Le topic cinéma

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Xanatos
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FATALITY!

Messagede Xanatos le Mer 12 Mai 2021, 08:26

Image

Pour information, le film Mortal Kombat (le reboot de 2021) réalisé par Simon McQuoid est disponible officiellement à l'achat digital depuis aujourd'hui. Le film sera ensuite disponible à la location à partir du 9 juin 2021. :)

Il est également possible de voir légalement et gratuitement sur Youtube les 7 premières minutes du long métrage:

Edgar, Edgar, prince de la Cambriole...

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Gemini
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Lun 17 Mai 2021, 22:25

Amityville II: The Possession (1982) : Quand tu aimes le cinéma d'horreur, vient le moment où tu épuises les classiques et dois te diriger, bon gré mal gré, vers leurs suites. Des suites qui ont très rarement bonne presse.
Amytiville II se distinguait toutefois par la présence à la réalisation de Damiano Damiani, cinéaste italien à qui nous devons quelques péloches plus que recommandable, du cinéma politique des années de plomb et quelques westerns, dont un avec Terence Hill (sans Bud Spencer mais avec Miou-Miou). Un réalisateur que j'apprécie, mais un choix surprenant dans la mesure où le bonhomme n'était pas spécialement connu pour son travail dans le cinéma d'horreur, contrairement à certains de ses compatriotes. En fait, je n'ai pas connaissance qu'il ait réalisé le moindre film d'horreur avant celui-ci.

Une famille emménage dans une maison dont nous comprenons bien vite qu'elle est hantée. Une entame prévisible, pour une évolution qui ne le sera pas forcément, en tout cas dans sa seconde partie.
Ce qui surprend, c'est que le scénario nous présente une famille très dysfonctionnelle, avec un père violent, une mère trouvant refuge dans la religion, des coups de ceinture, et jusqu'au viol conjugal. En bref, la demeure n'a pas besoin d'avoir été bâtie sur un cimetière indien par une sorcière de Salem (authentique) pour que tout parte joyeusement en sucette.
Et c'est sans doute le principal reproche que je ferais au film. L'horreur vient plus de la réalité sordide de cette famille en décomposition, et il suffirait que la bâtisse serve de révélateur de ces tensions pour proposer un film d'horreur riche et angoissant. Sauf que non : au lieu de suggérer le côté démoniaque des lieux de manière subtile, insidieuse, décision est prise de nous la montrer de manière ostensible et souvent grotesque. Une approche se voulant sans doute impressionnante, mais plus ridicule qu'autre chose et venant finalement faire de l'ombre aux aspects les plus terrifiants du long-métrage.

La seconde partie détone par son jusqu'au-boutiste, et vient relever une entame pataude en raison de ses nombreuses fautes de goût. Même si j'essaie d'en retenir ses thématiques inhabituelles pour l'époque alors que cadrant parfaitement avec le cinéma d'horreur, l'ensemble reste un gâchis méritant amplement sa mauvaise réputation.


House on Haunted Hill (1999) : Ce film n'est pas une nouvelle version du film éponyme de William Castle, même s'il multiplie les références lourdingues à celui-ci (le personnage principal porte le même nom que l'acteur star de l'original) et que son scénariste est crédité.

Pourquoi ne s'agit-il pas d'un remake ? Car la petite pépite de Castle reposait sur une révélation finale changeant complètement la donne. Si le studio s'était contenté de reprendre la même histoire, il aurait été incapable de créer la moindre tension chez les spectateurs connaissant déjà la révélation en question, qu'ils aient ou non vu l'original. Le scénario va donc s'efforcer à multiplier les fausses pistes, afin qu'il soit impossible de savoir à quoi s'en tenir, et si cette production moderne repose ou non sur les mêmes fondements.
Tout en multipliant les références lourdingues, comme mentionné précédemment, donnant à l'ensemble un côté fondamentalement schizophrène.

En effet, à force de multiplier les fausses pistes, chacune reposant sur un ton différent, le film ne sait absolument pas sur quel pied danser, entre comédie potache et véritable film d'horreur avec une menace tangible et dangereuse.
Cela fonctionne au début, avant que nous rentrions dans le vif du sujet. Mais après, cela devient un bordel monstrueux, pas aidé par les effets spéciaux de l'époque (qui ont mal vieilli) et un casting médiocre mené par un mauvais imitateur de Vincent Price.

On oublie, et on va revoir la version de William Castle.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Zêta Amrith le Lun 17 Mai 2021, 22:42

Gemini a écrit:La réalisation de Damiano Damiani, cinéaste italien à qui nous devons quelques péloches plus que recommandables.

Sa plus connue (et la plus réussie) était sûrement le spaghetti marxiste El Chuncho, lequel figure dans toutes les listes de westerns italiens qu'un amateur se doit d'avoir vus. Y compris les orthodoxes ne jurant que par l'Ouest, le vrai.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Sam 22 Mai 2021, 13:32

Army of the Dead (2021) : Las Vegas a été mise en quarantaine suite à une invasion de zombies qui a décimé la population. Un patron de casino envoie un commando récupérer dans les 200 millions de dollars dormant dans son coffre.

Je serai peut-être le seul, mais j'avoue avoir trépigné en découvrant que Zack Synder revenait aux zombies, après son Dawn of the Dead. Ceci étant, autant le dire tout-de-suite : il ne s'agit pas d'une suite, et il n'est même pas dit que les deux se déroulent dans la même continuité. Car l'origine des zombies est très spécifique, et leur fonctionnement implique un certain nombre de règles ne correspondant pas à ce que nous attendrions habituellement. Nous sommes plus près du I am Legend avec Vincent Price, et je sais que tout le monde n'adhérera pas à cet univers.

L'autre point à souligner d'entrée, c'est qu'il s'agit d'un film à messages. Plus exactement d'une métaphore pas du tout voilée sur l'immigration et le traitement des migrants par le gouvernement américain. Cela va jusqu'à un commando dont le seul WASP est très loin d'avoir le meilleur rôle. Pas très subtil. D'autant plus que le cinéaste nous fait très bien comprendre que le président des USA est un réactionnaire débile et fasciste, anti-avortement et anti-migrants. Avec quelques mois de retard.

Même si j'avais des attentes, je craignais malgré tout le pire puisque les meilleures années de Zack Snyder paraissent déjà derrière lui. Et le casting ne vend pas spécialement du rêve, malgré la présence de Hiroyuki Sanada, qui après avoir joué un méchant Japonais dans Avengers vient ici joué un méchant Japonais. Les responsables du casting ont dû le confondre avec Cary-Hiroyuki Tagawa - je sais, ça se ressemble - le grand spécialiste du rôle dans les années 1990. Franchement, il y a des façons plus utiles d'utiliser un Hiroyuki Sanada quand on a un sous la main. Par contre, il y a une Française, l'Angélique Marquise des Anges du remake de 2013.

J'ai plutôt bien aimé. Il faut accepter les règles, qui ne sont pas exactement celles d'un film de zombies, mais elles fonctionnent malgré tout. Il faut aussi accepter que, passé le générique de début, les premières scènes d'action arrivent tardivement (le métrage dure 2h30). Mais il y a aussi de bonnes idées, et des surprises agréables. Le cinéaste profite bien de certaines spécificités de Las Vegas, de ce qui peut être attractif dans cette ville mais aussi de ses décors (les effets spéciaux arrivent très bien à rendre la ville en ruines) et ce jusqu'à quelques spécialités locales. Les interactions entre les personnages fonctionnent, notamment entre Dieter et Van, et Guzman est loin d'être aussi horripilant que ce à quoi je m'attendais au début. Par contre, Zack, moi aussi j'adore Vasquez, mais ce n'était pas la peine d'appuyer autant la référence. Et si Dave Bautista est très bon pour jouer les débiles profonds dans Guardians of the Galaxy, cela ne veut pas dire qu'il faut lui confier un rôle qui a clairement été écrit pour The Rock.

Une fois l'équipe arrivée dans Las Vegas, il y a ce qu'il faut d'action, et tout n'est pas toujours prévisible. Donc malgré la longueur, cela se laisse bien regarder, sans temps mort. Hormis à la toute fin, qui traîne un peu trop à mon goût. Et si je suis assez sympa avec le film (il faut dire que le genre a accouché de tellement de bouses), cela ne signifie pas non plus qu'il n'y a rien à lui reprocher. Tout ce qui tourne autour du coffre est stupide, à moins qu'il nous manque tout simplement les informations nous permettant de comprendre à quel point il n'est pas stupide d'employer un casseur de coffres trouvé sur leboncoin plutôt que de demander la combinaison à son Japonais de propriétaire... Pour ne citer que ce point en particulier ! Pour le braquage, nous en resterons à Ocean's Eleven, ici ce n'est pas ce qui compte (pour le public).

Divertissant, mais pas très intelligent. Au point d'oser ce que personne n'avait osé jusqu'à présent : mettre une chanson des Cranberries.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Jeu 10 Juin 2021, 20:29

Vu sur cartoonbrew :

Warner Bros. and New Line Cinema are headed back to Middle-Earth, this time in the form of a fully-animated feature film, The Lord of the Rings: The War of the Rohirrim.

The film is a prequel to The Lord of the Rings film trilogy and expands “the untold story behind the fortress of Helm’s Deep, delving into the life and bloodsoaked times of one of Middle-earth’s most legendary figures; the mighty King of Rohan – Helm Hammerhand.”

Kenji Kamiyama (Blade Runner: Black Lotus, Ghost in the Shell: Stand Alone Complex tv series) will direct the anime feature from a script by Jeffrey Addiss and Will Matthews (The Dark Crystal: Age of Resistance). Joseph Chou (Blade Runner: Black Lotus tv series) produces, while Philippa Boyens, who was part of the screenwriting team on The Lord of the Rings and The Hobbit film trilogies, is serving as a consultant.


The film is being produced through the Sam Register-led Warner Bros. Animation (WBA), which has traditionally been WB’s television arm, not Warner Animation Group, which is responsible for features like Scoob and the upcoming Space Jam: A New Legacy.


https://www.cartoonbrew.com/feature-fil ... 05933.html

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Jeu 10 Juin 2021, 21:32

Intriguant.

J’espère qu'il feront l'effort de le faire en 2D.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Jeu 24 Juin 2021, 02:39

Désolé pour le double post et je sais que c'est tard, mais j'avais vraiment envie de poster cette vidéo:


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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Lun 19 Juil 2021, 19:48

Devinez qui surpasse le game ? Encore ?


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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 25 Juil 2021, 18:38

Fear Street : Shadyville est maudite depuis qu'une sorcière y a été pendue, plusieurs siècles plus tôt. Impossible d'en partir, et les habitants semblent condamnés à une vie de misère. Elle est aussi vu naître un nombre impressionnant de tueurs en série.

Trilogie cinématographique adaptée d'une série de romans de R.L. Stine, chaque long-métrage nous invitant à parcourir une époque différente de l'histoire de Shadyville. Non pas pour l'exercice de style, mais car il s'agit d'une véritable enquête dans le passé.
Il y aurait deux façons de les appréhender : comme des films d'horreur pour ado, ou comme des films d'horreur méta. En effet, ils multiplient les références (les écrits de Stephen King existent dans l'univers de Fear Street) et se déroulent à des moments stratégiques du cinéma d'horreur, et plus exactement du slasher. Heureusement, cet aspect en particulier disparaît progressivement pour laisser place à une histoire convoquant certes des archétypes bien connus, mais dont le but n'est pas de demeurer strictement référentiel. Surtout, Fear Street se démarque en ne cherchant pas à trouver des motifs et des origines rationnelles aux tueurs : tout repose sur une base fantastique (assez pratique).

Le concept lui-même est séduisant. Cela permet de multiplier les ambiances, les styles, du slasher urbain, au massacre dans un camp de vacances, jusqu'aux bonnes vieilles chasses aux sorcières. Avec plus ou moins de bonheur malgré tout. Le premier film, celui qui pose les bases, souffre de quelques incohérences et de facilités dans le scénario, et si ce n'est pour la référence à Scream, le fait qu'il se déroule dans les années 1990 n'apporte rien. Enfin si : une esthétique à base de néons, et une absence de téléphones portables, toujours difficiles à gérer dans le cinéma d'horreur car simplifiant trop la tâche aux héros. Rétrospectivement, c'est peut-être le film le plus faible, et il ne pouvait sans doute en être autrement, car il ne permet pas encore de saisir l'ampleur de l'univers.

La suite est plus convaincante, même si les effets numériques, et un gore volontairement moins appuyé que dans les films dont la seconde partie s'inspire, font pâle figure par rapport aux premiers Vendredi 13 et autres Massacre au camp d'été. Là encore, il y a quand même des facilités, une volonté de tromper le public, mais qui ne fonctionne pas spécialement. Le dernier segment propose une vision réaliste, mais peut-être trop littérale (et en même temps naïve), de la chasse aux sorcières dans un camp de colons. C'est aussi là que nous avons enfin droit aux révélations, dans l'ensemble prévisibles.

Pris individuellement, ces trois films sont corrects. Plaisant à regarder, mais dont la réalisation propose rarement des moments réellement marquants. Ensemble, ils prennent une autre ampleur, avec cette histoire de villes maudites où des massacres sont régulièrement perpétrés par les habitants, sans qu'il existe un lien évident entre chaque affaire. Cela fait de Fear Street un projet intéressant en tant qu'expérience. Et comme les films eux-mêmes sont sympa, à défaut d'être follement originaux ou passionnants, ils ne nuisent pas au projet.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Dim 25 Juil 2021, 21:08

* J'ai appris le mois dernier qu'il y a eu une vague du vampire chinois dans le cinéma de HK durant les 80s. J'ai donc enchainé coup sur coup :

Mr. Vampire (1985)
Mr. Vampire 2 (1986)
Encounters of the Spooky Kind (1980)

C'est globalement décevant, le subplot de Mr. Vampire 2 avec les gamins adoptant un jeune vampire et lui faisant faire (en musique) le tour des sites les plus hip du HK 80s semble sortir tout droit d'une comédie Hoolywoodienne ringarde (par contre dans le même film il y a une scène que j'aime beaucoup de course poursuite/cache-cache dans une cave, très Scoobidou dans l'esprit, et que j'aime beaucoup - comme quoi). Mais grosso modo, Encounters of the Spooky Kind est probablement le plus chouette et le plus mémorable du lot, grâce entre autre à un équilibre pas trop foireux entre comédie, baston et SFX dégueux-chelou-mais-pas-trop.

Est-ce que vous (enfin, c'est à Gemini surtout que je m'adresse :mrgreen: ) auriez d'autres films à me conseiller dans le même genre ?

* La Légende des sept vampires d'or (1974) - sur le papier, Abraham Van Helsing en Chine pour botter des culs, ça vendait du rêve, mais le résultat est juste meh.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Dim 25 Juil 2021, 21:18

Marrant que tu parle de ce genre de film, Accented Cinema en avait brièvement parler dans ça vidéo sur les "nanar" Hong-Kongais:



Il en parle à partie 8:34.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 25 Juil 2021, 21:22

ialda >> En horreur HK, tu peux tenter The Boxer's Omen (1983) et Human Lanterns (1982). J'ai entendu du bien de Black Magic (1975), mais pas encore regardé.

Du côté du Japon, je recommande chaudement la trilogie de Michio Yamamoto : Fear of the Ghost House: Bloodsucking Doll (1970), Le Lac de Dracula (1971), et Evil of Dracula (1974).

Bon, par contre, ce n'est pas comique tout ça. Pour l'humour en plus, il y a Hausu (1977), bien plus connu.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Dim 25 Juil 2021, 21:25

Ramior a écrit:Marrant que tu parle de ce genre de film, Accented Cinema en avait brièvement parler dans ça vidéo sur les "nanar" Hong-Kongais:


Je ne connais pas cette personne, mais ça a l'air d'être quelqu'un de bien.

Tellement de films à voir :06:

Gemini a écrit:ialda >> En horreur HK, tu peux tenter The Boxer's Omen (1983) et Human Lanterns (1982). J'ai entendu du bien de Black Magic (1975), mais pas encore regardé.

Du côté du Japon, je recommande chaudement la trilogie de Michio Yamamoto : Fear of the Ghost House: Bloodsucking Doll (1970), Le Lac de Dracula (1971), et Evil of Dracula (1974).

Bon, par contre, ce n'est pas comique tout ça. Pour l'humour en plus, il y a Hausu (1977), bien plus connu.


A part The Boxer's Omen je ne connais pas du tout ces films, je note tout ça. Merci ! :D

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Dim 25 Juil 2021, 22:41



La vidéo est géniale, pas forcément pour son sujet mais pour ce qu'elle montre de la confusion qui est entretenue à dessein par l'industrie entre culture et pop-culture. A chaque instant j'avais l'impression que MrMeaa était à deux doigts de comprendre que pop-culture = culture commoditisée, produite à la chaine et surtout vouer à disparaitre rapidement une fois consommée pour faire de la place aux futurs nouveaux produits, mais non, à chaque fois il bat en retraite pour revenir sur son safe space mental d'enfant de la contre-culture des 90s.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Dim 25 Juil 2021, 23:13

On en parle déjà ici:

viewtopic.php?f=49&p=323702#p323702

Mais ton analyse est intéressante.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Lun 26 Juil 2021, 01:14

Ah, désolé.

Je poste le dernier trailer de Dune il y a trois jours pour faire diversion et disparaitre, dans ce cas



Un clin d'oeil gratuit à Black Dynamite comme ça, film de l'année même s'il est raté.

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Re: Le topic cinéma

Messagede ChaosLink le Lun 26 Juil 2021, 15:39

Titane :

Deuxième film de la réalisatrice Julia Ducournau qui s'était déjà faite remarquée en 2016 avec son premier film Grave (qu'il faudra que je vois d'ailleurs) et qui m'a attiré de par les excellents retours sur son premier film. J'y suis allé en sous-marin, n'ayant lu que le synopsis et vu aucune bande-annonce, au point que j'ai découvert après l'avoir vu que le film avait eu la Palme d'Or à Cannes cette année, juste ça.

Sans trop rien révélé du scénario, on suit ici le personnage d'Alexia (incarnée par Agathe Rousselle, une parfaite inconnue à mes yeux) qui est victime d'un grave accident de la route étant enfant suite à une opposition à son père et se retrouve avec une plaque en titane dans sa boîte crânienne. Cela semble l'affecter profondément et elle développe une attirance pour les voitures, qui se réalise des années après lorsqu'elle fait (littérallement) l'amour avec une voiture et tombe enceinte de cette dernière. En fuite pour diverses raisons, elle vole l'identité d'un enfant disparu depuis 10 ans et se fait ainsi passer pour le fils d'un commandant de station de pompier (incarné par Vincent Lindon, incroyable dans ce rôle), qui la prend pour son fils, la ramène chez lui et essaye de renouer les liens.

Et bordel, qu'est-ce que ce film est dérangeant et jusqu'au-boutiste, ne faisant aucun compromis sur son scénario, son univers et ce qui se déroule (le fim ira notamment jusqu'au bout de la grossesse, avec tout ce que ça implique) Ici, la violence n'est montré sans aucun artifice ni détournement, ce qui donne parfois des scènes vraiment difficile à regarder. La réalisatrice ne nous épargne rien et ne semble s'imposer aucune limite dans ce qu'elle montre, ce qui fait à la fois la grande force du film et en même temps ce qui pourrait dégoûter/éloigner une partie du public. Une telle représentation des violences, sous toutes leur forme, est assez rare et fait du bien dans l'univers des fois trop formaté de la violence cinématographique. Pour mieux faire ressortir l'horreur et l'absurde des situations vécues, les personnages et l'univers n'en est que plus réaliste : on entend parler des morts à la télévision, on voit des policiers partout, le film nous fait comprendre les traumatismes qui traversent les pompiers soumis à des choses horribles, les dialogues sont très basiques et très proches de conversation. De manière générale, le film adopte une posture radicale du "show, don't tell", au point que l'actrice principale ne parle quasiment jamais de tout le film et qu'on ne sait rien de ses pensées : on ne peut qu'essayer de les deviner à travers ce que l'on voit et son jeu d'actrice, qui est excellente.
L'image et les couleurs du film sont très travaillés et très appréciables, mais c'est surtout le maquillage et les effets spéciaux qui sont assez bluffant, aucun ne n'ayant choqué et tous adoptant cette posture du réalisme le plus poussé. Certains se voient un peu, sans doute en raison du budget, mais rien qui ne fait sortir du film. Et je n'ai pas énormément de souvenirs de l'ost du film, en dehors de quelques moments/musiques particuliers, même si j'ai l'impression que la plupart (si ce n'est toute) des musiques étaient intradiégétique. Ha, et toujours dans cette idée de renforcer le sentiment de réel, le film est composé d'une multitudes de plans séquences (plus ou moins truqués) pour favoriser cette immersion.

Au final, je ne saurais pas vraiment dire si j'ai beaucoup aimé ce film mais il m'a marqué pour sûr et il n'y a pas à dire, ça fait du bien de temps en temps de voir des films dont le but premier n'est pas de divertir mais bien de provoquer le malaise.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Xanatos le Mar 27 Juil 2021, 16:50

Bande annonce officielle de Ghostbusters afterlife:

Mon avis sur celle-ci ?
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Re: Le topic cinéma

Messagede Zêta Amrith le Mar 27 Juil 2021, 20:47

Même si ça ne peut pas raisonnablement être plus mauvais que l'abomination de 2016, c'est tout ce dont l'entertainement moderne périclite depuis quinze ans : du fanservice à foison (le Bibendum, les Cerbères de la Porte, Ghozer en quoi, une minute de trailer) et un cadre qui veut profiter du succès périssable de la dernière mode en date, ici Stranger Things. Il y a également un contresens dans le fait de transposer le fantastique urbain à la campagne. Que ce soit dans le premier ou le second (et pas deuxième) film, les fantômes se manifestaient parce que c'est New-York. Les long-métrages de Patlabor sans Tokyo n'auraient plus aucune signification en dehors d'agglomérer des éléments reconnaissables.

Hype-o-meter proche de zéro.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Ven 30 Juil 2021, 23:32

The Suicide Sqaud (2021) : Il y a quelque chose de pourri au Corto Maltese, mais la Task Force X va faire le ménage.

Le premier opus avait été plombé par la volonté du studio de copier le succès des Gardiens de la Galaxie, chez la concurrence. Pour exorciser cet échec artistique et critique, quoi de mieux que James Gunn, justement auréolé de la gloire de ses deux long-métrages du MCU ? Mais, en même temps, cela sonne comme une solution de facilité. Un peu comme confier à Alexandre Astier un scénario sur un mec super intelligent qui doit gérer une situation alors qu'il est entouré de gens beaucoup moins intelligents que lui.

The Suicide Squad commence très bien. Trop bien. Constitution d'une nouvelle équipe complètement barrée, dialogues ciselés, agents faisant des paris sur qui ne rentrera pas vivant de cette mission, mises à mort vraiment crades voire assez choquantes... Si tout le film est de ce calibre, il restera sans nul doute dans les mémoires. Seulement, il s'agit un peu d'un grand huit qui commencerait par un looping pour enchaîner sur un parcours plus plan-plan. Sans aller dire que la suite est moins bien, elle ne retrouve jamais la même explosivité. Le scénario - linéaire - est sur des rails, et ça avance tranquillement.

James Gunn fait le travail. A plus d'un titre, car il signe aussi le scénario. Et il se fait quelques petits plaisirs, notamment en rappelant qu'il reste un lecteur de comics, avec visiblement une préférence du côté de la Chauve-Souris (et des clins d’œil en prime). A tel point qu'il ne peut pas s'empêcher de reprendre un personnage juste parce que son nom est rigolo, quitte à lui octroyer des pouvoirs qui n'ont strictement rien à voir avec ceux de la BD. Un scénario linéaire, donc, mais sans grosse faiblesse, prévisible en de nombreux points (les malfrats qui finissent pas sauver le monde), avec quelques pointes d'inventivité bienvenues, et une bonne brochette de personnages, même si certains ne peuvent pas s'empêcher de raconter leurs origines aux moments les moins opportuns. Et les acteur·ices choisis pour les incarner sont excellents : Margot Robbie, évidemment, mais aussi David Damalschian en vilain avec de sérieux problèmes mentaux, John Cena en vilain avec des problèmes mentaux tout aussi sérieux mais qui lui ne voit pas du tout le problème, ou encore un Idris Elba qui y croit sans doute un peu moins mais se montre parfaitement convaincant.

Pour ce qui est de la réalisation, c'est rythmé, sans temps morts, avec quelques scènes plus marquantes que d'autres - celle du début, mais aussi celle dans le camp dans la jungle où Bloodsport et Peacemaker font un concours de bites - une bonne dose de sang, et - plus inattendu - du dépaysement, puisque nous quittons le cadre urbain habituel de l'Amérique du Nord pour une île tropicale. James Gunn sait tenir une caméra, et le concept même du film lui permet de se montrer un peu sale gosse quand même. Enfin, pour un blockbuster hollywoodien. Sans être un grand film, c'est au moins un film maîtrisé, et plaisant à regarder. Pour le DCEU, c'est déjà un énorme accomplissement. Mais il pâtit sans doute d'envoyer la pâté aussi fort dès le début. Difficile de passer après ça, James Gunn a trop bien fait le travail.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Geoff34 le Lun 02 Aoû 2021, 18:52

Je découvre l'existence d'un film nommé Psycho Goreman, dont l'histoire absurde semble tout droit sorti d'un épisode de Billy et Mandy.
"Mors ultima ration, ce qui veut dire la mort est la raison finale, c'est la vie, Gouriquet est un oiseau savant"

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 24 Aoû 2021, 15:03


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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Dim 12 Sep 2021, 00:24

Shang-Chi et la légende des Onion Rings

Incroyable. Un film Marvel sous forme d'origin story qui ressemble a tout les autres.
La forme est donc sympathique, ambiance arts martiaux et tout le toutim, monde fantastique, créatures asiatiques. A par ça c'est comme d'habitude, nos héros sont trop cool et détendus du slip comme de vrais héros Marvel, le film oscille entre le drôle et le sérieux avec la technicité qu'on leur connait et bon, tout est formaté pour plaire. J'ai bien cru a trois quatre moments qu'ils allaient oser faire quelque chose de plus mais non lol, pas de soucis.
Notons cependant une première scène de baston dans un bus qui fini en mode beat'em all par-faite (j'avais des étoiles dans les yeux), et un boss de fin qui sort littéralement de l'espace, ce qui fait toujours plaisir.
A par ça, que voulez vous que je vous dise.

Du coup ça m'a motivé a regarder ce qu'ils envisageaient pour la suite, et bon Dr. Strange par Sam Raimi apparemment ? Mais le vrai truc cool c'est la série Moon Knight qui sera en partie réalisée par Benson et Moorhead (Spring, The Endless etc). Donc je dis OUI.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Dim 12 Sep 2021, 06:09

(pour préparer le prochain Dr Strange c'est surtout Wandavision et le prochain Spider-Man qu'il faut voir)

Shang-Chi c'est un film de kung-fu qui est étouffé par sa 3DCG et ses clichés post-colonialistes sur la Chine (le village caché où les experts en arts-martiaux vivent en harmonie avec la nature...) mais surtout où des persos nés et qui ont grandis en Chine passent sans raison du mandarin à l'anglais, et inversement, en plein dialogue parce qu'ils sont sur le point de prononcer une réplique importante. Genre
-[chinois]
-[chinois]
-[chinois]
-Je reviendrai dans trois jours maximum.
-Tu me le promets, hein ?

-[chinois]
-[chinois]


Donc après quand je vois la majorité des critiques anglo-saxonnes louer le film comme une victoire pour la représentativité je rigole un peu. Ça se regarde mais quitte à voir des asiats se taper dessus, j'aurais mieux fait d'acheter le BD box d'Il était une fois en Chine ou celui d'Ip-Man.
Reste Tony Leung dans le rôle du méchant, je n'étais pas au courant et ça m'a fait pas mal plaisir à voir.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Dim 12 Sep 2021, 09:27

Tetho a écrit:
Donc après quand je vois la majorité des critiques anglo-saxonnes louer le film comme une victoire pour la représentativité je rigole un peu.



Pourtant ça plait au communauté Américo-Asiatique, il faut dire que pour eux le cliché ça serait plutôt "Matheux qui se fait bolosser par le capitaine de football avec un nom qui se fini en Y"

De plus le partie de Winni l'ourson n'as pas l'air de vouloir le film :

https://comicbook.com/marvel/news/marve ... -unlikely/

Avec de la chance Disney va peut être arrêter de vouloir percer le marché chinois et faire des courbettes à un partie génocidaire.

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