Le topic cinéma

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Darkge999
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Re: Le topic cinéma

Messagede Darkge999 le Mar 09 Mai 2017, 14:08

Après cette bande-annonce, je la sens mieux cette suite. :D Bien plus qu'après le premier trailer. Et cela fait quelque chose de retrouver dedans, l'ambiance sonore et visuelle du film originel.

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Tetho
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Messagede Tetho le Mar 09 Mai 2017, 19:24

La nouvelle bande-annonce de Wonder Madame en montre clairement trop, évitez la. Mais je tenais quand même à partager ça.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 10 Mai 2017, 00:17

Alien Covenant

C'est meilleur que Prometheus, ce qui n'était pas un défi en soit, mais c'est loin de la trilogie originale aussi.
Le film devait réussit l'exploit d'à la fois faire oublier Prometheus, aujourd'hui unanimement considéré comme un navet, tout en répondant au questions que ce tâcheron de Lindelof avait posées sans l'intention de jamais y répondre.

Pour la première partie Scott choisit de faire des appels de pied évident à son Alien. Déjà par un production design plus proche de l'original, mais surtout via l'histoire, réinterprétée mais clairement calquée sur l'originale, et une pelletée de références plus ou moins subtiles. Ces dernières ne m'ont pas trop dérangées, pas comme Rogue One, mais ayant revu l'original il y a deux semaines je n'ai vu que ça.
Pour la seconde partie Scott a fait des choix. Il décide de bazarder la partie sur les ingénieurs créateurs de l'humanité et la vie sur Terre, il bazarde aussi les ingénieurs avec, probablement parce que c'était le versant le plus casse gueule des questions laissées en suspens par le précédant film. Et choisit de se concentrer sur l'origine des xenomorphes et le personnage de David, le robot qui se prend pour dieu. Personnage que le film va encore un peu développer, notamment via une scène qui aurait mieux fait d'être dans Prometheus pour mieux expliquer son comportement.

Un des plus gros problèmes de Prometheus était le manque de cohérence des règles du film, que ce soit avec lui-même ou avec le reste de la saga. Un ingénieur + l'huile noire ça donnait la vie sur Terre. Un humain + l'huile noire rendait malade l'humain. Humain malade + femme stérile = femme enceinte d'un poulpe mutant. Poulpe mutant + ingénieur = proto-xénomorphe de supermarché. On avait du mal à voir comment on pouvait arriver au combo iconique du facehugger qui sort de l'œuf puis du xénomorphe qui grandis dans le ventre de son hôte.
Alien Covenant arrive à faire le lien entre les deux, pas sans balancer du nouveau bullshit entre temps, mais sa réponse sur l'origine des xénomorphes ne peut que décevoir le fan de SF.

Un des aspect que je préfère dans l'Alien original était l'aspect lovecraftien de cette histoire. L'humanité trouve enfin des preuves de l'existence d'une intelligence extra-terrestre mais cette race est morte depuis des siècles et tout ce que l'on retrouve c'est ses armes biologiques qui créent la panique. Dans l'espace personne ne vous entend crier car personne n'est là pour vous entendre. Le fait est que Alien n'avait pas besoin d'explications au sujet de l'origine des xenomorphes, c'est justement cette incertitude qui rend la chose plus angoissante.
Donc Prometheus, réalisé par un Scott qui semble obsédé par les origines de l'humanité, n'en fera que de la merde. Tout en sabotant la figure énigmatique du space jockey qui de cette étrange créature qui a fasciné une génération de spectateurs deviendra un albinos géant sans le moindre intérêt dans son design.
Alien Covenant se prend les pieds dans des tapis similaires, Scott semble plus intéresse par le sous-texte mythologique de son film que par raconter une bonne histoire de SF.

Il y a deux grosses scènes d'action à la fin, elles sont aussi illisible l'une que l'autre.


tl;dr: un alien-like décent et regardable qui est tiré vers le bas par sa parenté avec Prometheus. Le film ne répond pas à la moitié des questions laissées par son prédécesseur et fait de la merde avec l'autre moitié. Mais de toute façon quel que soit l'angle pris c'est indigne de la trilogie Alien d'origine. Si vous êtes en manque de slasher spatial vous feriez peut-être mieux d'aller voir le très anecdotique mais mieux plus satisfaisant Life tant qu'il est encore en salle.
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Messagede Gemini le Mer 10 Mai 2017, 22:52

Quelques avis rapides.

Angel Terminators : Film hong-kongais s'inscrivant dans le même genre du girls with guns que Justice sans Sommation évoqué précédemment. Il s'avère un cran au-dessus, malgré une absence de grands noms au générique. Ce n'était pourtant pas gagné, avec un début confus et une multiplication de personnages paraissant superflus. L'histoire raconte le retour à Hong-Kong d'un ancien parrain local, bien décidé à reprendre le contrôle de son fief, ainsi que son ancienne maitresse aujourd'hui mariée à un policier. C'est dans ce contexte que nous allons suivre Ida, l'inspectrice en charge de démanteler le réseau de trafic de drogue qu'il a mis en place.
Rien de bien transcendant au premier abord, si ce n'est que Angel Terminators compense son manque de moyens par sa violence. Hong-Kong apparait rapidement comme la ville la plus dangereuse au monde, où les fusillades ne s'arrêtent jamais, où la durée de vie des passants n'est que de quelques minutes (et encore moins pour toute personne portant un uniforme). Les combats ne sont pas en reste, avec des chorégraphies dynamiques, beaucoup de sang, sans compter quelques scènes où j'avais vraiment mal pour les cascadeurs (en particulier une chute avec éclatage de dos sur pelleteuse qui ne parait pas volontaire). A tel point que, lorsqu'un des personnages se coupe un bout de doigt en signe de déshonneur, je me suis demandé s'il s'agissait bien d'un trucage.
Il faut néanmoins attendre le dernier tiers du film pour qu'il nous révèle ses principaux atouts, avec une traitement complètement fou des personnages principaux, et un générique de fin qui restera longtemps gravé dans mes cauchemars. J'en suis resté sur le cul.

La Bataille de Marathon : Un récit de la célèbre bataille et de l'exploit de l'Athénien Philippidès, ici incarné par Steve Reeves. Ce péplum italien ne brille guère par son originalité, si ce n'est pour une confrontation sous-marine inventive et joliment mise en image. Néanmoins, la technique ne peut que décevoir compte-tenu des artistes impliqués sur le projet, à savoir Jacques Tourneur à la réalisateur et Mario Bava à la photographie (et co-réalisateur même si non crédité à ce poste). Hormis une scène en nuit américaine bluffante de par les contrastes qu'elle arrive à proposer, inouïe pour de la pellicule, et un nombre conséquent de figurants, difficile d'y voir autre chose qu'un péplum de plus, sorti à une époque où le genre était omniprésent et nous offrit quelques réussites bien plus éclatantes (dont La Guerre de Troie avec le même Steve Reeves). Le scénario est cliché au possible, Philippidès trop parfait pour être honnête, bref pas un indispensable.

Les Mercenaires de l'Espace : Une des innombrables copies de La Guerre des Etoiles qui ont pullulé à la fin des années 70/début 80. Celle-ci ayant la particularité d'avoir été produite par Roger Corman. Ces métrages ont traditionnellement mauvaise réputation, mais pour avoir adoré celui de Kinji Fukasaku, je pars du principe qu'ils peuvent me surprendre (en bien). Surtout avec un de mes producteurs fétiches aux commandes. Verdict ?
Très mauvais. Nous avons donc La Guerre des Etoiles, mais dont le scénariste a décidé de s'inspirer des 7 Samouraïs au lieu du Château de l'Araignée histoire que le plagiat ne se sente pas trop. Pour le casting, ils ont réussi à trouver un acteur encore moins charismatique que Mark Hammil pour le rôle principale, et ils sont allés chercher un Robert Vaughn qui s'emmerde d'une force, mais d'une Force (et le fait savoir à chaque plan).
La planète bidule est la prochaine victime du redoutable Lord Machin, conquérant de la galaxie, et de son incommensurable flotte de 25 vaisseaux - je n'exagère pas, c'est bien le nombre donné dans le film - alors un de ses habitants décide de partir dans l'espace à la recherche de mercenaires pour les aider (gratuitement). Coup de pot : à chaque fois qu'il va tomber sur quelqu'un, celui-ci va accepter de l'aider, juste comme ça, parce qu'il a une bonne tête. Nous nous retrouvons donc avec la future relation amoureuse du héros, cinq clones en costumes de spermatozoïdes avec un œil dessiné sur le front, un trafiquant qui s'emmerde, un homme-caïman, des nains qui dégagent de la chaleur, un échappé d'un film de dark fantasy italien avec une lance, un fan de John Wayne (littéralement), et une valkyrie à gros nichons et petite tenue.
Le problème, c'est l'écriture. Recruter les mercenaires ne présente aucun enjeu puisque le héros ne rencontre que des candidats au suicide dans tout l'univers, et ils sont tous tellement unidimensionnels et mal développés que rien de ce qui peut leur arriver ne nous touche : nous ne les connaissons pas, nous n'en avons rien à faire de leurs problèmes (les acteurs non plus). Les scénaristes essayent bien de créer une romance entre le cowboy et une autochtone, mais bien trop artificielle et rapide pour que nous puissions nous attacher à eux. Aucune empathie. Rien. Le néant.
Par contre, les effets spéciaux sont convaincants, avec un mecha design soigné même s'il ne s'avère pas toujours aisé de différencier les vaisseaux de chaque équipage. Et la musique est signée James Horner. Est-ce que cela sauve ce naufrage pour autant ? Non.

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Messagede Aer le Lun 15 Mai 2017, 10:26

Après cette rapide discussion il y a quelques mois sur les films Lovecraftien, il était temps d'en voir quelques représentants.

Dagon.

Sortit en 2001 et réalisé par le (relativement) célèbre Stuart Gordon, Dagon nous compte une histoire relativement proche de ce que l'on pourrait voir dans les écrits de Lovecraft. Il nous narre les péripéties de Paul et Barbara, jeune couple quasi-random qui se retrouve coincé dans un petit village de pêcheur suite à une tempête. Mais ces pêcheurs sont ils vraiment humains ?

Le film est correcte. Il faut passer sur le coté ultra cheapos des CGI, dignes représentantes du style Los-Angeles-2013, et voir qu'il y a un certain travail sur le maquillage et les effets pour représenter les Profonds. Le film n'est pas ennuyeux, ce qui est déjà beaucoup en fait, et malgré l'aspect un peu trop rocambolesque de la longue course poursuite qui émaille la moitié du film, il se suit sans déplaisir. Il est même à noter qu'il y a plein de petites idées visuelles de partout, qui donnent un certain cachet à ce long-métrage.

Après, c'est une adaptation légèrement remaniée du Cauchemar d'Innsmouth donc ça a un certain manque de grandeur, à mes yeux, comparé à d'autres écrits. Mais pourquoi pas, le coté intimiste est loin d'être incompatible avec le Mythe.

Necronomicon, The Book of the Dead

Film réalisé par Brian Yuzna, Christophe Gans et Shûsuke Kaneko. Si ce dernier n'est pas très connu sortit des fans de Kaiju-eiga, il est à noté que son scénariste sur sa partie est Ito Kazunori, oui, lui.

Doncque, une sorte d'omnibus, ou de film à sketch, comme vous voulez, qui mets en scène H.P. Lovecraft himself qui découvre le Necronomicon dans un établissement mystique et relate les histoires qui nous seront comptées les unes après les autres.

Assez grosse production value ici, et si les effets numériques font forcément tache (nous sommes en 1993), les maquillages et effets spéciaux divers sont en général de très haute volée. Chaque segment est assez différent pour ne pas s'ennuyer ou voir deux fois la même chose, et le spectateur français pourra s'amuser de voir que Gans utilisait déjà des ralentis partout.
Formellement, il s'agit de trois nouvelles très librement adaptées, avec des résultats plus ou moins convaincants. Si la première me semble un peu légère par rapport à son format, ou tout s'enchaine sans parfois grande logique, la seconde est vraiment bien temporisée et sympathique. La troisième et la conclusion du film souffrent, à mes yeux, d'un aspect un peu trop grand-guignolesque dans les effusions de sang et le gore pour le gore. En regardant ça, nous ne pouvons que nous dire "ok, mais c'était pas la peine non plus". Mais l'ambiance est par contre assez bonne, surtout avant que ça ne parte en jus de tomate.

Deux films assez sympathique, et ma préférence ira au second, mais qui ont tout les deux un énorme défaut, qui me semble proverbiale : ils ne tiennent la distance qu'en étant rattachés au Mythe, et n'intéresseront probablement que des personnes qui s'intéressent déjà à Cthulhu et ses potes à tentacules. Le second, de par son aspect omnibus, s'en tire mieux, mais faut voir le niveau ras-des-pâquerettes du liant entre chaque sections.

Ce qui, incidemment, me fait me poser la question suivant : qu'est ce qui définit vraiment une histoire lovecraftienne ? (au delà d'une adaptation officielle pure et simple)
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Messagede Zêta Amrith le Lun 15 Mai 2017, 13:27

Pris comme un téléfilm de luxe, Dagon est effectivement un bon cru. Comme souvent avec Gordon, c'est son travail recherché sur l'ambiance qui réhausse un script fort moyen (Les Poupées) et autorise quelque acteur aux performances discutables (Robot Jox). A l'arrivée, tu as toujours de plus qu'honnêtes produits d'exploitation. C'est encore vrai sur Dagon et sa photographie poisseuse, ça l'est encore plus sur un Castle Freak à l'atmosphère granuleuse impossible à reproduire aujourd'hui.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Lion_Sn@ke le Lun 15 Mai 2017, 13:36

Histoire d'aller utiliser ma carte UGC pour Alien Covenant, j'ai enfin vu Prometheus.

C'était bien loin de la catastrophe annoncée.

Du coup ca se trouve je vais aimer Alien Covenant :lol:

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Messagede Tetho le Lun 15 Mai 2017, 14:05

"loin de la catastrophe annoncée" ? C'est quand même un film ultra confus, quand ce n'est pas complètement débile par moments, et qui pose 500 questions sans prendre la peine d'y répondre. Et qui en plus n'est même pas capable de tenir ses intentions puisqu'au final il montre à la toute fin un xenomorphe qui n'en est pas vraiment un mais quand même un peu mais pas trop.
La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse de Ridley Scott allait se conjuguer avec la médiocrité de Lindelof.
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Messagede Aer le Lun 15 Mai 2017, 14:10

Confus est le bon terme. J'ai toujours aucune idée des enjeux de ce film perso. Voir même de quoi ça parle.

Amrith > Je me suis fais un petit listing des films du style que j'aimerais regarder ensuite, dans ma quête éternelle d'un concurrent sérieux à In The Mouth Of Madness, et j'hésite sur Castle Freak j'avoue. L'affiche donne sacrément pas envie.
Après je dis ça mais j'aimerais bien voir From Beyond et bon.
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Messagede Gemini le Lun 15 Mai 2017, 14:46

Tetho a écrit:La vieillesse est un naufrage.


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Messagede Tetho le Lun 15 Mai 2017, 14:53

Non mais Clint il est encore jeune dans sa tête lui. Tu peux être vieux à 18 ans et jeune à 95 ans.


Aer > "Les extra-terrestres ont créé l'humanité mais c'est pas grave si t'es religieux car ce qui compte c'est pas les faits mais ce que tu choisis de croire. Mais pas le temps de réfléchir à ce que ça implique car notre propre création essaye de nous tuer, et nos créateurs aussi, et pu... HO LA UN ALIEN* MOCHE." Et c'est déjà fini.


* Alien dans le sens xenomorphe, pas "étranger" ou "extra-terrestre".
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Re: Le topic cinéma

Messagede Lion_Sn@ke le Lun 15 Mai 2017, 14:57

Tetho a écrit:"loin de la catastrophe annoncée" ? C'est quand même un film ultra confus, quand ce n'est pas complètement débile par moments, et qui pose 500 questions sans prendre la peine d'y répondre. Et qui en plus n'est même pas capable de tenir ses intentions puisqu'au final il montre à la toute fin un xenomorphe qui n'en est pas vraiment un mais quand même un peu mais pas trop.
La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse de Ridley Scott allait se conjuguer avec la médiocrité de Lindelof.


D'un point de vue esthétique, le film s'en sort très bien, le vaisseau Prometheus est magnifique, la photo de la planête est superbe, et le scénario est largement bien amené pour que l'on ait envie de regarder le film jusqu'à son dénouement.

Après, il y a des scènes qui fonctionnent super bien (d'un point de vue tension), même si elles sont souvent un peu too-much voir complêtement débiles :
[Montrer] Spoiler
je pense à la scène de "retrait du corps étranger"


Au final on m'avait vendu une purge, là où j'ai trouvé un film plutôt honnête dans ses intentions et son exécution.

Quand je regarde l'avis de Zeta à l'époque de la sortie du film, je m'y retrouve pas mal, surtout la conclusion
viewtopic.php?p=191998#p191998

Zeta a écrit:Restent le divertissement immédiat, la photo et le fan-service, menés à peu près comme il faut.
Et le fantastique Prometheus qui donne son nom au film. Mais ça fait un peu mince pour du Ridley Scott.

A conseiller à ceux qui n'en attendaient rien et ceux qui ne sont pas tombés dans le piège du buzz.
Les autres vont trouver ça un peu tiède.


Ce que tu reproches au film, c'est de ne pas avoir trouvé la fan-fiction que tu attendais.

(et quand on lit d'ailleurs les avis à la suite, on voit que le film est loin de se faire démolir, il a même ses fans)
Dernière édition par Lion_Sn@ke le Lun 15 Mai 2017, 15:15, édité 1 fois.

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Messagede Xanatos le Lun 15 Mai 2017, 14:57

Tetho a écrit:La vieillesse est un naufrage.


Et George Miller alors ? Je me souviens que tu avais été totalement enthousiasmé par Mad Max Fury Road (qui est en effet excellent) que le metteur en scène a réalisé à 70 ans et tu avais fait une critique dithyrambique de ce long métrage !
Il n'y a pas que le génial Clint Eastwood qui vieillit bien !
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Messagede Aer le Lun 15 Mai 2017, 15:19

A par Jetblack en roue libre qui débite des infos qu'aucune personne ayant simplement vue le film ne connait, je vois pas grand chose de glorifiant. C'est quelque part très proche de ses films précédents (genre Kingdom of Heaven), sa beauté est inversement proportionnel à son intérêt.

En tout cas perso j'y ai vu une bonne grosse purge ouais, sortit de Fassbender qui faisait le job.
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Messagede Ialda le Lun 15 Mai 2017, 15:30

Kingdom of Heaven fait de l'étendard-porn et le fait tellement bien :34:

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Messagede Lion_Sn@ke le Lun 15 Mai 2017, 15:32

Aer a écrit:C'est quelque part très proche de ses films précédents (genre Kingdom of Heaven), sa beauté est inversement proportionnel à son intérêt.


Ok, merci de confirmer que les goûts et les couleurs, cela ne se discute pas...

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Messagede Ramior le Lun 15 Mai 2017, 15:41

Ialda a écrit:Kingdom of Heaven fait de l'étendard-porn et le fait tellement bien :34:


Et c'est aussi le seul film hollywoodien où les musulmans ont le "bon" rôle.

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Messagede Aer le Lun 15 Mai 2017, 15:43

T'as trouvé ça intéressant Kingdom of Heaven ?
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Lun 15 Mai 2017, 15:44

Mad Max Fury Road est un miracle cinématographique. Un film revenu de très loin mais dont paradoxalement la traversé du désert lui a permis d'être retravaillé à un point qu'il touche à une vraie perfection.
Pour le reste voir trois postes plus haut.


Lion > Je n'avais pas aimé le film à l'époque, mais Shinto m'avait convaincu de lui redonner sa chance en étant ouvert à ce qu'il a a m'offrir. Et j'en suis ressorti convaincu qu'il était en fait pire que ça.
Pour moi une fois la direction artistique (qui repioche pas mal dans des idées et concepts avortés de Giger) et la maitrise technique de Scott, qui n'est plus ce qu'elle était, c'est un film qui n'a rien a offrir.
Mon avis, qui lui n'a pas changé en 5 ans, c'est que Alien n'avait pas besoin de préquelle. L'absence d'explication sur la nature du vaisseau abandonné, du space jockey ou des xenomorphes créé un frisson existentiel qui est infiniment plus efficace et intéressant que tout ce qu'on pourra raconter à ce sujet. Et Alien Covenant me donne raison.

A la base les intention et ambitions de Scott étaient impressionnantes. Réaliser un film qui soit à la fois un prologue à Alien mais sans la créature qui donne son nom à la série (d'où son absence au titre du film) et un film sur les origines de l'humanité. Puis le projet a changé de forme plusieurs fois, à un moment il était question qu'il n'ait tout simplement plus de liens avec la saga Alien et encore ensuite ils ont engagé le showrunner de Lost pour réécrire le scénar.
On se retrouve avec un film qui, comme Lost, soulève trouzmilles mystères mais sans jamais y répondre. N'amenant que de nouveaux mystères et au final, rien. La question des origines extra-terrestres de l'humanité ? Au final on en sait rien, un géant albinos a bus de l'huile noire et s'est transformé en ADN. "Parce que". Et puis des millions d'années plus tard ces mêmes géants ont changé d"avis et veulent nous tuer. "Parce que".
Quand à l'aspect préquelle d'Alien on ne voit pas où le film veut aller. Nous apprendre que les xénomorphes étaient des armes bactériologique d'une civilisation extra-terrestre disparue ? Merci Captain Obvious mais ça on l'avait déjà compris avec les éléments posés par Alien premier du nom. Le film n'apporte rien à la mythologie de la saga, à part cette race raté des Ingénieurs.

Et même pris comme un thriller spatial c'est un film très bancal. Son héroïne et la question de sa foi sont écrites n'importe comment. La nana fait financer une expédition spatiale, à une époque où ça semble être bien plus couteux que dans la saga principale, et quand on lui demande les preuves de ce qu'elle avance, ce qui justifie une telle débauche de moyens elle répond "J'en sais rien mais c'est ce que j'ai choisis de croire" et montre trois gravure rupestres. Paye ta crédibilité de scientifique. Plus tard quand on lui fait remarquer que ce qu'elle a découvert remet en cause sa foi catholique elle répond la même chose "c'est ce que je choisis de croire". Au secours, je trouves ça insultant pour ceux qui ont une foi religieuse, quelle qu'elle soit.
C'est un film qui tente de masquer ses carences par une illusion du mouvement, une fuite en avant où l'héroïne subit une césarienne et on lui retire un parasite extra-terrestre et qui un quart d'heure plus tard cours pour fuir un vaisseau qui roule sur lui même de la façon la plus débile possible... Un film confus au point de ne pas se raccorder à la mythologie Alien existante. Parce que le proto-xenomorphe éclot d'un ingénieur parasité par un poulpe géant. Que ce poulpe géant est né d'une femme stérile fertilisée par un homme malade contaminé par l'huile noire des ingénieurs qu'un robot psychopathe lui a fait ingérer oralement. Mais quand cette huile noire est bue par un ingénieur, ça donne la vie sur Terre...

:52:

Et je pourrais continuer avec le biologiste con qui fuis devant le cadavre d'ingénieur mais fais gouzi-gouzi avec le serpent/proto-facehugger avant de devenir un zombie quand son copain attaqué par la même bestiole reste mort.
C'est confus et incohérent même avec lui-même, bon sang. Bref c'est un scénario Lindelof. L'horreur cosmique propre à la trilogie originale s'efface devant la montagne d'effets bidons et les mystères de seconde zone qui ne vont nul part.

Le seul vrai élément qui trouve grâce à mes yeux c'est le personnage de David. Cet androïde qui veut tuer son créateur en créant à son tour une forme de vie. Mais si ses intentions sont claires, ses motivations le sont moins. Alien Covenant a d'ailleurs une très bonne scène qui creuse la chose et étoffe le personnage, c'est un peu tard mais c'est néanmoins bienvenu.


Donc est-ce que j'avais des préjugés négatifs contre ce film ? Absolument. Est-ce que je lui reproche de ne pas être ce que j'aurais voulu qu'il soit ? Non, car je lui reproche avant tout d'exister et ensuite d'être confus et de ne rien apporter. Et même en l'ayant revu en sachant à quoi m'attendre, il a quand même réussit à me décevoir.


(et Amrith démonte le film lui aussi "C'est juste correct, c'est-à-dire décevant compte tenu des promesses du métrage.", on voit ce qu'on veut mais la citation me semble claire.)

Ramior a écrit:
Ialda a écrit:Kingdom of Heaven fait de l'étendard-porn et le fait tellement bien :34:


Et c'est aussi le seul film hollywoodien où les musulmans ont le "bon" rôle.

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Messagede Ramior le Lun 15 Mai 2017, 15:56

Pas encore vu, mais vu que ça se focus sur les Vikings c'est pas vraiment la même chose.

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Messagede Lion_Sn@ke le Lun 15 Mai 2017, 16:01

Tetho a écrit:Pourquoi Prometheus "C'est de la merde"


Je vais pas revenir point par point sur ce que tu as dis, mais pour moi, les qualités esthétiques du film, et sa photographie sont indéniablement réussies (c'est tout de même important dans un film de sf).

Je ne vais pas défendre le scénario, que tu t'amuses à déconstruire et que tu sembles connaître par coeur, parce que je n'ai jamais eu envie de me poser toutes les questions que tu t'es posée à la vue du film. Je l'ai vu en mode passif "bon tu vas voir une grosse daube, mais si tu veux voir Covenant, il faut en passer par là"

Et chacun cherche ce qu'il veut dans un film, personnellement, je n'ai pas eu l'impression "de me faire avoir", car je le répète je n'en attendais rien (d'où le fait que je me retrouve dans la conclusion de Zeta)

Des films comme Robin Hood ou Exodus sont pour moi des oeuvres bien plus attaquables sur leur nullité que ce Prometheus qui ne mérite pas tout le foin qui est fait autour.

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"extrait du 13ième guerrier"

A c'est sûr que cela nous change des terroristes de True Lies ou de "pas de chameaux/la voiture de mon beau-frère" Sallah. :roll:

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Re: Le topic cinéma

Messagede guwange le Lun 15 Mai 2017, 16:08

Zêta Amrith a écrit:Prometheus
Restent le divertissement immédiat, la photo et le fan-service, menés à peu près comme il faut.
Et le fantastique Prometheus qui donne son nom au film. Mais ça fait un peu mince pour du Ridley Scott.
A conseiller à ceux qui n'en attendaient rien et ceux qui ne sont pas tombés dans le piège du buzz.
Les autres vont trouver ça un peu tiède.


De Aliens, j'ai dû voir des morceaux de films lors de mon adolescence, du coup je ne connais quasi rien de Aliens à part le côté dead space...
Comme un pote veut absolument que j'aille voir avec lui le nouveau Alien, hier j'ai regardé Prometheus.
En ayant lu les critiques, je savais qu'il était mal aimé.
Du coup m'attendant à pire, j'ai bien apprécié le film, c'est un bon divertissement, pas + ni moins.
Bon divertissement dans le sens où il y a des persos clichés, et d'autres tares mais sur l'ensemble, ça se regarde bien.
En parcourant les critiques d'époque, j'avais lu que Ridley Scott voulait faire la nique au Avatar de James Cameron.
Même si je trouve Avatar comme un film surestimé, c'est sûr que cette remarque Ridley Scott, ça essayait de vendre un chef d'oeuvre et je comprends donc la déception de l'époque pour ceux qui s'attendaient à du lourd.

J'ai remonté les critiques des fans, en lisant Tetho je vois qu'il est déçu de l'apparence réelle du space jockey, car ça lui enlève des années de fantasme sur cette apparence réelle en dessous de ses attentes.
[Montrer] Spoiler
Ils ont juste pris l'apparence des statues des iles de Paques et le tour est joué. Dans Cobra de Terasawa, les Anciens de Mars peuple très avancé ont construits l'arme absolu, ont laissé des traces dans l'univers comme les lignes de Nazca, les statues de l'île de Paque. Et encore, je ne connais rien en littérature SF, mais bon le scénariste de Lost n'a pas été bien loin pour trouver de l'inspiration.


J'ai un peu regardé la critique du nouveau Alien par "le fossoyeur de films" et il avoue que tout ce qui englobe les origines ça ne l'intéresse pas. A croire que les fans de Aliens veulent juste du dead space...
Il dit à un moment que le créationisme en sous-texte de Prometheus le gênait beaucoup et ça paraissait peser beaucoup dans son appréciation du film. Je pense le fait que Shaw garde toujours la foi... On critique l'intolérance des religieux mais souvent le contraire est aussi vrai.
Heureusement qu'il n'a pas vu le film CG de Cyborg 009 car là oui, c'est utilisé d'une manière : "ta gueule, c'est magique", sans la subtilité d'un Twilight Zone. ( la vraie série en noir et blanc )
Par contre, il aime comment ce côté-là évolue dans le nouveau Alien...
Dernière édition par guwange le Lun 15 Mai 2017, 16:19, édité 1 fois.

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Re: Le topic cinéma

Messagede guwange le Lun 15 Mai 2017, 16:10

Tetho a écrit:.

Mon avis, qui lui n'a pas changé en 5 ans, c'est que Alien n'avait pas besoin de préquelle. L'absence d'explication sur la nature du vaisseau abandonné, du space jockey ou des xenomorphes créé un frisson existentiel qui est infiniment plus efficace et intéressant que tout ce qu'on pourra raconter à ce sujet. Et Alien Covenant me donne raison.



Du coup, je comprends mieux ta déception sur les origines, c'est sûr que le frisson de l'inconnu, ça fonctionne à merveille.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Lun 15 Mai 2017, 16:21

Lion_Sn@ke a écrit:Je l'ai vu en mode passif

En mode passif même Les Feux de l'Amour c'est loin de la catastrophe annoncée, hein. Ça se laisse regarder.

Et j'avais bien aimé son Robin des Bois Begins moi. J'avoue ne plus en garder que le souvenir de la bataille sur la plage, ce qui est probablement un signe que c'était pas si bien que ça, mais j'avais passé un bon moment devant le film. Pour ce que ça essayait d'être, un Robin des Bois nolanisé, c'était bien foutus. Ensuite pour du Ridley Scott, ça se discute.



guwange > Je reproche surtout la paresse au design des ingénieurs. Le Space Jockey était une figure d'un autre monde pleine de mystère, les ingénieurs sont des géants albinos avec des têtes d'ahuris. Il y avait un million de truc à faire, à la place ils ont choisis la facilité. Le fait que la suite bazarde très vite la question des ingénieurs et des origines de l'humanité pour se concentrer sur celle des xenomorphes renforce le sentiment de gâchis à ce sujet. Car si il y avait un aspect sur lequel Prometheus aurait pu être intéressant c'est celui là, pas les origines de la créature.
Pour Shaw c'est pas tant qu'elle garde la foi en face d'une preuve du contraire, mais plus la façon dont le film instrumentalise cette foi pour en faire ce qu'il veut. Elle part sur la planète pour rencontrer son Dieu et quand elle y trouve l'exacte opposé de ce qu'elle y attendait elle utilise le même argument "c'est ce que j'ai choisi de croire" pour justifier la chose. C'est pas avoir la foi ça, c'est être une girouette.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Lion_Sn@ke le Lun 15 Mai 2017, 16:30

Tetho a écrit:
Lion_Sn@ke a écrit:Je l'ai vu en mode passif

En mode passif même Les Feux de l'Amour c'est loin de la catastrophe annoncée, hein. Ça se laisse regarder.

Et j'avais bien aimé son Robin des Bois Begins moi. J'avoue ne plus en garder que le souvenir de la bataille sur la plage, ce qui est probablement un signe que c'était pas si bien que ça, mais j'avais passé un bon moment devant le film. Pour ce que ça essayait d'être, un Robin des Bois nolanisé, c'était bien foutus. Ensuite pour du Ridley Scott, ça se discute.


Tu viens de me donner ta définition de la passivité, je t'ai donné la mienne quelques posts plus haut.

Robin Hood, je n'ai même pas la force d'en parler, tellement ce film me sort par les yeux. Je crois surtout que c'est sa niaiserie et sa volonté de faire passer les français pour des sous-hommes (tous traitres, lâches même en surnombre, idiots, sanguinaires et barbares - j'en oublie surement) qui m'ont principalement donnés la nausée.

Et merci de laisser Nolan en dehors de cela.

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