Les séries TV

[Afloplouf]

Et encore, tu ne suivais pas la série chaque semaine, à établir les affabulations les plus dingues après chaque épisode. Ma préférence cette année reste pour Better Call Soul mais ça on s'y attendait ; ma plus grosse surprise restera Mr Robot. Maintenant j'attends de voir si l'essai sera transformé. La série a eu un gros succès donc la saison 2 a été confirmée dès les premiers épisodes. Ils ne pourront pas utiliser la même dynamique ceci dit.

[Ialda]

J'en suis qu'à l'épisode 3 pour le moment mais je m'amuse bien à essayer de discerner jusqu'à quel point la série manipule le spectateur et à essayer de faire la part entre complot et la folie d'Eliott (la scène où l'"Evil Corp" rentre de plein pied dans le monde réel); pour le moment, c'est le personnage joué par Christian Slater qui m'intrigue le plus, je n'arrive pas à voir dans quelle mesure il s'agit d'une hallucination d'Eliott, un manipulateur qui s'amuse à recréer une liaison père-fils assez perverse, un mélange des deux ou bien encore tout à fait autre chose

[asakura]

The Crow - Stairway to heaven

Synopsis :
Eric Draven et Shelly Webster est un couple fou amoureux et fusionnel. Un soir alors qu'ils effectuent un rituel scellant leur union, les deux amants sont agressés dans leur appartement. Eric est défenestré et Shelly violé avant d'être assassinée.
La légende raconte alors qu'un corbeau transporte l'âme des morts vers l'au-delà. Mais parfois et parfois seulement, l'âme porte en elle une tristesse telle que le corbeau ramène l'âme sur terre pour améliorer les choses.



Série télé que je regardais gosse au début des années 2000. J'en gardais un bon souvenir. Dérivé du comic de James O'Barr mais surtout du film avec Brandon LEE.
Bon pour être clair le revisionnage a été assez violent. La série s'éloigne nettement du principe du film et de la BD qui est le retour de DRAVEN pour se venger. Pire encore le message est le parfais inverse et introduit le principe que le tué par vengeance revient lui aussi sur terre en "Serpent" (entendre par là le némésis du corbeau). Les deux premiers épisodes reviennent ainsi sur la trame de la BD et du film mais très très adouci et en présentant des personnages sans aucun charisme. Le reste est une suite d'épisodes souvent plein de bon sentiments et vraiment trop mielleux (Shellyyyyyyy). Tout n'est pourtant pas à jeter, il y a dans tout ça de bonnes idées ainsi que quelques épisodes qui sortent nettement du lot (Notamment l'épisode où Top Dollar pousse Eric à faire de lui un serpent).
Une série très moyenne donc, qui ne respecte pas vraiment l'histoire de base et où les idées ne sont pas développées. La résolution de l'affaire de Top Dollar qui méritait d'être le final de la série n'aura d'ailleurs jamais lieu. Reste Mark Dacasco qui est un Eric DRAVEN très sympathique et crédible.

Dans la foulé un mot sur l'édition DVD foireuse. Pas de VO, une image issue de la diffusion TV de l'époque propre mais qui méritait clairement une restauration et 5 épisodes qui ne sont pas à leur place alors que la série possède un fil rouge.

[Afloplouf]

Fargo S2E01 :



C'était fabuleux. Cette deuxième saison était, avec Better Call Saul, ma plus grosse attente cette année et bon sang they delivered. Couillus, cette nouvelle anthologie garde certes le même lieu mais remonte dans le temps puisque tout se passe dans les années 70. Et si cette saison marque bien sa différence avec la première, il y a aussi une vraie filiation. La réalisation a quand même gagné un bon level avec une touche cinématographique bien présente. Rajoutez l'ambiance, le jeu d'acteur et la musique et voilà une petite bombe.

PS: Bonne nouvelle, c'est la deuxième fois que Netflix change ses habitudes en proposant du simulcast sur Fargo S2.

[shun]

Et donc, Mr Robot : très bien, vraiment. Une série cyberpunk pour notre époque~

J'ai râlé sans discontinuer durant le premier épisode sur la somme de clichés que représente le personnage d'Elliot mais j'aime bien ce décalage, cette impression d'un protagoniste totalement en dehors de ses profondeurs habituelles et qui ne l'a pas encore compris : un perso Lain in her matrix (all's right with the world) qui se serait retrouvé sans trop le comprendre dans une série d'intrigues corporate, de MIB, et pas loin la troupe du major dans GITS; manipulateur manipulé (voir le thème de la dette comme argument de persuasion : du point de vue de la dramatique série télé ça fait sens, c'est l'un des premiers éléments cités lors de l'introduction de sa copine, mais également comme levier pour qui aurait pris le temps d'étudier le sujet en amont aussi...).

Mais sinon oui, la série est plutôt intelligente, et probablement la plus agréable parmi celles que j'ai pu découvrir cette année.

a t'on des échos sur une acquisition en france pour un doublage français ?

merci

[Zêta Amrith]

Mr. Robot, à mi-parcours. Encore une série surnotée et qui mériterait tout au plus le quart de sa hype. Malgré la qualité d'écriture et de bonnes idées, je suis mitigé. On a du mal à comprendre ce que le fait que 50% des personnages soient toxicos est censé apporter au récit et à ses thématiques, en-dehors de meubler avec de l'emo et des crapuleries une intrigue trop maigre pour occuper dix heures à elle seule, et se la jouer HBO faussement canaille interlope à peu de frais. Ce que je cerne mieux en revanche, ce sont les probables raisons du plébiscite unanime dont bénéficie la série sur internet : de façon sibylline, elle caresse la jeunesse connectée dans le sens du poil, la psychologise, la présente comme une victime incomprise et bridée dans son intelligence. Sous des apparences dures, elle flatte obséquieusement, en présentant des "hackers street-life" aussi éloignés de la réalité que ceux des fictions hollywoodiennes qu'elle morigène. C'est séduisant sur le principe, et un bon tiers des scènes marche comme prévu, mais si premier degré dans la diégétique, qu'il est assez compliqué d'y voir davantage qu'une grande moisson des esprits sur les réseaux sociaux par un scénariste ayant assimilé la méthode FX et Showtime.

[Ialda]

Le premier épisode commençait bien, mais la redescente aura été rapide et violente. Je crois que j'ai fini de nourrir quelques espoirs que ce soit lors de l'épisode de la détox improvisée, qui essayait de faire du Lynch sans le quart du talent.

Les raisons du succès tiennent sans doute à ça, à réussir de parler de technologie dans une série "grand public" sans être trop ridicule. Dommage que le reste, et au premier rang les personnages (et au premier premier rang un duo de protagonistes bien raté), ne suive pas.

Je ne parle même pas du final, où "l'hommage" est tellement grossier qu'il en tombe à plat - comme le reste de la série : à trop appuyer le trait, ça en devient ridicule.

[Zêta Amrith]

Mr. Robot Saison 1.
L'un des plus formidables mensonges de ces dernières années. En fait, trois ou quatre séries empilées les unes sur les autres, qui chacune prise individuellement possède ses qualités, mais dont les thématiques ne se rejoignent jamais et qui bâtissent un salmigondis final sans aucun sens ni objectif compréhensible. La prod est engoncée dans un écrin grim-dark plus immature qu'autre chose à base de saupoudrage de tout ce qui fonctionne sur le câble et donc sur Twitter - drogues, troubles psychiques - mais rien de tout cela ne s'agence pour former un tout unifié. Le pseudo-twist Mr. Robot est aussi efficacement mis en scène qu'il ne dispose d'aucune utilité narrative. Au sortir de ces dix épisodes, on aura découvert un copieux panier de scènes très réussies et apprécié leur réalisation urbaine et anxiogène, mais aussi complètement oublié quel était le sujet initial de la série. Un fiasco post-moderne.

[Xanatos]

Voici le premier trailer de la série TV Preacher qui adapte l'excellent comic book original de Garth Ennis et Steve Dillon.


Je ne trouve pas que l'acteur interprétant Jesse Custer ressemble beaucoup physiquement au personnage de la BD.
Espérons que son interprétation sera à la hauteur.

Quant au mec qui est à côté de Jesse dans la cellule, est ce Cassidy ?
Si oui, cela fait bizarre, vu que dans la BD, il porte des lunettes noires qu'il n'enlève jamais, elles sont indissociables du personnage. Enfin bon, wait and see.

Preacher est une excellente BD, c'est une œuvre intelligente, drôle, délirante, iconoclaste,sombre, dramatique et émouvante, un véritable western des temps modernes dans lequel le manichéisme n'existe pas.
J'espère que l'adaptation télévisée n'édulcorera pas trop le ton de cette BD unique en son genre.
Surtout que, à titre personnel, c'est selon moi la meilleure œuvre de Garth Ennis.

En attendant l'arrivée de la série live, je ne saurai trop vous conseiller la BD originale qui est sûrement l'un des meilleurs comics des années 90.
Elle est actuellement rééditée chez Urban Comics.
Il y a quelques années de cela, c'était Panini qui avait sortie cette série dans son intégralité.

[Aer]

Hmmmm, pourquoi pas, ça a l'air amusant.

[Ialda]

Jesse a toujours eu l'air aussi blafard ? Quand Xanatos a posté j'ai cru que c'était pour une adaptation de The Sandman

[Zêta Amrith]

Nouvelle série Star Trek en Janvier 2017 sur CBS, produite par Alex Kurtzman et Heather Kadin. Seuls les deux premiers épisodes seront diffusés à la télévision. Les suivants seront distribués en streaming payant. La plus culte des franchises aura 50 ans à l'automne 2016.

[Xanatos]

Ialda, Si tu parles de l'image tirée de la BD, Jesse n'a pas toujours eu un teint aussi blafard.
Cette case est en fait tiré d'un passage où la nuit venait de tomber et qu'il y avait la pleine lune.

J'espère en tout cas que la série TV gardera le passage où nous découvrons la "famille d'adoption" de Jesse: c'est un moment aussi intense que poignant du récit original et qui est l'un des passages phares de la série.

[Aer]

En attendant avec une certaine impatience la suite de Sherlock, un petit tour par quelques séries entamées/continuées.

X-Files saison 3.

Ca remonte à deux ans déjà, mais j'ai continué tranquillement de regarder. Cette saison 3, pas encore terminée mais bien avancée, délivre toujours autant. Certaines révélations mythologiques envoient du très lourd et j'ai été amusé de la soudaine portée international du sujet. De plus, Skinner devient plus intéressant que dans son rôle de gros chiant de service.
Niveau loners c'est assez variable, j'ai surtout était très amusé de découvrir le pendant réellement "comique" de la série, entre l'excellent War of the Coprophages et le fa-bu-leux Jose Chung's From Outer Space. Il faut voir cet épisode si vous ne l'avez jamais vu (et même si vous n'avez jamais rien vu d'autre en X-files), franchement, c'est juste incroyable.

Orange is the new black.

Je n'ai vu que le premier et en fait j'ai même pas réussi à le finir. Le propos à l'air intéressant mais la réalisation m'a totalement rebuté au plus haut point. C'est mou, lourd et pas très amusant. Les acteurs ne m'ont pas paru très convaincants et les incessants aller-retour temporels sans trop d'indication sont plutôt chiants.
L'ambiance de la série en elle-même n'est pas non plus ce que j'attendais du coup dropped sans pitié.

American Horror Story.

Vu le premier épisode également. C'est pas mal, même si la réalisation est un peu lourde en effets et mouvements de caméras pas très sympathiques. Les acteurs sont très correctes et ça envoie niveau image, encore heureux me direz vous. J'attendrais d'en voir plus pour être bien sur, quelques petites choses me chiffonnent un peu, mais avec ce format anthologique (une saison = une histoire complète) j'imagine qu'il peut y avoir de grandes disparités.

The Strain.

Vu les deux premiers épisodes et je vais continuer sans sourciller. C'est de la très très bonne. J'étais déjà assez chaud de base parce que la dernière fois que j'ai vu des vampires + Del Toro ça a donné l'excellent Blade II et ben j'ai pas été déçu.
L'histoire dépeinte à un petit coté Échiquier du mal (Dan Simmons) pas pour me déplaire. Et puis des vampires plus des nazis plus du metal, que demande le peuple.

Hero Corp saison 3.

Double déception. Entre le ressassement de sujets déjà vu dans la seconde saison et le format 7 minutes rédhibitoire qui ne permet pas de développer quoi que ce soit correctement, il était ardu de suivre les aventures loufoques de ses gros nazes de super-héros à la retraite. Et l'actrice de Mary joue toujours aussi mal, mes yeux
J'espère que la quatrième et apparemment dernière saison aura mieux à proposer.

[Zêta Amrith]

J'ai surtout était très amusé de découvrir le pendant réellement "comique" de la série, entre l'excellent War of the Coprophages et le fa-bu-leux Jose Chung's From Outer Space. Il faut voir cet épisode si vous ne l'avez jamais vu (et même si vous n'avez jamais rien vu d'autre en X-files), franchement, c'est juste incroyable.

Tous deux écrits par Darin Morgan, également responsable de Humbug (S2) et Clyde’s Bruckman Final Repose (S3) et "conseiller au script" sur Blood (S2) et Quagmire (S3). Pour Chris Carter, il a aussi écrit deux épisodes de la seconde saison de MillenniuM, Somehow Satan Got Behind Me et surtout l’excellent Jose Chung’s Doomsday Defense, sorte de séquelle du Jose Chung’s From Outer Space de X-Files. Par la suite, la brouille de Morgan et Wong avec le patriarche l’a éloigné de la société 1013.

Il revient à X-Files avec le troisième épisode de la mini-saison de Janvier 2016.

[shun]

perso j'ai vraiment du mal avec l'humour débile de x files ... ces épisodes sont les pires pour moi, je passe direct, je comprend pas pourquoi sur 6 épisodes de la nouvelle saison, 2 sont sur l'humour :/

[Zêta Amrith]

Je comprend pas pourquoi sur 6 épisodes de la nouvelle saison, deux sont sur l'humour :/

Un seul a priori.
Les épisodes de Darin Morgan sont à différencier des simples épisodes comiques/parodiques/absurdes de la série. Ils sont généralement plus sophistiqués que la moyenne, et assez sombres sous le vernis.

[Aer]

Clyde's Bruckman était loin d'être joyeux en effet. Très bon épisode également, plein d'émotion.
Pas encore vu Quagmire en tout cas mais les autres étaient tous des épisodes très solides, rien à leur reprocher. J'ai vu qu'il avait disparu de l'écriture par la suite et c'est bien dommage.

(Et la série Intruders était cool, enfin j'en ai déjà parlé également)

[Mattosai]

Quelques nouvelles séries sont de sorties, j'en ai maté une d'entre elles : Ash vs Evil Dead : je me suis bien marré, c'est du grand n'importe quoi , dans la lignée comédie-zombies, on a un héros qui a de la gueule (et de la b**** ) , les sitations d'horreur sont exagérées a souhait avec des répliques qui font mouche , bref, elle sent bon cette série, très bon.

Prochaines sur la liste : The last kingdom et après le correct Daredevil chez netflix, Jessica Jones (avec en guest Luke Cage qui aura aussi droit à sa série avec Iron Fist plus tard)

[Geoff34]

*pardon, c'est pas le bon sujet

[Afloplouf]

The Man in the High Castle



Dans le sillage de Netflix, Amazon se lance dans la SVOD en créant ses propres séries pour attirer le public. Après une série sur un transsexuel (pas vu mais pas mal récompensé), ils attaquent ZE adaptation. The Man in the High Castle (le Maïtre du Haut Château en français) est un roman de Philip K. Dick. C'est donc en général de la matière à gros succès sauf que là c'est très particulier. Déjà c'est un gros bouquin de drogué (oui comme d'hab' mais là c'est dans la moyenne haute de l'auteur d'Ubik) avec une grosse dimension spirituel et en plus une uchronie dérangeante. Dans cette réalité alternative, c'est l'Axe qui a gagné et les US of A ont été partagés entre les japonais à l'ouest et les allemands à l'est, séparé par une zone tampon neutre avec un gouvernement fantoche.

Publié en 1962 ça faisait scandale avec une Amérique perdante et plusieurs patriotes qui collaborent activement mais encore aujourd'hui ça sent le souffre. Il n'y a qu'à a voir avec la pub d'Amazon dans le métro new-yorkais qui avaient fait tapisser les sièges de Hakenkreuz and Stripes (voir l'image) et qui a fait un tollé.

Je voulais regarder le pilote et regarder ça tranquillou mais j'ai binge watché ça comme un goret en deux soirs. C'est une série d'espionnage captivante avec son univers étrange. L’adaptation est très bonne. Globalement fidèle dans l'esprit avec certaines scènes marquantes conservées et en même temps de nombreuses liberté avec des personnages plus développés voire de nouveaux introduits si ma mémoire est bonne. Le remplacement du livre par les films (je ne vous spoile pas plus) est naturel puisque plus visuel.

Surtout je trouve le tout plus équilibré. Peut-être pour construire une dynamique mais le bouquin était plus binaire avec les vilains nazis et les gentils japonais. Là on voit les impérialistes nippons qui n'hésitent pas à être un régime dur (mais tout en discrétion) avec quelques farouches nationalistes un poil timbrés et d'autres avec un gros sentiment de supériorité. A l'inverse, et c'est assez déconcertant, on voit "l'attrait" que peut avoir un régime nazi avec les valeurs familiales, l'ordre mais ça reste de gros cinglés racistes. Un passage marquant avec le gentil sheriff nazi (ancien vétéran américain) qui vous aide à changer une roue, vous offre même son sandwich et dans le même souffle vous explique que ce n'est pas de la neige qui tombe mais les cendres de l’hôpital qui crame les infirmes et les malades en phase terminale. Le tout avec le sourire et un visage rond bonhomme.

[Wonk]

[Ialda]

Sherlock : le meta est toujours plus en dehors de tout contrôle et continue de déborder de partout. Bien aimé Sherlock-papillon qui rêve qu'il est un Sherlock à pipe. La bonne surprise de l'épisode pour moi, c'est que l'épisode n'est pas complètement hors-série mais offre une bonne transition avec la saison 2017; après, un teasing de 90 minutes pour des épisodes qui débarqueront dans deux ans, on peut aussi s'autoriser à trouver la dose un peu chiche.

[Zêta Amrith]

The Shield en Blu-Ray UHD (4K) en... Mars 2017, pour les quinze ans de la série.
Shawn Ryan supervisera personnellement la conversion de chaque épisode.

[asakura]

Terminé mon visionnage de l'intégral de Heroes. Jamais dépassé la 2nd saison jusque là.

Alors clairement la première saison est toujours pour moi excellente. Le scénario est impeccable et la mise en scène très réussi. Chaque seconde pu l'hommage et l'amour de Tim KRING pour les comics et les super héros.
Tout du long, l'ombre de Sylar plane sur chacun des personnages qui peut perdre la vie à tout instant. Nombreux personnages sont par ailleurs charismatiques à l'instar des PETRELLI, façon famille italienne ou encore Noé BENNET et bien sûr SYLAR lui-même.
Tout n'est pas parfait, bien entendu, comme le fait que Peter n'affronte jamais réellement SYLAR de manière frontale mais préfère fuir ou se dissimuler malgré tout ses pouvoirs. Jusqu'au final où tous attendaient un combat final explosif qui n'aura finalement jamais lieu. Enfin, ajoutons des effets spéciaux parfois très cheap, même pour l'époque. La scène de vol entre Nathan et Peter du premier épisode est certainement la plus risible que j'ai pu voir.
Mais concrètement cette première saison est un franc succès. Elle sera largement plébiscité lors de sa diffusion et soutenu par une large campagne de pub de la part de TF1 pour son passage français.



Dès lors, comment ? Comment cette série si prometteuse a pu partir en telle décrépitude ?

Sans parler de la greve des scénaristes qui a pénalisé cette seconde saison de plus de la moitié de sa durée, le chemin pris en lui-même ne m'enchante déjà pas. Il n'y a que 11 épisodes, et pourtant cette saison parvient à tirer terriblement en longueur. Et puis cet histoire de virus... Sans compter sur ce final ridicule où les scénaristes oublient/émettent la capacité de Peter à traverser la matière pour un effet de suspense débile où il arrache une porte blindée...

Et les incohérences sont loin de s'arrêter. Et là c'est un festival que la troisième saison.
Cette saison est complètement en roue libre avec une impression que les scénaristes ne savent jamais où ils vont.
Les nouveaux pouvoirs manquent pour la plupart d'originalités avec ce recyclage sans cesse des mêmes. Et surtout les incohérences et les mauvais choix se multiplies et deviennent insoutenables. Pourquoi ces deux épisodes sur Coyotes Sands qui n'apportent rien juste avant le final ? Ne serait-ce que la première scène de la saison est incohérente avec la dernière de la seconde saison (Quid de l'appel téléphonique d'Angela qui semblait faire partie d'un complot pour stopper Nathan ?) mais aussi ces aller-retour vers le futur qui change constamment mais dont on conserve les éléments présents qui arrangent. Et enfin, n'oublions pas Sylar qui a fini par réunir tellement de pouvoirs que les scénaristes eux-mêmes ne se rappellent plus de ce qu'il possède (Super oreille, créations d'illusions, etc...).

Toutefois,
Après une troisième saison catastrophique, je suis plutôt agréablement surpris par cette saison 4.
Le rythme est bien plus lent que pour les précédentes saisons mais le scénario prend son temps à installer chaque élément et les incohérences sont beaucoup moins nombreuses que par avant.
Comme bien souvent la série parvient à mêler plusieurs intrigues qui nous amènent jusqu'au final plutôt réussi de la saison.
On y retrouve notamment un nouvel adversaire charismatique, fourbe et manipulateur en la personne de Samuel SULLIVAN, un directeur de fête foraine qui parvient à jouer avec les désirs et la peur des gens "spéciaux", qui sera le fil rouge de l'histoire.


Heroes sera toutefois annulée peu après la diffusion du dernier épisode qui, s'il clôture l'arc narratif, laisse la série au début d'un nouveau tome.
Une annulation pour ma part surprenante puisqu'elle fait suite à une chute brutale de l'audience sur les derniers épisodes. Derniers épisodes qui sont pourtant à mon sens bien meilleurs que tout ce qui est proposé dans la saison 3 pourtant reconduite.

Concrètement, Heroes ne sera jamais parvenu à ré-atteindre le niveau d'intensité de sa première saison, ni à exploiter l'univers qu'elle avait mise en place. Toutefois, après deux saisons en chute libre, cette quatrième repart sur des bases plus saines et est bien plus agréable à suivre.

Un mot sur l'édition DVD d'UNIVERSAL.
Autant les éditions françaises sont parfois très minimaliste, autant il est important de souligner le soin qu'à su apporter UNIVERSAL à l'édition DVD d'HEROES jusqu'à son terme. Et cela malgré, la chute constante de l'audience US, l'arrêt de diffusion de TF1 après la 2nd saison et la vente en baisse perpétuelle des coffrets. Soin apporté entre autre sur la VF qui est restée d'excellente qualité d'un bout à l'autre (et ce malgré l'absence de diffusion TV des saisons 3 et 4), l'adaptation des sous-titres à l'écran pour adapter de manière distincte chaque langue étrangère ou encore la traduction des crédits de fin. Beaucoup d'éditeurs se contentes d'un master VO avec une simple piste de sous-titres et un carton après générique. A cela ajoutons que chaque coffret est bourré de bonus.
En revanche, j'ai hérité de la récente réédition de la saison 4. En ce qui concerne ce repackaging, Je ne comprends absolument pas le fonctionnement des attaches. Impossible de sortir les DVDs proprement sans les tordre dans tous les sens. Si quelqu'un veut m'éclairer s'il a une astuce mais c'est vraiment le point noir. D'autant que ces attaches foireuses sont aussi présentes dans les coffrets intégraux Buffy, Stargate et How I Met Your Mother...