Le topic cinéma

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Gemini
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Messagede Gemini le Sam 31 Mai 2014, 19:27

Godzilla, Mothra and King Ghidorah : Giant Monsters All-Out Attack : Avec le Godzilla de 1984, les Japonais ont ouvert la Boite de Pandore, celle des remises à zéro de la franchise afin de partir sur de nouvelles bases. Ce film doit être la 4ème si j'ai bien compté. Et dire que les fans de Spider-Man se plaignent :mrgreen:
Étrangement, le point commun de ces suites non assumées, c'est qu'elles repartent toutes du Godzilla matricielle de 1954, le seul appartenant encore à la continuité. Tout aussi étrangement, celui-ci compte aussi la version de Roland Emmerich, mais évacue rapidement le problème : les Américains ont cru voir Godzilla, mais vue la facilité avec laquelle ils l'ont éliminé, ils ont dû confondre :mrgreen:
Ne faisons pas durer le suspens plus longtemps : Giant Monsters All-Out Attack est réussi, et il s'agit même d'un des meilleurs Kaiju eiga que j'ai pu voir. Tandis qu'un sous-marin est détruit et que des traces de Godzilla sont retrouvées sur place, plusieurs monstres font leur apparition aux quatre coins du Japon. Néanmoins, Baragon, Mothra, et Ghidorah ne sont pas là pour détruire, mais bien pour stopper le lézard radioactif.
Oui, pour une fois, Ghidorah appartient au clan des "gentils", puisqu'il représente un des anciens esprits du Japon. Ce n'est pas la seule différence avec les précédents opus, puisque celui-ci s'avère beaucoup plus empreint de mysticisme, et que Godzilla incarne ici les millions de victimes de l'armée japonaise durant la Guerre du Pacifique, qui serait là pour rappeler aux Japonais qu'ils ne doivent pas oublier les crimes du passé. Ce qui explique pourquoi il s'en prend spécifiquement à la capitale japonaise. Paradoxalement, le but du jeu reste de lui défoncer sa race au moyen des incarnations du Japon ancestral, donc le message risque d'avoir du mal à passer.
L'histoire est vécue du point de vue de Yuri, qui travaille pour une société de production de films d'horreur au rabais, mais que ce sujet intéresse particulièrement et qui va décider de suivre les Kaiju armée de sa caméra. Le personnages est lisse mais plutôt bon, et l'actrice est certainement une des plus convaincantes du film, donc ça passe bien. La réalisation est maitrisée - pour une fois, nous assistons aux destructions à hauteur d'homme et les morts ne sont absolument pas cachées aux spectateurs - les combats bien chorégraphiés et impressionnants, et le scénario loin de ne servir que de prétexte, donc du tout bon à priori. Là où l'ensemble peine un peu, c'est évidemment dans les effets spéciaux. L'équipe a fait le choix d'un mélange de costumes en latex dernier cri et de CGI, et ces-derniers ont mal vieillis ; d'autant plus que la différence visuelle est criante lorsque nous passons d'une technique à une autre. Mais de la part d'une production japonaise du début des années 2000, c'est attendu, donc difficile de lui reprocher : je l'ai regardé en sachant à quoi je m'exposais. Au-delà de ce défaut, Godzilla, Mothra and King Ghidorah : Giant Monsters All-Out Attack est donc un bon Kaiju eiga, et accessible à un nouveau public de surcroit ; même si je recommande de commencer par celui d'origine.

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Messagede Ramior le Sam 31 Mai 2014, 19:57

Petit anecdote, à l'origine le réalisateur voilait utiliser en plus de Baragon; Varan et Angirus, l'idée était d'avoir une histoire où les monstres ancestraux serait plus petit que le Godzilla vengeur; une histoire à la "underdog" donc. :D

Mais la Toho à décider des monstres plus vendeur; dommage mais ça gâche rien au film.

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Messagede Gemini le Sam 31 Mai 2014, 20:38

En même temps, je ne comprends pas comment il a pu imposer Baragon, qui n'apparait vraiment que dans l'excellent Frankenstein conquers the World, puis dans le non moins excellent Les Envahisseurs attaquent. Mais son absence du titre montre bien que le studio n'en a rien à foutre. Et en parlant d'absence, il faudra m'expliquer celle, dans le film, de son coup spécial : le rayon calorique :|

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Messagede Ramior le Sam 31 Mai 2014, 22:18

Ben c'était l'idée fait combattre Godzilla des monstres de troisièmes zone pour un combat désespéré.

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Messagede Gemini le Sam 31 Mai 2014, 22:27

Le soucis, c'est qu'il est difficile de les considérer comme "de troisième zone" et le combat comme "désespéré" alors que la série est remise à zéro et que les spectateurs ne les connaissent pas forcément.

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Messagede Ramior le Sam 31 Mai 2014, 22:37

En même temps au Japon je doute que quelqu'un n'est jamais entendu parlé de Godzilla, ainsi que Mothra, à la rigueur King Gidorah et encore.

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Messagede Gemini le Sam 31 Mai 2014, 22:57

Justement : si le réalisateur avait utilisé trois monstres de troisième zone, la majorité des spectateurs auraient pensé qu'il s'agissait de monstres inédits, sans avoir d'attente particulière à leur sujet.

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Messagede Ramior le Sam 31 Mai 2014, 23:23

Je pense qu'a Japon ils savent quand il y aun monstre inédit dans un Godzilla et de plus qu'est ce que ça change l'idée c’était de faire affronté des monstres plus petit au Roi des Monstre pour renforcé le coté combats désespéré contre lui.

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Messagede Gemini le Sam 31 Mai 2014, 23:25

Résultat, après un changement de monstres mais pas de scénario : Mothra et Ghidorah à deux n'arrivent pas à vaincre Godzilla seul :roll:

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Messagede Gemini le Mar 03 Juin 2014, 22:48

Mr Mumble : Les Hongkongais, dans le temps, ont réalisé plusieurs contrefaçons d'adaptation de manga sur grand écran, souvent avec plus de succès que les originaux, sans doute car ils bénéficiaient d'une plus grande marge de manœuvre. Bon, en l'occurrence, la première version HK était officielle, mais pas celle-ci. Et contrairement à Future Cops - qui n'est pas tiré d'un manga mais je m'en fous - ils ne font absolument pas semblant : le héros est un pervers arborant une veste bleue sur un t-shirt rouge, et son meilleur ami est un géant chauve à lunettes de soleil et tenant un café :mrgreen: Toute ressemblance avec City Hunter serait totalement voulue mais légalement pas assumée.
Malheureusement, ce film ne corrige pas les défauts de celui de Wong Jing : les deux ont leurs qualités, mais les deux sont bourrés de failles. Mr Mumble souffre d'un rythme lent, d'un personnage principal en demi-teinte, d'une écriture parfois complètement absurde - bon sang, l'analepse avec la mort de son ancien maître - et ses tentatives d'humour ne fonctionnent pas toujours. Dommage, car il bénéficie quand même de quelques fulgurances et de passages réellement amusants, mais ce n'est pas suffisant pour en faire plus qu'une curiosité sur la longueur.

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Messagede Gemini le Lun 09 Juin 2014, 14:45

Je me sens seul sur ce sujet...

Le Jour le Plus Long du Japon : Vous avez aimé la reproduction du Débarquement en Normandie avec moult figurants et navires fournis par l'US Navy ? Si oui, cette version japonaise n'est pas pour vous. Pourtant, elle porte bien son titre : elle s'intéresse effectivement à un jour majeur de l’histoire du Japon, et elle est effectivement très longue.

Ce film commence par une introduction de 20 minutes – le générique de début arrivant à la fin de cette introduction – durant laquelle un narrateur revient sur les événements survenant entre la Déclaration de Potsdam – le 26 Juillet 1945 – et la décision japonaise de mettre un terme à la Guerre, le 14 Août de cette même année. Cette Déclaration alliée énumère les conditions de la reddition nippone, auxquelles le gouvernement se doit de souscrire immédiatement sous peine de représailles. Lequel gouvernement répond qu’il y réfléchit. D’après le narrateur, les Américains font alors une « faute de traduction » en comprenant qu’ils refusent leur ultimatum, et décident de leur balancer deux bombes atomiques. En même temps, nous ne pouvons pas leur donner tort : en Japonais, dire qu’ils vont « réfléchir » signifie qu’ils vont tenir des réunions jusqu’à ce que quelqu’un prenne la responsabilité d’une telle décision ; ce qui durer longtemps et revient donc à refuser.

Une fois cette introduction terminée, et le contexte historique parfaitement remis en place (avec plus ou moins de mauvaise foi), le film rentre dans sa première partie, qui consiste à prendre une décision définitive quant à la prolongation ou non de la guerre. Cette partie, d’environ une heure, porte essentiellement sur la discussion et le côté extrêmement procédurier des Japonais. Nous comprenons rapidement les problèmes de chacun, avec en particulier des ministres issus de l’armée, partagés entre leur volonté de défendre leurs chances jusqu’au bout sur leur territoire, leur volonté de protéger la population civile, et leur peur que leurs subordonnées refusent toute proposition de paix. Ce passage s’avère long et même laborieux, les Japonais ergotant pendant des heures sur des détails, une phrase à changer dans un discours, comme s’ils n’avaient pas conscience de l’urgence de la situation, ou s’en moquaient éperdument : la procédure doit être respectée jusqu’au bout. Historiquement, c’est absolument passionnant, et la psychologie des protagonistes est magnifiquement mise en valeur. Mais en tant que long-métrage, c’est lent et limite frustrant.

La seconde partie revient sur l’Incident de Kyujo, dans la nuit du 14 au 15 Août 1945, soit entre le moment où le gouvernement décide d’accepter sa défaite, et l’allocution officielle de l’Empereur l’annonçant au peuple. Durant celui-ci, une faction de l’armée – refusant la défaite avant que tous les Japonais n’aient péri, et persuadés que l’Empereur est manipulé par les fonctionnaires civils – décide de prendre le contrôle pour poursuivre l’effort de guerre jusqu’au bout ; peu leur importe qu’ils gagnent ou perdent contre les Alliées, il leur est impossible de s’avouer vaincu. Il s’agit là de l’expression ultime d’une jeunesse fanatisée pour qui rendre les armes serait un déshonneur et une trahison. Cette partie impressionne autant par son action que par le comportement presque surréaliste des rebelles, mais en dit aussi long sur la mentalité de l’époque et sur le traumatisme qu’a pu être cette capitulation, dans un pays où beaucoup reprochent alors à leur gouvernement de leur avoir interdit de défendre leurs idéaux sur leur propre territoire.

Le Jour le Plus Long du Japon est une œuvre exigeante car demandant au spectateur de s’intéresser à l’Histoire, et de surmonter une première moitié que d’aucuns qualifieront même de pénible. Mais ceux qui réussiront, trouveront un long-métrage passionnant sur une période finalement méconnue de la Seconde Guerre Mondiale, car ne nous ayant pas touché directement. Pour cette prestigieuse production, la Toho s’est donné les moyens de ses ambitions avec une reconstitution soignée et un casting de grande classe, à commencer par un Toshiro Mifune au sommet de son art. En outre, ce film regorge de scènes impressionnantes, comme le départ d’une escadrille de Kamikazes encouragés par la population, ou des fonctionnaires fondant en larmes tandis que l’Empereur fait part de son intention de mettre un terme au conflit. Nous noterons au passage la déférence exprimée envers le personnage de l’Empereur, encore vivant au moment du tournage, mis-en-scène de manière à ce que son visage n’apparaisse jamais. D’ailleurs, tout le traitement dévolu à l’Empereur ne peut que nous surprendre, nous autres Occidentaux, tant il parait codifié et sacré ; même une bobine contenant l’enregistrement sonore de sa voix se doit d’être manipulée avec des gants, et les Japonais doivent s’incliner en sa présence.

Pour l’ampleur du projet, la qualité de son interprétation, son analyse de la société japonaise de l’époque, et son histoire fascinante, Le Jour le Plus Long du Japon mérite d’être découvert même s’il demande au spectateur de fournir un effort.

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Messagede Ialda le Lun 09 Juin 2014, 18:29

Gemini a écrit:A Touch of Zen : Ku Sheng-chai officie en temps que peintre et écrivain public dans un petit village, à la frontière entre la Chine et la Mongolie. Il vit seul avec sa mère, et bien qu'il en aurait les capacités, il refuse de passer des examens pour intégrer le mandarinat ; sa vie actuelle lui convient.
Depuis quelques jours, des événements étranges se succèdent autour de lui. La police semble plus active qu'à l'accoutumée, et il a entendu des bruits dans la citadelle abandonnée près de chez lui ; certains prétendent qu'elle est hantée.
Au début, je me suis demandé si je regardais bien un Wu Xia Pian, tant - pendant les 3 premiers quarts d'heure - il ne se passe rien. Enfin, ce n'est pas qu'il ne se passe rien, mais il n'y a absolument pas d'action. Pour autant, grâce à une réalisation réussie, ce n'est ni long, ni ennuyeux. Comme le nom international du film l'indique, c'est très "zen".
Il faut attendre plus de 45 minutes pour que le scénario démarre, et que les événements s'enchaînent, avec eux l'action et les combats. Ce n'est plus zen du tout. L'histoire devient alors intéressante, et les combats sont réussis ; l'image est jolie, mais nous sommes loin de l'esthétisme des productions récentes, qui deviennent d'ailleurs trop esthétique au détriment de leur cohérence...
Le seul véritable défaut, c'est la longueur. Au bout de 2h10, je me disais que l'histoire était finie. Et non, ça re-part de plus belle... Mais il faut savoir ne pas abuser des bonnes choses.
A Touch of Zen est un trop long-métrage réussi, mais qui n'aurait rien perdu à s'arrêter après son premier arc. A noter que l'actrice principale est très mignonne.




Pas un spécialiste, mais j'ai quand même trouvé intéressant le mélange entre cinématographie vieillotte et effets, motifs qui effectivement ont pu influencer la génération de cinéastes qui a pu suivre : la violence à gros jets de sang, un Ku déambulant dans les ruines de la dernière bataille et qui passe du rire à l'horreur dans une scène baigant dans la folie, le nihilisme, l'absurdité et qui m'a rappelé d'autres ruines et d'autres champs de bataille, dans le cinéma de Sergio Leone par ex. Même le scénar est en demi-teinte, avec d'un côté une Yang qui est une héroine complexe, qui évite le cliché de la jeune fille en détresse mais est aussi assoiffée de sang; de l'autre, on a l'inévitable eunuque corrompu de la cours, l'inévitable supérieur boudhiste bon, juste et qu'il vaut mieux éviter d'emmerder.

J'ai aussi du mal à saisir l'intérêt de la dernière demi-heure, le film aurait gagné à se conclure après la bataille et Ku partant à la recherche de Yang, la retrouvant au monastère où elle lui confie leur enfant; la dernière partie semble inutile, avec de la redite (combat contre deux gardes du corps dans la forêt de bambou).

______

The Bride with White Hair - Ronny Yu cuvée 93 avec Leslie Cheung dans le rôle du très fade jeune premier à la mèche folle. Elevé par une secte d'art martiaux, le héros est censé prendre la tête de la lutte contre une vilaine secte dirigée par un frère et une soeur siamois diaboliques voulant asservir le peuple chinois - mais il rencontre et tombe amoureuse d'une belle jeune orpheline qui a élevée par les loups avant d'être adoptée par la secte ennemie...

Film HK un peu dans la lignée des Histoires de fantômes chinois (même s'il lui est inférieur en tout) : des arts martiaux, du fantastique, un peu de romance, et surtout l'ambiance un peu romantico-onirique mièvre et ces fantastiques effets spéciaux des films chinois de la fin des 80/début des 90s :16:

Soyons honnêtes : une perte de temps, même en étant fan du genre :)

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Messagede Gemini le Mar 10 Juin 2014, 23:52

Autant en emporte mon nunchaku : Il est tout pourri mon titre. Et c'est dommage, parce que le film n'est pas pourri du tout. Mélange ultime du polar hard boiled des années 70 avec le film de karaté, mettant en scène un Sonny Chiba hyper charismatique et une ultra-violence tout bonnement hallucinante. Et c'est beau, putain.

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Messagede Aer le Mer 11 Juin 2014, 00:43

Rien que le nom me donne envie de le considérer comme culte.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 11 Juin 2014, 11:31

Alors tu aimeras Karaté à mort pour une poignée de soja, Ça branle dans les bambous, Il faut battre le Chinois pendant qu'il est chaud, Un coup de boule dans les valseuses, J'irai verser du nuoc-mam sur tes tripes, Au karaté, t'as qu'à réattaquer, On n'attrape pas un petit dragon en lui mettant du sel sur la queue, Est-ce un karatéka qu'a cassé le vase de Soisson ?, Quand les jaunes voient rouge, et le fameux Nous y en a « riz » le bol :mrgreen:

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Messagede Aer le Mer 11 Juin 2014, 11:41

Are you fucking joking me ?
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 11 Juin 2014, 12:24

Du tout, c'est très sérieux. Si je devais trouver une explication, ce serait à cause de l'excellent La Dialectique peut-elle casser des briques ? : il s'agissait du détournement d'un film de kung-fu, d'où le titre farfelu, mais il semblerait que cela ait lancé la mode des noms WTF, pour des productions qui ne sont pourtant pas passées par le filtre du détournement :lol:
Dernière édition par Gemini le Mer 11 Juin 2014, 12:27, édité 1 fois.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Mer 11 Juin 2014, 12:25

La preuve :


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Messagede Gemini le Mer 11 Juin 2014, 12:29

Avec des images de L'Exécuteur défie l'Empire du Kung-fu, comme c'est charmant :mrgreen:

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Messagede Ramior le Ven 13 Juin 2014, 00:20

OH MON DIEU J'ARRIVE PAS Y CROIRE, C'EST INOUÏ :23: :

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Re: Le topic cinéma

Messagede verino le Sam 14 Juin 2014, 23:01


Rigolo comme pub :lol:

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Messagede Milvus le Sam 14 Juin 2014, 23:32

Ce qui n'est pas technomagique n'est pas post-moderne.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Lun 16 Juin 2014, 23:41

Bons baisers de Hong-Kong : Je m'aperçois que je n'avais jamais parlé de ce film ici. Une monumentale erreur que je m'en vais rectifier de ce pas.
En 1975, les Charlots sont au sommet du box-office. Vient alors à leur producteur de l'époque une idée saugrenue : les Charlots + une parodie de James Bond + du kung-fu. Cela vend du rêve. A l'arrivée, un des long-métrages les plus surréalistes jamais réalisés en langue française.
Jugez plutôt : la reine d'Angleterre a été enlevée. Pour éviter que cela s'ébruite, le chef des services secrets britanniques contacte son homologue français pour que ses hommes prennent en charge l'affaire ; mais ce-dernier, peu disposé à pardonner à ces pourceaux d'Anglais la mort de Jeanne d'Arc, envoie ses pires agents : les Charlots.
Dis comme ça, déjà, tu sens le potentiel de la chose. Mais cela atteint des proportions bibliques lorsque nous jetons un œil au casting :
- Les Charlots, bien sûr.
- Mickey Rooney, qui cabotine comme jamais.
- Bernard Lee, M en personne.
- Lois Maxwell, alias Miss Moneypenny.
- Clifton James, l'inoubliable shérif plouc des James Bond de l'époque Roger Moore.
- David Tomlinson, Mr Banks et son parapluie dans le derrière.
- Shan Kwan Ling Fung, une des stars féminines du cinéma de Hong-Kong.
- Siu Tin Yuen, le légendaire Maître Chinois.
- Víctor Israel, le visage de l'horreur.
- Jacques Marin, en policier parisien.
- Philippe Castelli, idem.
- Léon Zitrone, en agent secret français très secret mais surtout très français.
- Jeane Manson.
- Et pour finir, des sosies de la Reine d'Angleterre, des Marx Brothers, de Richard Nixon en caleçon, de Laurel & Hardy, et de Hitler.
Je vous avais prévenu !
Le film a été tourné à Paris, Londres, Madrid, et bien sûr Hong-Kong, avec une impressionnante débauche de moyens. Le passage à Hong-Kong alterne entre vues saisissantes de la ville, et scènes dans les studios de la mythique Shaw Bros, où nous apercevons nombre de décors de productions bien connues, comme le pont de La Rage du Tigre. Nous sentons chez l'équipe un respect réel pour le cinéma HK et le Kung-Fu, ce qui fait plaisir. Surtout, même si nous nageons en plein délire, entre deux répliques d'anthologie - "Mon père se prend pour un teckel, mais ce n'est pas grave car c'est un gentil chien" - les acteurs donnent l'impression de se faire plaisir. Ou de n'en avoir rien à foutre. En tout cas, ils s'amusent, et leur bonne humeur est communicative. Franchement, c'est un régal.


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Messagede Aer le Mar 17 Juin 2014, 22:15

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Messagede Gemini le Mar 17 Juin 2014, 23:36


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