Le topic cinéma

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Tetho
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 20 Jan 2016, 20:39

Si :
au départ la Chine a bien essayé de couper « les scènes les plus choquantes », les autorités se sont vite résolues à interdire Deadpool, confrontées aux trop nombreuses coupures qui finissaient par dénaturer le film en le transformant progressivement en un court métrage !
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Re: Le topic cinéma

Messagede Xanatos le Jeu 21 Jan 2016, 00:40

Si les censeurs Chinois n'aiment pas le contenu du film, on a qu'a leur envoyer Deadpool négocier. :twisted:



Gemini a écrit:Deadpool interdit en Chine pour cause de violence excessive :mrgreen: Donc profitez-en bien, les mecs, vous n'êtes pas prêts de revoir un blockbuster R vu le manque à gagner pour les studios :twisted:


Bien sûr qu'on va en profiter ! :D
C'est déjà tellement inespéré qu'un personnage aussi tordu, rigolard et politiquement incorrect que Deadpool soit adapté au cinéma sans être édulcoré.

Si le film tient toutes ses promesses, il comblera sûrement plusieurs fans des comics de Deadpool qui se rueront dans les salles pour voir leur anti héros préféré sur grand écran qui s'éclateront et riront de bon cœur...

Mais est ce que le film attirera et intéressera les spectateurs qui ne connaissent pas du tout le personnage ?
Là est la question, Deadpool étant loin d'avoir la notoriété d'un Spider-Man ou d'un Wolverine auprès du grand public...

Ceci dit, "Les Gardiens de la Galaxie" étaient des personnages beaucoup plus obscurs et méconnus que Deadpool, et leur film a cartonné.
Wait and see.

Tetho a écrit:
En soit j'ai assez peur que le film soit un film formaté pour les zinternettes 2.0 à coup de catchphrases mémisables instantanément et de références pop-culturelles qui se veulent pointues mais en soit n'iront pas chercher plus loin que Wikipedia, à la Big Bang Theory.


Le risque serait que le ton du film emploie abusivement un humour trop "actuel" et ancré dans notre époque qui certes fera rire plusieurs d'entre nous quand on ira la voir au ciné mais qui sera déjà ringard et obsolète dans 10 ans, voire dans seulement 5 ans.
En revanche, si le film emploie un humour dont les gags et les blagues seront non seulement drôles, mais aussi intemporels, le long métrage vieillira très bien.


Mattosai a écrit:c'est le trailer du trailer qui m'a fait marrer perso.


Moi aussi, je me suis "fendu la pipe" en regardant ce"trailer de trailer" ! :lol:
OK, je connais la sortie... :wink: :arrow:
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Jeu 21 Jan 2016, 21:42

Dragon Princess : Un film japonais de 1976, avec beaucoup de casseroles au derche mais suffisamment généreux pour me permettre de passer outre.
Le synopsis vend du rêve. A New-York, de nombreux policiers meurent dans des circonstances sanglantes. La police prend alors la décision qui s'impose : leur enseigner le karaté pour qu'ils puissent se protéger (ce n'est pas comme s'ils étaient armés). Deux karatékas postulent pour ce poste prestigieux : Kazuma Higaki (Sonny Chiba), maitre du karaté d'Okinawa et recommandé par un vétéran nippo-américain de la WWII, et Hironobu Nikaido, chef d'une école à Tokyo. Sauf que, au lieu de laisser les responsables de la police faire tranquillement leur choix, Nikaido et ses complices estropient Higaki, qui disparait dans la nature. Son temps, il va désormais le passer à entrainer sa fille Yumi (Etsuko Shihomi), pour qu'elle le venge une fois adulte.
Pour où commencer ? Déjà, le film n'a pas toujours les moyens de ses ambitions, cela se sent. Tout est fait pour cacher ce qui nécessiterait un minimum d'effets spéciaux ou un tournage délocalisé, et contrairement à d'autres productions, cela se voit énormément, le montage et les angles de caméra n'arrivant pas à servir de cache-misère. New-York se résume à un bureau et à une église en carton-pâte qui a dû servir à un obscur pinku eiga avec des bonnes sœurs, tandis que l'entrainement de Yumi se déroule sur un toit de Los Angeles... avec une photo de la ville comme décor et sous la neige. Los Angeles.
Entre ça, le karaté pour sauver les policiers New-yorkais, Sonny Chiba prêt à gâcher la vie de sa fille, et Etsuko Shihomi avec des couettes qui fait croire qu'elle a 12 ans, euh... Ouais, ça impressionne.
Heureusement, cela s'arrange quand l'héroïne part au Japon affronter son destin, et que le réalisateur peut promener sa caméra tremblotante dans d'authentiques rues japonaises. C'est vraiment à partir de là que le récit prend son envol, au-delà de son prétexte saugrenu, et commence à distiller ses qualités. Déjà, les acteurs sont de vrais combattants, cela se voit et fait plaisir ; Etsuko Shihomi faisait partie de la JAC (Japan Action Club) de Sonny Chiba, donc elle maitrise son sujet, même si comme elle est seule et de sexe féminin, certains affrontements seront menés par un autre protagoniste. Il en résulte des combats plutôt réalistes, même si à l'instar de ceux de Assassin's Creed, nous serons gré aux ennemis de venir se faire dessouder les uns après les autres, au lieu d'attaquer en groupe (du moins dans le dernier acte). Les ennemis, justement, sont pour la plupart marquants, ou du moins les assassins engagés par Nikaido ne manquent pas de panache ; à commencer par un aveugle albinos adepte du lancer de couteau, qui nous offre une confrontation intelligente avec l'héroïne.
La mise-en-scène, de son côté, souffle le chaud et le froid. Incapable de cacher les économies de bout de ficelle auxquelles se livre le studio, elle arrive malgré tout à proposer quelques moments d'action enlevés, et repose notamment sur une utilisation de filtres de couleur qui nous plonge à merveille dans les années 70. Années 70 qu'une musique vient sublimer. Cette ambiance fait énormément au charme de ce film d'arts martiaux violent à défaut d'être spécialement fin.
Vous l'aurez compris, il s'agit d'un long-métrage à découvrir pour son action brute de décoffrage et son ambiance à la limite de blaxploitation, ainsi que pour son trio de tueurs. Pour le reste, mieux vaut éviter de se prendre la tête sur les détails...


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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Jeu 21 Jan 2016, 22:09

Xanatos a écrit:
Tetho a écrit:
En soit j'ai assez peur que le film soit un film formaté pour les zinternettes 2.0 à coup de catchphrases mémisables instantanément et de références pop-culturelles qui se veulent pointues mais en soit n'iront pas chercher plus loin que Wikipedia, à la Big Bang Theory.


Le risque serait que le ton du film emploie abusivement un humour trop "actuel" et ancré dans notre époque qui certes fera rire plusieurs d'entre nous quand on ira la voir au ciné mais qui sera déjà ringard et obsolète dans 10 ans, voire dans seulement 5 ans.
En revanche, si le film emploie un humour dont les gags et les blagues seront non seulement drôles, mais aussi intemporels, le long métrage vieillira très bien.

Rendez-vous dans 10 ans, mais j'annonce déjà que le film ne vieillira pas bien et que dans 5 ans il sera déjà ringard.
Mais ce que je crains n'est même pas à ce niveau là. J'ai peur que le film ne soit qu'à un prétexte à placer le genre de blagues, de méta-blagues et d'apportées qu'Internet adore et qui ont fait de Deadpool son super-héros préféré. Le tout saupoudrée de références aux films ou séries qu'Internet adore, tout en se donnant un genre en étant violent et vulgaire pour faire croire qu'il ne respecte rien et est avant-gardiste alors qu'en réalité il est formaté pour lui plaire et rien d'autre.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Jeu 21 Jan 2016, 23:40

Moi cette volonté de plaire autant au publique me rassure paradoxalement.

J'ai l'impression que Reynolds veut absolument se rattraper des catastrophes que furent "Wolverines origins" & "Green Lantern" et qu'il à les pleins pouvoirs sur le projet.

Si le film fonctionne au box-office et vu que Reynold veut absolument plaire au publique, peut être qu'il permettra une collaboration avec Disney vu que ce le fans veulent absolument les x-men (et les ff) de retour chez Marvel.

Ça reste hypothétique, mais bon Fox devrait se rendre compte hormis Synger toute leur tentative dans le super héroïsme on tous était des échecs retentissant et ce x-men est le derniers de Syngers donc... :mrgreen:


Sinon à coter chez Universelle on essaie de mimer les "Guardiens de La Galaxie", et ça à pas l'air mal:


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Messagede Gemini le Jeu 21 Jan 2016, 23:53

J'annonce : toutes les scènes avec Jared Leto ont été casées dans cette bande-annonce. Ben ouais, c'est clairement une analepse sur les origines de Harley.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Ven 22 Jan 2016, 02:55

Normalement non. J'avais cru comprendre que c'est lui que Batmou attrape au début pendant sa courte apparition et que Leto avait été vu avec Afleck pendant le tournage de ladite scène à Toronto.
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Messagede Xanatos le Ven 22 Jan 2016, 11:22

Ramior, la plupart des meilleurs films de super héros produits par la Fox ont effectivement été bel et bien réalisés par Bryan Singer, néanmoins d'autres réalisateurs ont aussi tiré leur épingle du jeu.
L'excellent X-Men le commencement de Matthew Vaughn a reçu un énorme succès critique et public amplement mérités et est l'un des meilleurs long métrages de la saga.

Quant à Wolverine le combat de l'immortel de James Mangold, il est très bon et a redonné ses lettres de noblesse au mutant griffu.

Sinon, je fais moi aussi confiance à Ryan Reynolds. Il est tellement motivé et passionné par Deadpool (tant le personnage que le film) que cela me fait trépigner d'impatience de voir le film. :)
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Ven 22 Jan 2016, 12:42

Xanatos a écrit:Ramior, la plupart des meilleurs films de super héros produits par la Fox ont effectivement été bel et bien réalisés par Bryan Singer, néanmoins d'autres réalisateurs ont aussi tiré leur épingle du jeu.
L'excellent X-Men le commencement de Matthew Vaughn a reçu un énorme succès critique et public amplement mérités et est l'un des meilleurs long métrages de la saga.


Uniquement parce que Singer était à la prod et chapeauté tout.

Et dans le fait je m'en fiche, je veux juste que la Fox et Disney s'entende pour réintégrer les X-men (et les FF) dans le MCU (comme sony avec Spidey quoi.), comme ça on aura plus de recton stupide dans les comics qui consiste à éloigné ou remplacer les x-men ou les ff de l'univers principal.

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Messagede Aer le Ven 22 Jan 2016, 12:54

Ou parce que Vaughn a un réel talent et que tout ces films sont bons.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Dim 24 Jan 2016, 04:42

Le dernier jour d'Yitzhak Rabin

Un film que personne ne semble vouloir que vous le voyez. Il faut déjà qu'il passe à coté de chez vous, mais qu'en plus il y ait des séances à des heures pas impossibles. Et 5 semaines après sa sortie c'est enfin le cas à coté de chez moi. Et je n'ai pas intérêt à le manquer, il va disparaitre aussi vite.
[/complotjuif]




Difficile de qualifier ce film qui brouille un peu les frontières. Ce n'est pas un documentaire, malgré la présence de véritables interviews, dont une de Shimon Peres, il est composé en majorité de reconstitutions avec des acteurs et n'a aucune narration. Ce n'est pas non plus un film historique, sa narration décousue et l'utilisation d'image d'époque pour illustrer le propos ne lui donnent pas non plus un récit clair. Enfin ce n'est pas un docu-fiction, vu qu'il aborde des faits réels et prétend faire passer un message à leurs sujet.
La meilleur façon que j'aurais de le présenter c'est de dire que c'est le résultat à l'écran de l'enquête d'Amos Gitaï sur les circonstances de la mort de Rabin.

Et Gitaï va surtout s'intéresser au climat qui a poussé un étudiant en religion à tuer sans le moindre regret le premier ministre de son pays pour enrayer le processus de paix avec la Palestine. Car si la théorie du complot politique de la droite fondamentaliste contre Rabin est mentionné dès le début, et revient un peu plus tard, Gitaï, sans la démentir formellement, ne lui donne que peu de crédit. Pour lui Yigal Amir a agit indépendamment de tout réseau organisé et c'est une série de négligences dans la sécurité du premier ministre qui lui ont donné une opportunité qu'il a su saisir.

Car pour Gitaï si la commission d'enquête a fait son travail vis à vis des dysfonctionnement des services chargés d'assurer la protection de Rabin, elle ne s'est pas attaché à expliquer pourquoi il est mort. Quel contexte social a donné naissance à une colère contre Rabin qui a poussé des chefs religieux et politiques à invoquer sa mort. Et là c'est les accords d'Oslo et le démantèlement des colonies qui arrive sur la table. L'obsession de certains israéliens que tout le territoire leur est du par la volonté divine, et comment en tentant de faire respecter les droits des Palestiniens Rabin se retrouve qualifié de traitre. Tout cet enchainement absurde d'aveuglement religieux, de haine et de violence qui fini par toucher à l'absurde quand une psychologue fait un portrait de Rabin à une assemblée d'opposant en le présentant comme schizophrène, complètement détaché de la réalité et impropre à diriger le pays. Et quand on lui demande si d'autres leaders ont déjà montré ces traits, elle répond "oui, Hitler."

Gitaï essaye de démêler le fil de la haine pour mettre le peuple israélien devant sa responsabilité dans la mort de Rabin et l'arrêt du processus de pais dont ils payent aujourd'hui lourdement le prix. La conclusion du film insiste qu'il y a un travail d'introspection à faire si le pays veut un jour se ressouder et retrouver le chemin des valeurs sur lesquelles il a été construit.

Et en soit le film me semble avant tout se destiner aux israéliens plus qu'à nous, mais n'en est pas moins fascinant. Il y a probablement aussi un avertissement à notre égare là dedans, pour que chez nous non plus ça n'arrive pas.


Et puis, mais ce n'est que mon interprétation, ce film est aussi un rappel sur le pourquoi et le comment que le politique et le religieux ne peuvent faire bon ménage. A un moment ceux qui invoquent la loi de dieu pour diriger la vie publique finiront toujours par bloquer sur des points de textes écrits il y a plusieurs milliers d'années, et à ce moment là la raison n'a plus sa place dans le débat public. Après tout, tout juif qu'il était, Rabin était bien athée lui...



Ha et j'ai aussi appris que si Trotsky est mort c'est à cause d'un rituel juif ultra secret qui vise à invoquer la colère de Dieu lui-même sur un juif qui s'est ouvertement retourné contre sa volonté et qui n'a été utilisé que deux fois dans l'histoire du peuple juif. Une fois contre Trotsky et une fois contre Rabin. Ça ne rigole pas chez les rabbins.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 24 Jan 2016, 11:00

Je croyais que Trotski était mort à Courchevel, dans une Avalanche, car il faisait trop de ski ?

Sinon, je voulais voir ce film, mais bon... chez moi, c'est mort ! :roll:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 26 Jan 2016, 00:47

One, Two, Three : C.R. MacNamara dirige la succursale berlinoise de Coca-Cola, et sa promotion ne tient qu'à une seule chose : la fille de son employeur, dont il doit s'occuper lors de son séjour en Allemagne. Autant dire que lorsqu'elle se marie à un militant communisme est-allemand, ses perspectives de carrière prennent du plomb dans l'aile.
Je vais donner à ce film un qualificatif que je n'avais sans doute jamais utiliser auparavant pour un long-métrage : épuisant. Ce grand malade de Billy Wilder mène une comédie survitaminée de près de deux heures, où les blagues et les dialogues savoureux fusent à une vitesse ahurissante, filmée comme s'il s'agissait d'une pièce de théâtre avec des plans séquences durant lesquels il met en scène un acteur principal fou furieux, monté sur ressort, dont je me suis demandé à plusieurs moments quand il allait finir par faire une crise cardiaque. Complètement dingue et tout simplement crevant, mais en même temps brillant dans son exécution et surtout son écriture. Tout le monde en prend plein la gueule : communismes balourds, capitalistes arriérés et égocentriques, et une population allemande qui semble éprouver quelques légères difficultés à se débarrasser de ses mauvaises habitudes. C'est déjanté, c'est survolté, c'est... épuisant.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Jetblack le Mar 26 Jan 2016, 10:31

Ramior a écrit:Si le film fonctionne au box-office et vu que Reynold veut absolument plaire au publique, peut être qu'il permettra une collaboration avec Disney vu que ce le fans veulent absolument les x-men (et les ff) de retour chez Marvel.


Les films R marche rarement au USA.

http://www.boxofficemojo.com/alltime/do ... e=R&p=.htm

Je lui souhaite bon courage :mrgreen: :mrgreen:
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http://carnetdepopculture.blogspot.fr

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 26 Jan 2016, 19:51

Jetblack a écrit:Je lui souhaite bon courage :mrgreen: :mrgreen:
En Dollars constant, L'Exorciste dépasse tranquillement le milliard de recette :twisted:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mar 26 Jan 2016, 20:09

Le budget du film est aussi ridiculement bas (rumeurs : 40 millions de dollars) et le marketing se la joue plus viral qu'omniprésent façon MCU. Du coup ils ont probablement pas besoin de générer 400 millions de recettes pour rentrer dans leurs frais.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 27 Jan 2016, 00:33

Gorgo : En 1953 sortait sur les écrans The Beast from 20,000 Fathoms, film méconnu et pourtant majeur de l'histoire de cinéma, puisqu'il poussera la Toho à lancer la production du premier Godzilla, avec le succès que nous lui connaissons. Son réalisateur, le Français Eugène Lourié, consacra toute la suite de sa carrière aux monstres géants, jusqu'à ce Gorgo en 1961, clairement pensé comme un hommage à Godzilla. La boucle est bouclée. En effet, les parallèles ne manquent pas entre les deux, le cinéaste étant passé du stop-motion sur son premier long-métrage au bon vieil acteur costumé, et le récit démarrant sur une île irlandaise nommée Nara. D'ailleurs, le Japon fût un temps envisagé comme lieu de tournage. Au final, que le film se déroule en Irlande et à Londres constitue une de ses principales forces : il est tellement rare de voir un Kaiju dévaster une autre ville que Tokyo, que regarder celui-ci s'en prendre à Big Ben et au Tower Bridge se transforme en véritable régal pour fin gourmet, d'autant que les maquettes de la ville s'avèrent particulièrement soignées, pour un résultat de toute beauté. Le scénario se montre classique mais efficace, avec toutefois une fin qui le rapprocherait plutôt de Mothra, et des destructions à hauteur d'homme - dans sa dernière partie - aussi choquante qu'impressionnante. Néanmoins, si toutes les scènes montrant le monstre bénéficient d'une technique soignée, nous ne pouvons pas en dire autant du reste : incrustations et rétroprojections complètement foireuses, faux-raccords en pagaille - avec des stock-shots tournés de jour et insérés dans un montage se déroulant de nuit - le réalisateur n'a clairement aucun budget à consacrer à tout ce qui ne concerne pas directement sa créature. Ainsi, le film alterne sans cesse entre l'excellent et le catastrophique en terme d'image... Il n'empêche qu'il s'agit d'un honnête divertissement, une curiosité avec ses bons moments - en particulier dans sa dernière partie - et qui nous prouve que le Japon n'a pas nécessairement le monopole du Kaiju, avec ce dinosaure caché au fond de la Mer d'Irlande. Mais The Beast from 20,000 Fathoms reste quand même un bon cran au-dessus.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Jeu 28 Jan 2016, 21:33

Nous avons gagné ce soir : La boxe. Ce putain de sport de morts de faim et de losers magnifiques qui se foutent sur la gueule en rêvant à des jours meilleurs. Stoker est un vétéran, encore accroché à cet espoir infime que le bonheur se trouve au bout de ses poings. Convaincus de la défaite de leur "champion", son manager et son entraineur acceptent de truquer le match mais sans lui révéler l'arnaque et le laisser empocher sa part.
Ce film suit en temps (semi) réel Stoker, préparant son match dans le vestiaire minable d'une salle minable aux côtés de ses compagnons d'infortune puis sur le ring, et Julie, sa compagne, qui refuse de voir son mari se faire démolir le portrait une fois de plus. Une fois de trop.
Cela ne paye pas de mine au premier abord, et le budget ne doit pas être bien mirobolant, mais la technique du maitre Robert Wise - décidément un touche-à-tout - fait merveille, au moyen de compositions soignées, d'un noir et blanc sublime, et d'un montage qui arrive à nous faire vivre l'instant présent tout en le rendant passionnant. Le combat fonctionne d'autant mieux qu'il est entrecoupé de vues saisissantes sur les spectateurs, qui évoluent au fil des minutes pour se transformer en Romains venus assister à des jeux du cirque macabre. Le réalisateur nous dépeint deux mondes : celui des boxeurs, individus magnifique dans leurs misère, et celui du public venu pour le sang. D'un film qui n'aurait pas dû faire date, Robert Wise arrive à créer un petit miracle, juste, touchant, et superbement mis en image. Surprenant.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Ven 29 Jan 2016, 00:22

Vampires en toute intimité : Long-métrage qui a connu un bon bouche-à-oreille en 2015 malgré une sortie française relativement confidentielle sur les réseaux VOD. Dores et déjà présenté comme un futur film culte (sic), je me méfiais un peu de cet engouement. Mais au final, sans être le chef d'oeuvre annoncé, cela passe plutôt pas mal.
Viago, Deacon, Vladislav, et Petyr sont des vampires vivant en collocation à Wellington, Nouvelle-Zélande. Pendant plusieurs mois, ils sont suivis par une équipe de documentaristes.
Le principe ressemble donc à celui de C'est arrivé près de chez vous, à savoir un documenteur suivant des individus moralement discutables (pour le moins) s'adonnant à des activités moralement discutables. A ceci près que, en tant que comédie noire, Vampires en toute intimité tend plus vers la comédie. Les quatre protagonistes principaux incarnent tous des facettes - et par extension des époques - différentes du mythe du vampire : Viago est un dandy raffiné façon Lestat, Deacon a été mordu au temps de Bram Stoker, Vladislav représente l'Empaleur originel, et Petyr est un Nosferatu. L'un d'eux a aussi officié comme vampire nazi, ce qui explique qu'il ait préféré s'éclipser et s'installer en Nouvelle-Zélande après la guerre.
La caractérisation des personnages étant réussie, ils arrivent à apparaitre crédibles malgré leur condition vampirique. Par contre, ils ne vivent pas dans sur île paumée par hasard : ils ont échoué là-bas et survivent bon gré mal gré dans un taudis. Nous les suivons dans leur quotidien, fait à la fois de discussions enflammées sur qui doit faire la vaisselle cette année, et évidemment de prédation dans les bars de la ville. Plus quelques autres activités typiques de vampire. Ce ne sont pas les seuls protagonistes, mais je vous laisserai la surprise.
Certaines blagues s'avèrent très bien trouvées et fonctionnent à merveille. D'autres moins. Le film vaut avant tout pour ses vampires principaux, et l'attachement que nous pouvons éprouver pour eux. En plus, il ne dure pas suffisamment longtemps pour devenir redondant. C'est original, bien interprété, bref ça passe tout seul.

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Le réalisateur du prochain volet de Thor se cache sur cet affiche. Sauras-tu le trouver ?

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Ven 29 Jan 2016, 01:09



J'attendais Red Nails (on peux rêver) ou The Hour of the Dragon (puisqu'il me semblait qu'un film sur la fin de carrière de Conan une fois devenu roi était en chantier), on va avoir un vague Fury Road sword and sandal fantasy :lol:

A noter la police, qui rappelle fortement celle des volumes des éditions Bragelonne. Du coup je me demande si c'est pas un truc réclamé par les ayant-droits ?

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Ven 29 Jan 2016, 01:17

:|


Le Legend of Conan avec Schwarzeneger qui a été en rumeur pendant des années promettait tellement plus.
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Messagede Aer le Ven 29 Jan 2016, 01:19

Ils ont réussis en 30 secondes à passer complètement à coté du personnage.
GG.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Ven 29 Jan 2016, 01:20

Arnold, roi d'Aquilocalifornia :(

Edit : non, attendez, le film avec Arnold est juste toujours en dev. hell
http://www.cinemablend.com/new/Arnold-S ... 08617.html
ça dure depuis quand ? les années 80 ?

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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Ven 29 Jan 2016, 17:35

Bons Baisers de Bruges.

Film sortit en 2008, réalisé par Martin Mc Donagh dont c'est le premier long métrage, avec Colin Farrell, Brendan Gleeson et Ralph Fiennes.

Comédie noire à 110% britannique, Bons Baisers de Bruges nous narre les aventures de Ray et Ken, deux tueurs à gage anglais mis au vert par leur employeur dans la petite ville de Bruges, en Belgique, durant la période de noël.
Le film est magnifique. La photo est splendide avec de très beaux effets, Bruges est représenté d'une manière vraiment belle, brillante et intemporelle. Les acteurs sont tous très bons et convaincants, chacun dans des rôles succulents (le tueur romantique, le tueur dépressif, le chef de gang colérique, le nain acteur, la petite dealeuse). Les dialogues ont une finesse et une justesse incroyable...
Mais ce qui caractérise le film, au delà de son humour grinçant, c'est les incessants aller retour entre les divers étapes du scénario, écrit à la perfection, sans aucune forme d'anicroche ni raté, aucun manque, toutes les raisons et actions sont valables et parfaitement lisible. Un vrai tourbillon prenant du début à la fin. Pour un premier film, Mc Donagh tape très fort.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Baboo le Ven 29 Jan 2016, 18:37

Tetho a écrit:En soit j'ai assez peur que le film soit un film formaté pour les zinternettes 2.0 à coup de catchphrases mémisables instantanément et de références pop-culturelles qui se veulent pointues mais en soit n'iront pas chercher plus loin que Wikipedia, à la Big Bang Theory.


Pareil ; plus ça va, moins le film me donne envie, en fait :|
Et je redoute l'overdose de sang numérique.
shun a écrit:putain gunbuster, pour wolf rain c'est excellent ! c'est certainement un des derniers "bon" titre sorti au japon ces 10 dernières années, la fin d'une grande ère. j'espère voir venir une édition blu ray, je rachète sans problème en blu ray wolf rain ^^ mais par contre je me fou complètement du packaging car je veux absolument garder le livre cuir de beez qui est trop beau xD

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