fait plaisir.

Allez, Lucas, fait nous pareil sort nous un titre pulp à 200% mais à la réa aussi maitrisé que la tienne pour qu'on en oubli que c'est convenu et qu'on profite juste du spectacle comme on le faisait dans les années 80. Et rabas le caquet à tes détracteurs.
l'anti-fan vous attend. Ne vous laissez pas aveugler par l'amour que vous portez à vôtre œuvre fétiche, il ne vous le pardonnera pas.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mar 03 Avr 2018, 22:00

Gemini a écrit:





[Montrer] Spoiler
J'aurais du voir venir le twist final :107: Elle avait fait le même genre de truc avec une cascade de fausses fins dans sa critique du Retour du Roi.


C'est assez complet, elle résume bien le départ étrange de Del Toro, son remplacement par un Jackson qui n'avait pas envie mais à qui on a fait du chantage affectif et plus de le forcer à étaler le confiture sur trois tartines sans lui laisser le temps de préparer la chose proprement. Et joli effort d'être allé en Nouvelle-Zélande interroger un comédien du film, même si il n'a pas tant de chose à nous apprendre.
Je ne savais pas que la romance Tauriel-Kili était un ajout des reshoots. Ça. Explique. Tellement. De. Choses.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 03 Avr 2018, 22:18

Tetho >> La différence entre The Hobbit et sa série de vidéos, c'est que pour The Hobbit, je me suis arrêté après le premier. Entre le syndrome "nains balourds" contrebalancé par l'absence de maquillages prononcés pour deux d'entre eux afin d'avoir de simili beaux gosses, ce que nous appellerons un problème de rythme, et un film qui semble plus porté sur l'action que nécessaire, j'ai préféré arrêter le massacre d'entrée de jeu. Pourtant, cela m'avait fait plaisir de revoir la Conté.
Ceci étant, il s'agissait aussi d'une évolution logique de ma part. La Communauté de l'Anneau reste mon opus préféré de la trilogie, là où je trouve que la suite - en particulier le dernier - part trop dans les batailles à mon goût.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mar 03 Avr 2018, 22:29

(La Comté)


J'aime bien An Unexpected Journey, j'y ai retrouvé le souffle de l'Aventure qui soufflait dans The Fellowship of the Ring et qui manquait à ses suites. Ouais il y a des nains balourds, mais c'est Bilbo le Hobbit quoi, c'est plutôt un gage de fidélité dans ce cas là. En faire une préquelle à The Lord of the Ring était le bon choix dans ce contexte et certains choix narratifs, comme mettre l'Arkenstone sur la table dès le début était assez malins. Les graines de ce qui allaient tuer la trilogie étaient déjà plantées, mais sur le moment le film m'a vraiment semblé partir sur les bonnes bases.

Ha et grâce au 48fps ça été une de mes trois meilleurs expériences de 3D au ciné (les deux autres étant The Desolation au Smaugh et The Battle of the Five Armies), le film a aussi ça pour lui.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 03 Avr 2018, 22:53

Je n'ai vu que deux films en 3D dans ma vie ^^'

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Mer 04 Avr 2018, 21:48


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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 04 Avr 2018, 22:21

Mais qu'est-ce que le cinéma de genre ?

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Mer 04 Avr 2018, 22:27

C'est marrant c'est une question que je me pose à chaque fois que quelqu'un en parle.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 04 Avr 2018, 22:35

L'explication du Coin de Bis (ci-dessous) me parait pertinente. Après il y aura toujours des limites à toute tentative de définition du cinéma de genre. Notamment car de nombreux réalisateurs de films dits de genre sont aujourd'hui reconsidérés par la critique institutionnelle et présentés comme des auteurs. Des cinéastes comme Mario Bava, Dario Argento, John Carpenter, David Cronenberg, Terence Fisher, George Miller, Sergio Leone, j'en passe. Quand Alfred Hitchcock réalisait Pyscho, il ne tournait pas un film d'horreur mais un film d'Alfred Hitchcock.

Dernière édition par Gemini le Mer 04 Avr 2018, 22:37, édité 1 fois.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 04 Avr 2018, 22:36

C'est un cinéma il est pas très propre sur lui et pas très présentable alors pour sauver les apparences il fait genre. :03:


(j'attends quand même de voir Del Toro financer son adaptation des Montagnes Hallucinées à +150 millions de dollars et classé-R. Même avec deux oscars sur sa cheminée ça va rester sport.)
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Mer 04 Avr 2018, 23:16

A ce propos on n'est pas à l'abri que The Shape of Water serve à quelque chose d'utile :arrow:
https://theoutline.com/post/3598/guille ... ss-revival

J'avais loupé qu'on avait une version du script et ses croquis conceptuels sur le net. Du coup ça aurait pu servir à notre discussion dans le topic d'à côté :lol:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 04 Avr 2018, 23:23

J'avais déjà vu les crobars, celui de Mako a un faux air de Bilal, mais pas le script. Je lirais ça plus tard histoire de voir quelle était sa vision.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Mer 04 Avr 2018, 23:25

J'ai pas ta patience, je suis allé directement aux dernières pages. Et ben je préfère ma version :mrgreen:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Lion_Sn@ke le Jeu 05 Avr 2018, 15:09



:mrgreen:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 08 Avr 2018, 19:26

Night of the Comet : En pleine résurgence des années 80, ce film pourrait passer pour une parodie de l'époque, avec sa musique omniprésente et son bon goût se conjuguant au passé (comme dirait Karim D.), mais la photographie trahit un projet qui date bel et bien de 1984.
Signé Thom Eberhardt, réalisateur du sympathique Without a Clue, le film raconte comment le passage d'une comète va anéantir l'espèce humaine, laissant derrière elle des petits tas de poussières, et une poignée de survivants - dont certains contaminés et en sursis.
Night of the Comet pourrait ressembler à une simple histoire d'apocalypse zombie, mais outre son esthétique inimitable, elle possède quelques atouts à faire valoir. A commencer par des vues impressionnantes d'une Los Angeles désertique, qui ont dû être un calvaire à tourner mais qui rendent d'autant mieux à l'écran. Loin de jouer simplement sur l'horreur et le drame, le film penche plutôt du côté de la comédie, avec plusieurs personnages qui vont vivre la fin du monde avec le sourire. Le scénario réserve quelques agréables surprises, ce qui ne peut que surprendre avec un genre qui pourrait se laisser porter par une trame prévisible mais décide au contraire de ne pas faire dans la facilité.
Ne vous attendez pas non plus à un chef d'oeuvre, mais si vous cherchez une petite série B sentant bon les années 80, celle-ci fera l'affaire.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Deluxe le Dim 08 Avr 2018, 22:06

Ready Player One (Steven Spielberg, 2018) : le rêve mouillé de tous les geeks prend forme avec ce film qui légitimise la culture jeu-vidéo aux yeux du grand public qui s’amasse devant la grand-messe hollywoodienne orchestrée par le Cardinal Spielberg en personne. L'idée est sympathique mais le film est enfermé dans les conventions du blockbuster adapté de romans jeunesse, avec une intrigue en pilotage automatique - intégralement plagiée sur Roald Dahl au passage - et une gestion étrange des enjeux ; il y a bel et bien des gens qui sont assassinés à cause du jeu, mais à la fin le méchant Directeur Krennic est embarqué par les flics et se prend une baffe de son assistante sous les rires du public comme s'il s'agissait d'un antagoniste des 101 Dalmatiens.

On a beaucoup parlé des références mais j'ai cette impression qu'en cherchant à bouffer à tous les râteliers le film ne trouve pas vraiment de niche à qui s'adresser ; quel rapport entre Overwatch, Mobile Suit Gundam et Stanley Kubrick ? Ce que les vrais geeks recherchent ce sont des expériences radicales, pas des références de surface. En cela Spielberg se comporte presque comme le Directeur Krennic dans le film qui se présente comme un geek pour amadouer son interlocuteur alors qu'il n'y connait rien. Ironiquement c'est peut-être le passage le plus pertinent du film, bien plus que sa fin qui tire en longueur jusqu'à nous faire la morale sur l'importance d'échapper aux mondes virtuels pour se trouver une copine. Mec, c'est justement parce nous sommes en détresse sexuelle qu'on joue aux jeux vidéos, pas l'inverse...

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