Le topic cinéma

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Re: Le topic cinéma

Messagede Milvus le Mer 13 Mai 2015, 11:46

J'aurais bien vu Karen Gillan plutôt, perso...
Ce qui n'est pas technomagique n'est pas post-moderne.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Mer 13 Mai 2015, 12:20

Milvus a écrit:J'aurais bien vu Karen Gillan plutôt, perso...


On se rejoint là-dessus :D

Ou Scarlett Johansson, je ne suis pas réfractaire aux comics US à ce point-là... :lol:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mer 13 Mai 2015, 13:13

Autant de visage why not, mais prendre une blonde quelle bonne idée.

Le minet pour Valérian est pas mal dans son genre également.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 13 Mai 2015, 13:42

Moi c'est surtout le réalisateur qui me pose problème. Luc Besson est au cinéma occidental ce que Tomino est à l'animation japonaise. La calvitie en moins.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Dim 17 Mai 2015, 19:16

Bon cette semaine j'ai vu Mad Max. Beaucoup de Mad Max. En fait mercredi je n'avais vu aucun Mad Max, aujourd'hui il ne me reste qu'à voir le troisième Mad Max.


Mad Max

Image

Un bien bel exemple de film que l'on croit connaitre à sa réputation mais qu'en fait non.
Et je dois avoué m'être pas mal ennuyé. On sent que Miller et son équipe font ce qu'ils peuvent avec leur budget fauché, mais même en prenant ça en compte le film enchaine les cascades bancales (on sent vraiment le passage entre les prises différentes au montage), un scénario qui manque d'ampleur et traine en longueur et n'a pas la présence d'esprit de faire de la mort de Goose et de la famille de Max un seul et même évènement (d'autant que la raison de leur vengeance sur sa femme est vraiment nulle), et un final jouissif mais qui arrive trop tard. Dommage.
Et bon, dans le même genre The Rover, sorti et vu l'année dernière, était bien bien mieux.

A noter que ce film rejoint la longue liste des films que La Classe Américaine m'a ruiné à jamais.



Mad Max 2

OK, maintenant on peut parler.
Le film est raisonnablement moins fauché que le précédant et du coup peut se payer de vrais costumes (fini les punks de la route avec des lunettes en forme de cœurs, place au cuir clouté et aux crêtes rouge sang), plus de bagnoles et les customiser pour les rendre vraiment post-apocalyptiques et plus de moyens pour des cascades plus audacieuses et spectaculaires.
Et ça fonctionne. Très bien. Le personnage archétypale de Max n'a pas besoin de la longue histoire de ses origines du premier film, il a juste besoin d'exister. Il montre tout par sa façon d'agir. Comment il essaye tant bien que mal de concilier son humanité et son instinct de survie.
Les poursuites en voitures sont réussies et la dernière est vraiment impressionnante. Je comprend mieux son impact sur la culture populaire après ça.


Mad Max Fury Road

Image

J'y suis allé en attendant un film d'action motorisé sous hormones, mais c'est tellement plus que ça.
Le travail qui a été investi dans ce film force le respect, on sent que tout a été peaufiné et rien n'a été laissé au hasard. Que ce soit la direction artistique (fini les punks en cuire, place à une esthétique plus tribale et primitive, et les bagnoles sont désormais des assemblages contre nature de plusieurs véhicules), la photographie (ces tons jaune-or-rouille du désert et leur contraste avec le bleu de la nuit ou de l'eau ou le peu de verdure...), le cadrage et la mise en scène, la musique et la direction sonore... Même l'écriture est plus admirable qu'elle ne peut le sembler au premier abord, avec un film qui est une longue course poursuite du début à la fin, mais ménage des temps-morts là où il faut pour que le spectateur ne décroche pas par excès d'action pure, avec le soin du détail de cette société décadente, ses rites, ses croyances, sa langue dégénéré qui n'a pas le coté ridicule de celle d'un Waterworld (bien que la traduction française fasse du zèle dessus, j'ai pas fait gaffe si le "McFestin" du Walhalla était présent dans le dialogue anglais mais voila...).
Même le traitement des personnages féminins est impeccable à une époque où les excités de la guerre des sexe tendent à sur-réagir au moindre détails mal interprété.

Et malgré tout ça le film reste une expérience viscérale intense. Une longue course-poursuite aux objectifs flous, si ce n'est survivre et échapper à ce monde sans pitié. Et même si le film est clairement plus bavard que les deux ci-dessus, il préfère caractériser ses personnages par leurs actions que leurs paroles.

Par contre le film est clairement flou sur son lien avec les deux autres. Suite 10-15 ans plus tard ? Reboot ? Rien n'est clairement expliqué, et cette fois la courte introduction ne montre pas d'images des films précédant. Max a a nouveau sa bagnole qu'il perd dans le 2. Mais si il semble plus vieux, la petite quarantaine, les dialogues laissent entendre qu'il s'est passé bien une génération et demi, voir deux, depuis l'effondrement de la civilisation. Ha et les flashbacks sur la mort de sa famille ne collent pas du tout.
Mais c'est pas plus mal, ça fera les pieds aux fachos de la continuité et ça établis Max comme une icone, un mythe. Si les histoires ne collent pas entres elles c'est parce qu'elles ont été rapportées par diverses sources à la fiabilité inégale et non par un narrateur omniscient. Après tout le second film était bien rapporté de la bouche du gamin une fois qu'il était devenu vieillard.

Bref un relaunch des plus efficace pour Mad Max. Miller disait que pendant l'écriture du film il avait eu assez d'idées pour deux films de plus. Si a 70 ans il a encore la forme de continuer et que ses idées ne tournent pas en rond, je veux bien qu'il tente une seconde trilogie des aventures de Max le cinglé.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Natth le Lun 18 Mai 2015, 11:24

Tetho a écrit:Même le traitement des personnages féminins est impeccable à une époque où les excités de la guerre des sexe tendent à sur-réagir au moindre détails mal interprété.

Apparemment, il a été trop impeccable pour plaire à tout le monde. Mais vu la profondeur de l'argumentation, ce n'est pas bien grave je pense :mrgreen:
http://www.lesinrocks.com/2015/05/15/ac ... -11748218/

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Lun 18 Mai 2015, 11:48

Et puis le personnage interprété par Charlize Theron hurlait des ordres à Mad Max. Personne n’a le droit de hurler des ordres à Mad Max.”

:01: :01: :01:
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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Lun 18 Mai 2015, 20:20

Comme il n’a pas vu le film, toute son argumentation est basée sur la bande-annonce.


Encore mieux.

Sinon ben, il passe en 3D pour pas changer :? .
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Lun 18 Mai 2015, 20:59

En fait je comprend mieux qu'ils se sentent agressés dans leur masculinité, Eve Ensler, l'auteur des Monologues du Vagin, a contribué a développer le traitement des personnages féminins. Pour un phallocrate c'est l'équivalent de montrer un dessin de Mahomet qui pisse sur le Coran à un musulman ça.
Et du coup ouais, la façon dont les femmes sont dépeintes dans le film devient assez logique. J'applaudis Miller pour ce choix.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Lun 18 Mai 2015, 21:04

Mou qui était pas spécialement attiré, la critique du monsieur m'a donné envie. :D

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Lun 18 Mai 2015, 21:36

Ça a l'air chouette :)

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Re: Le topic cinéma

Messagede Zêta Amrith le Mar 19 Mai 2015, 14:07

Il ne suffit pas de mettre une mitraillette dans les mains d'une femme puis de la faire jurer et serrer les dents pour créer un personnage féministe, quoique puissent en penser ""féministes"" et ""masculinistes"". A ce moment on crée surtout un fantasme exotique du réalisateur sans rapport au réel. Encore à ce jour, le personnage féministe le plus vrai et solide de l'histoire du cinéma est Ellen Ripley du premier Alien, dont l'intelligence, le courage, le caractère incorruptible font une femme crédible loin de ces kitscheries.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Lion_Sn@ke le Mar 19 Mai 2015, 14:25

J'ai eu l'occasion de voir Mad Max Samedi dernier (en même temps que Tetho en gros) et si j'ai beaucoup apprécié (voir été épaté par) la photo et la réalisation d'un point de vue global, le scénario ne restera pas pour moi dans les mémoires (d'une autre côté c'est Mad Max donc essentiellement PAN PAN VROOM VROOM)

7/10 parce que c'est quand même une tuerie niveau réalisation (ces couleurs ! :O) mais alors pour le reste, tout cela est très convenu (comme Zeta, je ne trouve pas du tout le film féministe pour deux sous, surtout quand on voit la tête des "préférées du Harem")

Pour être honnête, j'ai même commencer à fatiguer lors du
[Montrer] Spoiler
"voyage retour"
...

Après c'est sur que passer après Ellen Ripley... la marche est haute...

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mar 19 Mai 2015, 15:11

Amrith, tu as vu le film ? Parce que "mettre une mitraillette dans les mains d'une femme puis de la faire jurer et serrer les dents" c'est à peu près tout ce que le film n'est pas. Furiosa utilise des armes, mais de manière assez éparse, Max les lui confisquant assez vite, et elle passe la plupart de son temps à conduire. Aucune des femmes dans ce film n'est une furie castratrice ou un garçon manqué.

Je ne sais pas si le film est féministe en soit, même si il est visiblement amené a être culte chez les neo-féministes. Par contre il a clairement une composante féministe. La libération de la femme ne commence pas quand les hommes sont mis au pas, mais quand les femmes décident de se prendre en main et de ne plus se laisser oppresser. Ça ne peut partir que d'elles. Et c'est ce qui se passe ici avec ces esclaves, au travail ou sexuelles, qui décident de ne plus être les objets d'un seigneur de la guerre comme elle l'ont été toutes leurs vies et partent pour changer de vie.
Le plan où
[Montrer] Spoiler
l'une des favorites ouvre la portière du camion et se pose en bouclier entre Immortan Joe et Max
, ça c'est féministe.


Zêta Amrith a écrit:Encore à ce jour, le personnage féministe le plus vrai et solide de l'histoire du cinéma est Ellen Ripley du premier Alien, dont l'intelligence, le courage, le caractère incorruptible font une femme crédible loin de ces kitscheries.

Entre nous, nous savons qu'il s'agit en réalité de Thelma Dickinson et Louise Sawyer. Qui proviennent d'un film du même Ridley Scott, le hasard n'existe pas.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Lion_Sn@ke le Mar 19 Mai 2015, 15:32

Un film à base de bagnoles, de flingues, de heavy metal, et de naïades à moitié à poil, ca respire quand même plus l'excès de testostérone que celui œstrogène...

Après oui la plupart savent se servir d'un gun

"quelle avancée pour la cause féministe !"

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Messagede Tetho le Mar 19 Mai 2015, 16:02

Tout bêtement celui de la représentation de la femme dans les média populaires, qui contrairement à ce que l'on peut croire reste un enjeu à notre époque. Compare les à la Veuve Noire des Avengers qui est le seul personnage féminin proéminent du film et se voit donc seule représentante, elle et son traumatisme, du genre féminin quand elle a en face d'elle 5 mecs très différents (le playboy-séducteur, le boy-scout, le mâle, le geek et le père de famille).
Contrairement à Age of Ultron, Fury Road passe le test de Bechdel (pour ce que ça signifie, hein).
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Re: Le topic cinéma

Messagede Lion_Sn@ke le Mar 19 Mai 2015, 16:15

Tetho a écrit:Tout bêtement celui de la représentation de la femme dans les média populaires, qui contrairement à ce que l'on peut croire reste un enjeu à notre époque. Compare les à la Veuve Noire des Avengers qui est le seul personnage féminin proéminent du film et se voit donc seule représentante, elle et son traumatisme, du genre féminin quand elle a en face d'elle 5 mecs très différents (le playboy-séducteur, le boy-scout, le mâle, le geek et le père de famille).
Contrairement à Age of Ultron, Fury Road passe le test de Bechdel (pour ce que ça signifie, hein).


La princesse Leïa était déjà badass dans ANH, cela ne lui a pas empêché d'avoir son moment "objet sexuel" dans ROJ, où d'ailleurs elle ne sert plus à rien si ce n'est être le faire valoir au centre d'un pseudo triangle amoureux qui n'a en fait jamais existé...

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mar 19 Mai 2015, 16:55

C'est ce que je dis. Leia étant le seul personnage féminin proéminent de la première trilogie, elle est respectivement dans chaque film, une princesse à sauver (littéralement), une femme et une potiche.
Parce que faute de plus de véritables personnages féminins dans le récit, c'est elle qui doit s'adapter aux besoins des intrigues et non les intrigues qui se construisent avec les personnages.

Bon on peut trouver des contres-exemples, comme Pacific Rim qui ne passe pas le test de Bechdel mais où Mako est un personnage à part entière. Mais c'est un fait que la représentation de la femme dans la fiction reste encore quelque chose de problématique et qui par conséquent entraine des réactions assez disproportionnées dans les deux sens (le mec qui ne va pas voir Mad Max parce qu'il y a trop de nanas c'est aussi ridicule que la meuf qui ne va pas jouer à Assassin's Creed Unity parce qu'on ne peut pas y incarner une femme).
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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mar 19 Mai 2015, 16:59

(Et que dire des gens qui utilisent le "test de Bechdel", nom d'un petit lol)

Sinon, même si techniquement il ne s'agit pas vraiment de la Femme en tant que telle, on peut citer le RHPS (ou Priscilla Folle du Désert) pour les transsexuels. 1973-75.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mar 19 Mai 2015, 18:00

Le test de Bechdel reste un outil simple et pratique pour estimer la présence féminine dans une œuvre. C'est pas concluant en soit, mais ça donne déjà une bonne idée.


Et les LGBT, même tous réunis sous la même bannière, restent une minorité. Ce qui n'est pas le cas des femmes qui seront toujours grosso-merdo une bonne moitié de la population (et pareil pour les questions de représentations ethniques quand les blacks ou les latinos représentent chacun bien 15% de la population).
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 19 Mai 2015, 18:11

Cela me rappelle, dans Last Action Hero, le héros demandait à Schwarzy où étaient passés les gens "normaux" - dans la mesure où Los Angeles ne semblait plus habité que par des gravures de mode - ce à quoi celui-ci lui rétorque qu'en Californie, tout le monde est comme ça :lol:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Zêta Amrith le Mar 19 Mai 2015, 18:28

Tetho a écrit:Amrith, tu as vu le film ?

Non, je parlais de la posture générale films d'action/féminisme. "Girls with guns" est un fantasme 100% masculin qui n'intéresse que des hommes - sauf à parler de néo-féminisme lesbien mais là c'est un sujet qui touche davantage au messianisme post-trotskiste ou au similarisme qu'au féminisme, au même titre que la guerrière en string qui habite une histoire sur cinq de Metal Hurlant. Je souligne la valeur toute relative d'un féminisme décrivant des choses qui n'existent pas, a contrario oui d'un Alien ou d'un Silence Des Agneaux, dans lesquels l'héroïne achève sa mission en professionnelle sans se départir d'une féminité.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 19 Mai 2015, 19:44


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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mar 19 Mai 2015, 21:13

Un "outil" inventé par une bloggeuse qui avait du temps à perdre, j'ai mieux pour juger les films que je regarde, mébon.

Goal of the Dead.

Image

Petite production française de 2014 un peu passée sous les radars, Goal of the Dead est un diptyque qui voit se réunir Benjamin Rocher (La Horde) et Thierry Poiraud (Atomik Circus). Chaque film a une durée officielle de 70 minutes.

Le grand club de football de l’Olympique de Paris va disputer un match contre le modeste club de Capelongue. Mais ce qui devait être une simple formalité vire à la catastrophe : une infection semblable à la rage se propage à Capelongue !

La 1ère mi-temps (sous titre officiel) est donc dirigée par Benjamin Rocher, qui livre un pastiche potache du film de zombie : mise en place des évènements, montée crescendo de la tension, blagounettes débiles à souhait - un Bruno Salomone qui cabotine à mort pour faire plaisir... Bon en soit, bien exécuté, il ne brille pourtant pas des masses face à son concurrent direct.
La 2nd mi-temps voit donc le retour de Thierry Poiraud à la réalisation, dix ans après son premier film. La farce tourne au comico-gore saupoudré de ce non-sens chère au réalisateur, les plans anthologiques s'enchainent entre les dialogues tuant de stupidité drolatique et la plastique générale monte d'un bon cran sans faiblir du début à la fin. Jeu de couleur (l'introduction flash-back est à ce titre assez excellente), de caméra, ralentis bien dosés, effets spéciaux bien sentis. Tout est décidément trop bon dans le Poiraud.

Il ne faudra pas chercher dans ce Goal of the Dead le sens profond de la vie, même s'il fait montre de quelques répliques bien senties à l'endroit des sujets abordés (sport, gloire, argent, famille, misère sociale ; ouais on dirait pas comme ça, je sais), simplement un bon film de série B, bien mené et bien tourné, avec des acteurs convaincants dans leurs rôles (Alban Lenoir, étonnamment bon après l'avoir vu camper Klaus dans Hero Corp), des décors réussis et une photo travaillée.
Personnellement, j'ai beaucoup apprécié de voir Thierry Poiraud revenir derrière les caméras, c'est un peu pour ça que j'étais venu à la base. Le silence qui a entouré la sortie du film me fait malheureusement craindre le pire, et c'est ça la véritable tristesse du film.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mar 19 Mai 2015, 21:51

Aer a écrit:Un "outil" inventé par une bloggeuse qui avait du temps à perdre, j'ai mieux pour juger les films que je regarde, mébon.

Pas vraiment, c'était par une dessinatrice de BD underground en 85 dans la BD Dykes to watch out for.

Image

Et Bedchel elle même pointe que l'idée lui est venue via une amie qui avait lu l'essai A Room of One's Own de Virginial Woolf (1929).

All these relationships between women, I thought, rapidly recalling the splendid gallery of fictitious women, are too simple. [...] And I tried to remember any case in the course of my reading where two women are represented as friends. [...] They are now and then mothers and daughters. But almost without exception they are shown in their relation to men. It was strange to think that all the great women of fiction were, until Jane Austen's day, not only seen by the other sex, but seen only in relation to the other sex. And how small a part of a woman's life is that.


Y a pire comme référence.

Et on me souffle que Age of Ultron passe le test quand
[Montrer] Spoiler
La veuve noire et la femme de Hawkeye discutent ensemble du bébé de cette dernière.
Ce qui est juste.



Mais revenons à ce qui compte vraiment : Mad Max Fury Road est un super film avec de très bons personnages féminins qui contribuent à ce dernier.
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