Le topic cinéma

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Aer
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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mer 07 Aoû 2013, 18:10

Bon mais il est ou Thanos §§§
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Jetblack
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Re: Le topic cinéma

Messagede Jetblack le Mer 07 Aoû 2013, 18:16

Aer a écrit:Bon mais il est ou Thanos §§§


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Gemini
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Ven 09 Aoû 2013, 11:20

Les Derniers Jours : Un nouveau fléau se répand à la surface de la planète, provoquant une peur panique des espaces ouverts et obligeant les gens à rester enfermés chez eux. Marc et Enrique réussissent à quitter les locaux de leur entreprise par les égouts, pour partir à la recherche de leurs proches.
Tandis que le film de contamination commence à passer de mode, et alors qu'il a été à l'origine d'une bonne majorité de daubes, les Espagnols nous montrent une fois de plus qu'ils maitrisent le cinéma de genre mieux que quiconque en Europe à l'heure actuelle. La preuve avec Les Derniers Jours, production hélas! très mal distribuée en France (donc allez-y vite avant qu'il ne disparaisse des écrans), dont le budget pour le moins léger ne se ressent absolument pas tant le résultat est grandiose.
Nous avons là une authentique aventure humaine dans une Barcelone aux rues désertiques, à la narration intelligente (l'utilisation des flashbacks pour nous impliquer dans le passé des personnages est un modèle du genre), et visuellement impressionnant. Le côté "contamination" est à l'origine de son lot d'horreurs et d'épreuves, mais donne aussi l'occasion aux protagonistes d'évoluer ; ainsi, il ne s'agit pas d'un film d'épouvante, mais bien d'un authentique récit épique. Le tout avec des acteurs convaincants et une réalisation aux petits oignons.
Courrez vite en salle, car il le mérite.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Mattosai le Ven 09 Aoû 2013, 14:08

*Mate la bande annonce de 47 Ronin qui traine dans un coin d'allociné * :72: 0:

*Mate la tronche de l'acteur principal*

*Essuie ses lunettes..*

:21: 7: :39:

Keanu Reeves , petit moment d'hallucination (je me réjouis d'avance sur les dialogues du film qui vont être de haut niveau... .... ) . Enfin ça sent le blockbuster bourré aux hormones FX et délire fantastique oriental , j'espère qu'ils vont pas oser y foutre une connotation historique avec ce qu'il s'est passé en 1703 sinon je débarque chez Universal avec du C4.
Image

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Lion_Sn@ke
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Re: Le topic cinéma

Messagede Lion_Sn@ke le Ven 09 Aoû 2013, 15:30

Keanu Reeves, pour moi c'est un acteur qui dégage un tel potentiel sympathie que je lui pardonne son jeu pas forcément digne des oscars (et encore dans Constantine je trouvais qu'il jouait plutôt pas mal).

En plus dans la vraie vie il paraît que c'est une crème, le mec qui a pas du tout la grosse tête et qui parle aux gens sans les prendre de haut. Et CA c'est déjà un bon point pour lui :D

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Re: Le topic cinéma

Messagede KARAFACTORY le Dim 11 Aoû 2013, 19:27

Image

Un western à 250 millions de dollars !
Réalisé par Gore Verbinski (Pirates des Caraïbes)
Avec en (vraie) vedette Johnny Depp...
Le tout pour un four monumental aux USA !
Justifié ? C'est selon...


Revenu d'entre les morts, le ranger solitaire part à la recherche du meurtrier de son frère, et se retrouve impliqué malgré lui dans une conspiration à l'échelle nationale, en vue de la pacification musclée des Etats Unis ! Un résumé bref pour un film qui lorgne du côté des serial des années 30, boosté par un budget pharaonique (un cinquième de plus que le Titanic de J. Cameron !) Autant le dire de suite, le pari est à moitié gagné... où raté, selon votre humeur.

Déjà, le film souffre d'un manque flagrant "d'ampleur cinématographique". Les décors réels sont à peine dignes de téléfilms où autres séries TV HBO bien plus généreuses visuellement. Les villes ne dépassent pas 7-8 bâtiments en tout (un pâté de maisons en somme), on compte à peine une centaine de figurants (entassés et non disséminés un minimum pour occuper l'espace scénique) dans les scènes de "foules", on entrevoit un décor de mine se limitant à 3 paires de rails, 2 cabanons, et un trou dans la montagne, et je ne parle même pas du chantier de la voie ferrée... L'excuse du "oui mais le film se passe à la frontière des territoires civilisées" ne tient pas. il suffit de voir le gigantisme SANS effets spéciaux d'Il Etait Une Fois dans L'Ouest de S. Leone pour s'en rendre compte (et avec bien moins d'argent !). Heureusement, les scènes d'action "over the top" et parfaitement chorégraphiées du film rattrapent quelque peu ce qui ressemble visuellement à un pilote de série TV surfriquée...
Je dis aussi que Lone Ranger n'est pas un film réaliste mais fun. Cependant, on constate que le scénario explore de nombreuses pistes très intéressantes, sans jamais réellement les mener jusqu'au bout, comme une introspection sur la résignation des indiens à "disparaître" au profit du "progrès". Il reste en échange un humour "badass" et parfois surréaliste qui pourra énerver où réjouir le spectateur. Et pour ma part.... J'ai bien rigolé ! (au moins ça ^0^)

Si le film est déséquilibré visuellement et hésite sur le ton à adopter tout au long de son cheminement, comment expliquer un tel four aux USA, alors qu'en France, il semble emporter une adhésion plus massive des médias (quant au public...). La réponse, pour ma part, est très simple : les méchants du films sont... les américains eux-mêmes ! En gros, le film pointe du doigt certains "colonisateurs" qui n'ont pas hésité à donner dans le génocide organisé ! Et quand un réalisateur américain critique sa propre patrie, certaines de ses institutions, et surtout son histoire... Généralement, la carrière de son film se joue au poker (bide pour Les Portes du Paradis, où succès pour Danse avec les Loups).
Bref, si le scénario est imparfait au niveau du ton, il à au moins le courage d'appuyer là où ça peut faire mal à certaines consciences...

Niveau bon points, on soulignera également la belle prestation de Johnny Depp jouant l'indien Tonto, le mentor du Lone Ranger. Certains ont critiqués le fait que celui-ci nous refaisait du Jack Sparrow sans se fatiguer. Non. Clairement. Son jeu est au contraire très sobre, et parfois expressif juste ce qu'il faut quand il le faut (surtout dans les moments réellement comiques du film). Le compositeur Hans Zimmer s'est également clairement régalé à créer une musique trépidante et ultra référentielle selon les scènes du film. On reconnait ainsi quelques sonorités de Ennio Moricone par-ci par-là, et surtout sa reprise de l'Ouverture de Guillaume Tell pour le final dantesque du film, rondement menée, et vous restant TRÈS longtemps en tête après la projection.

En conclusion, un film imparfait assurément. Impardonnable sur certains points techniques et formelles, mais à contrario très généreux lorsqu'il s'agit de mettre en action son cavalier solitaire ! Si je ne devais m'appuyer que sur sur le scénario plutôt touffu pour un blockbuster, son manque évident de cohérence au niveau des différents niveaux de lecture et de tons, je dirais que l'on pourrait voir le verre à moitié vide... Mais en y réfléchissant... On peut au moins saluer le courage d'un script qui n'hésite pas en ces temps politiquement corrects, de ressortir quelques squelettes du placard ! Rien que pour cela, le film mérite tout de même son petit coup de chapeau... euh, d'oeil !
Mon site rempli de dessins fait avec des mains pleines de doigts : http://karafactory.deviantart.com

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Re: Le topic cinéma

Messagede verino le Lun 12 Aoû 2013, 12:17



Z'en veux aussi

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 13 Aoû 2013, 14:12

La Chute de la Maison Blanche : Un Die Hard à la Maison Blanche, durant lequel Gerard Butler va devoir sauver le président des États-Unis kidnappé par des terroristes.
Violent, primaire, bourrin, emprunt d'un patriotisme exacerbé, lui-même impliquant un côté foncièrement ridicule au métrage ; sauver le président devient ici un enjeu plus important que la survie d'un pays allié. Débile, cliché, bref j'ai beaucoup aimé :mrgreen: Car oui, des films sincères comme celui-ci, l'Amérique n'en avait pas produit depuis Independance Day, qui lui-même était une sorte de relique du Reaganisme sortie tout droit du passé. Voilà, c'est du cinéma reaganien à base de héros invincible, de répliques surréalistes, de grosses explosions, et d'Américains qui gagnent toujours à la fin.
Malgré son nom, Antoine Fuqua est un bon réalisateur, qui s'il force un peu trop sur la symbolique, met aussi en place quelques trouvailles visuelles du meilleur effet et réussit toujours à rendre son action lisible.
Bref, un film qui fait plaisir, dans lequel il ne faut pas non plus trop chercher la petite bête dans la mesure où il est bourré de failles, beaucoup ne supporteront pas son patriotisme primaire, mais si vous avez un jour pris votre pied sur Rambo II ou Invasion USA, La Chute de la Maison Blanche est fait pour vous !
Reste à voir comment Roland Emmerich va répondre à ça :mrgreen:


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Re: Le topic cinéma

Messagede Skull Leader le Mer 14 Aoû 2013, 02:26

Vous en avez marre de Pacific Rim des blockbusters ?

Ecran Large : Le formatage complice des nouveaux blockbusters

"Généralement les blockbusters ne favorisent pas des aspects pourtant aussi essentiels que le scénario ou les personnages. Ils jouent sur les mêmes clichés, les mêmes archétypes moraux, les mêmes situations, les mêmes thématiques et globalement la même progression dramatique."

"Evidemment, en choisissant des réalisateurs populaires chez les jeunes et reconnus pour la richesse de leur univers (del Toro en tête), les studios vendent l'idée d'un blockbuster qui serait avant tout le point de vue d'un auteur. Par un effet de camouflage surprenant, le produit verrouillé de tous côtés devient un acte intellectuel sincère et affranchi du cynisme inhérent à ce type de films. N'est-ce pas au contraire d'un cynisme absolu que de vendre un produit en vantant l'honnêteté et la générosité de son réalisateur alors qu'il est bien difficile d'en trouver l'empreinte une fois dans la salle ?"

"En parallèle, le public français, anciennement critique et méfiant, a fini par accepter n'importe quelle soupe qu'on lui sert. Y compris des blockbusters vendus comme des produits artistiques."

"La technique surpasse donc aussi le fond, les SFX de génie justifient les impasses sur certaines scènes, et la direction artistique est parfois confondue avec la mise en scène proprement dite."

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Re: Le topic cinéma

Messagede Rhyvia le Mer 14 Aoû 2013, 14:52

Skull Leader a écrit:Vous en avez marre de Pacific Rim des blockbusters ?

Ecran Large : Le formatage complice des nouveaux blockbusters

"Généralement les blockbusters ne favorisent pas des aspects pourtant aussi essentiels que le scénario ou les personnages. Ils jouent sur les mêmes clichés, les mêmes archétypes moraux, les mêmes situations, les mêmes thématiques et globalement la même progression dramatique."

"Evidemment, en choisissant des réalisateurs populaires chez les jeunes et reconnus pour la richesse de leur univers (del Toro en tête), les studios vendent l'idée d'un blockbuster qui serait avant tout le point de vue d'un auteur. Par un effet de camouflage surprenant, le produit verrouillé de tous côtés devient un acte intellectuel sincère et affranchi du cynisme inhérent à ce type de films. N'est-ce pas au contraire d'un cynisme absolu que de vendre un produit en vantant l'honnêteté et la générosité de son réalisateur alors qu'il est bien difficile d'en trouver l'empreinte une fois dans la salle ?"

"En parallèle, le public français, anciennement critique et méfiant, a fini par accepter n'importe quelle soupe qu'on lui sert. Y compris des blockbusters vendus comme des produits artistiques."

"La technique surpasse donc aussi le fond, les SFX de génie justifient les impasses sur certaines scènes, et la direction artistique est parfois confondue avec la mise en scène proprement dite."


Il y aurait tellement de truc à relever dans ce que je viens de lire.

J'ai du mal à comprend comment il peut espérer réellement que son machin aboutisse à quelque chose alors qu'il méprisant d'un bout à l'autre de son texte juste pour finir sur le fait qu'il faille d'urgence regarder des films français pour enfin devenir les bon socialistes francophiles que nous devrions être.
Encore, il aurait conclu tout ça en disant que le public serait en doit de vouloir quelque chose de mieux et de rester critique, ce qui est loin de n'être absolu pas le cas. Mais où est la logique dans le propos de devoir se rabattre sur le cinéma français ? Parce que ce serait le véritable successeur du cinéma hollywoodiens des années 70 ? Sérieusement, même moi je serai pas prêt d'avaler un poisson aussi gros.

Il reste plus qu'un espèce de mépris ambiant, qui met en valeur un "violemment" déjà incompréhensible avec de l'italique qui n'a aucune raison d'être. Dans la totalité du texte, l'italique n'est utilisé que pour mettre en évidence les titres et quelques mots étrangers à un moment (ce pourquoi on met de l'italique en général). Puis d'un coup, ça sert à mettre en évidence "violemment" et "veut avant tout vivre des expériences". Le deuxième est même en plein milieu d'un paragraphe qui désigne l’excès d'effets spéciaux comme cache misère à un propre absent, si c'est pas le comble du comble du la malhonnêteté intellectuelle ça.

Au final, même si ce texte pouvait raconter quelque chose d'intéressant, c'est noyé sous un tel océan de banalités et de mépris que ça en devient insupportable. Mais bon, comme y'a des machins en trois parties, une référence à Freud et que ça parle d'un livre à un moment, ça doit bien être intelligent.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Windspirit le Mer 14 Aoû 2013, 15:28

Si j'ai envie d'histoires de ouf avec profondeur psychologico-socio-ésotérico-mystico-philosophique, j'ouvre Les Frères Karamazov de Fyodr Dostoïevski.
Le cinéma, c'est d'abord et avant tout un art visuel, la seule chose qui a toujours compté, c'est le visuel et la gueule du film, c'est dans n'importe quel manuel ou livre d'histoire du cinéma. Un film, ça dure 2h et ça se regarde sur un écran gigantesque - si un réalisateur n'est pas capable de faire son film en 1h30-2h, c'est que c'est un mauvais réalisateur ou qu'il fait un film qui n'a pas lieu d'être. Il n'y a pas le temps de développer quoi que ce soit de profond, de subtil, et la façon même dont le spectateur reçoit le film en termes de stimulus provoque non pas la réflexion, mais la soumission : salle obscure, écran gigantesque, son périphérique élevé, images composées, montées et coupées au gré du réalisateur et du monteur qui savent concentrer l'attention du spectateur à tel ou tel endroit et peuvent le manipuler à merci, zoom in, zoom out, champ montré, contre-champ caché, ou inversement, what matters is what's in the frame and what's out disait Scorsese.

Il faut vraiment être un cinéphile (ou un crétin, ce qui revient au même) pour croire que le cinéma est un art profond qui véhicule des idées complexes et subtiles. Le cinéma a toujours été un art de masse et un art de spectacle où on se prend plein la gueule, c'était le cas dans les films muets des années 20, dans la comédie de moeurs des années 30, dans le film noir des années 40 et 50, dans le western, dans les comédies musicales, dans les epics historiques, bibliques, etc., dans les peplums, dans les films d'horreur, dans les films de genre, dans les thrillers hitchcockiens, etc.

Bref, y a qu'en France qu'on écrit des trucs d'une telle pédanterie, c'en est gerbant. Pas pour rien que le monde entier méprise la France et méprise ce qu'elle fait depuis les années 60.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Mer 14 Aoû 2013, 16:03

Windspirit a écrit:
Bref, y a qu'en France qu'on écrit des trucs d'une telle pédanterie, c'en est gerbant. Pas pour rien que le monde entier méprise la France et méprise ce qu'elle fait depuis les années 60.



Mouais je veux bien croire que le gars est un bobo ronflant qui aime se la péter en "dénonçant" la mode des blockbuster américain.

Mais dire que les films doive être que ça et cracher sur les films de la nouvelles vagues qui ont grandement influencer l’industrie du film et qui était aduler partout dans le monde c'est fort du café. :roll:

Sinon en parlant des blockbusters voici se qu'en dit notre amis fossoyeurs :


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Re: Le topic cinéma

Messagede Windspirit le Mer 14 Aoû 2013, 18:19

Ramior a écrit:Mais dire que les films doive être que ça et cracher sur les films de la nouvelles vagues qui ont grandement influencer l’industrie du film et qui était aduler partout dans le monde c'est fort du café. :roll:

Mon cher ami, le cinéma de la Nouvelle vague, c'est de la merde dont personne n'a rien à foutre à part les cinéphiles, dont la propension à se donner un genre dépasse même celle des lecteurs d'André Breton.


Dans cinquante ans, on se rematera Goodfellas, pas un Jean-Luc Godard. C'est d'ailleurs déjà le cas.


Sur ce, je retourne pour la sixième fois mater Pacific Rim, les mardi et mercredi chez nous les billets sont à moitié prix.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Mer 14 Aoû 2013, 20:50

Windspirit a écrit:Mon cher ami, le cinéma de la Nouvelle vague, c'est de la merde dont personne n'a rien à foutre à part les cinéphiles.



La merde c'est plutôt toi qui la dit :roll: , je ne me considère pas comme un cinéfile mais des films comme les 400 coup et Hiroshima mon amour; c’est loin d'être aussi médiocre que tu le prétend.

Je rajouterais que des film français comme "les Tonton flingueurs" et a peux près tous ce qu'a fait Audiar niveau qualité enterre largement les productions de tous les pays.

Et qu'en au soit disant mépris que les pays on pour la France; les japonais on eux aussi leur nouvelle vague (qu'il appeler pareil.) et sans oublier le nouvelles Hollywood qui permit de les sortir de l'impasse.

Donc ton mépris fonder sur une méconnaissance du sujet tu te les gardes pour toi. :43:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mer 14 Aoû 2013, 21:29

C'est de la nouvelle vague Les Tontons Flingueurs ?
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 14 Aoû 2013, 21:52

La volonté d'élever un peu tout et n'importe quoi au rang d'Art, avec un A majuscule, est très française. Volonté de légitimer ce devant quoi on va se divertir en élevant l'ensemble au statu d'Art. Les mêmes types qui nous explique pourquoi la BD est le 9eme art avant d'expliquer que les mangas n'en sont pas, les mangakas travaillant en atelier avec plusieurs assistants.

Un jour l'intelligentsia finira par comprendre qu'une culture c'est tellement plus intéressant et fascinant qu'un Art.


Ramior a écrit:Hiroshima mon amour; c’est loin d'être aussi médiocre que tu le prétend.

"Marguerite Duras n'a pas écrit que des conneries, elle en a aussi filmé."
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 14 Aoû 2013, 22:06

Aer a écrit:C'est de la nouvelle vague Les Tontons Flingueurs ?
Du tout. Et justement, il a été descendu par les Cahiers, à l'époque, car défendant une certaine image du "cinéma de papa" dont les nouveaux cinéastes voulaient absolument se démarquer ; à sa sortie, Les Tontons Flingueurs est un anachronisme car la mode est à la Nouvelle Vague. Mais le temps a donné raison à Lautner, et cela me fait beaucoup rire.
Sinon, sans aller jusqu'à me prétendre cinéphile, je regarde énormément de films ; et je hais la Nouvelle Vague. Alors que Les Tontons Flingueurs est un de mes long-métrages favoris.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Zêta Amrith le Mer 14 Aoû 2013, 22:12

Audiard était un peu tout ce que n'était pas Godard.
Issu d'un milieu modeste, misanthrope célinien, en quête du bon débit et du meilleur mot.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Windspirit le Mer 14 Aoû 2013, 22:19

Ramior a écrit:La merde c'est plutôt toi qui la dit :roll: , je ne me considère pas comme un cinéfile mais des films comme les 400 coup et Hiroshima mon amour; c’est loin d'être aussi médiocre que tu le prétend.

Voir la citation de Tetho plus haut.

Ramior a écrit:Je rajouterais que des film français comme "les Tonton flingueurs" et a peux près tous ce qu'a fait Audiar niveau qualité enterre largement les productions de tous les pays.

C'est pas de la Nouvelle vague, ça, et François Truffaut (un crétin fini) avait le plus souverain mépris pour Michel Audiard, qui est effectivement un grand esprit français. Quand je vois des films comme Touchez pas au grisbi, Le Cave se rebiffe, Razzia sur la chnouf et que je les compare à des merdes sans nom comme les films de François Truffaut, de Jean-Luc Godard, d'Alain Resnais, j'ai envie de me pendre devant la chute vertigineuse de niveau.

Ramior a écrit:Et qu'en au soit disant mépris que les pays on pour la France; les japonais on eux aussi leur nouvelle vague (qu'il appeler pareil.) et sans oublier le nouvelles Hollywood qui permit de les sortir de l'impasse.

Je n'ai jamais cru à la nouvelle vague dans le cinéma japonais.
La Nouvelle vague hollywoodien n'a rien à voir, dans le fond comme dans la forme, avec la Nouvelle vague française, toutes ses références sont dans le cinéma traditionnel étranger, surtout italien néoréaliste.

Ramior a écrit:Donc ton mépris fonder sur une méconnaissance du sujet tu te les gardes pour toi. :43:

Yup, c'est bon.
Je retourne mater Star Wars.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mer 14 Aoû 2013, 22:54

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Re: Le topic cinéma

Messagede Natth le Jeu 15 Aoû 2013, 00:21

Windspirit a écrit:Pas pour rien que le monde entier méprise la France et méprise ce qu'elle fait depuis les années 60.

La jetée, c'était en 1962 :evil:
Ceci étant dit, j'ai un gros faible pour les films et séries en noir et blanc dites de genre (fantastique, SF et compagnie) qui parviennent à faire passer quelque chose par l'expression des acteurs, par leur façon de parler, par le décor, par la lumière, par le choix des images, par la musique (soigneusement étudiée pour souligner une scène) et par le scénario, même si ce dernier point n'est pas toujours évident au début. Ou par sa chute justement. Dans ces conditions, on peut effectivement se passer d'effets spéciaux. Mais je ne suis pas sûre que le journaliste cité pense à ce genre de film, vu comme la production de genre est mal vue en France. A moins que l'âge n'excuse cette mauvaise réputation.

Je ne pense pas que les films de la Nouvelle Vague fassent partie de cette catégorie, même si le court-métrage La jetée est considéré comme un héritier. Cependant, je garde un souvenir assez marquant d'Hiroshima mon amour. Mais c'est de nouveau le choix de la lumière, des images, des gestes, de l'équilibre entre le noir et blanc (manga ?) dont je me souviens. J'avais trouvé le scénario plutôt vague, je m'en souviens très mal. Je ne crois pas avoir vu d'autre film de la Nouvelle Vague.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Jeu 15 Aoû 2013, 00:34

Je n'ai jamais dit que "Les Tontons flingueurs était de la nouvelle vague." (ou alors je me suis mal exprimer.)

J'ai surtout tiquer sur le coup du "Français font que de la merde." ainsi que "la subtilité c'est pour les tapettes".
SI tous les films était des blockbuster testostéroné ou des comédie grand guignol on s'ennuirais ferme.

Et oui le nouvelle Hollywood doit beaucoup à la nouvelle vague.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Zêta Amrith le Jeu 15 Aoû 2013, 00:51

Ramior a écrit:Et oui le nouvelle Hollywood doit beaucoup à la nouvelle vague.

j'ai plus l'impression que la Nouvelle Vague sont des gens qui s'auto-commentent, s'auto-contemplent, tandis que
le Nouvel Hollywood ouvre la voie vers la description de faits socio-politiques et préconise de montrer la réalité.
Dernière édition par Zêta Amrith le Jeu 10 Oct 2013, 21:38, édité 1 fois.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Jeu 15 Aoû 2013, 01:37

Pour répondre à vos questions sur le Nouvel Hollywood (ou comment des hippies ont pris les commandes du cinéma américain avant que deux geeks ne redonnent le pouvoir aux studios), je vous recommande le documentaire Easy Riders, Raging Bulls: How the Sex-Drugs-and-Rock 'N' Roll Generation Saved Hollywood (avouez que ce titre vend du rêve).


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Re: Le topic cinéma

Messagede Windspirit le Jeu 15 Aoû 2013, 02:09

Ramior a écrit:Et oui le nouvelle Hollywood doit beaucoup à la nouvelle vague.

Le Nouvel Hollywood ne doit absolument rien à la Nouvelle vague.
Sur le plan formel, la Nouvelle vague, c'est la déconstruction minutieuse et systématique des techniques de réalisation classique, quelle que soit la bouillie informe que ça donne (Philippe Person disait récemment dans un article publié dans Le Monde diplomatique que la Nouvelle vague était un cinéma "qui privilégie jusqu’au paradoxe l’inexpérience professionnelle et le narcissisme autobiographique comme gages d’authenticité artistique" - c'est parfaitement bien résumé). Le Nouvel Hollywood respect la même rigueur formaliste que ses prédécesseurs (qu'on ne me fasse pas croire une seule seconde que Le Parrain doit la moindre chose à À bout de souffle) car il a été réalisé par des gens ayant une véritable culture cinématographique et une véritable expérience (dix ans d'expérience pour Scorsese avant Mean Streets - et la culture cinématographique, c'est un peu plus que d'écrire de la merde dans des journaux de merde qu'étaient Les Cahiers du cinéma).
La Nouvelle vague est un cinéma d'état, objectivement, puisque l'échec populaire de ses titres était amorti par son coût dérisoire et des subventions massives du Ministère de la culture. Le Nouvel Hollywood est un art de masse au même titre que ses prédécesseur, qui faisait ses échecs et ses succès par le nombre d'entrées, furent-elles celles de nouveaux jeunes oisifs fréquentant les festivals. Ça s'explique par l'échelle des deux pays : diffuser un film à travers les États-Unis n'équivaut pas à diffuser un film sur Paris.
Le Nouvel Hollywood traite de sujets sociaux et politiques, murs, mettant en scène des adultes qui ont des problèmes d'adultes, furent-ils celui d'être d'éternels adolescents (Mean Streets) ; la Nouvelle vague traite de sujets de jeunes de manière frivole : sexe, "amour" narcissique, littérature branchée, cinéma subventionné, sexe, art surréaliste, oisiveté, blasitude petite-bourgeoise, délits et quasi-délits impunis...

La légende qui veut que le cinéma américain était propret jusqu'en 1960 et est tout à coup devenu "contre-culturel", moralement plus conscient et esthétiquement plus "libéré", est d'une grande connerie, il a tout simplement bénéficié de l'assouplissement des lois sur la moralité publique du fait de la libéralisation des moeurs qui a suivi la prospérité économique des années 60, autrement, quiconque revoit des films cultissimes des années 40 et 50 verra qu'ils sont tous loin d'être aussi lisses qu'on veut bien le croire, la période "optimiste" et "art d'état" du cinéma américain se trouvant surtout dans les années 20 et 30 (et encore, il y avait dans les années 30 des films d'une puissance et d'une ambiguïté morale comparables à ce que faisait la France à cette époque, je pense à des chefs-d'oeuvres comme The Roaring Twenties). Il suffit de revoir minutieusement des films comme The Searchers ou The Lost Weekend pour s'en convaincre. Le Nouvel Hollywood a hérité et prolongé cette réflexion, elle-même produit direct du cinéma "naïf" des années 30 (Stagecoach et The Searchers ont tous les deux été réalisés à 20 ans d'intervalle par John Ford et mettent tous les deux en scène John Wayne, et n'importe quel The Wild Bunch est impossible sans un The Searchers 20 ans auparavant - et les réalisateurs du Nouvel Hollywood le savaient et le reconnaissaient volontiers, ils avaient conscience qu'ils ne faisaient que prolonger la culture qu'ils avaient hérité de leurs aînés et de leurs maîtres, et que c'est précisément en cela qu'ils les ont surpassé - tout le contraire de l'esprit de la Nouvelle vague française - il n'y a pas un réalisateur de la Nouvelle vague française qui ne prenne pas la pose, qui ne se prend pas pour M. Science infuse, qui ne se prend pas pour un grand artiste inspiré, et qui a l'humilité, la force de travail, la rigueur, le respect pour ses aînés et le véritable amour du cinéma en tant que culture d'un Scorsese ou d'un Peter Bogdanovich). Tous les sujets abordés dans Chinatown (encore une fois visuellement ne devant absolument rien à la Nouvelle vague française, et traitant de sujets autrement plus importants que ceux du Mépris) se trouvent dans des classiques du film noir américain des années 40-50 (qu'il respecte à la lettre au niveau esthétique également), qui livraient en contrebande des messages assez pertinents sur la sexualité. Toute la technique de Taxi Driver est issue de l'oeuvre d'Alfred Hitchcock, et pas d'Alain Resnais ou de Louis Malle. Si je me mets à parler du Parrain et à le comparer au cinéma au petit-pied d'un Jean-Pierre Melville ou d'un Alain Resnais, j'en finirais pas. Même des gens comme Robert Altman, qui faisaient en apparence des films complètement éclatés, avait une maîtrise de son produit et bossait avec une rigueur étrangère aux gens de la Nouvelle vague.
Le seul cinéaste américain qui doit peut-être quelque chose à la Nouvelle vague davantage au niveau du fond que de la forme d'ailleurs, c'est Woody Allen - que j'ai toujours trouvé absolument insupportable.

Le seul pays où il y a eu réellement une rupture entre une "ancienne garde" et une "nouvelle garde" est la France, et c'est l'ancienne garde qui avait à la fois la culture de l'effort et du résultat, la rigueur esthétique, la rigueur morale, la conscience, la poésie et le bon goût - il suffit pour s'en convaincre de mater Le Jour se lève de Marcel Carné ou La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara et d'enchaîner avec des films d'e l'incroyable vacuité, de la niaiserie, de la naïveté, de la suffisance, de l'arrogance, et de la médiocrité idéologique et esthétique d'un Le Mépris ou d'un L'Enfant sauvage, films proprement insupportables.


Je n'ai jamais lu nulle part une démonstration sérieuse sur ce que Scorsese, Coppola, Friedkin, Polanski, Hal Ashby, etc., devaient à ce cinéma du narcissisme et de l'impudeur qu'est la Nouvelle vague française - ni qui que ce soit d'autre d'ailleurs.

Et pour enfoncer le clou, une démonstration toute simple : le Nouvel Hollywood mène, trente ans plus tard, à du Sopranos et du The Wire à la télévision américaine.

La Nouvelle vague mène à Plus belle la vie.
Dernière édition par Windspirit le Jeu 15 Aoû 2013, 02:29, édité 4 fois.

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