Zêta Amrith a écrit:la chloroquine n'a jamais été suspendue en Italie, ni avant, ni après l'article du Lancet.
Tu m'excuseras de citer
Ouest-France, bastion du journalisme d'investigation engagé francophone, mais ils étaient les premiers résultats sur google :
D’autres pays, comme l’Italie, l’Égypte, la Tunisie, la Colombie, le Chili, le Salvador, le Cap-Vert, l’Albanie ou la Bosnie-Herzégovine, ont également suspendu la prescription d’HCQ aux patients Covid-19. En Italie toutefois, son administration reste possible dans le cadre d’essais cliniques.
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Raoult est plus malin que tu le laisses entendre, et il est loin de s'être laissé instrumentalisé par qui que ce soit. Si j'en crois les portraits qui ont été faits de lui dans la presse c'est un homme très habile en politique qui a su faire financer son IHU en se rapprochant des bonnes personnes, dont Sarkozy, président à l'époque. Ce n'est pas pour rien qu'il était (et a quitté) le conseil scientifique qui conseillait Macron avant même sa découverte. Et ce n'est pas rien que ce dernier ait tenté de le récupérer, alors même qu'il était déjà devenu l'idole des anti-système qui espéraient voir les labos pharmaceutiques morde la poussière et perdre des milliards en R&D pour rien, avant de le lâcher une fois qu'il a réalisé que Raoult devenait trop encombrant. Dans cette histoire c'est Macron qui a légitimisé Raoult, pas l'inverse.
De la même façon il semble avoir pris le melon il y a des années, pas juste une fois que cette affaire a pris de l'importance. Il a fait en sorte de co-signer toutes les études qui sortent de son service à l'IHU, entre 100 et 250 par ans, même si il n'y a pas participé. C'est une manière de faire parasitaire qui trahis un gestionnaire mégalo et en mal de reconnaissance (puisqu'en suite à chaque fois qu'une étude de l'IUH sera citée, il le sera avec).
Et avec cette affaire il arrive enfin à avoir une reconnaissance auprès du grand public, qui plus est à l'échelle mondiale.
Zêta Amrith a écrit:La différence étant qu'aucun groupe ne pourra déposer de brevets sur la chloroquine. Entre cent boîtes qui livrent des cartons de chloroquine et une seule qui, vingt ans durant, peut ramasser cinquante milliards, les enjeux financiers ne seraient pas les mêmes.
Certes, mais un traitement des symptômes comme la chloroquine pourrait l'être n'est pas en concurrence directe avec un traitement préventif comme un vaccin. Si d'ici la fin de l'année on arrive à se débarrasser de cette épidémie pour de bon et que deux ans plus tard un labo met sur le marché un vaccin qui fonctionne, tu peux être sûr que tout l'occident fait vacciner au moins toutes les personnes de plus de 50 ans, si ce n'est plus jeunes, afin d'être sûr qu'une résurgence est impossible. Doublement quand la chloroquine selon le protocole Raoult n'est pas un traitement miracle en soit non plus.
Cette théorie du complot n'a peu de sens si on l'observe avec un peu de recule. Le labo qui mettra au point un vaccin contre le COVID-19 est assuré de s'en mettre plein les fouilles, chloroquine ou pas. Et il n'y a aucun intérêt pour eux de volontairement laisser empirer la situation actuelle dans l'espoir d'un profit non garanti dans deux ans.
Zêta Amrith a écrit:Je "connais quelqu'un qui connaît" quelqu'un qui écume les pharmacies dans l'espoir à mon avis foireux de les refourguer ailleurs, c'est open bar.
C'est un comportement attendu dans ce genre de situations. C'est comme les mecs qui ont tenté ces derniers mois de faire des profits sur les masques, le gel hydroalcoolique ou l'édition physique Switch de
Gen'ei Ibunroku avant que les réassorts ne plombent leur business.