de guwange le Ven 02 Mar 2018, 18:04
Mardi soir, j'ai vu
la forme de l'eau de Del Toro et je voulais avoir un peu de recul avant d'en parler.
Dans la forme, du bon Del Toro qui est en pilotage automatique tant il arrive à retranscrire son style avec facilité.
Après je concède que ça vient de moi, mais la romance
( plutôt le passage à l'acte )
de Belle et la bête m'a un peu sorti du film à un moment, c'était gênant pour ma part. Je fais appel à mes souvenirs du Dracula de Coppola, quand on voit la scène de Dracula en bête qui enlace la dulcinée ( et va plus loin ) , il y a eu une construction derrière. On a vu Dracula en forme humaine , en mode gentleman qui est passé par la case séduction, de plus c'est un maître des illusions. On comprend mieux l'envoûtement de la dulcinée qui est sous le charme.
Quand je dis, que ça vient de moi, c'est parce qu'on peut trouver une explication similaire avec le personnage féminin du film. La bête est primaire, dénuée de langage et on peut comprendre que l'héroïne muette est la personne idéale pour s'en approcher du fait qu'elle est + dans le sensoriel.
Je peux comprendre que si on a été réceptif à cela, on peut porter aux nues ce film-là.
Je suis rentré dans la salle de ciné en me disant que ce film a 13 nominations aux Oscars, et j'avais donc comme baromètre, le labyrinthe de Pan, mon film préféré de Del Toro.
Hors, pour moi c'est sans contestation en dessous du Labyrinthe de Pan.
Pour les oscars, ce film a des bonnes chances d'en gagner quelques uns notamment avec le jeu d'actrice de la muette, peut-être d'autres notamment la réalisation car oui, Del Toro est toujours aussi pointilleux et fait parti des cracks du milieu.