Cette personne n'aime définitivement pas expliquer.
Bon, allons y, ça m'intéresse déjà plus que les gouts douteux de Krak-krak.
1)
Sleepy Hollow, de Tim Burton (1999).
Ouais, j'adore ce film plus que de raison. Les personnages, les décors, l'ambiance, les costumes, les dialogues... tout pour plaire à mon âme d'émo de 12 ans en mal de gothique. Oh, c'est pas le meilleur intrinsèquement, nous sommes d'accord, mais il a sa place particulière à mes yeux.
2)
Mulholland Drive, de David Lynch (2001).
Mon premier Lynch et claque dans la bouche comme pas deux. C'est beau, c'est fort, c'est prenant...jusqu'à l'étourdissement. Pas un film évident mais plus qu'habile. Une caméra incroyable et des scènes d'anthologies. Et quelles actrices, bon dieu.
3)
Reservoir Dogs, de Quentin Tarantino (1992).
Pièce de théatre en cinq actes entre gangsters, définitivement mon Tarantino préféré et un film excellent à tout les niveaux : actings, musique bien sur, dialogues, actions... Tout est tellement prenant dans ce film, tellement bancal et donc forcément génial. Il n'a jamais fait mieux.
4)
Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola (1979).
Facile diront certains, mais je suis sortis subjugué de ce visionnage. Marquant à bien des égards, avec un Brando incroyable qui crève l'écran, des scènes passionnantes et une réflexion sur la guerre et sur l'Homme intenable.
5)
Dead or Alive, de Takashi Miike (1999).
Ouais, je kiff Miike, et son Dead or Alive reste l'un des films du genre yakuza les plus pissant que j'ai jamais vu. Complètement barré et d'une violence rare, avec son ouverture et sa fin rentrées dans la légende.
6)
Brazil, de Terry Gilliam (1985).
Le dernier film que j'ai vu qui m'a terrorisé, tout simplement. D'une violence psychologique rare, surement le plus bel hommage du cinéma à Orwell. Entre froideur d'un monde administratif et onirisme incroyable des rêves du héros...un dédale passionnant qui laisse frémissant.
7)
Le bon, la Brute et le Truand, de Sergio Leone (1966).
Dans la vie, il y a deux sortes de films, ceux qui ont des flingues, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses.
Si je ne devais garder qu'un seul western, ça serait sans doute possible celui ci, et même au delà du genre, avec son histoire palpitante et son trio imparable de fraicheur et de grandeur. Ca c'est le genre de film sur lequel tu peux dire "
epic shit".
The Kid, de Charlie Chaplin (1921).
J'aime beaucoup Chaplin, et au milieu de tout ses chefs-d’œuvre, mon cœur a toujours penché pour cette belle histoire entre l'adulte et l'enfant. Film attendrissant et très bien écrit, très bien réalisé. D'une noirceur assez rare chez l'auteur pourtant.
9)
L'antre de la Folie, de John Carpenter (1994).
J'adore Carpenter, j'adore Lovecraft, et les voir réunis ne pouvait donner que le meilleur film adaptant le Mythe à sa sauce (voir adaptant le Mythe tout court). Un chef d’œuvre dans le genre surréaliste et halluciné. Sam Neill n'a jamais été aussi bon, et certainement pas avec trois dino en 3D.
10)
Le Nom de la Rose, de Jean-Jacques Annaud (1986).
Heh, nous avons le même âge, Adzo. Je suis pas le plus calé en filmographie française, voir en Annaud tout court (moi c'est plus Anno, tavu), mais quel incroyable film, adaptant à merveille le roman d'Umberto Eco. Des personnages délicieux, un décor toujours aussi incroyable (il est repassé à la télé il y a deux jours) et ces plans fantastiques... j'en frissonne rien que de penser à ses visages de gargouilles...
Mention Spéciale :
The Rocky Horror Picture Show, de Jim Sharman (1975). Ouais, s'pas vraiment un film ~~.
Y'a pas d'ordre particulier, sinon.