Le topic cinéma

[Lion_Sn@ke]

Intéréssante ta critique Tetho (j'essaie de le voir ce soir, en espérant que ce ne soit pas la cohue dans mon MK2)

Par contre c'est Omar Sy (Sly c'est le pseudonyme de Sylvester Stallone )

[Tetho]

(c'est dire à quel point il est badass (en fait non))

[Aer]

Alors les jeunes, c'est qui le taulier ?

Je reviens donc de Mad Max Fury Road et woh putain quel film, mais quel film.
Alors non seulement c'est effectivement ultra cool, mais le vrai ultra cool, celui qui te fait marrer du début à la fin et en prendre plein les yeux, celui qui éructes le divertissement par tout les pores de sa pellicule, mais en plus c'est clairement somptueux. Que ce soit les personnages, les costumes, les décors, les bagnoles, la photo, le cadrage de dingue, les effets merveilleux... Même plein de petits détails genre les plans en accélérés ou ceux avec des coupes dans le montage pour garder une vivacité de tout les instants... Tout le film garde la marque de cette idée de furie, cette course poursuite infernale qui effectivement n'arrête jamais vraiment jusqu'à la fin.
Et puis voila, c'est du bon gros Mad Max avec ces costumes frappés, ces bagnoles déjantées, cette ruine de la civilisation quelque part incroyablement bandante. Miller reprend ce qu'il a créé pour en sortir autre chose, d'encore plus fort, encore mieux tout simplement. Les thèmes du film sont présentés avec une élégance rare au milieu de ce bourrinage de tout les instants (et j'insiste sur le terme, le film n'est pas très violent, il est vraiment bourrin au sens noble du terme). Une pierre de plus à la mythologie Maxienne en tout cas, pour reprendre ce que tu disais Tetho, c'est même flagrant dans le film vu comme le personnage s'efface pour laisser la place au vrai premier rôle, incarné par Charlize Theron en Furiosa, vibrante de rage et de vie. La scène final est marquante la dessus.

Film de la décennie.

[Ialda]

Et puis voila, c'est du bon gros Mad Max avec ces costumes frappés, ces bagnoles déjantées, cette ruine de la civilisation quelque part incroyablement bandante.

Presque ce qu'il y a de plus excitant dans le film pour moi aussi : la présence d'un background relativement fouillé, qui donne une crédibilité incroyable aux acteurs du film, mais qui n'est en même temps jamais mis en avant de façon trop ostentatoire et pourrait faire oublier qu'on est avant tout face à un film d'action.

Je suis super curieux de voir quelle forme prendra The Wasteland. J'ai du mal à penser que ce nouveau mètre-étalon du film d'action desertpunk sera surpassé à court terme, du coup je m'attends presque à un contrepied total, une ballade contemplative dans la terre vaine

[Tetho]

c'est même flagrant dans le film vu comme le personnage s'efface pour laisser la place au vrai premier rôle, incarné par Charlize Theron en Furiosa, vibrante de rage et de vie. La scène final est marquante la dessus.

Alors autant je suis d'accord que Furiosa est le personnage central du film, autant la dernière scène me semble surtout cohérente avec la figure de Mad Max qui disparait toujours à la fin des films. Le mec c'est un cowboy poor and lonesome, il arrive dans un coin où il y a de la merde, au début il fait genre c'est pas ses affaires il est là que pour survivre, mais il est trop humain pour laisser faire et de toute façon se retrouve très vite impliqué et de là il va mettre sa vie en danger les locaux et triompher, et à la fin il se barre et reprend sa vie de solitaire parce qu'il est Mad Max.
C'est probablement le plus gros défaut du premier film : le personnage n'a pas besoin d'une heure et demi d'histoire de ses origines, il est, dans la forme, iconique à souhait et se suffit dans sa façon d'être.

mais qui n'est en même temps jamais mis en avant de façon trop ostentatoire et pourrait faire oublier qu'on est avant tout face à un film d'action.

Je dirais aussi la façon dont elle est installée comme il faut pour apparaitre cohérente. On nous donne les grande lignes et on nous laisse remplir les blancs, ce qui est cool ça fait fonctionner l'imagination. On a pas de grands dialogues d'exposition sur la montée au pouvoir d'Immortan Joe ou la jeunesse de Furiosa, on a pas d'explications à rallonge sur la vie à la citadelle, le film montre un peu, explique un peu et ça suffit. C'est très élégant comme procédé.

[Aer]

Ya, bien sur, mais je parlais vraiment du coté mythologique renforcé. A charge aux habitants de parler pendant des générations de cet homme mystérieux. Ca va avec le film et s'auto-renforce, la ou dans un autre ça paraitrait un peu banal voir surfait.

[Skull Leader]

Jason Statham à propos des films Marvel :

"Je pourrais faire venir ma grand-mère et lui mettre une cape devant un fond vert, puis faire venir des cascadeurs pour qu'ils s'occupent de l'action. Tout le monde peut le faire."

Je partage son sentiment à 200%. Les acteurs des films Marvel sont vraiment de grosses feignasses.

http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 43423.html

[Mattosai]

Ouais enfin Statham... , "je pourrais me faire enlever le cerveau avant de regarder ses films et me le faire réimplanter ensuite" (quoique ça peut aussi marcher avec son cerveau à lui) , pourrait être le sujet d'un autre article

[Gemini]

Jurassic World :



J'adore Jurassic Park. Ça a été une énorme claque, j'ai bousillé la VHS, c'est encore aujourd'hui un de mes métrages favoris. Mais si j'ai décidé d'aller voir Jurassic World, c'est avant pour regarder un blockbuster estival et car la bande-annonce avait attiré mon attention. Le mot d'ordre, c'était d'oublier l'original quelques instants, afin d'apprécier ce que cette suite avait à m'offrir.
Sauf que pour oublier Jurassic Park, il faudrait d'abord que Jurassic World nous y autorise ! Or, il s'y refuse. Absolument tout est fait pour multiplier les clins d’œil. Et si le retour d'un des scientifiques en charge du projet est logique, de même pour la magistrale musique de John Williams, nous ressortir pêle-mêle les vestiges du précédent parc - rien ne manque, des jeeps aux lunettes de vision nocturne en passant par l'emblématique et majestueuse porte, ou encore les dessins de raptors aux murs - ou placer en premier plan le livre de Ian Malcolm sur un bureau, comment dire... C'est abusé. Il y a très clairement une volonté de titiller la fibre nostalgique des fans, mais quand je constate le propos servi par une telle démarche, je me sens insulté. Il aurait fallu passer moins de temps sur les références et le discours pseudo-subversif sur les blockbusters - alors que celui-ci se complait dans tous leurs écueils - et se consacrer un peu plus au scénario ? Parce que niveau incohérences et bizarreries, cela se pose là. Rien que la fille qui arrive à battre le T Rex à la course alors qu'elle porte des talons... Si vraiment vous voulez flatter les fans de Jurassic Park, n'oubliez pas qu'ils connaissent la vitesse de pointe de l'animal. Et tant que nous sommes sur le scénario, il aurait peut-être fallu de bons personnages ; je ne sais pas ce qui est le pire, entre la tante qui se découvre un instinct maternel - sa sœur venait justement de lui indiquer que le problème n'était pas de savoir si elle aurait des enfants, mais quand - l'adolescent insipide avec des hormones en feu, son petit frère tellement geek qu'il a une figurine Forbidden Planet dans sa chambre, Chris Pratt en mâle alpha (littéralement), ou un Omar Sy sympa mais transparent.
Le parc lui-même incarne absolument tous les cauchemars prophétisés par Ian Malcolm (cf la vidéo ci-dessus) : des dinosaures emballés et vendus aux touristes. J'ai entendu des spectateurs pour qui la première heure faisait rêver. Vraiment !? Pour moi, c'est l'endroit le plus proche de l'enfer. Dinosaures miniaturisés pour les enfants, sodas à 7$, c'est vraiment le capitaliste déshumanisé à la Disneyworld, mais avec un tricératops à la place de Mickey ; et ce qui est franchement ambivalent là-dedans, c'est que c'est effectivement filmé comme un paradis, musique à l'appui. Jusqu'à ce que tout ce beau monde parte en vrille à cause de la folie des hommes. Et que la nature reprenne ses droits. Le pire, c'est peut-être la Godzillafication du T Rex, transformé en figure positive pour les enfants non pas pour les visiteurs du parc, mais pour les spectateurs du film.
Jurassic World est un blockbuster médiocre à la base, la faute à des personnages jamais attachants et parce qu'il se montre incapable d'émerveiller. Mais ce qui lui donne le coup de grâce, c'est de vouloir à ce point citer Jurassic Park alors que la comparaison fait très mal.

[Skull Leader]

Mad Max: Fury Road de George Miller.

Enfin un blockbuster filmé proprement, avec peu de dialogues, avec une belle photo et avec une BO qui claque.

Enfin un vilain leader intimidant et terrifiant. On sent vraiment la menace d'Immortan Joe et ses warboys planer au dessus de "Max et compagnie".



Enfin des véhicules customisés impressionnants qui reflètent bien la folie métallique et la démesure technique des moyens de locomotion d'un monde post-apocalyptique.

Enfin un blockbuster violent et émouvant.

Merci George Miller.

[Athena18]

Vu Jurassic World, j'ai très bien aimé le film.

J'ai adoré le personnage de Claire, la femme, qui ne vit que pour ses chiffres et durant tout le film, son humanité enfuie ressort. Owen, le dresseur des raptors, lui, est nickel rien à dire. Quant à Omar Sy, il n'apporte rien au film de même que son personnage, on pourrait s'en bien passer.

Un personnage que j'ai pas du tout apprécié dans la caricature, c'est le méchant militaire, tralala...

[Montrer] Spoiler

D'ailleurs, sa mort est bien bâclée, bouffé par un raptor (dommage qu'on voit pas un peu plus son supplice).

J'ai lu ici et là, les gens supportaient pas les deux mioches, bah perso, je les ai bien aimé.

Ma note 4.5/5

[Tetho]

c'est encore aujourd'hui un de mes métrages favoris.

"Métrage" pour désigner un film, ça ne s'utilise pas. Sémantiquement ça n'a pas de sens. T'es pas le seul ici à faire la faute, mais vu que tu en as abusé ces derniers temps ça tombe sur toi mais rien de personnel.
Métrage, selon le dictionnaire de l'académie française c'est "[l']action de métrer ou résultat de cette action.", voir kilométrage ou chronométrage.
On parle de "long" ou court" métrages pour les films car il n'y a pas si longtemps la ces termes étaient légalement définis en fonction de la longueur de la pellicule du film désigné. L'expression ne désignait donc pas le film en lui même mais son support physique analogique et donc avec la durée du film. Bien sûr aujourd'hui ça n'a plus de sens et les articles de loi à ce sujet ont été abrogées.

Mais bref quand tu parles de "métrage", tu dis "la chose a été mesurée", rien de plus. Mais tu ne dit pas quoi, ni tu ne donne le détail important : le résultat de la mesure.

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Je crois que demander au film d'ignorer le premier film c'est trop lui demander. Rien que l'accroche sur l'affiche annonce la couleur "le parc est ouvert", et certains passages arrivent à bien intégrer cette nostalgie au film (comme le passage à l'ancien visitor center (même si ce dernier n'est pas censé se situer là)). On peut se demander pourquoi ils ont conservé Mr. ADN à l'époque de leurs hologrammes mais voir les gamins conduire la jeep du premier film c'était cool, et même si la scène où ils la réparent est un peu nulle elle.
Perso je suis plus dérangé par lé réutilisation de façon paresseuse de scènes entière du premier, là ce n'est plus de l'hommage, c'est de la repompe pure et dure pour ne pas avoir à imaginer de nouvelles situations (économie d'imagination qui se retrouve dans le fait que la plupart des séquences du films n'impliquent pas les nouveaux dinosaures).


(par contre j'ai manqué le bouquin de Malcom. C'est à quel moment ? Sur le bureau de Wu dans son labo ?)

[Gemini]

Le bouquin est sur le bureau du dinomaniaque, dans le centre de contrôle.

[Tetho]

Après Ghostbusters la folie des reboots "féminisés" fait rage.

[Gemini]

[Gemini]

Je n'avais pas vu le film depuis, allez, un peu plus d'une quinzaine d'années, mais cette vidéo m'a donné envie de le revoir. Et il s'est avéré meilleur que dans mes souvenirs ; en même temps, par rapport aux M:I qui ont suivi et autres Jason Bourne, il ne pouvait que mieux s'en sortir. L'ambiance James Bond (mais par équipe) fonctionne à plein, et outre la célèbre scène d'effraction - dans un silence qui serait aujourd'hui inimaginable - il bénéficie de nombreuses bonnes idées, comme le tournage à Prague, ou le choix du TGV comme décor, avec ce superbe plan d'approche au début du dernier acte, et la caméra qui finit par se coller contre la vitre ; je me demande comment ils l'ont tourné. Restent quelques points noirs : une écriture pas toujours heureuse, quelques personnages sous-exploités, l'incapacité de Brian de Palma à diriger ses deux acteurs français, et une scène d'action finale délirante, même si presque sage par rapport à nombre de blockbusters qui suivront. Mais au-delà de ces reproches, nous trouvons un réalisateur qui fait le travail, et arrive à instiller une atmosphère séduisante. C'est déjà énorme.

[Tetho]

Je garde un respect éternel pour ce film pour avoir osé le twist impensable. Pas mal de reprises de séries classiques actuelles jouent la carte du "le héros d'hier est-il devenu le méchant" et on a toujours un "oui mais non" en réponse à la fin du genre il a trahis mais parce qu'il savait qu'une menace encore plus imminente et réelle arrivait. Il suffit de voir le nombre de fois où Bond à joué la carte de l'insubordination pendant les années Dalton et Brosnan.
Ici, que dalle. Jim Phelps a trahis pour de vrai. Et pour le fric et le pouvoir. C'est ultra couillu d'avoir fait ça.

Les suites sont très inégale, souvent divertissantes au visionage initial mais ne laissant aucun souvenir marquant ensuite (sauf le Woo pour son n'importe quoi complet). Mais celui là est un classique éprouvé de bout en bout. Peut-être parce que Cruise n'était pas encore celui qui décidait de tout.

[Xanatos]

Oui c'était sacrément osé d'avoir fait de Jim Phelps le traître ainsi que le méchant principal du film.
Au moins ce coup de théâtre aura surpris tout le monde !

Mais je comprends que cela ait choqué certains fans de la série.
Moi j'aimais bien la série originale sans l'adorer et ce coup de théâtre bien qu'il m'ait surpris ne m'a pas dérangé.

Quoi que, mon père est un fan inconditionnel de la série TV et ce basculement du côté obscur de Jim Phelps ne l'a nullement gêné, au contraire, il a trouvé cela bien mené. Il a beaucoup aimé ce long métrage.

En revanche Peter Graves l'interprète original de Jim Phelps avait détesté le film qui selon lui dénaturait totalement le personnage. C'est la raison pour laquelle il a refusé de reprendre le rôle...

Mais pour ma part, je considère aussi ce premier opus comme un très bon film ainsi que le meilleur de la tétralogie "Mission Impossible".

[Gemini]

Une part de l'explication derrière ce retournement est finalement assez logique : il a combattu pendant la Guerre Froide toute sa vie, et maintenant, il fait quoi ?

[Geoff34]

Tient, on apprends que Mahiro Maeda (Animatrix, Blue Submarine 6, Gankutsuou) a participé au design du film Mad Max Fury Road

[Tetho]

Des scientifiques réagissent à Jurassic World. Pas de surprise, le bullshit-o-mètre explose comme rarement mais ça fait plaisir de voir des mecs pointer de vrais défauts formels du film que la critique semble ignorer complètement,

[Montrer] Spoiler

comme le fait que le Godzilosaurus Rex est présenté comme asocial et violent car il n'a jamais été en contact d'autre dinosaures mais que d'un coup en croisant les raptors il peut communiquer avec eux mais en plus devenir leur dominant....

Et la phrase à retenir

Vous voulez les rendre badass ? Donnez leurs des plumes.

Parole d'expert.

[Gemini]

L'Enquête : Film sur l'affaire Clearstream, focalisé sur Denis Robert, le journaliste qui a fait éclaté le scandale.
L'affaire Clearstream, comme beaucoup, je n'y comprenais rien. Pour commencer, il faut donc reconnaitre à L'Enquête au moins un atout : celui de la rendre parfaitement compréhensible, avec des enjeux et des protagonistes clairement identifiés. Et il arrive même à inclure les frégates de Taiwan. Après, il ne faut pas oublier qu'il ne reprend qu'un point de vue, celui du journaliste Denis Robert, avec ce que cela peut supposer de biais ; j'ignore si nous connaitrons un jour tous les tenants et aboutissants.
L'Enquête est d'une facture très classique : ouverture sur une scène se déroulant après l'enquête en question, texte à la fin façon "que sont-ils devenus", nous sommes en terrain connu. Cela reste efficace. Ce qui surprend, par contre, c'est que l'enquête semble bouclée très vite par rapport à la durée du long-métrage ; mais parce qu'il couvre en réalité près de 8 ans d'investigation puis de procédures, et plusieurs rebondissements. Jusqu'à l'implication de Dominique de Villepin (et son fameux croc de boucher). J'avais un peu peur au début, en raison d'une caméra incapable de tenir droite pendant un plan fixe (je ne voyais pas trop l'intérêt), mais cela ne pèse pas bien lourd face à la qualité de l'écriture, même si, production française oblige, nous passons presque trop de temps avec la famille du personnage principal, pour constater à quel point ce qui leur arrive les détruits.
L'Enquête est un film d'investigation réussi, d'une facture classique mais soignée, et bien mené de bout en bout. Une agréable surprise dans un paysage français pourtant bien morne.

[Tetho]

Les 6 Star Wars joués en même temps.
Si on coupe le son et qu'on met en BO les albums Umaguma et Meddle de Pink Floyd dos à dos en débutant quand les textes défilants s'arrêtent, la musique et les images sont synchros et on voit alors le Dune de Jodorowsky.

[Lion_Sn@ke]

Je reviens de Terminator Genesys et comment dire, même en sachant dans quelle situation j'allais me mettre, je pourrais résumer le film ainsi :

"Genesys, c'est un peu le Batman et Robin de la saga"

A croire que Schwarzy a un don pour ça...

[Gemini]

A croire que Schwarzy a un don pour ça...

Alors, je me trompe peut-être, mais il me semble bien que Schwarzy était déjà dans certains des précédents films de la saga, sans que cela ne provoque un effet similaire à celui que tu évoques.