Le topic cinéma

[Jetblack]

ils ont même piocher du coté de Arise, elle a ses fringues rouge. Et Batou, un coup il a ses prothèses, un coup il a des yeux humains

[Zêta Amrith]

Cette crapulerie est un crime de magnitude Ghostbusters 2016 sur l'échelle de la fausseté.

[Tetho]

Ghostbusters 2016 avait une filiation avec l'original qui lui donnait un minimum de légitimité dans son existence. Ici, au delà du melting-pot soupesque d'éléments de toutes les versions greffés au film d'Oshii reproduit parfois au plan près, c'est toute l'intrigue de la gamine volée à ses parents pour devenir un super soldat qui est l'exact opposé de ce qu'est GITS.
D'ailleurs les japonais veulent tellement prendre leurs distances avec que le film sort là bas sous le titre Ghost in the Shell et non Kôkaku Kidôtai pour bien indiquer qu'ils n'ont rien à voir là dedans.

[Aer]

Une bouse de plus au palmarès des remakes d'Hollywood.

[Lion_Sn@ke]

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Oui c'est bien Avatar 2

http://www.cbr.com/avatar-2-will-jump-f ... es-family/

[Tetho]

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Non, c'est pas Avatar 2 vu que 1) le tournage n'a pas commencé et que 2) le perso avec un manteau c'est l'avatar de Sigourney Weaver, pas celui de Worthington.

[Lion_Sn@ke]

[Montrer] Spoiler

J'avoue le film m'a tellement fait baillé que j'avais oublié ce détail de l'intrigue ^^

L'image doit donc être juste illustrative pour le coup (mais bon s'il fallait mettre quelque chose, il y a avait mieux <_<).

En tout cas les informations ont l'air d'émaner de Sam Worthington lui-même.

[Tetho]

Oui, cette fois ça semble être la bonne. Cameron a annoncé que les scripts des 4 films étaient complets et que le tournage allait commencer cet été. Vu le bordel que ça risque d'être (il veut tourner les 4 films en même temps), je pense que c'est raté pour la sortie fin 2018. Et vu que le même Cameron avait annoncé la date de 2018 pour éviter la concurrence avec un Star Wars numéroté j'imagine que ça repousse à 2020.

[Aer]

Et vu que le même Cameron avait annoncé la date de 2018 pour éviter la concurrence avec un Star Wars numéroté j'imagine que ça repousse à 2020.

Il faut que Star Wars tienne comme ça on aura jamais Avatar 2 o/.

[Zêta Amrith]

Je suis même pas sûr que les fans du premier en aient quelque chose à battre.

[Ialda]

Il faut que Star Wars tienne comme ça on aura jamais Avatar 2 o/.

Choisir entre Star Wars et Avatar ça fait un peu peste ou choléra, manquerait plus que de rajouter le MCU à l'affaire

[Gemini]

Cela intéresse encore quelqu'un Avatar ?

[Tetho]

Mr. Bobine et Rafik Djoumi qui en attendent le retour de Raptor Jésus au cinéma.

[Gemini]

Rock 'n' Roll High School : Après avoir réalisé Hollywood Boulevard pour un budget ridicule, Joe Dante et Alan Arkush reçoivent la bénédiction de Roger Corman pour s'occuper de productions plus ambitieuses. Le premier hérite de Piranhas, le second de Rock 'n' Roll High School - même si dans les faits ils ont collaboré sur leurs long-métrages respectifs - à leurs yeux le projet le plus intéressant des deux.
Riff Randell est une lycéenne accro aux rock'n roll aux prises avec la nouvelle directrice de son établissement, une psycho-rigide farouchement opposée à cette musique qu'elle juge corruptrice. Lorsque les Ramones viennent donner un concert en ville, la situation dégénère.
Un petit coup de cœur et une des meilleures productions estampillées New World Pictures (avec Death Race 2000). Rock 'n' Roll High School est certes imparfait mais dégage une énergie et une bonne humeur communicatives compensant largement ses défauts.
Mon principal reproche concerne les acteurs. Si l'héroïne est une boule d'énergie et de fraicheur, rayonnant à chaque instant, difficile d'en dire autant des deux personnages masculins principaux, terriblement mal joués. Les Ramones tiennent une place importante dans l'intrigue, mais d'une scène à l'autre semblent s'amuser comme des petits fous puis survoler le film comme si tout cela ne les concernait pas vraiment. Outre l'actrice principale, Paul Bartel constitue une véritable attraction dans ce rôle d'un professeur de musique plutôt ouvert d'esprit malgré un snobisme apparemment, et qui se demande si la principale n'est pas sérieusement dérangée.
Il s'agit avant tout d'une comédie, même si l'aspect musical reste très marqué, et à ce titre, Rock 'n' Roll High School enchaine les gags avec plus ou moins de réussite. Cela parait parfois très aléatoire, comme si les auteurs - Arkush et Dante eux-mêmes - avaient jeter sur le papier toutes les idées leur passant par la tête sans se soucier si elles allaient fonctionner. Or, tu ne peux pas balancer autant de n'importe quoi à l'écran sans taper dans le mille de temps en temps. Sans compter qu'avoir Jerry Zucker en réalisateur de seconde équipe (responsable en particulier d'une scène incroyable avec un avion en papier), ça aide. Résultat des courses, je me suis mine de rien bien marrer à de multiples reprises. Et en dehors de ses pitreries, les séquences musicales s'avèrent entrainantes et réjouissantes ; même si j'ai trouvé que le concert des Ramones trainait un peu trop en longueur.
Rock 'n' Roll High School est un film drôle et positif, nous sentons à chaque instant que les personnes impliquées se sont énormément amusées durant le tournage. Et il y a Dick Miller.

[Merlin]

Et vu que le même Cameron avait annoncé la date de 2018 pour éviter la concurrence avec un Star Wars numéroté j'imagine que ça repousse à 2020.

Il faut que Star Wars tienne comme ça on aura jamais Avatar 2 o/.

+1

Et j'ai du mal à concevoir qu'il puisse avoir 4 histoires intéressantes pour toute les suites d'Avatar.

[Aer]

Je crois qu'ils s'en foutent d'avoir des histoires intéressantes dans ces franchises, tant qu'ils ont une histoire que les gens vont voir en masse.

[Tetho]

En soit je n'ai aucun doute qu'Avatar 2, 3, 4 et 5 seront des bons films. Cameron a passé une décennie entière à les concevoir et, comme on l'a vu avec Mad Max Fury Road, c'est généralement une bonne chose. Ça sera des films solides, bien écrits, bien filmés, bien montés... Cameron est pas un bleu, il sait ce qu'il fait. Et si il laisse tomber ses ambitions de 3D sans lunettes mais pousse le HFR ça sera nickel. En terme de divertissement et de dépaysement, comme l'original ça sera au top.
Par contre dès qu'on y réfléchira un peu en sortant de la salle on réalisera que ces sont encore des films hypocrites noyés dans les clichés et fantasmes occidentaux que sont le bon sauvage, le retour à la nature et autres bullshit neoage aussi faussement séducteur à notre époque que l'anticapitalisme. Bref ça sera Danse avec les Schtroumpfs II.

J'aimerais que Cameron me donne tord, mais les similitudes à ce niveau entre Titanic et Avatar m'ont convaincus qu'il écrit ses films ainsi en sachant parfaitement ce qu'il fait car il a compris que c'est le meilleur moyen de gagner le cœur du public.

[Aer]

Et la BAM le Terminav'i apparait !

(depuis quand y'a un cinquième ? Putain...)

[Gemini]

Hollywood Boulevard : Alors qu'ils travaillent comme monteurs pour les bande-annonces de New World Pictures, Alan Arkush et Joe Dante s'arrangent avec Roger Corman pour tourner ce qui devait être le film le moins cher de l'histoire de cette maison de production : Hollywood Boulevard. Leur idée : utiliser leur expérience de monteur et leur connaissance du catalogue de la boite pour remplacer autant de séquences que possible par des images d'archive ne leur coutant pas un sou. A eux de se débrouiller pour que le scénario fasse sens et limiter au maximum les faux-raccords.
L'histoire suivra donc Candy Hope, fraichement débarquée à Hollywood pour y devenir une vedette. Elle trouve rapidement un emploi comme cascadeuse puis comme actrice chez Miracle Pictures ("If it's a good picture, it's a Miracle!"), une petite société produisant un long-métrage par semaine.
Vous l'aurez compris, Miracle Pictures s'inspire largement de New World Pictures. Ce qui permet aux deux réalisateurs de justifier l'utilisation de certaines séquences de films par le fait que les personnages sont justement en train de tourner les séquences en question. L'occasion par exemple d'effectuer un vrai-faux voyage aux Philippines - une des destinations préférées de Roger Corman - histoire de caser plusieurs scènes bel et bien tournées sur place. Ils bénéficient aussi de la présence de figures récurrentes de la maison production - comme Mary Woronov et l'indispensable Dick Miller - ainsi que de quelques accessoires restant de précédentes productions. Dont les voitures de David Carradine et - justement - Mary Woronov dans Death Race 2000, ce qui est forcément super cool. En parlant de Death Race 2000, son réalisateur Paul Bartel y tient ici le rôle d'un cinéaste allemand se comportant comme s'il filmait à chaque fois un chef d'oeuvre, alors qu'il est aussi le premier à rappeler les deux thèmes récurrents des productions Miracle Pictures : les culs et les nichons. Mais la liberté que lui laisse son producteur le satisfaisant pleinement, il n'a aucune envie d'aller voir ailleurs (référence au fait que Paul Bartel a toujours préféré le cinéma indépendant pour les mêmes raisons). Nous retrouvons aussi Jonathan Kaplan, autre réalisateur maison, ici dans le rôle du libidineux assistant de Paul Bartel.
Sorti un an avant Star Wars, Hollywood Boulevard reprend déjà à deux reprises le pas-encore-insupportable Cri de Wilhelm. Ce qui suffit à donner le ton : il s'agit d'un long-métrage très méta, très cinéphile, et avant tout porté sur l'humour. Les deux réalisateurs nous demandent d'accepter le concept du film, à savoir ce montage d'extraits de diverses productions liées par une même trame, sans quoi le résultat ne peut pas fonctionner (la supercherie ne tenant pas une seule seconde). Une fois ce contrat passé avec le spectateur, ils peuvent se faire plaisir. Ce métrage fonctionne avant tout sur la personnalité décalée de ses protagonistes - réalisateur précieux, actrices prêtes à tout pour réussir, producteur usant et abusant du carriérisme de ces dernières, agent très occupé, kaiju peu satisfait du scénario de sa prochaine production - et les absurdités que permet le montage, avec un ton enjoué et gentiment moqueur. Pour le documentaire sur le cinéma d'exploitation, nous repasserons.
A condition de ne pas se braquer au premier faux-raccord, il s'agit d'un film sans grande prétention mais qui fait passer un bon moment. A recommander en priorité aux amoureux des Cormaneries en tout genre.

[Gemini]

Harbinger Down : Fatigués de voir régulièrement leurs créations remplacées par des images de synthèse, les petits gars du studio d'effets spéciaux Amalgamated Dynamics (Alien 3, Starship Troopers) décident de monter leur propre film pour montrer la qualité de leur travail. Un financement participatif plus tard, ils sortent Harbinger Down.
Deux constats s'imposent immédiatement en regardant ce long-métrage. Primo : le réalisateur - le cofondateur du studio, qui s'occupe de ce poste pour la première fois - a adoré The Thing. Secundo : n'est pas John Carpenter qui veut. Cela résume bien les défauts du projet. Tout ici rappelle le classique de 1982, ouvertement cité par l'équipe mais trop souvent en dépit du bon sens ; pour mettre en place une ambiance paranoïaque, il faut que cela soit justifiée par le scénario, pas que cela sorte de nulle part juste parce qu'il s'agit d'une des forces du film de John Carpenter.
Harbinger Down ne commence pourtant pas mal. Si nous sentons les limites du budget et l'inexpérience derrière la caméra du réalisateur, cela n'empêche pas de développer, certes un peu sommairement, une bonne brochettes de personnages ; dont un incarné par Lance Henriksen, ce qui donne tout-de-suite au métrage un fort potentiel sympathique. L'origine de la menace ne manque pas d'attrait, même si le spectateur remarquera avant même qu'elle apparaisse par quel moyen les protagonistes arriveront à s'en débarrasser (le scénario ne surprend absolument jamais). La tension monte progressivement au cours de la première moitié du film, donc malgré ses airs de production au rabais, cela permet de passer un moment agréable.
Puis la menace devient visible. Et là, c'est le drame. Car le réalisateur n'arrive pas à la filmer correctement et qu'elle parait systématiquement mal cadrée. Un peu comme s'il le faisait exprès. Malheureusement, je crois effectivement qu'il le fait exprès, car les rares scènes où elle apparait de manière plus frontale, ce qui devait constituer l'élément central du projet, le point fort du studio, semble bien décevant... Or, il ne pouvait en être autrement : nous parlons d'un budget à peine au-dessus des $300.000, impossible de faire des miracles même avec toute la PASSION du monde. Nous nous retrouverons avec un long-métrage créé pour mettre en valeur leur savoir-faire technique en matière de marionnettes et autres maquillages, mais qui échoue à remplir cet objectif. Reste un film de monstre prévisible et anecdotique malgré ses bonnes intentions, et un beau gâchis.



Comme je suis sympa, je vous mets un petit extrait de leur travail sur la préquelle de The Thing, avant qu'il soit remplacé par des images de synthèse. La différence avec Harbinger Down est malheureusement frappante.

[Xanatos]

Dommage le film avait l'air de premier abord tentant, même si dans la bande annonce, on perçoit clairement des réminiscences et des influences de The Thing.

C'est regrettable que le film ne concrétise pas ses projets et c'était courageux de la part de ses créateurs qu'on peut encore réaliser des films d'horreurs actuels qui soient réellement effrayants sans avoir recours à des images de synthèse.

Je constate que le film date de deux ans et n'a, semble-t-il, pas bénéficié d'une sortie française, même pas directement en DVD et en Blu-Ray. Je suppose qu'il n'a pas du marcher dans son pays d'origine ce qui a dissuadé les distributeurs français de le sortir chez nous.

[Xanatos]

Bande annonce de Logan, le dernier film où Hugh Jackman interprètera Wolverine.

C'est personnellement le film de super héros que j'attends le plus cette année.
Ce sera une libre adaptation de Old Man Logan de Mark Millar et Steve McNiven, quoi qu'il en soit, cette ultime aventure du mutant griffu est bien tentante !

[Gemini]

Moralité : le cinéma de genre c'est bien

[Ramior]

L'AVGN en avait déjà parler:

http://cinemassacre.com/2009/10/30/30-c ... -man-1994/

[Zêta Amrith]

Un film avec un certain style, qui a eu sa petite notoriété au milieu des années 90.
Mais ça vaut pas le roots d'un bon vieux Basket Case ou Frankenhooker de Henenlotter dude.