Le topic cinéma

[Mattosai]

J.Burne : en soi le film (entre scénario convenu mais avec du potentiel , protagonistes bien choisis), ne serait pas si mauvais, si on avait pas eu un épileptique à la caméra : résultat des courses, un bon mal de crâne pour les 3 personnes que nous étions, et trop de longueurs, cela fait un moment que je n'ai pas revu les premiers mais j'avais le souvenir d'action non stop avec la Burne, or là j'ai failli piquer du nez à certains moments c'est dire.

Star Trek de 2 Unlimited : Là ou les précédents opus affichaient un certain enjeu, ce dernier star trek m'a fait penser à un épisode de la série version "deluxe" (aka décors qui ont fait péter le budget) , donc on retrouve vraiment l'esprit de la série d'origine à mes yeux (dont le clin d'oeil est clairement affiché à un moment) , avec l'exploration, les races aliens, la diplomatie , mais avec un revers de la médaille à savoir un méchant relativement anecdotique, sans rélle sensation d'enjeu scénaristique (un méchant recherche un artefact pour en faire une arme de destruction massive est probablement le scénar timbre poste par excellence, plus classique tu meurs.).
Mais bon, y on va pour voir un blockbuster divertissant et là dessus, le pari est réussi, les personnages même secondaires sont tous là , réussissant à se montrer suffisamment charismatiques avec un temps à l'écran suffisant pour que chacun aie son utilité le tout aidé par un certain humour qui vise juste.
Comparé aux bouses (mention spéciale à ID2) que j'ai vues récemment, c'est pour le moment le seul film qui peut se targer du titre de blockbuster l'été à mes yeux.

Après ma préférence porte toujours vers Into Darkness que j'avais déjà largement préféré au reboot de 2009 (en précisant au passage que je ne suis pas tellement afficio de cette saga à la base.)

[Ialda]

Money Monster : George Clooney, truculent journaliste financier à la télévision US que sa productrice Julia Roberts peine à contrôler, est pris en otage devant la caméra par un téléspectateur qui l'accuse de l'avoir fait perdre l'intégralité de ses économies sur un investissement foireux. La course à la montre s'engage entre la police qui veut abattre le preneur d'otage et l'équipe de l'émission qui se lance dans une investigation impromptue quand des signes de manipulations boursières autours dudit investissement commencent à faire surface...

Ça se laisse regarder même si j'ai l'impression que le film n'arrive pas à pleinement exploiter les capacités de son couple star; la prestation de Clooney en clown médiatique dans la première demie-heure réussie quand même à amuser. Ce qui est fascinant dans ce film, c'est qu'il pose la problématique d'une financiarisation mondialisée hors de tout contrôle qui ruine l'homme de la rue moyen, mais il échoue à s'extraire d'une certaine naïveté qui voudrait que les perversions du système soient le fait de quelques "méchants" qui trichent sciemment et ne sont donc pas structurelles. C'est un film bien intentionné, mais qui passe largement à côté de sa cible. Reste l'aspect thriller, raisonnablement bien mené.



Arrowhead : un mercenaire est engagé pour récupérer des données à l'intérieur d'un vaisseau scientifique mais la mission capote et le vaisseau s'écrase sur une planète désolée. Apparemment le seul survivant du crash sur la planète, Kyle va pourtant découvrir petit à petit qu'il n'est peut-être pas si seul que ça sur la planète - et que lui-même n'est peut-être plus tout à fait le même non plus.

Coup de coeur du jour. L'aspect low-tech - dans la techno, les effets spéciaux - donne une patine un peu 'film de SF des années 80s' à l'ensemble, et le scénar revisite de manière plutôt futée des classiques comme Planète interdite, Screamers et Enemy Mine.

[Tetho]

Money Monster vaut surtout le coup pour voir Clooney dans un rôle de journaliste libéral connard et imbus de lui-même qu'on force à se désaouler de son ivresse du pognon de façon brutale. Rôle complètement à contre courant des personnages qu'il a l'habitude d'incarner.

Mais j'ai pas l'impression que le film se montait contre le système, au contraire de The Big Short, sa fin nihiliste le montre bien. Il cherchait plutôt à mettre en scène des individus que ce système ont fait perdre pied et qui se balancent la patate chaude de la responsabilité des conséquences. Sans vraiment prendre parti.


Heaven's Gate :
Behold!
C'est... wow... quoi... hein...
C'est un beau film, plein de belles images, de moments de grâce contemplative d'une maitrise rare, avec de vraies ambitions narratives et une volonté de montrer le monde. Et il y a ce fantastique motif de la chute du paradis de l'Ouest Américain face à la violence intrinsec de la société américaine. Le film a une vraie ampleur, dans son récit, dans ce qu'il veut raconter et dans ce qu'il montre. En voyant les nombreuses scènes avec une ou plusieurs centaines de figurants j'ai mieux compris les dépassement cosmiques de budget.
Mais putain que c'est long, ça met trois plombes à démarrer pendant lesquelles il ne se passe rien. On sait que les éleveurs vont arriver avec leurs hommes de mains, mais pendant bien deux heures, R-I-E-N. Et il y a des scènes, comme celle à la patinoire qui donne son nom au film, qui s'étirent sans fin et sans fin... Et je dis ça en étant un mec qui trouve que 2001 est un film parfaitement rythmé et que tous les réals devraient prendre modèle dessus. Cimino a vraiment craqué pendant le montage quoi.
Ho et sérieux, c'est quoi le rôle du personnage de John Hurt ? Dans le (forcément long) prologue il a le rôle central, mais dans le film lui même il est là en touriste total.

Le film est vraiment un rappel de la nécessité de bien encadrer les créateurs car pour un Kubrick capable de mener un projet pharaonique à bout, combien de Cimino qui se perdent dans la mégalomanie de leur projet ?
En pendant à la copie de travail de cinq heures et demi montrées aux cadres d'UA, je me dit qu'ils ont du s'ouvrir les veines et s'immoler d'ennuie devant... Je suis aussi curieux de voir la version de deux heures et demi, est-ce que les coupes font gagner du rythmes au film ou est-ce qu'elles le défigurent bien ?

C'est pas un mauvais film, loin de là il réussit même tout ce qu'il tente d'entreprendre avec brio, mais il est vraiment beaucoup trop long pour son propre bien. Et ça aura couté la vie à un studio et l'âge d'or des réalisateurs-créateurs à Hollywood.

[Ialda]

Money Monster vaut surtout le coup pour voir Clooney dans un rôle de journaliste libéral connard et imbus de lui-même qu'on force à se désaouler de son ivresse du pognon de façon brutale. Rôle complètement à contre courant des personnages qu'il a l'habitude d'incarner.

Mais j'ai pas l'impression que le film se montait contre le système, au contraire de The Big Short, sa fin nihiliste le montre bien. Il cherchait plutôt à mettre en scène des individus que ce système ont fait perdre pied et qui se balancent la patate chaude de la responsabilité des conséquences. Sans vraiment prendre parti.

C'est ce que je disais, le choix de la problématique était intéressant mais le traitement est très complaisant et en restant à ce niveau personnel, évite d'aborder vraiment les sujets qui fâchent.

Et tout à fait d'accord, le personnage jouer par Clooney vaut le détour. Dans le genre hableur il m'a fait penser à un lointain cousin de son Ulysse dans O'Brother, mais là tu as en plus une telle couche de spectacle clinquant en plus...

[Tetho]

Une critique du système aurait quand même été assez risquée a glisser dans un tel récit, et je parle narativement parlant même pas vis-à-vis de je ne sais quelle pression externe. La situation des marchés actuels est quelque chose qu'on a laissé faire et qui a été initiée par des gens qui pensaient agir pour le mieux. Il n'y a du coup pas de vrai figure a viser, juste un état de fait. C'est ce que Thé Big Short constate en partie.
Faire du gérant du fond d'investissement l'antagoniste permet de construire un thriller autour de le chose, même si en soit tous les acteurs, y compris le particulier qui a investi tout son fric sans réfléchir, ont leur part de responsabilité.

Après ma préférence porte toujours vers Into Darkness que j'avais déjà largement préféré au reboot de 2009 (en précisant au passage que je ne suis pas tellement afficio de cette saga à la base.)

Mon problème avec Into Darkness c'est son écriture à peine digne d'une fanfic. C'est incohérent, ça masque la chose en restant en mouvement et en changeant de cap toutes les 20 minutes, ça multiplie les références grossières et, plus que tout, ça se construit comme le mauvais miroir de Warth of Khan parce que ce film est le plus aprécié de la franchise.
En comparaisonBeyond est moins ambitieux mais au moins ils tiens la route en tant que film. Et il se paye en plus le luxe d'être fidèle a l'esprit star trek.

[Merlin]

Dernier train pour Busan.
Alors pour un film de zombie il faut avouer que c'est bien filmé comme il faut, que l'histoire tient sensiblement la route mais n'évite pas les personnages caricaturaux.
Ce genre de personnages à tendance à m'agacer avec le temps que ce soit dans les films ou les séries. Toutefois dans ce film cela n'est pas trop gênant hormis dans quelques scènes et la pire de toute c'est :

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Le moment vers la fin ou le patron d'entreprise qui est en train de se plaindre qu'il veut rentrer chez lui et le courtier qui lui dit tranquillement avec tout le respect dû à sa position sociale "Monsieur vous êtes en train de vous transformer"... mais... mais balance le par dessus bord putain !!!

Alors je reprocherais au film son manque de moments qui font décoller du siège et que pour du zombie c'est assez light mais il est tellement bien construit dans sa globalité avec ses forts moments où ils remontent les rames du train à la force de leur bras mais aussi de leur intelligence sans oublier les petits blagues posées ici et là et qui tombent pas trop mal et font sourire, que j'ai trouvé le film vraiment chouette pour le genre.

Jason Bourne.
Grosse déception car c'est un film que j'attendais beaucoup. Certes je n'ai pas revu les 3 premiers depuis des années hormis le premier revu en partie l'autre soir à la télé mais j'ai vraiment de bons souvenirs de ces films où la traque de Jason est bien foutue et où le suspense est présent presque tout du long.

Là... c'est d'la merde. Alors l'histoire qu'on commence à voir un peu partout avec "La CIA, NSA et consort watching you et veut vous surveiller de partout" c'est déjà pas terrible dans le traitement mais en plus ça sort dont ne sait où, n'a aucun rapport avec l'histoire de Bourne et le liant est complètement absent. C'est nul.
Question suspense c'est nul aussi. 10 min avant on sait déjà que :

[Montrer] Spoiler

Nikki va mourir et en plus d'être mal fait c'est aussi très nul. C'est en plus le seul personnage qui était présent depuis le début et j'avais bien aimé son évolution dans les 3 premiers films.

Le méchant? Quel méchant? Hormis le charisme de Tommy Lee Jones c'est pas génial dans l'ensemble notamment avec le personnage de Vincent Cassel qui est mal traité.
Le personnage d'Heather Lee quand à elle promet un peu plus. Faudra voir au prochain épisode mais bon.

La réalisation donne envie de vomir tout simplement. Ca tangue et c'est confus. C'est vraiment le même réalisateur?!

Pour résumer :
- L'histoire n'est pas terrible.
- Les scènes sont prévisibles.
- Les enjeux inexistants.
- Les méchants pas intéressants.
- Une réalisation à chier.

[Tetho]

[Aphex]

Je découvre l'existence de ce reboot que je vais avoir oublié dans 1h (ou plus probable, je l'avais déjà oublié y a longtemps).

[Tetho]

Faut reconnaitre que dans une année marquée par tellement de suite et de reboots que personne ne demandait à voir (les visiteurs 3, ID4-2, Cloverfield 2...), il décroche le pompon absolu du "mais qui a bien pu penser une seule seconde que c'était une bonne idée de produire ça ?".

[Gemini]

A quand un remake de Casablanca ?

[Ialda]

Ça tombe bien, pour un film se passant durant la seconde guerre mondiale le premier manquait de baston contre des nazis. Et de Vin Diesel. Et de vélociraptors, pour le combo.

[Gemini]

Tonight, on the Clamp Cable Classic Movie Channel, don't miss Casablanca, now in full color with a happier ending.

[Ialda]

Je crois que j'ai déjà vu cette version...

[Tetho]

Je propose Citizen Kane par Zack Snyder ou Metropolis par Rolan Emmerich.


Sinon j'avais (probablement volontairement) oublié que cette année on aurait aussi ceci :

Ça tombe bien, pour un film se passant durant la seconde guerre mondiale le premier manquait de baston contre des nazis. Et de Vin Diesel. Et de vélociraptors, pour le combo.

Ajoute des robots de combat et je dis banco !

[Gemini]

Ialda >>

[guwange]

Pas vu Suicide squad le film, mais d'après cette vidéo, mieux vaut rester sur le DC animated movie : Assault on arkham. Est-ce le cas pour ceux qui ont vu ces 2 films ?

[RaidenSnake]

Je n'ai vu que AoA, mon avis est : 1ere partie moyenne/raté, la majorité des membres du suicides squad sont inutile/pas intéressant, par contre la 2eme partie avec l'entrée du Joker, c'est du bon.
Avis rapide et pas détaillé car ça va faire depuis sa sortie que je ne l'ai pas vu, donc c'est flou dans ma tête.

[Xanatos]

Oui, Batman Assaut sur Arkham est beaucoup mieux. L'histoire, bien que simple, tient nettement mieux la route, et les membres de la Suicide Squad agissent vraiment comme des psychopathes et ne rechignent pas à tuer ! Si certains s'entendent bien et se serrent les coudes (Killer Frost et King Shark), d'autres se disputent fréquemment et tentent même de s'entretuer.
Quant à Deadshot, même si on voit qu'il aime sa fille dans "Assaut sur Arkham", son caractère nihiliste voire suicidaire n'a pas été atténué et est fidèle aux comics. Quant à Harley Quinn, elle est géniale et très drôle dans le film, tout en étant imprévisible. Enfin, le Joker est BEAUCOUP plus présent et est l'un des ennemis majeurs de la Suicide Squad dans ce récit, alors que dans le film live, on ne le voit que 10 malheureuses minutes.
Le film d'animation est également beaucoup plus violent et gore que le film live qui est bien gentillet dans ce domaine (alors que les deux sont PG-13 !).
Il y a aussi un humour noir très présent dans le film, qui le rend très fun.
Les scènes d'action sont nombreuses, excellentes, et très spectaculaires.
Si l'on excepte Black Spider, l'ensemble des membres du Suicide Squad ont leurs moments de gloire et aucun n'est en retrait, même si ce sont Harley et Deadshot qui sont mit en avant.

Gros avantage du film animé également: bien qu'il soit jouissif pour les spectateurs ayant joué aux jeux "Batman Arkham Asylum" et "Batman Arkham City" (le film regorge de références faites à ceux ci), il est totalement abordable pour les gens n'ayant jamais joué aux jeux.
De plus, le graphisme est splendide et l'animation est d'une fluidité remarquable.

Le film d'animation est largement plus convaincant et recommandable. J'ai pas détesté le film live, il m'a quand même fait passer certains bons moments, mais en comparaison du DA, il fait vraiment aseptisé.
A mon humble avis, le film animé Batman Assaut sur Arkham vaut vraiment le coup.
J'ai d'ailleurs réalisé une fiche pour le site Planète Jeunesse dédié à ce film de Batman si ça t'intéresse Guwange:
http://www.planete-jeunesse.com/fiche-2 ... rkham.html

[Tetho]

Je l'ai vu récemment et en effet c'est un bien meilleur film que celui d'Ayer, aucune comparaison possible. La mission du Suicide Squad est plus crédible et adaptée à leurs capacités (malgré un mcguffin un peu nul), on ne les envoie pas tuer un meta-humain capable de tuer 50 personnes d'un regard de travers, le Joker a un vrai rôle dans l'histoire et sa relation avec Harley plus intéressante et Batman est plus présent.
Par contre ça souffre du même défaut que toutes les OVA DC : ça n'a aucune personnalité en tant que dessin-animé. Le charadesign est fade, sans être raté, l'animation est propre mais manque d'un vrai style, d'une personnalité, c'est ça que de sous-traiter en Corée, et le storyboard est inégal au possible, t'as 10 ou 12 personnes dessus et dans l'ensemble les scènes de combats s'en sortent bien mais le reste est assez mauvais.

Clairement une des meilleurs OVA DC, fortement aidée par le fait que ça n'est pas directement adapté d'un comics et que donc ça ne souffre pas de la comparaison comme les autres.

[RaidenSnake]

Si l'on excepte Black Spider, l'ensemble des membres du Suicide Squad ont leurs moments de gloire et aucun n'est en retrait, même si ce sont Harley et Deadshot qui sont mit en avant.

Je ne suis pas contre un petit récapitulatif des "moments de gloire" de Killer Frost et King Shark, j'ai clairement pas souvenirs de telle scènes, celui où ils doivent passer une porte blindé ? Je pense qu'un nouveau visionnage s'impose.

[Tetho]

[Montrer] Spoiler

Quand ils sont dans les sous-sols et doivent forcer le passage à un groupe de soldat sur un pont mais King Shark a le vertige. Killer Frost lui bande les yeux, s'accroche à son dos et le guide, tout en gelant une partie de leurs adversaires.
C'est d'autant plus efficace que depuis le début du film les deux flirtent ensemble.

[hebiko]

Je l'ai maté le Week-end dernier en tant que premier d'une longue liste d'OAV et film à rattraper et j'ai été justement "choqué" par la violence présente dans cet épisode.

[Montrer] Spoiler

La fin avec notamment la tête de King Shark qui explose, c'était un peu brutal. Au final d'ailleurs la plupart des membres de la suicide squad sont mort.

[guwange]

Merci pour vos retours , j'ai déjà vu le dc animated movie assault on arkham mais j'avais la flemme de voir suicide squad au cinéma car le prochain sur ma liste ( sûrement ce week-end ) , c'est le nouveau Star Trek.
Donc, je ne suis pas pressé de voir Suicide Squad...

[Tetho]

Instinct de Survie (The Shallows) :



Une touriste américaine est au Mexique pour faire du surf sur une plage déserte et isolée. Attaquée par un requin, elle trouve refuge sur un rocher. De là entre elle et la terre ferme se dresse moins de 200m et un requin mangeur d'homme particulièrement vorace.


Ça faisait un moment que je n'avais pas vu de film de requin, probablement depuis Peur Bleue, et celui là est très efficace. Pas très long, moins d'une heure et demi, et très concentré sur le cœur de son récit, il doit y avoir 10 à 15 minutes de prologue et une ou deux de conclusion, il est propre et carré. Servi par de belles images (un peu trop, quand l'héroïne se lance à l'eau au début ça fait très "produit laitiers, des sensations pures") malgré un tournage qui a du en majorité se faire en bassin devant un fond bleu en studio il est porté par l'admirable performance de Blake Lively.
Le film brille par sa maitrise du rythme, entre séquences dans l'eau extrêmement tendues et les temps morts entre deux tentatives de retrouver le rivage. Le film est par le moment borderline torture porn à la manière du reboot de Tomb Raider tant Blake Lively déguste tout du long et le film ne la ménage pas et le requin est un vicieux façon le K de Dino Buzzati qui ne lâche pas sa proie même après 12 heures sans qu'elle ait mis le pied dans l'eau.
Les fans du genre se régaleront.

[Ialda]

Birdman, bien après vous : des cinglés rodent dans la ville, endossant une autre identité dans le cadre de leur activité faisant d'elles des icones publiques, dans une course vaine pour fuir leur folie et leur vacuité; Inarritu a juste décidé de filmer la variété dépourvue de costume en latex de l'espèce : les acteurs

J'ai eu l'impression d'une bien belle arnaque, même si en effet le portrait de la monstrueuse superficialité du monde du spectacle vaut le détour.