Le topic cinéma

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Ialda
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Lun 10 Nov 2014, 00:36

Question idiote, mais en lisant vos derniers messages j'ai l'impression que les films de Kubrick ne sont plus que rarement diffusés sur les écrans. Ça existe encore, les émissions de type ciné-club, ou bien ?

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Messagede Deathmes le Lun 10 Nov 2014, 00:36

Tetho a écrit:Sérieux, il y a pas 10 films qui commencent de manière aussi grandiose. Qui t'annonce d'emblée "this is da shit!" avec un tel aplomb. Ça sure une minute et quarante secondes, il ne s'y passe RIEN en rapport avec le contenu du film, mais quelle puissance visuelle et allégorique.

En même temps, je crois que tu peux rendre n'importe quoi épique avec Also sprach Zarathustra. :lol:

Pour les diffusions TV, j'ai l'impression que c'est surtout Shining qui arrive à passer relativement régulièrement.
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Messagede Aer le Lun 10 Nov 2014, 00:39

De manière amusante, c'est ce film qui a rendu Also Sprach Zarathustra épique, figures toi ^^.
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Messagede Tetho le Lun 10 Nov 2014, 00:49

Aer > Je dirais plutôt l'électrochoc Lord of the Ring alors. Qui a montré qu'on pouvait réaliser 3 films de 3H en parallèle et quand même casser la baraque. Sorti la même année que Harry Potter 1.0 aussi, qui de souvenir dépassait bien les 2H30 lui aussi.
Les effets du film de Jackson sur Hollywood sont aujourd'hui partout, du cinéverse Marvel aux films coupés en deux parties chez Toilette, Harry Cover et les jeux de la faim.


Aer a écrit:Et la version ciné de Spartacus faisait pas trois heures.

C'est aussi son seul film sur lequel il n'avait pas le Final Cut. Et une des raisons de son exil britannique quelques années plus tard.
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Messagede Aer le Lun 10 Nov 2014, 00:55

Je crois que tu mésestimes vraiment l'impact de Titanic sur la production américaine. Le machin faisait trois heures trentes au cinoche avec un DiCaprio en tête d'affiche qui sortait tout juste de The Bitch, a conquis des millions de millions de gens de par le monde, obtenu une palette entière d'oscars... Pour moi c'est vraiment lui qui a permis que des projets impensables avant comme LOTR existent.
Une fois la limite brisée, tout n'était plus qu'une question de se donner.
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Messagede Tetho le Lun 10 Nov 2014, 01:08

Ouais mais Titanic, par son ampleur et la nature de son récit se revendique des grands films épiques hollywoodiens des année 50-60 comme ceux de David Lean ou Cecil B. DeMille et qui étaient des films qui atteignaient souvent les 3H. C'est normal qu'il en fasse de même, il était un retour à ce genre là.
Qui plus est Cameron était déjà un réal dont le succès était prouvé et qui pouvait se permettre d'imposer un film catastrophe sur fond de romance niaise de 3H.

A coté de ça des adaptations de romans de fantasy, en plus en projet de franchises multi-films, ça me semble être une prise de risque conséquente en 2001. Et qui a tellement payée que voila Hollywood aujourd'hui.
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Messagede Aer le Lun 10 Nov 2014, 01:18

Ouais mais c'est son succès justement over-bankable qui a fait que les producteurs ont changé à ce sujet la. C'est un retour aux sources comme tu dis, mais un retour qui était nécessaire pour permettre à la production de changer. C'est pour ça qu'on a des films "longs" comme ça aujourd'hui. Parce qu'à l'époque, bien peu auraient pu arriver les mains dans les poches en disant "j'vais faire un film à l'ancienne YOLO", Cameron avait déjà son succès bien établis par sa filmographie monstrueuse derrière lui.
Mais je ne dis pas que LOTR n'était pas une prise de risque monstre, juste une prise de risque qui n'aurait pas existée sans ce film, ni qu'il n'a pas modifié le fonctionnement d'Hollywood également.
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Messagede Zêta Amrith le Lun 10 Nov 2014, 01:39

Je ne me suis jamais ennuyé devant 2001 SO. Peut-être parce que c'est l'un des meilleurs films jamais réalisés dans l'univers, civilisations extraterrestres comprises, et qu'il n'existe littéralement aucun autre film qui mette autant d'efforts à ne jamais appuyer son message ou sa signification alors qu'il en a un, lorsque tous les autres hurlent "T'as pigé l'allégorie que je mets là ?!" quand il n'y a rien sinon l'ego du gars tartiné sur un toast carbonisé. Ce faisant 2001 rabaisse les autres réalisateurs qui se sont essayés aux space-mystics movies au rang d'attention whores, d'élèves immatures tels ces Biolay fats singeant Gainsbourg devant leur miroir une Camel à la bouche. On a rarement vu une production aussi équitable dans sa façon de conjuguer universalité absolue du propos et démarche artistique idiosyncrasique. Avec ça et le final du Prisonnier à la TV, 1968 fut l'année des coups de génie insurmontables.

Et Le Jour Le Plus Long alors ?
Au moins avant, les films de trois heures étaient justifiés par leur contenu, qui nécessitait trois heures.
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Messagede Deathmes le Lun 10 Nov 2014, 01:50

A force de te lire, je ne sais même plus si je dois prendre tout ton message au premier degré ou non. :69:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Windspirit le Lun 10 Nov 2014, 05:15

Aer a écrit:Milvus > J'ai déjà rien compris au bouquin alors je suis pas allé voir le film de toute façon :p.

(Sur The Prestige) C'est le meilleur film de Christopher Nolan ; mais en même temps, c'est un hater qui le dit, donc ça vaut ce que ça vaut comme avis :oops:

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Messagede Gemini le Lun 10 Nov 2014, 09:09

Autant en emporte le Vent 238 minutes, Lawrence d'Arabie 227 minutes, La Porte du paradis 216 minutes, Le Docteur Jivago 197 minutes, Cléopâtre 192 minutes, Voyage au bout de l'enfer 182 minutes, Le Parrain 175 minutes, Patton 172 minutes, Le Jour le Plus Long 170 minutes, La Grande Course autour du Monde 160 minutes,...
Mais c'est sûr que, en théorie, des films plus courts devraient permettre de caler plus de séances, donc de rapporter plus.

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Messagede Merlin le Lun 10 Nov 2014, 12:18

Interstellar.
J'avais plutôt peur pour ma part de m'emmerder grave avec un film de presque 3h mais sachant cela à la limite j'ai vite compris que ça allait être plutôt lent pour le début ou plusieurs séquences.
Ce qui a bien été le cas mais au final le temps passe très bien et j'ai particulièrement apprécié que le film prenne son temps en fait.
J'ai pu mieux apprécier le film et ses superbes séquences sans avoir l'impression d'avoir juste un film bourré de séquences spectaculaires juste là pour en mettre plein la vue comme c'est un peu devenu la norme. Sentiment renforcé après avoir vu juste avant la bande annonce du prochain Gladiator Exodus, Moise 2 - born to pète ta gueule où c'est un déballage de combats et autres scènes aux effets spectaculaires. On dirait Le roi scorpion, c'est dire si ça a l'air intéressant...

Après j'avoue avoir beaucoup aimé Interstellar pour ce coté assez réaliste et actuel de ses vaisseaux et ses séquences dans l'espace. Saturn V n'était pas loin, jolis amarrages qui pour l'un ferait presque vomir et la navette rappelle des projets ou des dessins de navettes qu'on voit fleurir depuis les années 90.
Tout ces moments de calme absolus, de pas de sons dans l'espace, de non alunissage de malade sur une météorite comme si une navette était un 4x4... bref un joli film de science fiction.

J'ai par contre tiqué sur les drapeaux américains et les petites touches "America sauve the monde", cet aspect très technique souvent rabaché par les protagonistes pour expliquer au spectateur pourquoi le temps est différent pour chacun d'eux... blablabla mais en même temps ça reste compréhensible car pour la plupart des gens ce ne sont pas des choses que l'on apprend à l'école et tout le monde ne regarde pas non plus les émissions de vulgarisation scientifique à la télé. (Oui il y a encore des choses à regarder à la télé.) Peut-être que maintenant beaucoup plus de gens ont une idée de ce qu'est un trou noir...
[Montrer] Spoiler
outre le fait qu'actuellement y plonger dedans n'est toujours pas une bonne idée...


Malgré mes craintes et un scénario du
[Montrer] Spoiler
papa fantôme deviné quand Murphy dit que le fantôme a dit de rester (C'était évident qu'on allait jouer sur l'espace temps avec en plus ce qui venait d'être dit sur l'expédition juste avant.)
et des dialogues qui ne font pas franchement mouche tout le temps, je ne me suis donc pas ennuyé et il y a plein de petites bonnes choses qui font plaisir comme notamment le fait d'être un film à grand spectacle sans nous bourrer la gueule d'action suivi d'action précédant de l'action avant de finir sur de l'action ébouriffante.

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Messagede Merlin le Lun 10 Nov 2014, 12:32

Ialda a écrit:Question idiote, mais en lisant vos derniers messages j'ai l'impression que les films de Kubrick ne sont plus que rarement diffusés sur les écrans. Ça existe encore, les émissions de type ciné-club, ou bien ?

Depuis peu il y a des rediffs de La dernière séance avec Eddy Mitchell sur la chaine Action. Après il y a juste les soirées à thème d'Arté mais rien d'autre à ma connaissance.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Lun 10 Nov 2014, 13:44

Grands dieux, j'ai complètement oublié Sleep et ces 321 minutes, quel cuistre je fais, tout ce que nous venons de dire avec Tetho et que tu n'as pas lu est totalement invalidé. Ou The Cloth Peddler.
Marrant que tu cites Les Portes du Paradis quand même, vu que ce fut un échec commercial retentissant.
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Messagede Gemini le Lun 10 Nov 2014, 14:07

Certes, il s'est planté. Mais les producteurs l'ont laissé passer avec cette longueur. En plus de 3 heures, j'ai aussi oublié JFK, Danse avec les Loups, et La Liste de Schindler, qui datent tous du début des années 90.
Mon très long métrage favori dure 288 minutes, ce qui est déjà bien.

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Messagede Tetho le Lun 10 Nov 2014, 14:16

(il voulait prouver quoi le Gemini là avec son namedropping made in IMDB ? Je croyais qu'on était déjà d'accord que les films de plus de 150 minutes sont vieux comme le cinéma)
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Messagede Zêta Amrith le Lun 10 Nov 2014, 14:19

Dans votre name-dropping vous avez oublié le trélonmétrage Malcolm X de Spike Lee.
Qui fait la bagatelle de 202 minutes.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 11 Nov 2014, 17:24

La Submersion du Japon : Pas la version de Shinji "Gainax" Higuchi - sortie en France de manière un tantinet racoleuse après les événements du 11 Mars 2011 - mais l'adaptation de 1973 du même roman de Sakyo Komatsu (qui est aussi l'auteur du bouquin à l'origine de Virus). Avant d'aller plus loin, il convient de noter que Roger Corman en avait acheté les droits pour en produire un montage américanisé, avec notamment Joe Dante.
L'histoire est relativement simple : un scientifique découvre que les mouvements du manteau terrestre pourraient, en seulement quelques années, provoquer une disparition pure et simple du Japon. Le long-métrage oscille entre film catastrophe - un genre à la mode dans les années 70 - et exercice de politique voire de géopolitique.
Le concept est donc passionnant en lui-même, et si les discussions politiques et scientifiques pourraient rebuter, elles participent pourtant à rendre cette production Toho à la fois réaliste et prenante. Les thèmes abordés sont pertinents, et le scénario pose des questions réelles rarement abordées au cinéma ; d'autant que le spécialiste actuel du film catastrophe, c'est un Roland Emmerich qui s'embarrasse rarement de réflexions. Les effets spéciaux, d'époque, ne sont pas toujours heureux, hormis une destruction de mégalopole montrant que les petits gars de la Toho savaient gèrer quand il s'agissait de confronter les immeubles modernes à des forces de la nature, qu'elles soient reptiliennes ou non.
Malheureusement, La Submersion du Japon souffre de sa longueur excessive et d'une mauvaise gestion de son rythme. Si la majorité des scènes, prises indépendamment, proposent ce qu'il faut de tension pour maintenir l'intention, elles durent presque toutes trop longtemps ; ainsi, mises bout-à-bout, elles donnent lieu à un film où il devient affreusement facile de s'ennuyer, même quand le propos nous passionne (ce qui a été mon cas). Il apparait presque nécessaire d'effectuer des pauses régulières afin de ne pas s'endormir...
Le réalisateur avait de l'or entre les doigts, malgré des séquences politiques forcément moins grisantes qu'un Mont Fuji qui entre éruption, mais n'obtient pas pour autant un résultat convaincant. Il arrive bien à signer quelques plans à la photographie sublime, mais elles restent bien rares. Quant à l'histoire amoureuse de Kamen Rider, elle ne sert strictement à rien.
La Submersion du Japon est donc très loin de s'imposer comme une réussite, mais en raison des sujets abordés, j'aurais tout-de-même tendance à le recommander.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 11 Nov 2014, 20:34


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Messagede Gemini le Mer 12 Nov 2014, 23:45

Carry on Girls : C'est une collègue anglaise - avec un nom d'actrice difficile à porter - qui, connaissant mon goût prononcé pour le cinéma, m'a recommandé la série des Carry On, qu'elle m'a présenté comme des films parodiques. D'après mes informations (merci wiki), il s'agit de 31 long-métrages humoristiques, à petit budget, tous produits et réalisés par les mêmes personnes, et avec une équipe d'acteurs récurrents.
Carry on Girls se déroule dans une station balnéaire qui, malheureusement pour elle, possède un taux ensoleillement parmi les plus faibles du Royaume-Uni. C'est dire le niveau (je peux vous assurer que la réputation de la météo locale n'est absolument pas usurpée). Pour attirer les touristes, un entrepreneur propose d'organiser un concours de miss, qui doit au passage lui permettre d'en profiter un peu. Autant joindre l'utile à l'agréable. Filou comme pas deux, il embarque ses concitoyens dans son projet, organise des coups médiatiques, et détourne toutes les situations à son avantage. Mais c'est sans compter sur un groupe de féministes locales plutôt remontées.
Le film n'est pas forcément celui qui a la meilleure réputation parmi les Carry On, notamment car deux figures emblématiques manquent à l'appel concernant le casting. Apparemment, ce serait aussi le plus riche en matière de blagues salaces et de poitrines généreuses - "Miss Dairy Queen", quel nom subtile ; cela parait aujourd'hui gentillet, mais le film nous offre quelques situations plutôt drôles, avec notamment un amiral à la retraite, grabataire au début de l'histoire, qui va se découvrir une seconde jeunesse et des pensées pour le moins libidineuses en présence d'autant de chair fraiche.
Ne nous voilons pas la face : Carry on Girls est franchement con. C'est de la stupidité à l'état brute, entre deux phrases à double-sens concernant la sexualité libérée des participantes. Un des protagonistes s'appelle Cecil Gaybody - je peux vous assurer que les candidates ne l'intéressent absolument pas - et le maire a la fâcheuse tendance de perdre son pantalon en public, pour vous donner une du niveau. Autant dire que j'ai beaucoup aimé. Les défilés en petite tenue, les conneries, ce sont des thèmes qui me sont chers.
Je pense donner leur chance à d'autres productions de la série, mais pas dans l'immédiat. Je ne tiens pas à faire une indigestion de bêtise.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 16 Nov 2014, 00:38

Comme dirait mon oncle Anatole, ce n'est pas parce que personne n'écoute qu'il faut s'empêcher de parler :mrgreen: Et, justement, j'aimerais aborder deux petits films d'épouvante regardés ce jour.

The Devil Doll : Je connaissais Tod Browning pour le mythique mais daté Dracula, ainsi que pour le non moins mythique mais toujours aussi glaçant Freaks, je le découvre aujourd'hui avec The Devil Doll sur un scénario co-écrit par Erich von Stroheim (ça calme).
Deux prisonniers s'évadent ; le premier, banquier trahi par ses associés, ne rêve que de revanche, tandis que le second, scientifique incarcéré suite à une expérience mortelle, ne rêve que de reprendre ses travaux sur la miniaturisation des êtres vivants. Malheureusement, ce-dernier meurt avant d'avoir pu accomplir son objectif. Mais son codétenu voit dans l'invention de son ami un moyen d'accomplir sa vengeance.
Drôle de long-métrage, ou plutôt, drôle de scénario. The Devil Doll aurait pu être un simple film de suspens, avec une histoire de vengeance somme toute classique à la Edmond Dantes - mais en moins réfléchie et élaborée - sauf que le personnage principal va user d'un outil pour le moins fantastique afin d'arriver à ses fins. Clairement, le déroulement du récit prouve que c'est bien l'aspect humain qui intéresse ici le réalisateur, plus que le fantastique et l'épouvante. Ce qui n'empêchent pas ces deux aspects d'être réussis, en particulier grâce à des effets spéciaux saisissants pour l'époque ; je ne serais pas étonné d'apprendre que Jack Arnold s'en est inspiré pour son The Incredible Shrinking Man. Le dosage particulier entre les deux histoires surprend forcément, mais il en résulte un bon long-métrage, avec quelques scènes à effets spéciaux qui produisent leur petit effet.
A noter que la majeure partie du film se déroule à Paris, et voir les personnages ponctuer leurs phrases de "Monsieur" et "Madame" (dans le texte), cela fait bizarre.

Trick 'r Treat : Film recommandé par l'AVGN lors de son dernier Monster Madness. Il semblait enthousiaste, et je peux comprendre pourquoi, car après un début un peu mou, il s'impose comme une excellente surprise.
La nuit de Halloween, dans une petite ville de l'Ohio particulièrement respectueuse de cette fête, plusieurs histoires se déroulent en parallèle. Quatre pour être précis, mettant en scène un principal d'école avec une passion bien à lui, des étudiantes perdues dans les bois, un vieux grincheux qui déteste cette célébration, et des adolescents bien décidés à se faire peur. Difficile d'en dire tellement plus, mais tout ne va pas se passer comme prévu. Ou, au contraire, tout se déroulera comme l'avait prévu les protagonistes.
Le fonctionnement en différents segments bâtis sur les thèmes de l'horreur et de Halloween rappelle des œuvres bien connues comme Are you afraid of the Dark ? ou Creepshow, sauf qu'en l'occurrence, nous suivons les récits en parallèle. Enfin, disons qu'ils se déroulent en même temps, et qu'après une phase d'introduction commune, le réalisateur se penche sur chacun des cas séparément.
C'est super bien fait, avec un petit côté sale gosse et incorrect plutôt jouissif. Les histoires ne sont pas forcément follement originales, mais fonctionnent grâce à une écriture bien gérée et à une ambiance angoissante, qui nous épargne les jump scares autant que faire se peut. Trick 'r Treat ne paye pas de mine au premier abord, mais il s'agit d'un petit film d'horreur bien pensé que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir, et même de plus en plus alors que les minutes s'écoulaient.
Produit par Bryan Singer, le réalisateur étant un de ses scénaristes habituels ; et une suite est dores et déjà en préparation. Pourquoi pas ? Cela pourrait donner une sympathique série d'anthologie d'horreur.

Là, j'aurais pu mettre une bande-annonce, mais à mon sens, elle en révèle trop. Il faut aller voir ce film avec le minimum d'information.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 18 Nov 2014, 23:21

Black Rain : Film sélectionné pour rendre, à ma façon, hommage à Ken Takakura (et je l'avais sous la main). Réalisation soignée, photographie sublime, décors naturels magnifiés, dommage que le scénario ne suive pas. Il aurait pu s'avérer efficace, s'il n'était pas perclus de clichés et ne souffrait pas d'un personnage principal aussi énervant qu'américain. Ken Takakura, malgré sa prestance et un certain humour, se ridiculise plus qu'autre chose dans le rôle qui lui a été attribué. Moins raciste, mieux écrit, ce film aurait pu être splendide. Pour le script, il aurait mieux valu appeler Leonard Schrader.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Baboo le Mer 19 Nov 2014, 00:33

Gemini a écrit:Mon très long métrage favori dure 288 minutes, ce qui est déjà bien.


C'est lequel ?
shun a écrit:putain gunbuster, pour wolf rain c'est excellent ! c'est certainement un des derniers "bon" titre sorti au japon ces 10 dernières années, la fin d'une grande ère. j'espère voir venir une édition blu ray, je rachète sans problème en blu ray wolf rain ^^ mais par contre je me fou complètement du packaging car je veux absolument garder le livre cuir de beez qui est trop beau xD

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 19 Nov 2014, 00:34

Selon toute vraisemblance, les deux Nibelungen de Fritz Lang à la suite. Mais c'est deux films bien distincts, pas un seul, Gemini triche un peu.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 19 Nov 2014, 00:39

Les 3 Royaumes de John Woo. Dans sa version intégrale, bien entendu, pas la merde tronquée sortie sur les écrans français.

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