Moi ce que je me demande toujours et encore c'est comment leur Kong sous hormones (30m de haut, contre 15 pour l'original et 7 pour celui de PJ) va pouvoir lutter contre le Legenzilla et ses 110m de haut. Ce Kong est certes jeune et on nous dit qu'il va encore grandir, mais il fera quoi ? 45-50m au mieux. Un coup de queue du saurien nucléaire dans le coffre et il valdingue. Et de la même façon ses prédateurs ne représenteront pas la moindre menace pour Godzilla, alors que ceux de Godzilla seront des monstres même pour lui...
Achieve your mission with all your might. Despair not till your last breath.
Où il feras comme dans le film, il utiliseras des outils (en gros buildings) pour foutres sur la gueule à Godzilla, d’ailleurs c'est moi où ce Kong se rapproche plus d'un Australopithèque sous testostérone qu'un gorille XXL?
Sinon l'avgn parle du film dans la dernières vidéo de sa rétrospective sur Kong:
Ma réaction était assez mitigé à la sortie de la salle, vu que le film m'a presque endormi par moment, tant les enjeux sont inexistants (sinon j'ai fais l'idiot, je me suis barré dès le générique, mais bon si tu passes la dernière demi-heure à attendre le générique, il est peut-être temps de quitter la salle ^^)
En revanche, quand les gens mourraient piétinés ou écrasés contre des parois rocheuses, les gens étaient éclatés de rire dans la salle (oui, même pour "cette scène")
Reste Samuel L Jackson, qui cabotine à mort avec sa célèbre moue des mauvais jours, et qui nous a gratifié d'un magnifique "Hold On to your butts"... (A quand le "English motherfucker, do you speak it ?")
J'ai pas mal apprécié le bestiaire de l'île, même s'il est sous-exploité, car rapidement expédié...
Les autochtones de l'île, on ne sait rien d'eux, à part qu'ils vénérent le Kong (supair) et surtout, essayer de nous faire croire que leur pauvre palissade en bois, elle leur permet de se prémunir des dangers de cette île, ce n'est pas très crédible.
Sinon Loki en pseudo Nathan Drake (et son charisme d'endive moite), bof.
Bon consolation, j'ai bien aimé la waifu chinoise (il y a pire comme placement-product), mignonne comme tout... dans son rôle de pot de fleur :/
Captain Marvel m'a fait pensé à l'héroine de Hunger Games teinte en blonde...
Autant je suis d'accord sur les personnages, Loki et Carol Danvers auraient mérité un meilleur traitement, autant sur les enjeux... Percer les mystères de l'ile, s'en sortir vivant puis sauver le monde ça ne te va pas ? C'est quand même conséquent. Il te fallait quoi ? Une attaque d'extra-terrestres ? Mais en soit le film est un film de série B, un vrai. Il est normal qu'il soit très codifié et même par moments convenu. Samuel L. Jackson a été engagé pour jouer le black vénère qui menace tout le monde avec son gun, parce que c'est un poncif, et il le fait avec une efficacité rare. Le bestiaire n'est pas tant sous exploité qu'il est riche et que le film ne peut s'attarder sur une autre créature que Kong. Le coté efficace de ce choix c'est que ça donne une approche organique où des détails sont laissés dans l'ombre, on a pas l'impression que les scénaristes sont derrières à nous énumérer leurs idées, ils laissent le spectateur remplir les trous. Même quand c'est absurde au possible (le tanker échoué en plein milieu de l'ile avec un sanctuaire très ancien dans sa soute... On est en face d'un mystère du calibre de Lost là.).
Le coté cool du film c'est qu'il n'essaye pas d'être autre chose que ce qu'il est, un film de monstres, ce qui est rare pour un film de genre avec ce budget. Ce qui tranche avec le film de PJ qui se voulait grand et majestueux mais est en réalité surtout long et pompeux. Il veut juste divertir avec des monstres qui s'envoient des patates à la gueule. Un peu comme Pacific Rim, mais au lieu de s'inspirer des anime de robots ça va chercher du coté des vieux films de type mondes perdus dont King Kong était un des meilleurs représentant. La direction prise avec ce film est vraiment encourageante pour ses suites (Godzilla : King of Monsters et Godzilla v. King Kong).
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Sinon alors qu'on croyait avoir touché le fond avec les reboots et remakes intempestifs, The Matrix Rebooted, sans les frèresles sœurs les trucs Wachowski.
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Tetho a écrit:Autant je suis d'accord sur les personnages, Loki et Carol Danvers auraient mérité un meilleur traitement, autant sur les enjeux... Percer les mystères de l'ile, s'en sortir vivant puis sauver le monde ça ne te va pas ? C'est quand même conséquent. Il te fallait quoi ? Une attaque d'extra-terrestres ?
Percer les mystères de l'île ? Sauver le monde ?
On a regardé le même film ?
Les mecs débarquent et repartent de l'île comme si rien ne s'était passé. Ca n'a pas influé sur la vie de Kong (ou alors tout est expliqué dans les scènes post-génériques)
Kong montre même qu'il est largement capable de se défendre tout seul contre le boss final (l'aide que les humains lui apportent n'est là que pour contrebalancer leurs rôles de boulets qui restent dans les pattes de Kong et que ce dernier essaient même de protéger comme pour Captain Marvel...)
Tout ce beau monde n'aurait pas été sur Skull Island que cela n'aurait pas changé grand chose (à part le soldat qui revoit ses proches 20 ans plus tard... et dont on a au final rien à battre)
Après que tu aimes ce genre de film grand bien t'en fasse, mais faut reconnaître que tout cela est bien moyen-bof au final.
Tout ce beau monde ne se serait pas déplacé, il ne se serait rien passé. Les militaires ont réveillé les cranes rampants avec leurs bombes, c'est eux qui ont déstabilisé l'écosystème local. Et Jules et ses troufions l'ont gravement blessé, c'est pour ça qu'il a du mal contre la mère pondeuse. C'est pour ça que les zentils vont aider Kong aussi, pour que le monde n'ait pas pas à subir les conséquences de leurs erreurs. (c'est beau, j'en ai la larme à l'œil)
Mais en soit le "on est sur une ile hostile peuplée de monstres géants, faut qu'on survive" c'est déjà pas mal comme enjeux narratif. Et le film film le traite plutôt bien (malgré le cliché éhonté du mec qui décide d'aller affronter la bête au lieux de se barrer quand il en a l'occasion).
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Wild in the Streets : Un film dont le synopsis m'intriguait depuis plusieurs années, et que je viens enfin de regarder. Il s'avère assez différent de ce que j'attendais, mais je ne suis absolument pas déçu du résultat. Max Frost, jeune chanteur / homme d'affaire de 22 ans, règne en maitre sur la jeune génération. Un politicien ambitieux décide de se servir de lui pour gagner le soutien des jeunes, à qui il promet d'abaisser l'âge légal pour voter. Il n'imaginait pas que cela se retournerait contre lui. Je n'avais jamais vu un long-métrage pareil. C'est un compliment, j'aime par-dessus tout être surpris (c'est pour cela que je regarde beaucoup du côté des productions obscures et bizarres). Wild in the Streets serait à la fois un film politique et un film musical, parlant aussi bien de culture hippie / flower power, de la Guerre du Vietnam, des baby boomers, du désenchantement consécutif à l'assassinat de Kennedy, et du LSD. Beaucoup de LSD. Avec un humour prononcé, à travers quelques personnages outranciers (dont plusieurs complétement défoncés du début à la fin), et en même temps une idée assez folle qui va progressivement faire son chemin jusqu'à un dernier acte tétanisant et fascinant. Je préfère ne rien vous dire, il vaut mieux regarder ce long-métrage sans savoir exactement de quoi il parle. Je savais comment il allait finir, et cela rend sans doute la surprise moins savoureuse. La réalisation est soignée, en particulier les scènes musicales. A l'instar de certaines productions de Roger Corman, celle-ci semble capter l'esprit de son époque d'une façon qui serait impensable en dehors de la série B. Je m'arrête là, je me contenterai de vous encourager à juger Wild in the Streets par vous-mêmes.
Tu sais mieux que quiconque que la dernière fois que j'ai laissé une balise spoil trainer sur un forum ça a fini en drame. On m'en reparle encore 15 ans plus tard
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Tetho a écrit:Tu sais mieux que quiconque que la dernière fois que j'ai laissé une balise spoil trainer sur un forum ça a fini en drame. On m'en reparle encore 15 ans plus tard
Mettre au même niveau Kong et Cowboy Bebop, c'est tellement malhonnête
Je n'avais jamais vu Saw, ni aucune de ses trouzemille suites. Histoire de ne pas mourir idiot, et assez curieux, je l'ai finalement regardé. C'était de la merde. Il ne repose que sur une seule chose : son concept. Point barre. Pour le scénario, la mise-en-scène, le jeu d'acteurs, la photographie, les décors,... vous vous êtres trompés d'adresse. Retournements de situations inepte, acteurs anti-charismatiques (et Dany Glover sans doute poursuivi par le fisc), final d'un ridicule achevé qui se paye le luxe de tuer toute l'iconographie qui avait été développée autour de l'antagoniste en nous révélant son visage et ses motivations (pour ceux qui n'auraient pas encore compris). C'est le désastre absolu. Le concept aurait pu fonctionner en lui-même, dans des court-métrages violents et sans concession. Les quelques exemples donnés au début possèdent un certain potentiel dans leur sadisme. Sauf que, déjà, Saw n'est ni violent, ni sans concession. Ce n'est que de la poudre aux yeux. Je ne vois pas d'où vient sa réputation d'oeuvre gore. Ensuite, à vouloir se développer sur 1h40, il se perd complètement. Il faut attendre que le délai soit écoulé pour qu'un des personnages pensent enfin à se couper la jambe, et uniquement car il ne peut pas atteindre un téléphone portable (alors que nous les avons déjà vu attraper un objet à distance au moyen de divers artifices) ; j'ai failli me pisser dessus de rire, tant cela ne servait à rien dans l'intrigue, paraissait totalement gratuit, et survenait au pire moment pour la pire raison En un mot comme en cent : c'était de la merde. Moralité :
Tiens tetho, je viens de tomber sur cet avis sur Kong, par des personnes qui normalement ont une culture cinématographique suffisante pour que tu acceptes leur critique