Le topic cinéma

[Zêta Amrith]

La difficulté avec Dune c'est que toute la partie découverte d'Arrakis est dix fois plus intéressante que ce qui suit le moment où Paul devient Muad'hib. Le matériel ne se prêtera pas beaucoup à ces crescendo qui font les films à spectacle. Il faudra compenser le classicisme crypto-biblique de la seconde partie par une direction artistique plus fantaisiste et steampunk mais ils égaleront difficilement le charme de la version Lynch avec des effets numériques dans tous les sens.

[Ramior]

En parlant du SDA et de la famille de Tolkien; on à une idée de combien de texte inédit de l'auteur n'ont pas été encore publié ?

[Ialda]

La difficulté avec Dune c'est que toute la partie découverte d'Arrakis est dix fois plus intéressante que ce qui suit le moment où Paul devient Muad'hib. Le matériel ne se prêtera pas beaucoup à ces crescendo qui font les films à spectacle. Il faudra compenser le classicisme crypto-biblique de la seconde partie par une direction artistique plus fantaisiste et steampunk mais ils égaleront difficilement le charme de la version Lynch avec des effets numériques dans tous les sens.

J'avoue que je suis surtout excité par la perspective de voir Le messie de Dune ou L'empereur-dieu adaptés sur le grand écran (c'est comme ça que j'ai choisis d'interpréter new DUNE series film project ).

Je ne prétends pas connaitre à fond la filmo de Denis Villeneuve mais je n'ai justement pas l'impression d'un réalisateur typé grand spectacle ou direction artistique baroque ? Ce qui, dans le cas de Dune, me convient tout à fait...

[Ramior]

Euh je viens de remarquer qu'on avait louper le derniers chroma qui était sortie en Décembre:

[Tetho]

Dans la série "tout va bien à bord du DCEU",après Snyder qui lâche la seconde partie de Justice League c'est Batfleck qui ne réalisera pas The Batfleck.

Heureusement que The Lego Batman Movie sera là pour nous assurer un bon film DC cette année décennie.

[Gemini]

Un de mes réalisateurs préférés. Ca fait plaisir



Et j'en profite pour conseiller un film laissé de côté dans la vidéo même si cité à travers quelques images : le fabuleux Looney Tunes Back in Action.



A noter que d'après Looney Tunes Back in Action, le réalisateur du prochain Batman sera Roger Corman. Ce que j'approuve totalement.

[Tetho]

Un bon film dans Chroma ? Ils sautent le requin ou quoi ?

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J'ai vraiment du mal avec ces remakes lives des classiques Disney. C'est des films qui font plus d'effort à transposer le dessin-animé en live qu'à essayer de ré-imaginer ce dernier pour un film avec des acteurs. Le Livre de la Jungle avait ce problème, après un premier quart ou tiers très différent du DA ça devenait un remake, chanson incluses, où les bonnes idées cinématographiques (Louie en singe géant façon King Kong qui poursuit Mowglie alors que son temple s'effondre) se battent en duel. Je comprend que l'idée c'est de refaire ces films pour une nouvelle génération mais si j'avais un gamin je lui montrerais d'abord les dessins-animés avant d'envisager lui montrer ces version en prises de vues réelles.
Emma Watson en Belle ça va être (très) dur, mais Luke Evans en Gaston et Kevin Kline dans le rôle du père c'est juste parfait.

[Calypolite]

La Belle et la Bête est mon disney préféré donc j'irai voir le film même si ce dernier semble être un remake copier/coller en live.
J'avais bien aimé le Cendrillon de Kenneth Branagh qui avait su redonner un coup de jeune au conte.

[Ialda]

Je pensais que Alice était un cas isolé ce qui justifiait de se payer Johnny Depp, j'ai commencé à piger la démarche à partir du Livre de la Jungle, et j'ai l'impression qu'ils ont sauté le requin de la vallée dérangeante avec Eliott le dragon l'année dernière.

[Tetho]

Alice et Peter & Eliott ont pour eux de chercher à faire autre chose qu'une transposition des dessins-animés en prises de vues réelles, ce sont véritablement d'autres films. Surtout Eliott.
Alors que Le Livre de la Jungle, Cendrillon et là La Belle et la Bête c'est vraiment la même chose.

[Merlin]

Reprendre en live le conte de La belle et la bête et en faire une nouvelle adaptation à la manière d'Alice pourquoi pas bien que je trouve que ça manque d'idées neuves (et que ces films sont bofs), mais reprendre exactement la même histoire et les mêmes plan c'est d'une feignantise à toute épreuve.

Quand tu vois la liste des films d'animation et live prévus pour les 3 prochaines tu vois bien que les 3/4 ne sont que des suites où des remakes. C'est d'une pauvreté sans nom.

[Tetho]

Pour moi le pire c'est vraiment de garder les chansons. C'est vraiment faire sa pute à nostalgie facile, la banqueroute créative par excellence.
Vivement La Petite Sirène avec des sirène mi femmes-mi CG ou le Roi Lion avec de vrais animaux full 3D-performance capture.

[guwange]

Copie conforme du film d'animation de 1992, comme vous le dites c'est de la non-créativité.
Après ça ne reste qu'un trailer, peut-être qu'il y aura d'autres développements dans le film...
Moi qui me plaignait du côté remake de Star wars 7, ce trailer a carrément sa place au musée Grévin.

[asakura]

En raison d'un arret de travail de quelques semaines, je me suis fait un marathon cinoch des petites galettes que j'avais de côtés. Petits avis synthétique sur chacun d'eux :


L'Histoire sans fin 1 & 2 :
Je n'avais pas revu ces deux films depuis que j'étais gosse.
Le premier pour commencer, sans être le film du siècle, se suit de manière très agréable. Il met en scène un monde fabuleux de diversité et de paysages différents avec des êtres tous plus dingues les uns que les autres. Mais surtout j'ai trouvé ce film incroyable tant il ne pourrait clairement plus être réalisable aujourd'hui. J'avais été marqué petit par quelques scènes qui m'étaient restées en tête comme la célèbre scène du cheval ou du loups lancé après Atrayou. Mais certains faits sont d'une force et d'une violence spychologique pour un film pour enfant. Les marécages du désespoir qui engloutissent les créatures qui se laissent envahir par le désespoir, cette scène impressionnante du géant de pierre en fin de film

[Montrer] Spoiler

qui apprend à Atrayou que ses mains si grandes et si puissantes n'ont pu retenir les deux petits êtres qui se sont faits aspirés par le néant. Qui ayant perdu tout espoir reste assis en attendant que le néant à quelques minutes d'eux ne l'emporte lui aussi.

Egalement, ces animatronics présents d'un bout à l'autre, très nombreux et réussis qui auraient été réalisés en 3D aujourd'hui à n'en pas douter. En bref, une belle redécouverte, malgré une happy End et une scene final incohérente et ridicule.

En ce qui concerne le 2, je suis beaucoup plus mesuré pour plusieurs raisons. Le nouveau Atrayou est bien moins charismatique, Bastien est insupportable et surtout on perd le côté féérique, rêveur de ce monde.


Christine
Film de Carpenter efficace. De très bons effets speciaux, en autre la scène de restauration de la Plymouth. J'avais lu le roman cet été et les changements opérés peuvent ma fois se justifier. Le principal étant que la voiture est hantée dans le roman et dans le film démoniaque et amoureuse de Arnie. Toutefois, tout au long du film j'ai ressentis un gros problème de rythme et surtout de transition. Les scènes s'enchainant de manière très étrange. Celà n'a fait que s'accentuer en visionnant les près de 30 mn de scènes coupées disponibles sur le blu-ray, une large partie de ces scènes correspondant aux passages sous-entendant que la voiture est hantée.
Comme ça, à la volé j'étais septique de voir Denis chez Arnie qui s'engueulait avec ses parents pour finalement passer à l'arrivée de Arnie en Plymouth fumante au garage et Denis dans sa voiture derriere avec un pot d'échappement sortant de la vitre arriere. Une scene intermediaire les voyait quitter la maison d'Arnie où Christine perd son pot sur la route a en fait été coupée.
Ou encore une scène où Denis et Leigh, la copine d'Arnie, discutent dans un canapé. Soudain Denis se penche mais sur le plan suivant il est redressé (???). Tout une séquence où il montre une comparaison d'écriture d'Arnie a été en fait coupée prouvant qu'il n'est plus lui-même. J'ai vraiment senti ces coupes tout au long du film. Désagréable et dommage.


Cujo :
Excellente adaptation d'un Stephen King. Là aussi quelques changements et coupes opérés mais le réalisateur a vraiment su transposer de manière efficace ce roman et améliorer le rythme du roman extremement lent sur une grosse moitié.


Seul sur Mars :
Bon film de divertissement. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde devant ce long-métrage contrairement à ce que l'on aurait pu craindre du spitch. On passera gentiment sur deux trois trucs pour être réaliste, genre une bache qui sert à représurriser l'habitat et résiste à une tempête marsienne. Mais globalement, on suit avec intérait les diverses péripeties qui secouent ce cosmonaute.
Sinon, nouveau coups de gueule pour 20th qui grace à son systeme anti-copie sur le blu-ray a largement perturbé mon visionnage avec de fortes pixelisations à intervals régulier. Merci à vous.

Big Eye :
A nouveau un film plaisant. Je ne connaissais pas du tout l'histoire dont est tiré ce film. On suit cette femme qui accepte que le nom de son mari plus vendeur soit apposé sur ses tableaux et se fait déposéder de ses oeuvres. Jusqu'à ce qu'elle décide de s'opposer à lui.
Un Tim Burton. Pas vraiment resentis sa pate, c'est même une réalisation très fonctionnelle. Mais ça n'est sur ce biopic pas désagréable.


Balde Runner :
Ca mériterait surement plus que quelques lignes. Mais superbe film. Un univers sombre, poisseux et terne. Des personnages interessants, jamais mono-face et qui encore à l'heure d'aujourd'hui nous amène à réfléchir sur la technologie et le sens de la vie. Vraiment très bon et porté par un casting bluffant et une ambiance musicale oppressante qui m'a rappelé au détour de quelques notes celles de Orange Mécanique.


Scream :
Bon oui ça passe du coq à l'âne. Jamais regardé jusqu'ici, J'ai tellement vu, revu et rerevu Scary Movie étant gosse que je n'ai jamais osé regardé Scream de peur de n'y voir que les références de sa parodie.
Comment dire. C'est un peu déroutant puisqu'en fait Scary Movie n'est pas très loin de la réalité. Scream est un slasher parodiant déjà de base le principe du slasher et se regarde lui aussi avec un côté parodique et décalé. Pour la culture je visionnerais les autres mais ma préference reste à ses films plus premier degrés tels que le premier Freddy.

Harry Potter 1, 2, 3 & 4 :
Les deux premiers sont ceux que je connais le mieux, vu de moultes fois en étant gosse et conservent certainement pour cette raison mes faveurs avec leur esprit merveilleux et naif. Le trois m'avait laissé septique lorsque je l'avais vu plus jeune mais force est de constater qu'il a véritablement une identité. Sa mise en scène, ses images tranchent énormement avec les 2 premiers opus. Cette scène d'Harry chevauchant l'hypogriffe au dessus du lac noir est vraiment superbe.
Bon il y a aussi quelques fautes de gout hein :
- Ron : Vous étiez là ! Et maintenant vous êtes là !
- Hermione : Enfin Ron comment veux-tu que nous soyons à deux endroits à la fois Hahahahahahahahahaha
- Harry : hahahahahah
Sinon ce film est aussi la transition qui démarre, plus sombre et aux thèmes plus durs à l'image des acteurs à l'écran qui grandissent. Il est certain que ce revisionnage m'a réhabillité ce film.

Pour le quatre, mettant de côté Harry et Ron insupportables sur la première demi heure, le film est tres bon en tant que film. Prenant il met le doigt sur le tournoi des trois sorciers et plus particulierement les épreuves de Harry. Avec celui-ci la transition est réellement effectuée. Terminé le côté merveilleux et naif, nous sommes maintenant revenu à une sombre époque où un drame peut survenir à tout instant.
D'un point de vue réalisation il y a quelques trouvailles sympa, genre l'effet peinture de l'affrontement final. Bien que pas fan du tout de Patinson, je l'ai aussi trouvé bien meilleur que dans Twilight. Un bon film qui se tient donc.
En revanche, comparativement au roman,celui-ci a clairement été sabré avec des pertes malheureuses. Le détraqueur qui prend l'âme de Barty Croupton Jr, toutes les créatures du labyrinthes etc... Le film en mettant l'accent sur le tournoi nous a également fait perdre tout l'aspect scolaire de cette année qui contribuaient à cette aspect de transition.

[Ialda]

Le coureur chauve sur le fil du rasoir.

[Tetho]

On passera gentiment sur deux trois trucs pour être réaliste, genre une bache qui sert à représurriser l'habitat et résiste à une tempête marsienne.

L'atmosphère est suffisamment faible pour que ça fonctionne. En fait ce qui n'est pas réaliste c'est la tempête du début, il n'y a pas assez d'atmosphère sur Mars pour que les vents puissent atteindre une telle force.

[Gemini]

Explorers : Entre le dernier épisode de Chroma consacré à Gremlins, et le dernier Antre du Mea où son nom est cité à plusieurs reprises, Joe Dante est à l'honneur cette semaine. L'occasion pour moi de revoir quelques vidéos d'Arte sur le réalisateur, et accessoirement de visiter les pans de sa filmographie que je ne connais pas encore. C'est donc parti pour Explorers, film dont Dante avoue volontiers qu'il n'est pas satisfait du résultat, entre un scénario inachevé lorsqu'il commence à travailler sur le projet et une sortie précipitée empêchant de le mener le projet. Des problèmes qui se sentent à l'écran.
Pourtant, cela commence bien. Même s'il ne s'agit pas d'une production Amblin, l'esprit des Goonies transpire par tous les pores. Nous suivons trois adolescents un peu à la marge : un rêveur, un scientifique, et un mécano, lesquels vont s'associer pour bâtir... un vaisseau spatial. Ouais, je sais, c'est un peu exagéré, mais cela reste plutôt bien justifié par le scénario. La première moitié du film leur est consacrée : leur quotidien dans une banlieue américaine à la fois idéalisée et effrayante, la famille atypique et les expériences du scientifique, la dévorante soif d'étoiles du rêveur, la découverte d'un moyen de voyager dans l'espace et la construction de leur vaisseau, tout cela en appelle à l'imagination du spectateur et l'alchimie entre les personnages principaux fonctionnent très bien, même si l'histoire elle-même avance lentement. Évidemment Joe Dante cite à tour de bras ses classiques, du Météore de la Nuit au Jour où la Terre s'arrêta, sans oublier que les héros vont au collège Charles M Jones. Tout cela crée une ambiance agréable dans laquelle j'ai pris plaisir à me plonger, et qui permet au film de maintenir l'attention du spectateur malgré un manque certain d'enjeu et un personnage de Dick Miller qui aurait pu avoir un vrai rôle dans l'intrigue.
Puis vient le moment dans l'espace. Ce qui correspond aussi au moment où le scénario se termine. A partir de là, non seulement le rythme devient excessivement lent - avec une visite interminable et illogique du vaisseau alien - mais Wak et Neek sont traités de manière trop superficielle, le premier ne s'exprimant que par citations ; à voir en VF pour les imitations de George Marchais et de De Gaulle. Le seul intérêt de cette interminable partie ne tient que dans le manque absolu de recul de Wak sur la télévision et le cinéma (et sur une araignée mécanique animée en stop-motion). Je pensais que Explorers avait fait le plus dur et m'avait gagné à sa cause malgré quelques défauts apparents, mais cette seconde partie m'a complètement perdu en raison de son manque de consistance (même par rapport au début du film) et ses longueurs. Le film ne survit pas à la disparition de son environnement et du quotidien de ses héros, mais je pense qu'il faut quand même lui donner sa chance pour sa première heure, à plus forte raison si vous appréciez les productions Amblin de l'époque.

[Xanatos]

Explorers, je l'ai vu quand j'étais enfant, j'avais beaucoup aimé.
J'en garde le souvenir d'un film étrange, attendrissant et émouvant.
Ta critique partagée mais néanmoins positive sur la première partie du long métrage me donne envie de le revoir.

Quant à Mea, j'attends sa prochaine vidéo avec impatience car elle sera consacrée à

[Montrer] Spoiler

Gremlins 2

qui est à mon avis le film le plus hilarant de Joe Dante avec Les Looney Tunes passent à l'action !

[Gemini]

Quant à Mea, j'attends sa prochaine vidéo avec impatience car elle sera consacrée à

[Montrer] Spoiler

Gremlins 2

qui est à mon avis le film le plus hilarant de Joe Dante avec Les Looney Tunes passent à l'action !

Tout pareil

[Zêta Amrith]

Pour moi le meilleur Joe Dante en-dehors des deux Gremlins est sûrement Panique A Florida Beach, petit bijou de nostalgie sixties et aussi formidable hommage à la filmo versant monstre de Roger Corman.

[animan]

J'ai vraiment du mal avec ces remakes lives des classiques Disney. C'est des films qui font plus d'effort à transposer le dessin-animé en live qu'à essayer de ré-imaginer ce dernier pour un film avec des acteurs. Le Livre de la Jungle avait ce problème, après un premier quart ou tiers très différent du DA ça devenait un remake, chanson incluses, où les bonnes idées cinématographiques (Louie en singe géant façon King Kong qui poursuit Mowglie alors que son temple s'effondre) se battent en duel. Je comprend que l'idée c'est de refaire ces films pour une nouvelle génération mais si j'avais un gamin je lui montrerais d'abord les dessins-animés avant d'envisager lui montrer ces version en prises de vues réelles.
Emma Watson en Belle ça va être (très) dur, mais Luke Evans en Gaston et Kevin Kline dans le rôle du père c'est juste parfait.

J'ai fait pire il y a 1 an, on m'avait invité à voir le spectacle musical de Broadway de la Belle et la Belle. C'était exactement la même chose que le dessin animé mais sans les effets spéciaux du trailer (ni l'accent British).

[Gemini]

The Trip : Si je vous dis drogue, Peter Fonda, Jack Nicholson, et Dennis Hopper, mais que je rajoute Roger Corman et Dick Miller dans l'équation ? Cela donne The Trip, film matriciel - avec le Wild Angels du même réalisateur - du Easy Rider de Dennis Hopper (que son contrat avec AIP empêchera Roger Corman de produire à l'époque).
Ecrit et réalisé par Jack Nicholson et Roger Corman, The Trip met en scène un réalisateur de publicité (Peter Fonda) décidant de tester les effets du LSD avec le concours de son ami John (Bruce Dern) et du sulfureux Max (Dennis Hopper). L'anecdote la plus célèbre concernant ce film, c'est que Nicholson et Fonda réussirent à convaincre Corman de tester le produit lui-même afin de se mettre dans l'ambiance. Le résultat est une des œuvres emblématiques de la contre-culture hippie, du genre à regarder dans les mêmes conditions que celles dans lesquelles il fut tourné. Le film suit Fonda dans son voyage entre hallucinations et semi-réalité, le spectateur lui-même ne sachant pas toujours si ce qu'il voit n'existe pas que dans la tête de son protagoniste. Il n'y a pas d'intrigue à proprement parler, pas d'enjeu, ce qui le rend parfois lent, même si non dénué d'intérêt. En effet, le réalisateur multiplie les effets d'optique et les trucages, expérimente dans tous les sens, envoie son héros dans quelques-uns de ses décors les plus représentatifs de son cinéma (dont ceux de The Terror), le tout sur fond de musique d'époque. Tout ne fonctionne pas, mais certaines séquences en mettent plein la vue (notamment une élégante scène de fumette à 360°). Imparfait en raison de son rythme bâtard, cet instantané de la LA de 1967 mérite malgré tout le coup d’œil pour son ambiance hallucinante et ses moments de grâce.

[asakura]

La petite boutique des horreurs (version 1986 - Director's Cut):
Synopsis :
Seymour Krelborn travaille chez un petit fleuriste de quartier, et est secrètement amoureux de sa collègue Audrey. Son patron, désespérant de l'absence de clients dans le magasin, annonce qu'il va devoir mettre la clef sous la porte. Seymour propose alors de mettre en vitrine une plante inconnue qu'il avait trouvée le jour d'une éclipse. Intrigués par l'aspect étrange de la plante, les clients affluent. Il s'avère cependant que la plante a besoin de sang humain, et Seymour éprouve chaque jour - au fur et à mesure qu'elle grandit - plus de mal à la nourrir.
(Source wikipedia)

J'ai adoré ce film. La petite boutique des horreurs est un film comédie musical noir. Bien sûr, c'est un de ces films spéciaux auquel il faut être réceptif. Les personnages sont tous hyper caricaturaux allant parfois loin dans le surjeu pour caractériser le rôle. On alterne entre humour plus ou moins recherché, ambiance lourde et chants. Et pour chanter ça chante. Toutes les chansons ne sont pas inoubliables mais l'ensemble est réussi et quelques unes rentre vraiment dans la tête, notamment la toute première chanson d'ouverture qui est très bonne. Le tout évolue dans un quartier pauvre de New-York à grand renfort de décors cartons pates totalement assumés à l'image de ce ciel bleu peint au dessus de bulding ou de la bicoque en carton dont rêve Audrey.
En revanche, il y a un gros gros travail de mise en scène. Chaque plan est calculé, les éléments en arriere plan ainsi que les figurants sont tous milimetrés. Certaines scènes sont de véritables pépites. La plus marquante étant celle où Mushnik tient en joug son employé Seymour. Le trio de chanteuses qui accompagne musicalement la séquence apparait et se déplace en restant en permanence dans l'ombre mais soulignant de plus en plus l'aspect lourd des faits qui se déroulent. D'ailleurs, le plus effrayant se deroule en réalité en arriere plan sans un son, sans un bruit pour finalement laisser le trio disparaitre emporté par les ombres d'une ruelle crasseuse.
Des séquences telles que celle-ci nous en trouveront quelques autres, et notamment dans la dernière partie du film exclusive à ce director's cut qui propose une scène fabuleuse entre Seymour, Audrey et Audrey II.
Sinon le point fort de ce film reste les animatronics de la plante à ses differents stades d'évolution. Des animatronics au réalisme incroyable de réalisme. Les mouvements d'Audrey II sont plus que naturels et sa bouche est animée de manière parfaite avec les mots qu'elle prononce. C'est tout simplement bluffant.

Sinon pour l'information j'ai acheté le blu-ray américain. Il est plus que complet puisqu'il est all zone, propose la version cinema et le director's cut avec vf pour le premier et vostf dans les deux cas. La fin du DC refusé à l'époque pour sa fin trop sombre est excellente et bien meilleur que la version ciné ne serait-ce que pour la scène citée plus haut. Si vous avez l'occasion je conseille fortement le visionnage.

[Afloplouf]

"I will find him and I will kill him"



Bon, ce sera pas au niveau de Dragon Ball Evolution parce qu'au moins ils ont regardé le film d'Oshii. Par contre ça aurait été sympa qu'ils l'écoutent aussi. Misère...

[Tetho]

Le Commandant Major Machin qui dit "They created me but they cannot control me." c'est pas loin du niveau de Goku qui dit "Je ne suis pas prêt." pourtant.
Et ils semblent avoir lu le manga aussi, elle a l'air de coucher avec des putes exotiques.