Le topic cinéma

[Afloplouf]

Vous en voulez un peu plus ? Le "remix" du thème de Ghost in the Shell pour le nouveau "film":

[Tetho]

Ce film est un cauchemar, nous allons nous réveiller.


Sinon, même film mais sur un front un ou peu différent je suis tombé sur ça hier :



Je ne vais pas demander ce qu'une gamine si jeune fait à acheter du Shirow, j'ai lu Orion avant de savoir qui était Chtulhu ou les Tennant et aboutissants du bouddhisme. Mais comment le vendeur peut la laisser acheter un manga ou des cyborgs lesbiennes se cyber-doigtent ?

Plus généralement c'est l'hypocrisie du court-métrage entier, qui frôle la parodie, et la façon dont il veut prendre le spectateur en otage qui est dérangeante. Si les mouvements"progressistes" actuels n'avaient pour objectif que de créer un mouvement réactionnaire il ne s'y prendraient pas autrement.

[Rhyvia]

C'est surtout le problème d'un mouvement qui ne se rend pas compte que son objectif principal est de prendre l'ascendant moral dans toutes les situation possible. Du coup on se retrouve avec un discours qui présente un manga de Masumune Shirow présenté comme l'alternative de comics américain genderswap.
Ca n'a pas de sens.

Si vous voulez dire que le poupée japonaise sexualisées sont malsaines, faut pas venir rajouter derrière "ouais, sauf pour les petites chinoises qui ne peuvent pas comprendre nos bédés à nous (qui s'exportent pourtant jusqu'au Japon)" c'est un tréfonds insoupçonnable de l'ineptie.

Mais après, il faut comprendre que tout ça est fait de bonne fois par un public qui s'est tout bonnement fait roulé dans la farine d'une part et n'est opposé que par d'autre militant qui se font une joie de jeter de l'huile sur le feu plutôt que d'éclairer la situation. Et le problème, c'est pourquoi se lamenter de l'absence d'un actrice asiatique dans une film américain plutôt que de l'absence de cinéma asiatique dans les cinéma américain.
La représentation est la diversion la plus huilée qui à finit par ignorer le fait qu'elle est l'expression le plus vive de cet universalisme occidental qui est persuadé être capable de raconté tout et n'importe quoi à tout le monde sur la base de sa seule expérience d'occidental.

[Lion_Sn@ke]

Moi je dis surtout que Kusanagi, elle doit être à oilpé quand elle utilise son camouflage optique, et pas cette simili combinaison grisatre toute moche.

(Bon après je comprend que dans ce cas là, il faudrait soit faire rajeunir Scarlett Johansson, épqoue Match Point , soit refaire quelques plans ou les retoucher numériquement )

[Zêta Amrith]

Pris chez Mad Movies.
Le smiley qui rappelle leur vilénie aux traîtres.

[Tetho]

Si vous voulez dire que le poupée japonaise sexualisées sont malsaines, faut pas venir rajouter derrière "ouais, sauf pour les petites chinoises qui ne peuvent pas comprendre nos bédés à nous (qui s'exportent pourtant jusqu'au Japon)" c'est un tréfonds insoupçonnable de l'ineptie.

Pour le coup, et pour être allé voir le twitter des deux réals (qui ont le profile de SJW que tu peux attendre), c'est plus "sauf nous les petites chinoises qui n'avons pas eu de modèle pour accompagner notre construction d'identité.". Nonobstant qu'en ce moment même Marvel a une série avec une héroïne asiat (Silk), une immigrée musulmane (Miss Marvel) et un ado latino-black ((l'autre) Spider-Man). Nonobstant aussi que chez Shirow comme chez Oshii Kusanagi n'a pas vraiment une gueule de bridée (elle est dessinée avec une double paupière) et que le fait que son corps factice ne soit pas le sien (et est même produit en série) est un élément central chez le second, ce qui en fait pas le meilleur exemple pour crier au scandale. Mais bon, je crois que la pertinence de leurs exemple est le cadet des soucis de ces gens.

[Gemini]

Les gamines dans la librairie lisant des comics impensables il y a dix ans Nous vivons à une époque où Lumberjanes existe, fonctionne, et engrange des récompenses, et où Miss America est une latino homosexuelle Et avec Shelly Bond et Karen Berger de retour cette année, j'en salive d'avance.

Petit jeu. Deux femmes asiatiques se sont glissées dans ce comics des années 90, sauras-tu les trouver ?

[Ramior]

et où Miss America est une mary-sue latino homosexuelle

T’avais oublié un mot .

Sinon pas encore vu ghost in the shell, mais la vidéo m'as l'air bien putassière et hypocritre, elle reflète la mentalié bien le net américain.

[Xanatos]

Les gamines dans la librairie lisant des comics impensables il y a dix ans Nous vivons à une époque où Lumberjanes existe, fonctionne, et engrange des récompenses, et où Miss America est une latino homosexuelle Et avec Shelly Bond et Karen Berger de retour cette année, j'en salive d'avance.

Petit jeu. Deux femmes asiatiques se sont glissées dans ce comics des années 90, sauras-tu les trouver ?

Psylocke qui est à gauche de Wolverine et Jubilé qui est à sa droite.

Et l'auteur de ce dessin est certainement le grand Jim Lee, un des meilleurs dessinateurs à avoir illustré les aventures des X-Men.

[George Isaac Newton]

"Ce qui incite à renoncer aux opinions progressistes et hardies, c'est l'inévitabilité avec laquelle, tôt ou tard, le sot finit par les adopter."

[asakura]

[Tetho]

Il y a quelque chose de pourri dans la ville de M.

[Aer]

Dommage qu'on ne voit pas les stands hum.

[Tetho]

Heureusement qu'on ne voit pas les stands hum.

Fixed~

[Ialda]

Qui d'autre trouve que leur Jotaro à des faux airs de Ryoma vieillissant de Prince of Tennis ?

Curieusement excité sinon~

[Lion_Sn@ke]

(au secours)

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[George Isaac Newton]

Oh la la ! Comment ça a l'air tout naze.

[Zêta Amrith]

[Tetho]

Kong : Skull Island

Surprise, c'est une franche réussite. Le film arrive a joindre les deux bouts entre blockbuster contemporain à 200 millions de dollars et série B/film de genre sans se casser la gueule au passage. On peut le résumer à Apocalypse Now meets King Kong, tout est là des hélicos qui volent dans le soleil couchant au bateau qui remonte la rivière d'un coté et des sauvages qui vénèrent Kong au baiser de la belle de l'autre, mais ça serait un peu réducteur car la première qualité du film est sa générosité. Contrairement au Godzilla de Gareth Edwards il y a plein de monstres et ils débarquent très très vite (genre autour de 15 minutes) et envoient des patates qui font mal. Le film ne fait pas trop de mystère à leur sujet, ils sont là pour tuer et va falloir que les héros perdus sur cette ile se battent pour s'en sortir. Ça ne va pas chercher très loin, les personnages sont très archétypaux (Hiddleston joue Nathan Drake, Brie Larson la brave photographe de guerre qui n'a pas froids aux yeux, Samuel L. Jackson joue Samuel L. Jackson, motherfucker...) et le quotas des poncifs du genre est laaaargement remplis, jusqu'au mec qui prend cette décision débile et contraire à toute logique au moment où tout le monde aurait pu s'en sortir en vie.
Le film essaye tellement de faire film d'époque qu'il adopte une photo désaturée aux tons sépias avec des lensflares de partout et des blancs brulés comme on en voit en fait jamais dans des films des 70. Mais c'est rien à coté de la vraie faute de gout du film, l'amour du réalisateur pour les ralentis artistiques à la Snyder. Ça se calme un peu au fur et à mesure que le film avance, mais au début c'est un peu l'overdose.
Mais finalement ça aussi contribue à déblockbusteriser un peu le film et le faire tendre plus vers la bonne série B de Papa, tout comme ces créatures de synthèses un peu trop souvent mal incrustées, tel des marionnettes dont on voit les films.

Bref bon film qui remplis son contrat et essayes pas de faire plus, parfois un peu téléphoné ou maladroit mais ça contribue un peu aussi à son charme au final.


Et restez après le générique. Vous vous doutez bien que Nick Fury sera pas là, L. Jackson a déjà un rôle proéminent, mais les caméos qui comptent des persos dont la présence est spoilée par le générique de fin s'y trouvent.

Ha oui, ça manque quand même un peu de T-Rex malgré tout.

[Gemini]

La vraie faute de goût, c'est effectivement le générique de fin. Car soit tu comprends son message de remerciement et tu te poses des questions, soit tu ne le comprends pas et... cela ne servait sans doute pas à grande chose que tu restes pour la scène post-générique

Pour le reste, pas grand chose à rajouter à la critique de Tetho. Contrairement au Godzilla de Gareth Edwards, le film n'essaye pas de péter plus haut que son cul en retardant l'arrivée de ses monstres, et assume totalement son côté défouloir. Une sorte de série B testostéronée à 200 millions de dollars avec le chef opérateur de Zack Snyder et par un réalisateur qui a trop regardé Apocalypse Now (parce que le Vietnam se résume évidemment à ça) et Princesse Mononoke. Mais un réalisateur généreux, un réalisateur honnête (contrairement à Colin Trevorrow), et un réalisateur qui a quelques bonnes petites idées (comme la scène de l'appareil photo). C'est très premier degré dans l'approche, le matériau est traité avec respect, et il y a une véritablement volonté de nous en mettre plein la vue. Donc même si le long-métrage possède ses défauts (dans son écriture, dans ses personnages, dans certains effets spéciaux) et n'atteindra jamais le quart de la puissance d'un - totalement au hasard - Pacific Rim, il s'agit d'un divertissement agréable et qui fait plaisir.

[Montrer] Spoiler

J'irai voir la suite.

Bon point pour la distribution d'affiches japonaises du film à l'entrée du cinéma

Par contre, ce fut l'occasion de découvrir la bande-annonce de Ghost in the Shell (que je n'avais pas encore vu), et il y a moyen de faire un jeu très amusant avec ce film : il suffit de se poser devant avec des amis et de trouver quelle œuvre a été copiée pour chaque scène. Là le premier film de Oshii, là Individual Eleven, là le second film de Oshii, là Arise,...

[Tetho]

Haha en effet c'est le chef op de Zack Snyder qui opère dessus, ça explique TELLEMENT DE CHOSES
Je vois qu'il a aussi fait Super 8, qui de souvenir n'avait pas une photo dégeux mais au contraire émulait bien le rendu discret mais élégant des film de Spilberg.



Sinon j'ai manqué les remerciements, mais t'as une ligne à la fin qui indique que

[Montrer] Spoiler

Godzilla™, King Gidorah™, Mothra™ et Rodan™ sont des marques déposées de la Toho.

C'est qui qui était remercié en douce du coup ?


Ha oui et pour toi c'est quoi qu'il a piqué à Princesse Mononoke ?

[Gemini]

Tetho >>

[Montrer] Spoiler

Dans la version UK du générique de fin, la Toho est remerciée pour avoir fourni ces quatre personnages, ce qui au final revient au même.

L'influence de Miyazaki se ressent beaucoup dans le design (et l'attitude) du bœuf géant, qui m'a rappelé celle du dieu de la forêt dans Princesse Mononoke. Ce qui a été confirmé à demi-mots par le réalisateur : "Miyazaki[‘s] Princess Mononoke was actually a big reference in the way that the spirit creatures sort of have their own domains and fit within that. So a big thing [was] trying to design creatures that felt realistic and could exist in an ecosystem that feels sort of wild and out there, and then also design things that simultaneously felt beautiful and horrifying at the same time." (source)

[Jetblack]

Le Tethounet verra GITS The Movie en version japonaise.

https://www.animenewsnetwork.com/news/2 ... st/.113234

[asakura]

Big Boss :
Synopsis :
Cheng Chao-an (Bruce Lee), un jeune émigrant chinois part chercher du travail en Thaïlande. Il pratique le kung-fu mais a promis à sa mère de n'utiliser contre personne ses aptitudes au combat. Embauché dans une fabrique de glace, Cheng découvre après peu de temps que son usine sert de façade à de redoutables trafiquants de drogue qui n'hésitent pas à tuer leurs ouvriers et les curieux. Il rompra finalement sa promesse pour lutter seul contre les trafiquants et déjouer leurs agissements.
(Wikipedia)

Premier Bruce Lee que je vois et premier film majeur de son acteur principal. On va être honnête, ce film est bourré de défauts. Le scénario est archi-manichéen, les méchants sont trop trop méchants et les gentils sont tous très très gentils. Au delà de ça, le scénario est même d'une simplicité sidérante. Des trafiquants de drogue qui tiennent une usine de glaçon dans lesquels ils cachent la marchandise font disparaître les employés trop curieux.
Sans parler de ce plan foireux. On est juste au dépourvu quand le boss annonce pour la troisième fois qu'un employé a disparu sur le chemin du retour après son entretien chez lui et qu'il a alerté la police. Tout autant d'ailleurs lorsque pour tenir une promesse à sa mère de ne pas se battre le héros regarde tout ses camarades se faire casser la figure.
A ce-là ajoutons le jeu catastrophique de Bruce Lee, que je n'ai vu joué à aucun moment. Dans les bonus l'un des intervenants dit qu'il s'agit du film où l'acteur a le jeu le plus subtil. J'ai du m'endormir parce que vraiment je ne vois pas où.

Et pourtant. Pourtant. J'ai adoré ce film. Clairement, The Big Boss, c'est un hymne à Bruce Lee. Comme j'imagine l'ensemble de ses films. Malgré ce mauvais jeu d'acteur, il brille de mille feux, crève l'écran et transpire par tous les pores de la peau le charisme.
La principale bonne idée du film c'est de ne montrer que très peu de combats avec Bruce Lee. Ce qui rend bien plus percutantes ses interventions. Personne ne semble vraiment pouvoir lui tenir tête et les chorégraphies sont très sommaires mais voir Bruce Lee se lever enfin pour mettre des coups de tatane est des plus jouissif. D'autant que le film est assez violent dans son genre (et ce qui explique ses problèmes avec la censure notamment la scène de la scie toujours absente dans le film.)

[Ramior]

Vu Kong; excellent divertissement, étonner par sa générosité niveau bestiaires (généralement dans ce genre de film il y a deux monstre qui on un minimum d'attention ensuite c'est marre.) et les humains était bien plus appréciable que ceux du Godzilla d'Edwar (malgré qu'un grand nombre d'entre eux soit superflus.)

Je m'attendais à mieux pour la scène post générique, mais j'ai quand même hâte pour la suite.