de Aer le Dim 06 Mar 2016, 13:09
Hier soir c'était un peu soirée films de merde, alors compte rendu rigolo assassin.
Jurassic World.
Le film est nul. Certes, il a tout les problèmes que j'ai pu lire à droite à gauche (personnages peu inspirés, talons, aucune direction, non émerveillement, talons, clins d'oeil au premier, gamins cons, talons...), mais il a structurellement deux énormes problèmes. Le premier, c'est sa fin ridicule en plein. Je veux dire, si on accepte que machin dresse des raptors, que machine cours dans la jungle avec ses talons, qu'il y a de méchants scientifiques chinois qui boivent du thé, que l'adn c'est quand même pratique... bref, un peu toutes les merdes, qui a pu imaginer que c'était sérieusement une bonne idée de faire une charge héroïque de raptor au ralentis ??? De faire que le dit raptor chevauche un T-rex pour boxer la grosse merde du film ??? Qu'ils se font des clins d'oeils en mode on est des BFF ???
L'autre gros soucis, vraiment plus général, c'est que le film n'est pas un film de suspense, de tension. Jurassic Park (et ces suites), mettaient en scène des humains un peu perdu face à des dinos méchants, mais ils installaient surtout un climat de tension afin de rendre le film sympathique. L'arrivée du T-rex dans le premier, ça doit bien prendre dix minutes à voir les acteurs se chier dessus. La, rien, non seulement la caméra est ultra plan plan mais en plus tout va trop vite, rien ne prend le temps d'être posé. C'est juste un gros film d'action américain avec des dinosaures. On sent que Trevorrow essaye à fond (lol) quand la grosse merde s'échappe de son enclot mais c'est juste ridicule.
Bref, c'était nul.
Deadpool.
A peine mieux, c'est le même script que 99% du MCU juste un peu remanié histoire de faire croire que non. J'ai était quand même ultra surpris de voir à quel point le film était cheap, non seulement la caméra, la photo et tout ça, mais en soit y'a bien, allez, quatre décors (pont d'autoroute, rue marchande (c'est toujours la même rue c'est impressionnant, New York n'a jamais été aussi petite), institut Xavier piqué à coter, décharge final). Et c'est tout, le film se passe sur deux grandes scènes étalées : première confrontation avec multiples flashback ; seconde confrontation, voila c'est fini salut.
Ensuite c'était pas ultra ultra drôle, y'a bien que le coup de la main qui m'a fait rire (quand elle repousse).
Du coup ben il restait pas grand chose.
When you dont afraid any sunshine, come on baby !
行けよ饒舌の 影よ来て導け