Le topic cinéma

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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mar 06 Mai 2014, 19:09

Ialda a écrit:Voilà : Iron Maiden, Metallica ou AC/DC, ça nous fait quoi ? Une bonne vingtaine d'années ? Et en attendant, tu peux déjà aller taper la conversation avec les mecs en costard qui sortent du boulot et qui font la queue pour aller les voir en concert.

Des mecs qui m'ont parlé de Dimmu Borgir au taff', j'en ai croisé. Peut-être dans dix ans pour l'OST du reboot de Matrix, ou que sais-je.


Une quarantaine d'année. Désolé vieux :(.
Ouais, des mecs dans ton taff, attends, tu bosses dans l'informatique hein ? :D
Bref, tu tournes autour du pot mais j'attends toujours mon live de Marduk en prime time (je suis mauvaise langue, ils sont passés une fois sur le PAF, dans un des Tracks sur Arté).

Sinon, on en avait déjà discutés sur l'autre topic, mais Brazil ça fait peur ^^.

Amrith a écrit:Quant au métal... en Amérique du Sud c'est ce que tous les moins de trente ans consomment, comme le rap variet' ici. Ce qui n'a pas d'écho en France peut être routinier dans d'autres zones géographiques.


Wouais enfin on parlait quand même du cas de la France (ou, à la rigueur, du Monde Occidental). Mais si tu veux on parle à l'échelle mondiale, peut pas dire que ce soit un courant mainstream parce que la jeunesse d'Amérique du Sud écoute que ça. Enfin, la jeunesse qui a un lecteur cd. N'oublions pas que la chanson la plus écoutée du monde de l'internette vient de Corée du Sud.
Mais venir me placarder Manson alors qu'il n'a justement jamais caché son jeu avec les médias, ces coups d'éclats pour faire toujours plus de bruit autour de lui etc. Bon.

Sinon le reste c'était ce que je disais.

Tetho a écrit:C'est là la différence avec un silent hill, jeu où on jeu pour se sentir mal, car tout y est véritablement malsain et angoissant. On en est plus à avoir peur pour le personnage, en tant qu'avatar du joueur, mais parce que ce que le jeu nous fait vivre est dérangeant.


Tutafé. D'ailleurs les Resident Evil ou plus récemment Dead Space dans le genre sont plutôt générateurs de stress que de peur. Bien pour ça que j'ai jamais dépassé la démo du premier Silent Hill tellement je me chiais dessus déjà.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Mar 06 Mai 2014, 19:51

Zêta Amrith a écrit:Tu oublies un facteur essentiel : un bon jeu d'horreur doit avoir un minimum de difficulté.
Si tu ne meurs jamais ou que tu recommences à deux mètres de l'endroit où tu as perdu, la crainte se routinise peu à peu. Tu dois flipper également parce que se faire dégommer in-game se paie cher.


Je n'ai pas du tout songé à la difficulté et je n'ai aucune idée de comment ce facteur peut s'intégrer dans le jeu d'horreur :?
Dans l'absolu je suis d'accord avec toi et il faut ménager un équilibre entre routine et absence de punition devant l'échec - mais quand on regarde la plupart des titres horrifiques un peu plus prêt, on remarque que la difficulté va du dérisoire (Amnesia - Machine of Pigs, qui est quasi une simple promenade) au pur masochisme (Siren et certains des items à débloquer pour voir la fin alternative qui demandent une planification et une execution sans faille). Du coup, je sais pas :?

Aer a écrit:Tutafé. D'ailleurs les Resident Evil ou plus récemment Dead Space dans le genre sont plutôt générateurs de stress que de peur. Bien pour ça que j'ai jamais dépassé la démo du premier Silent Hill tellement je me chiais dessus déjà.


Je reste persuadé que le premier Silent Hill est le plus effrayant, justement du fait des limitations (graphique) de la PS1 et/ou des maladresses de gamedesign (combat pas très pratique). Et introduire la radio et son bruit blanc, génie ! On a des détails sur la façon dont l'idée est venue à l'équipe ?

Dans ceux qui ont suivi, j'en vois pas qui m'on refait autant d'effet.
Silent Hill : Shattered Memories accomplissait - je crois - des choses intéressantes en matière de manipulation mentale du joueur qui mériterait peut-être d'être appliqué dans d'autres jeux ?

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Messagede Tetho le Mer 07 Mai 2014, 01:24

Zêta Amrith a écrit:Tu oublies un facteur essentiel : un bon jeu d'horreur doit avoir un minimum de difficulté.
Si tu ne meurs jamais ou que tu recommences à deux mètres de l'endroit où tu as perdu, la crainte se routinise peu à peu. Tu dois flipper également parce que se faire dégommer in-game se paie cher.

Amnesia contournait ça élégamment. Les cartes étant rarement vastes, le jeu modifiait aléatoirement le placement et le parcours des monstres en cas de mort. Du coup on perdait complètement tout le travail de repérage qu'on avait pu effectuer.
Sinon le stand-alone Justine avait la punition extrême. Toute mort dans le jeu se soldait par une fermeture forcée du jeu et un retour au bureau Windows. Jamais fini pour ça, au bout de la 3eme fois à bloquer sur une épreuve avancée de ce jeu court en soit (2-3H visiblement) j'en ai eu marre de tout refaire à chaque fois.

Mais je pense que ce qui est vraiment important dans un bon jeu d'horreur c'est le rythme. En gros le joueur peut se trouver dans 4 situations :
-il se sait en sécurité. C'est le moment de repos, nécessaire pour décompresser.
-il se croit en sécurité mais peut être attaqué à tout moment. C'est le jump scare.
-Il se sait en danger. Il est sur ses gardes et avance prudemment.
-Il se croit en danger mais ne l'est pas. C'est nerveusement terrible car attendre un ennemi qui ne vient pas peut vite taper sur le système.

Le tout est de bien doser l'ensemble. Offrir assez de moments de repos pour que le joueur ne soit pas constamment sous pression, mais lui rappeler de ne jamais relâcher complètement sa garde. Ne pas abuser du jump scare, parce que c'est trop facile. Lui faire croire qu'il est en danger quand il ne l'est pas, mais jamais trop longtemps pour qu'il ne s'en rende pas compte...
Le tout est de manipuler le joueur pour qu'il n'arrive pas a comprendre les mécaniques du jeu et que ce qui l'attaque reste inconnu, mystérieux et incompréhensible.


Ialda a écrit: (Amnesia - Machine of Pigs, qui est quasi une simple promenade)

Paradoxalement les salles des machines de ce jeu m'ont mis une pression monstre. Entre le putain de brouillard volumétrique et le bruit des machines omniprésent j'ai imaginé des porcs partout, partout. Et j'avançais vraiment à pas feutrés. Et le fait que ça venait plus d'un erreur de design que d'une difficulté vraiment pensée.


Ialda a écrit:Je reste persuadé que le premier Silent Hill est le plus effrayant, justement du fait des limitations (graphique) de la PS1 et/ou des maladresses de gamedesign (combat pas très pratique). Et introduire la radio et son bruit blanc, génie ! On a des détails sur la façon dont l'idée est venue à l'équipe ?

Dans ceux qui ont suivi, j'en vois pas qui m'on refait autant d'effet.

J'aurais dit le 2. Plus tangible, bien que affreusement sombre, mais vraiment plus terrible dans ce qu'il montre.
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Messagede Ialda le Mer 07 Mai 2014, 12:30

Tetho a écrit:Amnesia contournait ça élégamment. Les cartes étant rarement vastes, le jeu modifiait aléatoirement le placement et le parcours des monstres en cas de mort. Du coup on perdait complètement tout le travail de repérage qu'on avait pu effectuer.
Sinon le stand-alone Justine avait la punition extrême. Toute mort dans le jeu se soldait par une fermeture forcée du jeu et un retour au bureau Windows. Jamais fini pour ça, au bout de la 3eme fois à bloquer sur une épreuve avancée de ce jeu court en soit (2-3H visiblement) j'en ai eu marre de tout refaire à chaque fois.

Mais je pense que ce qui est vraiment important dans un bon jeu d'horreur c'est le rythme. En gros le joueur peut se trouver dans 4 situations :
-il se sait en sécurité. C'est le moment de repos, nécessaire pour décompresser.
-il se croit en sécurité mais peut être attaqué à tout moment. C'est le jump scare.
-Il se sait en danger. Il est sur ses gardes et avance prudemment.
-Il se croit en danger mais ne l'est pas. C'est nerveusement terrible car attendre un ennemi qui ne vient pas peut vite taper sur le système.

Le tout est de bien doser l'ensemble. Offrir assez de moments de repos pour que le joueur ne soit pas constamment sous pression, mais lui rappeler de ne jamais relâcher complètement sa garde. Ne pas abuser du jump scare, parce que c'est trop facile. Lui faire croire qu'il est en danger quand il ne l'est pas, mais jamais trop longtemps pour qu'il ne s'en rende pas compte...
Le tout est de manipuler le joueur pour qu'il n'arrive pas a comprendre les mécaniques du jeu et que ce qui l'attaque reste inconnu, mystérieux et incompréhensible.


C'est très bien vu.
Et ça me rappelle ce que STALKER avait essayé de faire, par certains côtés : le jeu contient sa part de séquences scriptées mais elles sont minoritaires, et le jeu préfère jouer sur la taille de ses environnements, le cycle jour/nuit, sa gestion des éclairages, l'ambiance, et sa simulation de la faune locale (le A-life, même si on est loin des promesses initiales) pour générer des situations nouvelles et toujours génératrices de stress pour le joueur.



Se retrouver de nuit dans une décharge, plaqué au sol, à cinq mètre d'une patrouille de brigands ennemis qui font leur ronde et alors que des choses inconnues grondent au loin dans l'obscurité, ça laisse sa petite impression :)

Tetho a écrit:Paradoxalement les salles des machines de ce jeu m'ont mis une pression monstre. Entre le putain de brouillard volumétrique et le bruit des machines omniprésent j'ai imaginé des porcs partout, partout. Et j'avançais vraiment à pas feutrés. Et le fait que ça venait plus d'un erreur de design que d'une difficulté vraiment pensée.


Surtout au moment où ledit monstre se coince dans un des tuyaux et n'arrive plus à s'en dégager. Diverses moqueries s'ensuivent :)
Bien vu pour le bruit des machines - même si cet épisode était par certains côtés moins réussi que Amnesia premier du nom, l'ambiance sonore était irréprochable, surtout sur la première partie du jeu. C'est au moment où les cochons sortent de l'ombre que le facteur trouille du jeu s'effondre sur lui-même.

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Messagede Ileca le Sam 10 Mai 2014, 00:55

Vu que tout le monde préfère parler JV au lieu de me recommander des films de SF, je m'auto-conseille.
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A voir absolument. Empathique, sensible. C'est aussi la première fois qu'un récit d'IA me fait prendre conscience de mes limites en tant qu'humain, car non, malgré l'affiche, ce n'est pas un récit transgenre. Hier, j'ai vu Air Doll qui est exactement sur le même sujet et ce KORE-EDA m'a terriblement déçu par son approche caricaturale, ce qui est très étonnant au regard de ses précédents films comme Nobody knows ou Still Walking. Peut-être une forme de conservatisme de la part du réalisateur ? En tout cas, c'est le jour et la nuit en comparaison de her.

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Messagede Jetblack le Sam 10 Mai 2014, 16:10

Croix de fer (1977)

http://carnetdepopculture.blogspot.fr/2 ... -1977.html

L'un des derniers chef-d'oeuvre de Sam Peckinpah. Le cinéaste sortait à l'époque de l'échec en salle de Tueur d'élite. Et à cause de ses nombreux problèmes de drogue et d'alcool, le réalisateur devenait petit à petit un pariât au sein d'Holywood.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Jetblack le Dim 11 Mai 2014, 13:03

New-York 1997

http://carnetdepopculture.blogspot.fr/2 ... -1981.html

Avec New-York 1997, le grand John Carpenter, signe son cinquième long-métrages. Ce cinéaste souvent considéré à l'époque aux Etats-unis comme un réalisateur de "bas étage", de "seconde zone". Ce dernier n'a jamais cessé d'inventer ou de ré-inventer au cinéma.


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Messagede Jetblack le Dim 11 Mai 2014, 16:17

Je vais me faire crier dessus par Ialda :( :( :(

Les garçons et Guillaume, à table ! (2013)

http://carnetdepopculture.blogspot.fr/2 ... -2013.html

L'un des coups de coeur lors de sa sélection à la Quinzaine des réalisateurs, au Festival de Cannes en 2013, largement récompensé lors des Césars 2014. Les garçons et Guillaume, à table !, est la première réalisation de Guillaume Gallienne, sociétaire à la comédie Française. Son long-métrage est une libre adaptation de sa pièce homonyme.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Ileca le Dim 11 Mai 2014, 20:22

Je viens de voir Hot Fuzz histoire de préparer le terrain à Le Dernier pub avant la fin du monde. C'était mdr la moitié du temps, normal pour la "suite" de Shaun of the Dead même si je suis plus sensible à la parodie zombie qu'à celle de Bad Boys II. Dommage que le film soit atteint de la maladie toute contemporaine du film de deux heures. Tout ce que j'ai vu dernièrement fait deux heures et c'est une tare pour la plupart d'entre eux, soit par baisse de rythme, soit par overdose et longueurs inutiles, même quand c'est bien (Pacific Rim). Pénible.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 11 Mai 2014, 22:19

En raison de la sortie prochaine - Mercredi en France, Vendredi chez moi - du nouveau Godzilla, j'ai décidé de regarder quelques-uns des films du personnage que je n'avais pas encore vu. Par ordre chronologique :

Godzilla contre Gigan (1972) : Je crois qu'il s'agit de mon premier Jun Fukuda (du moins le premier que je regarde en entier) qui en a réalisé plusieurs de la licence, mais dont la plupart ne bénéficient pas d'une réputation aussi bonne que ceux de Ishiro Honda, qui est juste un génie. Bon, l'histoire en quelques mots : des extra-terrestres veulent envahir la terre, et utilisent pour cela deux Uchû Kaiju : King Ghidorah, bien entendu, et un petit nouveau nommé Gigan. Sauf que Godzilla et Anguirus, qui ont aussi entendu les signaux utilisés pour attirer les monstres, quittent leur île pour en découdre. Le scénario est donc hyper classique, puisqu'à chaque fois qu'un martien veut envahir la Terre, il manipule King Ghidorah, qui devient de plus en plus facile à buter. Nous avons même droit à des stock shots des Envahisseurs attaquent, dont ce film n'arrive pas à la cheville. Godzilla contre Gigan est loin d'être inintéressant, les effets spéciaux sont toujours aussi réussis, et la façon qu'a Jun Fukuda de blesser les Kaiju et de les faire saigner (façon Lucio Fulci) change de ce que propose Ishiro Honda. Mais le héros est insupportable, le plan des aliens encore plus hermétique qu'à l'accoutumée, la plupart des scènes avec Ghidorah sont des stock shots, et le scénario souffre même de quelques lacunes dans l'écriture. Au final, ce n'est pas une purge comme son Godzilla VS Megalon, que je n'ai même pas réussi à finir tellement il est pourri ; mais peut quand même mieux faire.



Méchagodzilla contre-attaque (1975) : Le dernier Godzilla de Ishiro Honda, et son dernier film en tant que réalisateur principal si nous omettons sa participation sur Yume en 1990. Il a aussi été sorti de sa retraite, dans les années 80, par son ami Akira Kurosawa, pour jouer les réalisateurs seconde équipe notamment sur Ran. Étrangement, il s'agit de la suite d'un film de Jun Fukuda, le premier à faire apparaitre Mechagodzilla, appelé Mes-chat-Godzilla en VF. Et en parlant de VF, celle-ci souffre d'une traduction aléatoire, donc à éviter (idem pour Gorath du même réalisateur) ; c'est le genre de détail qui transforme un bon film en fiche sur Nanarland.
Une fois de plus, nous retrouvons une menace alien, ici disposant de deux Kaijus pour prendre le contrôle de la Terre : Mechagodzilla et Titanosaurus. La première constatation, c'est que le film donne l'impression d'avoir été charcuté au montage - et là, je parle de la VO - avec des transitions abruptes et des personnages faisant allusion à des détails que nous n'avons pas vu à l'écran.
Et c'est dommage, car pour le reste, Ishiro Honda clôt son travail sur la franchise de fort belle manière, avec un scénario bien écrit - qui prend même le pas sur les combats de Kaiju - et un retour à une ambiance plus sombre, si nous oublions l'esthétique ultra-kitsch des aliens. En fait, il ne lui manque qu'un monteur digne de ce nom, mais cela ne l'empêche pas de compter parmi les références du genre.



Godzilla vs Biollante (1989) : Second opus de la nouvelle génération lancée dans les années 80 autour de la licence. Le film a plutôt bonne réputation, mais je me demande encore pourquoi. Certes, l'histoire change des précédents long-métrages - des scientifiques utilisent des cellules de Godzilla pour créer un moyen de le vaincre, et aboutissent à des résultats catastrophiques - je n'ai rien à redire concernant la technique, mais le scénario est une purge sans nom, dans la mesure où il compte plus de trous qu'une meule de gruyère. Jamais nous ne saurons pourquoi Godzilla et Biollante se foutent sur la gueule, pourquoi un des personnages croit que sa fille est un rosier - ce qui sera effectivement confirmé plus tard - ni comment Biollante fait pour se téléporter face à Godzilla plusieurs dizaines de minutes après avoir été détruit. C'est donc un joyeux bordel, et si les scènes d'action se laissent regarder sans déplaisir, ça reste quand même hyper vexant tant le film est mal écrit.


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Messagede Tetho le Dim 11 Mai 2014, 23:52

Gemini a écrit:mais dont la plupart ne bénéficient pas d'une réputation aussi bonne que ceux de Ishiro Honda, qui est juste un génie.

Honda se traine quand même certaines des pires casseroles de la franchise, dont certainement la pire de toutes : Godzilla contre King Kong.

Mais, pour rebondir sur le débat de la semaine dernière, je pense que les films de Godzilla, et même les kaijû eiga en général, il y en a un de bon, le premier, le reste oscille selon le talent du réal et du scénariste entre le plaisir coupable et régressif et le nanar complet.
Le premier Godzilla , sorti à peine 9 ans après la Bombe, avait un sens. Quand Godzilla était l'incarnation de la puissance atomique, il était terrifiant car plus destructeur que la pire chose jamais crée par l'humanité. Une fois qu'on a commencé à le faire affronter d'autre monstre ça été la fin, et quand il est devenu l'allié des humains c'est l'ultime clou sur le cercueil du grand film d'Honda. Petit à petit Godzilla a été changé de l'avatar de la peur atomique à une icône revancharde représentant la force du Japon.

C'est là mon seul espoir pour le relaunch américain, que le film refasse de Godzilla ce qu'il aurait du tout le temps rester.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Lun 12 Mai 2014, 00:53

Tetho a écrit:Honda se traine quand même certaines des pires casseroles de la franchise, dont certainement la pire de toutes : Godzilla contre King Kong.




Quoi!!! :23: Mais il est génial ce film, une rencontre au sommet entre de monstres sacré chacun représentant respectivement L'est et l’ouest. :04:

Oui certes le costume de King Kong est pourri,surtout la gueule, mais le combat sur le mont Fuji est génial! :34:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Lun 12 Mai 2014, 08:12

Tetho >> Il faut comparer ce qui est comparable. Le premier est un film d'horreur, et réussi de surcroit avec des passages bien flippants. La suite oscille entre le fantastique, la SF, l'aventure, voire carrément le divertissement jeunesse (ces-derniers étant les pires), et parfois, la présence des Kaiju n'est même pas utile, comme dans l'excellent Ataragon. Je te trouve dure, car outre Ataragon, je considère les premiers Mothra et King Ghidorah, ainsi que le jouissif Les Envahisseurs attaquent, comme des films parfaitement réussis et appréciables en l'état. J'ai aussi un faible pour Frankenstein Conquers the World, lui-aussi en raison d'un scénario intelligent, voire d'un retour aux fondamentaux du premier opus.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Jetblack le Lun 12 Mai 2014, 22:18

Cobra

http://carnetdepopculture.blogspot.fr/2 ... -1986.html

Après Rambo II : La mission, George Pan Cosmatos, retrouve Sylvester Stallone pour Cobra, une grosse co-production entre Cannon Group & Warner Bros. Les deux producteurs Menahem Golan & Yoram Globus formatent le long-métrage, en suivant les codes de l'époque : Les années 80.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Lun 12 Mai 2014, 23:56

Le Retour de Godzilla (1984) : Neuf ans après le dernier Godzilla, symboliquement réalisé par Ishiro Honda, la Toho décide de ressortir son monstre emblématique. Pour l'occasion, le studio choisit de produire une suite directe au tout premier opus, se déroulant bel et bien 30 ans après l'attaque de Tokyo, et faisant fi de tout ce qui a pu se passer depuis, de l'infantilisation du personnage à l'apparition de son côté héroïque. De nouveau, Godzilla est une force de la nature indestructible, effrayante, et bien évidemment radioactive. Le résultat est sans aucun doute un des meilleurs métrages de la franchise ! En revenant aux fondamentaux et en le replaçant dans le contexte géo-politique de l'époque, les Japonais accouchent d'un scénario pertinent et bien écrit, même si nous regretterons l'inutile histoire d'amour, ne servant qu'à promouvoir la jeune Yasuko Sawaguchi, nouvelle égérie de la Toho. Le budget est au rendez-vous, et nous sentons que le temps a passé depuis les derniers Godzilla de Honda et Fukuda : les effets spéciaux sont réussis, les scènes de destruction impressionnantes, l'ambiance a fort bien vieilli (hormis la choucroute de l'actrice principale). Certainement un Godzilla à découvrir, après avoir regardé celui d'origine.
A noter que pour la version américaine, Roger Corman a fait tourner des scènes additionnelles, de nouveau avec Raymond Burr. Une initiative étrange, mais étonnante.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 14 Mai 2014, 20:08


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Messagede Jetblack le Mer 14 Mai 2014, 21:28

RoboCop (1986)

http://carnetdepopculture.blogspot.fr/2 ... -1986.html

Après la co-production Américano-Européenne de la chair & le sang, oeuvre médiévale cinglante. Paul Verhoeven se voit confier sa première grosse production 100% Hollywoodienne : RoboCop.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 14 Mai 2014, 23:29

Le Retour de Godzilla (1955) : Après avoir enchainé autant de Godzilla, nous pourrions croire, vous et moi, que je suis immunisé contre tous les débordements du Kaiju Eiga. Oui et non : il ne faut pas croire que j'ai choisi au hasard les films à regarder parmi tous ceux existants - même si une curiosité mal placée m'a poussé trop près de Godzilla VS Megalon - et il en reste énormément dans lesquels je ne souhaite tout simplement pas m'investir. Mais pour le coup, je ne suis pas arrivé au bout de ce Retour de Godzilla, après une première demi-heure qui m'aura donné l'impression de durer le double.
La raison ? Je dirai, pour résumer, que ce long-métrage nous prouve qu'ils ne se divisent pas entre les bons et les mauvais : il y a aussi les médiocres, les inutiles, et les insignifiants. Le Retour de Godzilla est tout ça à la fois. Après une introduction laborieuse et une première apparition brouillonne des Kaiju, une scène suffit à annoncer la couleur, tout d'abord en justifiant maladroitement l'existence d'un second Godzilla (pas radioactif pour un sou) et d'un nouveau Kaiju, puis en nous rappelant les événements du précédent opus en moyen de plusieurs minutes de stock shots silencieuses. Cela se présente mal. Ensuite, le scénariste et le réalisateur décident de retarder leur effet en s'attardant sur l'histoire d'amour d'un couple dont nous n'avons rien à foutre, ne comprenant apparemment pas que si cela marchait dans le Godzilla d'origine, c'est car personnages et spectateurs ignoraient tout de la menace ; tandis qu'ici, même si nous n'avons pas vu ce-dernier, les stock-shots cassent l'effet désiré.
Le Retour de Godzilla n'est que le second volet des aventures cinématographiques du lézard géant, sorti à peine un an après son prédécesseur pour profiter de son succès. Ses producteurs ont sans doute pensé que reproduire la recette mais avec une double dose de Kaiju suffirait, mais pas du tout : le côté film d'horreur ne fonctionne jamais, et le studio refuse pendant de trop longues minutes de nous montrer les vrais stars du film, à savoir leurs monstres. Concrètement, nous sommes face à du cinéma d'exploitation qui ne s'assume pas comme tel, et c'est le désastre.
Après cet échec artistique, il faudra 7 ans avant de revoir le personnage sur les écrans.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Jetblack le Jeu 15 Mai 2014, 21:47

Le dernier Rempart

http://carnetdepopculture.blogspot.fr/2 ... -2013.html

Premier long-métrage Américain du talentueux cinéaste Sud-Coréen Kim Jee-Woon. Connu pour le tétanisant J'ai rencontré le diable, sans oublier Le bon, la brute et le cinglé ou encore A bittersweet life.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Ven 16 Mai 2014, 02:03

Jodorowsky's Dune

Ça tombe bien en plus, l'une des dernières vidéos du Fossoyeur de films consacré aux midnights movies parlait justement de El Topo


C'était chouette. Le titre du documentaire est d'une véracité absolue, tout tourne autours du personnage de Jodo, ses idées, et les réactions qu'elles suscitent chez ses camarades - rien que pour des scènes telles que celle relatant la participation de Dali dans le rôle du Padishah, Amanda Lear racontant celle où elle devait apparaître dans le rôle de la princesse Irulan, ou encore la rencontre avec Mick Jeager avec Moise-Jodo écartant la foule devant lui tel des vagues plébéiennes, on y croit, on est dedans, et on s'amuse beaucoup. Le docu s'appuie effectivement beaucoup sur la fameuse bible/storyboard de Michel Seydoux, utilise des petits effets d'animation pour faire vivre quelques scènes comme le zoom dans la galaxie dans le prologue; on en profite aussi sur l'une des transformations les plus notables du bouquin d'origine sous l'influence de Jodorowsky, la scène finale qui suit la mort de Paul, l'illumination de l'humanité et la planète vagabonde... :lol: étonnement, ou non, le film prends pas mal de gants avec son témoin principal, passe rapidement sur l'épisode un peu puéril avec Pink Floyd ou semble accepter comme normal qu'il confie son fils pendant deux ans à un maitre en arts martiaux pour le préparer au rôle de Paul. La manière dont le projet sera finalement refusé par Hollywood a aussi été traité un peu trop rapidement à mon goût, le documentaire préférant consacrer son ultime quart d'heure à l'essaimage des idées du film dans le cinéma.

Peux pas m'empêcher d'être fasciné par cette histoire et par celle de la fausse adaptation de Lord of Light par la CIA et préparée par Jack Kirby, et qui servit de base à l'intrigue de Argo : fin des années 70, on aurait pu avoir deux films de SF cultissime coup sur coup :mrgreen:

Pour en revenir au documentaire, il remporte actuellement la note de 99% sur rotten tomatoes; c'est peut-être un tantinet exagéré, même s'il n'en reste pas moins un excellent moyen de plonger dans l'histoire de ce projet mort-né.



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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Ven 16 Mai 2014, 08:13

Tu vends du rêve ma couille.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Ven 16 Mai 2014, 11:40

Sur Lord of Light ou sur Amanda Lear ? :mrgreen:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Jetblack le Ven 16 Mai 2014, 15:43

Ptain ça fait un an que le docu est bloqué pour sa sortie en France à cause de la veuve de Moebius :| :( :( :(
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Ven 16 Mai 2014, 15:47

Celle-là même qui revends ses kassdédi signées Tezuka sur Ebay, c'est bien ça ?

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Ven 16 Mai 2014, 15:55

:shock:

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