Le topic cinéma

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Gemini
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Sam 08 Aoû 2015, 23:12

Leviathan : Récemment, je suis tombé sur une liste de long-métrages appartenant à un genre que j'apprécie grandement : le body horror. Dans celle-ci Leviathan, de George Pan Cosmatos, le réalisateur de Rambo II et Tombstone. Cela me parle. Je lance le film et... c'est Alien. Bordel, c'est totalement Alien au fond de l'eau : l'équipage hétéroclite en autarcie, l'exploration en scaphandres, quelqu'un qui rapporte à bord un truc peu amical, le début ressemble furieusement à une redite. Cela finit par évoluer en une histoire un peu moins similaire, mais quand même, l'inspiration reste très visible.
Niveau casting, nous avons droit à une belle palanqué d'acteurs de la catégorie "Putain, je suis sûr de l'avoir déjà vu quelque part !" Avec : le Black de Ghostbusters, le grand con en duo avec Joe Pesci dans Home Alone, et le Colonel Trautman.
Le budget se sent à l'écran, avec des décors certes interchangeables mais immersifs, une musique signée Jerry Goldsmith, et surtout, des effets visuels soignés et bien dégueulasses comme il faut, puisque l'antagoniste altère le corps de ses victimes.
Concrètement, Leviathan prend le temps pour poser son ambiance et ses personnages, ce dont je lui sais gré, avant d'enchainer avec une plongée progressive dans l'horreur classique dans sa construction, mais qui réserve quelques bons gros morceaux de trouille. Ceci mis en parallèle des modifications corporelles que subissent certains protagonistes, le film produit son petit effet. Après, cela reste du George Pan Cosmatos, qui nous prouve ne pas disposer du talent et de la maitrise d'un John Carpenter ; en plagiat d'Alien, nous préférerons donc The Thing. Mais Leviathan fait le job.

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Tetho
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Dim 09 Aoû 2015, 00:30

The Thing plagiat d'Alien ? Putain, t'as peur de rien toi :lol:


J'avais vu le film (Leviathan) durant un autre siècle, loué au vidéo club. J'en garde le souvenir d'une bonne série B à mi chemin entre Alien et Abyss.Ça mériterait peut-être un revisionage.
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Xanatos
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Re: Le topic cinéma

Messagede Xanatos le Dim 09 Aoû 2015, 00:52

Alien de Ridley Scott et The Thing de John Carpenter sont tous les deux des chefs d'oeuvres ainsi que d'immenses classiques du cinéma d'épouvante et de fantastique, mais je ne trouve absolument pas que le dernier soit un plagiat du premier, loin de là.

L'un des atouts maîtres de chacun de ces deux long métrages est le suspense, omniprésent du début jusqu'à la fin.
Mais, The Thing est caractérisé par une ambiance paranoïaque inoubliable, où chacun des protagonistes finissent par se soupçonner les uns les autres à se demander qui est la "chose" qui a contaminé et possédé, l'un, ou plusieurs, d'entre eux. Le pétage de plomb et la perte de sang froid de plusieurs personnages, y compris de McReady, le "héros" lors de certaines scènes sont incroyables et très mémorables.
Et je trouve que cette atmosphère paranoïaque rend le film encore plus terrifiant et oppressant que Alien qui est pourtant un long métrage effrayant !

L'Alien est un monstre qui glace le sang, cette créature est tapie dans l'ombre et attaque au moment où on s'y attend le moins dans le film de Ridley Scott. L'Alien peut se trouver dans n'importe quel recoin du Nostromo.
Mais dans le film de Carpenter, la chose est encore plus rusée et épouvantable car elle peut être n'importe qui !
La nature insidieuse et perfide de la Chose en font l'un des monstres les plus dangereux de l'histoire du cinéma d'épouvante.

Un des éléments que l'on pourrait trouver commun entre les deux films et le fait que les intrigues se déroulent dans des huis clos: le vaisseau spatial Nostromo pour Alien, la base plongée dans une tempête de neige ne permettant pas aux personnages de s'enfuir dans The Thing.

Mais en dehors de cela, je trouve que chacun des deux long métrages a des qualités qui leurs sont propres et leur ayant permis de rester dans les annales du cinéma fantastique.

Alien aura eu plus de chance, étant donné qu'il fut un succès à la fois critique et commercial alors que The Thing fut un effroyable échec commercial, dû en partie par le ET de Steven Spielberg qui écrasa tout sur son passage (et qui fit de l'ombre à un autre chef d'oeuvre: Brisby et le secret de Nimh du grand Don Bluth, un de ses meilleurs films d'animation). Plus étonnant encore, il fut aussi descendu en flammes par la critique ! :shock:
Heureusement qu'il eut enfin la reconnaissance qu'il méritait quelques années plus tard.
Mais ce fut un coup dur pour John Carpenter qui considérait The Thing, comme son meilleur film (à juste titre selon moi). Heureusement qu'il pût s'en remettre (difficilement, certes) et qu'il réalisa par la suite d'autres films d'exceptions tels que Invasion Los Angeles/They Live ou encore Prince des Ténèbres/Prince of Darkness (entre autres !).

En parlant de The Thing qui est par ailleurs un remake (ce qui n'enlève rien au fait qu'il est magistral de bout en bout) il faudra d'ailleurs que je pense à voir aussi The Thing from another world le film original qui est lui aussi un grand classique.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Dim 09 Aoû 2015, 03:06

En même temps, j'ai pas souvenirs que beaucoup de films de Carpenter aient été salués par la critique aux moments idoines. Les trucs de séries B, c'est bon pour les geeks cramés du cerveaux, pas les gens qui regardent de l'Art sur grand écran :(.
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Messagede veggie 11 le Dim 09 Aoû 2015, 12:37

Xanatos a écrit:En parlant de The Thing qui est par ailleurs un remake (ce qui n'enlève rien au fait qu'il est magistral de bout en bout) il faudra d'ailleurs que je pense à voir aussi The Thing from another world le film original qui est lui aussi un grand classique.


Je l'ai vu il y a quelques temps, cette version des années 50. Le scénario de départ reste le même, on retrouve des idées similaires (les chiens sont les premiers attaqués, l'importance du feu pour détruire la chose), mais dans l'ensemble on peut dire que la version de Carpenter s'en est presque complètement détachée. ''La chose d'un autre monde'' a beaucoup vieilli, mais j'ai trouvé certains thèmes intéressants et dans l'ensemble ça se laisse voir. Par contre le DVD que j'ai trouvé a d'énormes problèmes de son sur la VF, j'ai connu des films de la même époque bien mieux restaurés...

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Re: Le topic cinéma

Messagede Xanatos le Dim 09 Aoû 2015, 12:59

Merci de ton avis Veggie.
Je pense que je me le procurerai prochainement. Je n'ai pas lu non plus le roman original, cependant, d'après ses lecteurs, le film de Carpenter est bien plus fidèle à celui ci que le film de 1951.

Dommage cependant pour le problème de son. Je le regarderai alors en VOSTFR, et, même si la piste audio originale a des problèmes de son, au moins, il y aura les sous titres qui permettront de rendre les dialogues intelligibles (à condition que la traduction soit bonne).
Ceci dit, sur les vieux films qui datent d'il y a 50 à 70 ans, le son est l'élément qui a tendance à vieillir le plus mal, tant en VO qu'en VF, bien plus que l'image...

Sinon, j'aurais été curieux de voir à quoi aurait ressemblée la carrière de John Carpenter si The Thing avait remporté le succès critique et public qu'il aurait du légitimement avoir l'année de sa sortie au cinéma...
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Re: Le topic cinéma

Messagede veggie 11 le Dim 09 Aoû 2015, 13:04

Je n'ai pas testé en VOST, mais la VF a quand même de belles voix d'époque : Jean-Henri Chambois, Jacques Thébault, Serge Lhorca, René Bériard...

Je n'ai pas lu le roman d'origine, mais j'aimerai bien. Je connais le scénario de la version Carpenter par un roman écrit lors de la sortie du film et qui semble suivre assez fidèlement les événements du film. Je n'ai pas encore vu ce dernier.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Dim 09 Aoû 2015, 21:52

Aer a écrit:
Pas geek pour un sou ! Sarah est une ultra sensible qui aime le cinéma d'auteur, le cinéma français, celui qui n'est pas grand public et qu'elle peut savourer à 10h du matin dans les salles sans pop-corn.


Wat.


Je sais pas, je veux pas savoir :? :lol:

La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil, donc. Deux interprétations surnagent :

Adaptation abominable pour bibi, où le roman simple et élégant de Japrisot devenait un téléfilm-prétexte à Sfar pour filmer une Freya Mavor sous toutes ses coutures (ce qu'il fait fort bien, et difficile de lui donner tort) mais sortie de ses qualités plastiques, difficile de trouver l'interprétation de la donzelle très convaincante....

Jet a adoré et y a trouvé un hommage aux giallo des années 70.

Au final, je vais peut-être revoir le film de 70 du coup, moi :?

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 09 Aoû 2015, 22:47

Society : Bill, issu d'une famille huppée de Beverly Hills, ne se reconnait pas dans la société guindée de ses parents, et encore moins dans les fêtes qu'ils organisent régulièrement, et auxquelles sa sœur est désormais conviée. Un de ses amis va lui apporter la preuve qu'il a raison de se méfier : ensemble, ils se livrent à des orgies.
Suite de notre cycle consacré au Body Horror. Society aurait pu être un bon court-métrage d'horreur, sur fond de métaphore pachydermique sur la lutte des classes, le passage à l'âge adulte, la pression qu'exerce la société des adultes. Sauf que ce film dure près d'une heure quarante ! C'est beaucoup, beaucoup trop long. Les premières dix minutes passent bien, le réalisateur pose l'ambiance et ses protagonistes, nous montre un personnage principal qui doute de son entourage, tout cela s'avère riche en promesses. Les dernières vint-cinq minutes fonctionnent à merveille grâce à leur décadence, mêlant amoureusement horreur et humour, avec une série de maquillages convaincants (inutile de chercher où est passé le budget). Entre les deux ? Une heure interminable ne tenant que sur une seule idée : le personnage est-il prisonnier d'une conspiration qui le dépasse, où est-il en train de sombrer dans la folie ? Il aurait fallu que le réalisateur, en plus de proposer une meilleure maitrise de sa caméra et de son sujet, pense à régulièrement à relancer l'intérêt, à disséminer quelques indices, à nous faire miroiter ce qui va bientôt constituer l'atout majeur de son long-métrage ; il s'y essaye, mais trop peu, et trop maladroitement. Résultat, je me suis fait chier comme un rat mort pendant le plus gros du film. Il y avait du potentiel, le dernier acte vaut le détour, mais je reste frustré par ce que je viens de regarder.

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Messagede Jetblack le Lun 10 Aoû 2015, 18:59

Ialda a écrit:Je sais pas, je veux pas savoir :? :lol:

La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil, donc. Deux interprétations surnagent :

Adaptation abominable pour bibi, où le roman simple et élégant de Japrisot devenait un téléfilm-prétexte à Sfar pour filmer une Freya Mavor sous toutes ses coutures (ce qu'il fait fort bien, et difficile de lui donner tort) mais sortie de ses qualités plastiques, difficile de trouver l'interprétation de la donzelle très convaincante....

Jet a adoré et y a trouvé un hommage aux giallo des années 70.


Critique en ligne : :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

http://carnetdepopculture.blogspot.fr/2 ... es-et.html
Tout ce qui touche de près ou de loin à la culture populaire : Cinémas, Animations, Mangas, Comics, Jeux-vidéo ...

Blog :
http://carnetdepopculture.blogspot.fr

Forum (dans la joie et la bonne humeur)
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Lun 10 Aoû 2015, 23:44

Street Trash : Je pourrais vous parler de ce film comme d'une œuvre sociale évoquant le malêtre des oubliés de l'ère Reagan et des vétérans du Vietnam incapables de se réadapter à la société, mais on s'en branle !
Un vendeur de liqueurs trouve dans sa cave un stock d'une mystérieuse boisson, la Viper, qu'il décide de vendre pour des clopinettes aux clochards qui pullulent dans le quartier. Seulement, elle provoque quelques effets pour le moins étranges sur ses consommateurs, à base de sécrétions indéterminées aux jolies couleur fluo :mrgreen:
Malgré ce postulat, l'histoire tourne essentiellement autour d'une communauté de clochards, dirigée par l'inquiétant et ultra-violent Bronson. Il est aussi question de meurtres et d'enquêtes de police, avec par derrière la Viper. Mais comme la gueule de bois qu'elle provoque coûte cher en maquillages - très réussis, par ailleurs - le réalisateur tourne à l'économie et se contente de la replacer à des moments clés : une fois au début, une au milieu, et un peu plus à la fin, pour autant de séquences d'anthologie qui se gravent profondément dans la rétine, et éventuellement sur les murs de la salle de bain des personnes trop sensibles et pas assez rapides pour atteindre la cuvette à temps :lol:
Mais comme le scénario est bien écrit, cela ne pose aucun problème : Street Trash dispose de suffisamment de choses à raconter pour tenir le spectateur en haleine sans pour autant multiplier les scènes spectaculaires. La communauté a des allures de cour des miracles matinée de relents du Freaks de Tod Browning, avec surtout une bonne grosse influence Troma mélangeant gore extrême et humour grotesque. Les personnages sont tous plus truculents et/ou dérangeants les uns que les autres, et les effets de la Viper semblent tout droit sortis d'un esprit malade.
Le film souffre de son budget réduit, surtout utilisé pour ses superbes maquillages, et d'acteurs en roue libre qui surjouent plus qu'ils ne jouent. Mais, pour peu que vous ayez l'estomac bien accroché, je recommande :twisted:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mer 12 Aoû 2015, 18:14

Y'a ça qui tourne. Je sais pas trop quoi en penser mais ça rejoint pas mal d'analyses faites récemment.
En tout cas il a raison sur les réalisateurs inconnus.
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Messagede Ialda le Mer 12 Aoû 2015, 18:29

L'industrie ciné a poussé à fond la logique bien de consommation de sa production; le résultat, à part quelques rares exceptions (dans les gros budgets), et sûrement pas si on reste dans les trucs de super-héros, est imbitable.

Pour ça que je me tape plus que des films antérieurs aux années 2000.
J'ai revu du Bertolucci il y a trois jours : l'alliance entre talent et gros budget, ce que l'industrie ne fait plus et ne veux plus :cry:

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Messagede Tetho le Mer 12 Aoû 2015, 18:36

Ça souligne assez bien pourquoi Mad Max Fury Road ou Pacific Rim étaient des films salvateurs. Et pourquoi leurs suites risquent un peu de ternir ces auras.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Mer 12 Aoû 2015, 19:37

Je fantasmais profondément sur ce que The Wasteland aurait pu être, peut-être en prenant une certaine forme de contre-pied par rapport à Fury Road, mais finalement ce projet n'était qu'une rumeur ?

On en avait parlé récemment sur twitter, un truc génial : la calculette à nombre de pages que dois faire un script en suivant la méthode de Blake Snyder :mrgreen: :lol:
http://www.beatsheetcalculator.com/
ou comment résumer en un lien une décennie de cinéma grand spectacle US.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 12 Aoû 2015, 19:44

Ialda a écrit:Je fantasmais profondément sur ce que The Wasteland aurait pu être, peut-être en prenant une certaine forme de contre-pied par rapport à Fury Road, mais finalement ce projet n'était qu'une rumeur ?

C'est plus qu'une rumeur, c'est bien la volonté de Miller. Maintenant d'ici que ça se concrétise et que ça sorte en salle, Hardy n'aura peut-être plus l'age de jouer Max et le film ne ressemblera en rien à ce que Miller avait en tête en sortant de Fury Road.
Par contre les rumeurs de spin-off sur Furiosa me font assez peur elles. C'est exactement ce que la série se doit d'éviter à tout prix.
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Messagede Aer le Mer 12 Aoû 2015, 19:55

Even though “Mad Max: Fury Road” was somewhat overshadowed by the success of “Pitch Perfect 2,


:52: :52: :52: :52: :52:

Ouais il l'avait confirmé qu'il voulait en faire d'autres.
Bon, en même temps un spin-off à la con sur Furiosa sans Miller, ça va se planter et ils arrêteront les conneries direct.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Mer 12 Aoû 2015, 19:58

Je ne suis pas tout à fait sûr et certain qu'un Mad Max : Furiosa serait fondamentalement si différent que ça de ce que nous as proposé Fury Road, pourtant ?

Tetho > merci pour la bonne nouvelle, en tout cas :D

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 12 Aoû 2015, 20:09

Justement, plus de la même chose c'est tout ce que se doit d'éviter la série sous peine de se marveliser.

La force de Fury Road c'est qu'à 70 ans le créateur-producteur-réalisateur-scénariste de l'ensemble de la série arrive avec son film, pose ses couilles en adamantium massif sur la table et dit "les mecs un blockbuster c'est ça !". Et il se fait pas chier en prétentions artsy à la Zack Snyder, il se fait pas chier avec la continuité à la Marvel et ne cherche pas à expliquer comment le gamin de Max est devenu une gamine ou comment il a récupéré sa bagnole explosée dans le 2, il se la joue pas meta à la Jurassic World qui prétend décrier le système hollywoodien qu'il perpétue, non, il a "juste" un film complètement visuel et viscéral.
Un vrai film de cinéma quoi.

Son film est son manifeste, rien de plus.


Alors je ne vais pas pisser sur The Wasteland avant d'en avoir vu quelque chose, ou même de l'avoir vu tout court si il se concrétise, mais si Miller veut continuer à aller plus loin il faudra que le prochain Mad Max soit assez différent du dernier.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Mer 12 Aoû 2015, 20:15



Pas très loin de ce que j'ai en tête aussi.
(le mix Stalker/Mad Max/atmopshérique notamment)

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 12 Aoû 2015, 20:49

Ialda >> Essaye Blackhat et Rush si ce n'est déjà fait. Apparemment, Chris Hemsworth sait choisir ses projets.

Je me retrouve dans ce papier, mais en même temps, j'ai un peu de mal avec ce discours. Déjà, car j'ai lu plusieurs articles sur Les 4 Fantastiques, affirmant que tout ce qui fonctionne dans le film vient de Josh Trank, et tout ce qui ne fonctionne pas est le fait du studio ; pour être aussi sûr d'eux, je suppose que tout ce petit monde a assisté au tournage :mrgreen:

Ce que l'article oublie, c'est que tous les réalisateurs stars des dernières décennies ont commencé avec des budgets de misère, beaucoup chez Roger Corman justement parce qu'ils étaient motivés mais ne lui coutaient rien. Même James Cameron ne s'est pas fait en un jour. Même Steven Spielberg a réalisé Duel. Le Nouvel Hollywood a commencé lorsque les studios, moribonds car ne sachant plus comment touché leur public, ont confié des budgets pas forcément mirobolants - French Connection a couté moins de 2 millions de Dollars de l'époque - à des réalisateurs qui, pour certains, venaient de prouver savoir tenir une caméra sur une production à peine plus fauchée. Risque maitrisé, pour quelques succès flamboyants. Et le mouvement a explosé lorsque la cocaïne et l'ego des réalisateurs leur ont fait dépenser des sommes colossales, sur des projets dont certains se sont bien cassés la gueule ; Friedkin et Cimino ne s'en sont jamais remis. Dans le même temps, Lucas et Spielberg prouvaient qu'une bonne promotion pouvait faire la réussite d'un film - Jaws, premier long-métrage ayant bénéficié d'une campagne de publicité à la télévision, pourtant vue comme l'ennemie - et les studios et producteurs en ont profité pour reprendre la main.

Les années 80 ont vu l'émergence d'énormes succès populaires, de sacralisations de nouvelles franchises, et de producteurs stars - dont Spielberg/Kennedy, qui demandaient à Dante et Colombus de faire du Spielberg - mais cela reste une époque qui préfigure bien les écueils que nous reprochons au système actuel. Du côté de la production indépendante, pourtant fleurissante à l'époque du Nouvel Hollywood, c'était un peu beaucoup mort, et il faudra attendre un alignement des planètes - explosion du marché de la VHS, création du Festival de Sundance, création de Miramax - pour voir émerger une nouvelle génération de réalisateurs, là encore avec des budgets ridicules.

Ma vision des choses, c'est qu'elles sont cycliques. Tandis que nous observons une disparition des moyens budgets au profit des colossaux ou des très faibles, c'est par ces-derniers que des réalisateurs vont pouvoir se faire connaitre. Quant au studio, j'estime - mais je me trompe peut-être - qu'à un moment, le public en aura assez.

PS : Je trouve assez fort de cracher sur le système des studios, des franchises, et des suites, tout en se branlant sur les visuels de Star Wars VII depuis des mois.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mer 12 Aoû 2015, 21:48

Ce que l'article oublie, c'est que tous les réalisateurs stars des dernières décennies ont commencé avec des budgets de misère, beaucoup chez Roger Corman justement parce qu'ils étaient motivés mais ne lui coutaient rien. Même James Cameron ne s'est pas fait en un jour. Même Steven Spielberg a réalisé Duel.


C'est dit partout dans l'article justement, alors qu'aujourd'hui les réalisateurs font un film et sont balancés à la tête de super productions. J'ai regardé qui était ce monsieur qui va nous délivrer le prochain Spider-Man, ben voila quoi. Et en soit ça parait effectivement curieux de filer des films à énorme budgets/grosse licence juteuse à des réalisateurs (ou des réalisatrices, neh) dont on ne sait pas grand chose quant à leur qualités, leurs atouts etc.

Ma vision des choses, c'est qu'elles sont cycliques. Tandis que nous observons une disparition des moyens budgets au profit des colossaux ou des très faibles, c'est par ces-derniers que des réalisateurs vont pouvoir se faire connaitre. Quant au studio, j'estime - mais je me trompe peut-être - qu'à un moment, le public en aura assez.


J'attends de voir quel réalisateur/trice c'est imposé ses dernières années avec un films à très petits budgets.

Ialda > Tetho a répondu à ma place, je rajouterais juste que Miller est une personne intelligente. Au delà de Max, ces autres films sont loin d'être idiots ou mal faits.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 12 Aoû 2015, 22:03

Gemini > Ça arrivera bien à un moment, mais quand ? Quand Avatar 4.2 ne fera qu'un milliard de recettes et sera marqué comme un échec cuisant ? Quand Marvel décidera que sa phase 5 ne comprendra que 5 films et tous consacré à de nouveaux héros plutôt mineurs ? Quand Star Wars Episode XI fera moins bien que Star Trek vs Dr. Who ? Les producteurs finiront par avoir une soudaine réalisation, mais ça ne sera probablement pas pour l'année qui a vu la sortie de 3 (4 ? (5 ?)) des 6 films les plus profitables de tous les temps.
Il y a 5 ans j'avais prédit que les gens en auraient marre des super-héros au ciné avant la fin de la phase 2 du MCU alors qu'au contraire le public en redemande comme jamais. Donc maintenant je me tais et me contente de regarder tout ça, d'aller voir les films et d'attendre qu'il ne reste plus rien. Entre temps j'aurais vu quelques bons trucs dans le tas.


Gemini a écrit:PS : Je trouve assez fort de cracher sur le système des studios, des franchises, et des suites, tout en se branlant sur les visuels de Star Wars VII depuis des mois.

Cracher dessus, non, le déplorer, oui.
Je radote sur l'état de la production animée japonaise depuis des années, ça ne m'empêche pas d'apprécier au passage des trucs comme Girls und Panzer ou The iDOLM@STER qui pourtant sont de purs produits du paradigme actuel.


Ialda > c'est clairement le genre d'image que le titre envoie. Reste à voir comment Max pourrait être intégré là dedans.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Jeu 13 Aoû 2015, 00:02

Et puis, pour abonder dans votre sens, Miller a su faire la preuve qu'il était capable d'aborder avec un talent certain des genres assez différents :)

Gemini a écrit:Ialda >> Essaye Blackhat et Rush si ce n'est déjà fait. Apparemment, Chris Hemsworth sait choisir ses projets.


D'accord, c'est noté. Merci ! :)

Ma vision des choses, c'est qu'elles sont cycliques. Tandis que nous observons une disparition des moyens budgets au profit des colossaux ou des très faibles, c'est par ces-derniers que des réalisateurs vont pouvoir se faire connaitre. Quant au studio, j'estime - mais je me trompe peut-être - qu'à un moment, le public en aura assez.


J'y ai cru aussi, pendant longtemps, pour l'industrie de l'animation japonaise :lol:
En théorie de l'économie coexistent différents cycles, de différentes durées, aux conséquences aussi plus ou moins profondes... que le public se lasse des franchises, que les conditions favorables pour l'exploitation commerciale de la créativité reviennent, je n'en doute pas (enfin, pas plus que de raison) mais à ce moment là peut-être que ça servira à d'autres industries, certaines encore à inventer.



The Voices, comédie noire, voir très noire, façon Dexter qui rencontrerait Pushing Daisies. L'idée derrière le jeu de massacre imaginé par Marjane Satrapi est plutôt originale, mais la manière dont il est rendu à l'écran manque vraiment de patate, dommage.

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Gemini
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Jeu 13 Aoû 2015, 00:25

Les Enquêtes du département V : Profanation : Suite de Miséricorde, qui étrangement me laisse une meilleure impression.
Carl Mørck est abordé par un ancien inspecteur, qui lui demande de rouvrir l'enquête sur la mort de ses enfants au sein du Département V. Le lendemain, il met fin à ses jours, poussant Carl à respecter sa dernière volonté.
Le premier volet de ce diptyque, bien qu'il serve à mettre les personnages à travers son enquête, souffrait d'un problème de rythme et d'un dernier acte raté. Profanation, de son côté, propose la même image froide et impersonnelle, le même héros cliché, et le même goût prononcé pour tout ce qui est sordide - viols, meurtres, chantages, riches aux pratiques douteuses - mais au service d'une intrigue plus rondement menée, en cela que même en sachant pertinemment qui est le coupable - il ne s'agit pas à proprement parler d'un film policier - cela reste agréable à suivre. Si vous avez apprécié au moins un minimum l'un, aucune raison de bouder l'autre.

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