Le topic cinéma

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Gemini
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 08 Jan 2014, 15:56

Irma Vep : Bon sang, c'est quoi ce truc !? Je vous pose le décor : Maggie Cheung, dans son propre rôle, vient à Paris tourner dans un film d'auteur, réalisé par une ancienne gloire de la Nouvelle Vague incompréhensible interprétée par Jean-Pierre Léaud. Le film en question est un remake des Vampires de Louis Feuillade, et Maggie doit jouer Irma Vep dans un costume bondage en latex. Seulement, le tournage ne va pas se passer comme prévu.



Quoi ? Le résumé se suffit à lui-même.

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Messagede Aer le Dim 12 Jan 2014, 01:22

Vu aujourd'hui, une mini interview du scénariste Abdel Raouf Dafri (Mesrines, entre autres).
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Messagede Gemini le Dim 12 Jan 2014, 10:43

Aer a écrit:Vu aujourd'hui, une mini interview du scénariste Abdel Raouf Dafri (Mesrines, entre autres).
Tellement vrai. Il m'a donné envie de voir Braquo.

EDIT : Rien à voir, mais connaissez-vous le cri de Whilhelm ?


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Messagede Gemini le Mar 14 Jan 2014, 18:18

The Conjuring : Typiquement le genre de film qui part du principe que son public s'attend aux jump scares, et décide de désamorcer ses propres effets pour mieux le surprendre plus tard. Très rapidement énervant. Pourtant, l'ambiance était réussie, donc dommage...

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Messagede Baboo le Mer 15 Jan 2014, 01:51

Gemini a écrit:Irma Vep : Bon sang, c'est quoi ce truc !?


C'est pourtant, à mon avis, un de ses meilleurs films avec Clean, L'eau froide et le très beau L'heure d'été (je n'ai pas vu Carlos).
Mais il faut dire que la cérébralité de ses films peuvent laisser de glace, et pour certains d'entre eux, j'ai bien souffert (Demonlover et L'enfant de l'hiver, ouch ! :mrgreen: )
shun a écrit:putain gunbuster, pour wolf rain c'est excellent ! c'est certainement un des derniers "bon" titre sorti au japon ces 10 dernières années, la fin d'une grande ère. j'espère voir venir une édition blu ray, je rachète sans problème en blu ray wolf rain ^^ mais par contre je me fou complètement du packaging car je veux absolument garder le livre cuir de beez qui est trop beau xD

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Messagede Gemini le Mer 15 Jan 2014, 10:14

Baboo >> Je n'ai pas prétendu ne pas avoir aimé (cf ma chronique sur senscritique) :mrgreen:

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Messagede Jehros le Mer 15 Jan 2014, 21:14

The spectacular now : Rien qui n’ait déjà été vu cent fois, une tendance à l’oubli de ses principaux enjeux au profit d'un discours sirupeux sur le meurtre du père et l'acceptation de soi… Mais un film qui se visionne sans trop d’ennui, notamment grâce au charme infini de Shailene Woodley. Et qui s’oublie aussitôt.

Tempête de boulettes géantes 2 : Suite directe du génial premier opus et que j'attendais avec une relative impatience en dépit du changement de réals. Mais si c'est sans surprise que cette suite souffre de la comparaison avec l'extrême générosité comique de son prédécesseur (des pompages dans tous les sens clairement pas effectués dans une optique de parodie, une confiance excessive dans ses runnings-gags, un dernier tiers qui s'enfonce dans une niaiserie à peine supportable...), je n'ai pas vraiment eu à me plaindre face à un film qui s'assume ouvertement comme un réservoir à vannes visuelles dans la droite lignée - forcément - du premier. Qu'importe alors qu'il se contrefoute de toute problématique de structure ou de dramaturgie (la reformation de la bande regroupant les personnages-clés du premier opus prend une minute à tout casser, les rares enjeux sont réduits à peau de chagrin quand ils ne sont pas honteusement zappés en deux répliques...). D'une certaine manière, ça colle à l'identité absurde du spectacle et ça me convient totalement.

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Messagede Gemini le Jeu 16 Jan 2014, 13:29

What a Way to Go! : Louisa May Foster avait toujours rêvé d'une vie simple faite d'amour et d'eau fraiche. Malheureusement, elle semble avoir un effet étrange sur tous les hommes qu'elle épouse.
Un sacré casting que celui de ce film : Paul Newman, Robert Mitchum, Dean Martin, Gene Kelly, Dick Van Dyke,... Mais il ne faut pas se leurrer : celle qui porte What a Way to Go! sur ses épaules, c'est Shirley MacLaine. Nous pouvons même dire qu'elle donne de sa personne, accumulant les tenues extravagantes, et obligée de suivre Gene Kelly dans un numéro de comédie musicale (exercice dont elle se tire à merveille).
Shirley MacLaine, donc, incarne ici Louisa May Foster, une fille ravissante, à la recherche de l'amour et non d'un bon parti, au grand désespoir d'une mère arriviste. Seulement, il faut croire qu'une malédiction a été jetée sur elle, car tous les hommes qu'elle épouse connaissent gloire, fortune, puis fin tragique. Elle a beau s'enticher d'idéalistes ou d'artistes sans le sou, rien n'y fait et le même schéma semble devoir se répéter encore et encore. Littéralement : au second époux, nous avons déjà compris toute la structure du film, même si le troisième apportera une touche d'originalité en étant beaucoup plus proche de ses propres idéaux.
Le titre français - "Madame Croque-Maris" - est mal trouvé, car Shirley MacLaine ne recherche justement pas la fortune (elle est de toute façon plus riche qu'eux). Seulement un homme qui l'aime. Bon, OK, elle ne reste jamais veuve bien longtemps, mais de toute façon, elle ne les supporte plus bien avant que la mort les sépare... Le réalisateur pourrait nous la faire passer pour un cœur d'artichaut, mais pas du tout : hormis, peut-être, le dernier, c'est toujours très bien amené, et très logique. A un détail près : à force, elle devrait être célèbre pour une raison ou une autre, mais personne ne la connait.
Une des particularités de ce long-métrage, ce sont les saynètes représentants chaque mariage, Shirley MacLaine faisant le parallèle entre ses époux et des films. Ainsi, le premier correspond à un Charlie Chaplin (en particulier un passage des Temps Modernes), le second à une production française où elle tiendrait le rôle d'Arletty, le troisième à une super-production hollywoodienne, le quatrième à une comédie musicale (pas la peine de préciser qui est l'heureux mari), et ainsi de suite.
Le tout est parsemé de gags, et maintient un humour noir et non-sens du début à la fin. Souvent, c'est plus gentillet qu'autre chose, mais il reste quelques instants au-dessus du lot. L'ensemble est avant tout distrayant, pas forcément mémorable mais correspond à un style qui n'a plus sa place à Hollywood depuis les années 70, donc qui peut aujourd'hui nous paraitre original. Je peux dire avoir passé un bon moment.

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Messagede Gemini le Sam 18 Jan 2014, 00:52

Ferris Bueller's Day Off : J'ai adoré The Breakfast Club du même réalisateur. Les avis à son sujet semblent unanimement positive. Karim Debbache n'arrête pas d'en dire du bien. Je pensais passer une super soirée. Plus dure sera la chute...
Source d'inspiration manifeste pour Matt Groening, le film raconte une journée d'école buissonnière de Ferris Bueller, un mec que tout le monde adore car il est trop cool. Enfin, pas tout le monde : il a sur le dos une sœur qui lui en veut de ne jamais se faire pincer - elle est du genre à respecter les limitations de vitesse, tout en priant pour que les flics aient planqué un radar - et surtout un principal qu'il fait tourner en bourrique depuis des années.
Ferris, c'est le mec parfait : bricoleur et hacker de génie, arnaqueur, magouilleur, manipulateur, et surtout doté d'un culot monstre, à moins que ce ne soit une absence totale de sens commun. Le personnage est insupportable. Ses concitoyens l’idolâtrent juste parce qu'il est trop cool et qu'il sait choisir ses victimes. Pendant tout le film, il va multiplier les parades pour échapper à son principal - nous sentons les bases de Home Alone dans de nombreux plans - accompagné de sa copine canon et de son copain hypocondriaque, et partir pour Chicago assister à un match de baseball, diner dans un grand restaurant (gratuitement ?), et chanter lors d'un défilé en entrainant toute la ville avec lui. C'est beaucoup. Beaucoup trop. C'est ridicule. Et le héros n'est pas crédible une seule seconde. Je dis ça alors que je trouve celui de Home Alone crédible, lui ; c'est dire le niveau.
Le message du film est clair : les adultes sont des abrutis incompétents - les professeurs endorment les élèves ou se contentent de les engueuler, le principal tombe dans tous les pièges possibles, etc... - et seuls les moins de 18 ans seront sauvés. Donc il faut profiter de sa jeunesse, manger dans des restaurants gastronomiques, rouler dans une grosse bagnole, et vive Reagan.
Alors, à un moment, je me suis dit que n'étant plus un enfant, je ne pouvais pas apprécier ce film à sa juste valeur. Et là, je me suis souvenu que j'avais vu The Breakfast Club il y a seulement deux ans, et que j'avais adoré, donc mauvais argument. Il y a de super trouvailles, quelques séquences géniales - celle au téléphone avec le principal est à mourir de rire - mais je n'ai vraiment pas accrocher au héros et à ses aventures, ce qui pose un énorme problème. Ferris Bueller's Day Off, première grosse déception de l'année.

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Messagede inico le Dim 19 Jan 2014, 16:44

Mushishi de Katsuhiro Ôtomo

Annonce d'une seconde série pour l'anime, TV spécial de 45 min récemment diffusé... et je n'avais même pas vu la première série ! Chose partiellement corrigée à l'occasion de son édition chez nous. Je n'ai vu pour l'instant que 5 épisodes, assez je pense pour commencer à m'imprégner de l'univers et du rythme.

Second film live d'Otomo (troisième en fait, si on compte le live de 60min Jiyuu O Warerani, vu par ??), exploration d'un univers différent de son premier film, et traitement qui l'ait tout autant. Très loin de la veine robo steam punkesque auquel on l'associe encore énormément, bien qu'il ait déjà œuvré dans d'autres genres à plusieurs reprises.

Je n'ose pas imaginer la réaction du spectateur qui passerait par là par hasard face au film. A mon avis, les probabilité de décrochage rapide sont importantes.
Le film a de quoi rendre le spectateur hermétique au récit, avec un acteur principal, Joe Odagiri, qui mettra du temps à rendre son personnage attachant (et concourant probablement pour le ton plus monocorde possible), une esthétique plutôt bas de gamme que les effets 3D ne parviennent pas toujours à compenser. Même s'ils réservent quelques heureuse surprises.
Sur l'histoire, Otomo suit fidèlement quelques trames du matériel d'origine, qu'il modifie certainement plus en accord avec les contraintes live ou sa vision des choses. A la fois respectueux et assimilateur.
Il m'aura fallu attendre la partie consacrée au personnage de Maho pour réellement me laisser prendre par le film. Le film dégage alors un souffle horrifique qui lui donne une belle puissance onirique. Pour se terminer par encore de beaux moments - l'arc en ciel - et une amitié qui achève de rendre Ginko attachant.
Bien moins réussi, tout la partie consacré à ses origines, avec une Nui qui ne m'aura pas inspiré grand chose. Dommage tant il y avait de quoi faire quand à la relation ambiguë qu'elle a avec Ginko enfant.
En quelques mots, difficile de retrouver le charme de la série TV, mais côté spectacle le film réserve quelques moments forts et marquants.
Et si les passages dans cette forêt qui semble absorber les personnages ne sont pas parfaits, ils restent superbes. Peut-être d'ailleurs à cause de cet aspect de film de voyage, apportent-ils un réalisme inquiétant.

On peut alors faire le choix de rester hermétique, mais avec un peu d'effort aussi se laisser happer par la vision d'un Otomo résolument singulier.
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Messagede Gemini le Lun 20 Jan 2014, 15:07

Suite de notre cycle Matthew Broderick.

Glory : Au premier abord, ce film a tout de la bête à Academy Awards. Il en aura récolté trois. Nous avons l'histoire larmoyante et politiquement correcte - celle du premier régiment afro-américain pendant la Guerre de Sécession - une musique riche en violons, un sens poussé du drame, des personnages forts - Denzel Washington, Morgan Freeman, Matthew Broderick,... - et une image absolument magnifique. Les ficelles sont grosses comme des maisons, et il s'en dégage une certaine froideur, mais la qualité de la reconstitution et de la technique en général, ainsi qu'une bonne brochette d'acteurs, en font un long-métrage des plus appréciables, même si certains le trouveront sans doute beaucoup trop américain à leur gout.

Election : Au premier abord, j'ai cru qu'il s'agissait d'un teen movie comme les USA en ont produit des wagons à l'époque. Mais pas du tout, nous sommes dans une ambiance beaucoup plus cynique, voire carrément malsaine. Peut-être parce que les personnages paraissent plus humains que dans les représentants habituels du genre. Reese Whiterspoon incarne une lycéenne "programmée" par sa mère pour tout réussir dans la vie, et cela passe notamment par l'élection du président du conseil des élèves ; sauf que derrière une fausse perfection se cache un comportement de manipulatrice arriviste, avec une certaine tendance à péter les plombs sur une musique d'Ennio Morriconne - Navajo Joe, pour être précis - dès que tout ne se déroule pas comme elle veut. En face, il y a justement Matthew Broderick, un professeur conscient de sa véritable personnalité, et qui compte bien l'empêcher de réussir. Mais contrairement aux apparences - toujours - ce professeur n'est pas aussi parfait qu'il n'y parait ; il fantasme méchamment sur Reese Whiterspoon, et regarde des pornos avec des lycéennes en imaginant la femme de son meilleur ami. D'un point de vue général, tout le monde en prend pour son grade devant la caméra du réalisateur, entre des hommes lâches et des femmes à la limite du sadisme.
Il s'agit donc d'une comédie très noire, qui se veut réaliste et à ce titre se refuse une fin heureuse. C'est sinistre.

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Messagede Gemini le Mar 21 Jan 2014, 23:16


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Messagede Gemini le Jeu 23 Jan 2014, 14:17


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Messagede Gemini le Mar 04 Fév 2014, 18:20


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Messagede Ialda le Ven 07 Fév 2014, 05:01

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Les aventures du jeune juge Ti contre le dragon des mers : ou comment le juge Ti obtint sa massue à roulettes dans le précédent film de Tsui Hark de 2010. Une bête sous-marine ravage une flotte impériale, une belle courtisane est presque enlevée par une bande de brigands avant d'être sauvée par un mystérieux écailleux, et le jeune Ti, venu à la capitale pour travailler au ministère de la justice, débarque de sa campagne au milieu de tout ça tel un chien au milieu d'un jeu de quilles : il passe sa première nuit dans les geôles impériales et échappe de peu à la torture avant de décider de prendre les choses en main.

Le premier film assumait déjà son côté grotesque et clinquant de grosse production surdopée aux images de synthèses mais se rachetait pour son couple principal joué par Andy Lau pour le juge et surtout Carina Lau dans le rôle de l'impératrice Wu, monstre politique à sang froid débordant de charisme. La préquelle a remplacé le premier par Mark Chao, qui même s'il joue correctement l'arrogance de la jeunesse avec un irrésistible sourire en coin à chaque vacherie lancée à ses collègues du ministère manque quand même au final un peu d'épaisseur, et fait l'économie des scènes avec la seconde : le résultat final n'arrive pas à faire aussi bien illusion que le film précédent et à prétendre à autre chose qu'à un statut de vague téléfilm de luxe. Seul point positif dans ce naufrage : Feng Shaofeng dans le rôle du mentor sanguin.



Looper : vraiment bien aimé, même si des échos probables de 12 Monkeys via Bruce Willis m'avait fait pensé que le film irait jusqu'au bout de la théorie du cercle
[Montrer] Spoiler
Joe = Cid = Rainmaker; il n'y a pas un moment vers le début où Joe avoue avoir perdu aussi sa mère ? Bon, après, c'est sûr que ça aurait été trop évident... ^^


Je ne peux pas m'empêcher de penser que le film n'approfondit pas assez certains des points de son intrigue - la femme de Joe second que j'aurais bien vu comme parti prenante d'une conspiration visant à abattre RM via une manipulation à rebours de Joe, ou le fait que Abe vienne du futur me parait assez inutilisé.

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Messagede Jehros le Dim 09 Fév 2014, 00:59

Mea Culpa : En mettant sa sensibilité de côté (en ce qui me concerne, les courses-poursuites ça va deux minutes, et pour le coup je suis bien plus fan de Pour elle), difficile de ne pas s’enthousiasmer pour le cinéma de Cavayé, lequel livre une nouvelle fois une petite merveille de cinéma d’action à l’écriture (visuelle ou non) absolument admirable d’efficacité. Tout n'est pas parfait pour autant mais une telle générosité fait plaisir à voir, d'autant plus quand on arrête de compter les idées brillantes.

La voleuse de livres : Aucune émotion ne ressort de ce film n’offrant guère plus qu’une réalisation extrêmement appliquée, mais sans âme et aux intentions minimalistes. Un cliché d'une époque en quelque sorte, fonctionnant par tranches de vie sans réel enjeu. Heureusement, ça reste très bien joué. Mais vain. Donc chiant, un peu.

Les rayures du zèbre : Des personnages dépassés par la vie, des joueurs de foot africains réduits à l'état de marchandises, totalement dépassés par les événements ; une petit flopée d'autres sujets auxquels le réal se frotte sans jamais en embraser un seul... Plus qu'inégal, le film est surtout très indécis et par extension jamais impliquant. Ni impliqué, pourrait-on dire.

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Messagede Gemini le Mer 12 Fév 2014, 16:27


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Messagede Gemini le Mer 12 Fév 2014, 20:33


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Messagede Ramior le Mer 12 Fév 2014, 20:48

Gemini a écrit:



Je préfère le top 40 par Jame Rolfe :


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Messagede Ialda le Ven 14 Fév 2014, 02:46

Memories of Murder : c'est bien connu, la réalité est mauvaise dramaturge. Peux pas m'empêcher de ressentir un grand vide "narratif" devant le manque de dénouement à l'intrigue principale du film; d'un autre côté, j'ai peu de choses à reprocher à la scène et la réplique finale de l'enfant, qui est juste glaçante, banale, absurde, et justifie tout le reste du film.

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Messagede Gemini le Ven 14 Fév 2014, 10:17

Boogie Nights : D'un point de vue formel, ce film est magnifique ; les plans sont superbes, et même sans être un expert, j'ai bien senti la prouesse technique derrière certaines scènes. Le scénario est loin d'être inintéressant. Donc du tout bon à priori, sauf que c'est chiant. Bon nombre de scènes durent une dizaine de minutes mais se transforment en tranche-de-vie, et si le procédé peut amuser un temps, il devient lassant avant même la moitié du film (qui dure 2h30). Première fois que je regardais un long-métrage de ce réalisateur, mais je pense que ce sera la dernière.

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Messagede Aer le Ven 14 Fév 2014, 16:16

Ialda > En même temps, le film s'attache continuellement à nous montrer le niveau de bêtise des flics de la campagne (dans mes souvenirs, la seule personne qui trouve quelque chose de concret c'est la secrétaire), donc que le dénouement soit aussi.... anti-climatique diront nous, fait sens.
Film génial pour ma part.
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Messagede Ialda le Ven 14 Fév 2014, 16:52

J'avais pas compris que c'était la secrétaire, je pensais juste que c'est une femme agent à qui on demandait d'être jolie et de faire le café parce que années 80, machisme et tout ça :(

Tu me donnes envie de revoir The Chaser, dans le genre critique des forces de police il était pas mal non plus celui-là.

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Messagede Aer le Ven 14 Fév 2014, 17:42

Ah peut être, ça fait quelques années que je ne l'ai pas vu quand même ~~.
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Messagede inico le Sam 15 Fév 2014, 16:27

Re : Memories of Murder
J'avais aussi percuté qu'il s'agissait d'un agent de police, pas d'une secrétaire... mais c'était peut-être à cause de l'uniforme...
Excellent film pour ma part, malgré ses quelques longueurs.
Mais l'intrigue principale sert surtout de prétexte à la peinture sociale (en quelque sorte le MacGuffin). C'est le même principe que The Host, où le monstre se balade tranquillement et on a presque l'impression que à part la famille de la petite fille, tout le monde s'en fiche, plus préoccupés par le "virus".
On voit également le "flic de campagne", bien qu'il soit un gros bêta bourrin, ne se fait pas forcément rattraper par son collègue intello des villes. Bong Joon-Ho met leur confrontation en avant, sans encore trancher, à l'image du dénouement. Bong Joon-Ho est de toute façon le héraut des bras cassés.
Dénouement que j'ai trouvé pour ma part sobre, efficace et clair. Au début des années 2000, arriver à encore faire de bons films autour du serial killer, chapeau.
Si ce n'est déjà fait, tente Mother, mon favori du réalisateur.
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