Je sais que nous avons un film La Chute d'Hypérion mais j'ignore si ce dernier est une vraie adaptation. Dans tout les cas, cela doit pas être reluisant vu qu'il est sorti direct to dvd chez nous :
Non ce n'est sûrement pas une adaptation, aucuns rôle du casting n’éveilles de souvenir en moi. Il a surement été annulé dans ce cas. En même temps :
Pour voir un Hypérion (du moins un qui ressemble à quelque chose), il faudra qu'un Peter Jackson ou équivalent et un budget pharaonique soient mobilisés. Rien qu'Yggdrasil couterait un bras à représenter.
J'avais aussi lut que le réalisateur comptais faire d'Hyperion et de La chute d'Hyperion un seul et même film de deux heures, ça m'avais fait halluciné. Heureusement que le projet est annulé, je voyais mal ma série SF préféré complètement dénaturé dans un gros film recap' complètement dépassé par l'oeuvre qu'il adapte. Et les rares photos qui ont filtré sont le design du Gritche :
Afloplouf a écrit:j'ai très peur, c'est vraiment compliqué à adapter et je crains les grosses approximations.
Au contraire, le bouquin est limpide et propice à une adaptation. Dans toute adaptation il y a des choix à faire et des moyens de se rater mais si tu compares à Hypérion, c'est niveau bac à sable.
Perso, si tous ces projets pouvaient se casser la gueule avant de voir le jour, je ne m'en porterais que mieux.
Dead Man Down : un divertissement honorable. Les acteurs sont impeccables et les scènes d'actions efficaces pour ce film de vengeance qui reste sur des sentiers balisés et sans surprises. On s'attendait peut-être à un peu plus d'un film de Niels Arden Oplev
Vous n'êtes pas contents? Alors allez vous plaindre au kirin, c'est lui qui m'a élue!
Dr. Goldfoot and the Bikini Machine : Le Dr Goldfoot a mis au point des femmes-robots, afin de manipuler et dépouiller les hommes les plus fortunés de la planète. Mais en raison d'un dysfonctionnement, un de ses robots séduit la mauvaise cible. Production AIP, donc forcément un bon vieux nanar des familles. Rien que le titre annonce la couleur : dorée, comme les bikini des femmes-robots et les chaussons du docteur. C'est l'excellent Vincent Price qui incarne le Dr Goldfoot, savant fou de son état et propriétaire d'un service de pompes funèbres à ses heures perdues ; sauf qu'ici, il représente plutôt la face comique du savant fou, celui dont les inventions ne fonctionnent qu'à moitié, qui s'imagine dominer le monde, et dont le rire sardonique frise de trop près la caricature pour être honnête. Il cabotine, mais semble s'amuser de ce rôle bien loin de ses habituelles compositions sombres et inquiétantes ; il va jusqu'à s'auto-parodier dans la reprise d'une scène de The Pit & The Pendulum de Roger Corman. Ce film veut de hisser la bêtise au rang de sport olympique, et il n'y a pas à dire, c'est effectivement très bête. Mais pourquoi pas, car le résultat s'avère divertissant et drôle ; malgré quelques séquences surréalistes à la limite du non-sens, comme un gag avec une mallette et un gant de boxe venu d'ailleurs. Le tout s'achève par une course-poursuite démente à travers San Francisco, au moyen des fameux tramways locaux. Cela m'a rappelé quelques comédies potaches de mon enfance, et j'ai apprécié. La plastique avantageuse des femmes-robots apporte évidemment un plus, et le personnage de Diane possède même un véritable répertoire comique, inattendu de la part d'une actrice qui semblait devoir se cantonner à un rôle de potiche. Alors oui, Dr. Goldfoot and the Bikini Machine est complètement con. Mais moi, ça m'amuse.
Private Parts : Après s'être disputée avec sa colocataire, Cheryl décide de rester à Los Angeles et de s'imposer à une vieille tante qui tient un hôtel. Mais elle y trouvera des pensionnaires étranges et inquiétants. Premier long-métrage du génial Paul Bartel, et production Gene Corman. Nous y trouvons déjà l'essence de son style, basé sur un humour des plus noirs et des personnages extravagants ; dans le cas présent : une tante passionnée par les enterrements, une nièce voyeuse, un prêtre pas très catholique, ou un photographe qui dort avec une poupée gonflable. L'ambiance est glauque, malsaine, et sordide, avec de l'érotisme, de la perversion et de la violence. Nous sommes dans du pur Paul Bartel, toujours avec cet humour corrosif et politiquement mal pensant que j'adore. Il a encore un peu de mal à gérer son rythme, mais arrive à créer une atmosphère oppressante du meilleur effet. Une des qualités du film, c'est d'avoir une héroïne à la fois candide et aussi perturbée que les autres personnages. Elle aimerait être considérée comme une adulte mais n'en reste pas moins une enfant, et cette dualité la pousse vers des chemins dangereux ; de plus, elle se révèle dès le début menteuse, voyeuse, et voleuse, avec une curiosité exacerbée autant que pathologique. Malgré quelques imperfections, Private Parts préfigure bien la futur filmographie de Paul Bartel. Mieux vaut le découvrir avec son Death Race 2000 ou son Cannonball, mais si vous appréciez le réalisateur, il s'agit d'un passage obligé.
Resident Evil : Retribution : Alice a été capturée par Umbrella Corporation. Grâce à une aide extérieure, elle arrive à se libérer ; mais il lui faut encore sortir de l'immense complexe souterrain dominé par la Reine Rouge. Je ne comprends pas les gens qui font des reproches à ce film. C'est le 5ème film, c'est peut-être un peu tard pour s'apercevoir que c'est du grand n'importe quoi. Et pourtant, ils le regardent quand même !? Allo, non mais allo, vous me recevez !? En l'occurrence, je reconnais qu'il est inférieur au 4ème opus, qui lui était bien fun et marquait le retour derrière la caméra de l'excellent Paul W.S. Anderson, réalisateur du premier film mais pas des deux suivants. La faute à une absence de scénario couplée à une envie à peine justifiée de revenir aux sources de la saga, et surtout à une utilisation abusive autant que maladive du ralenti. Mais vraiment, il fout des ralentis partout, pour tout et n'importe quoi. Sans ça, je crois que ce long-métrage aurait duré facilement 30 minutes de moins, c'est dire. Heureusement, j'ai retrouvé plusieurs des raisons pour lesquelles j'aime cette saga et ce réalisateur : de l'action à gogo, et du grand n'importe avec une bonne dose de jemenfoutisme. Paul W.S. Anderson n'a peur de rien, ose absolument tout, et cela nous donne par exemple des zombies armés de tronçonneuses habillés comme des soldats soviétiques de la Seconde Guerre Mondiale, et autres joyeusetés. Moi, ça me fait tripper ; après, chacun son truc. Resident Evil : Retribution ne vaut pas un bon gros Death Race, mais il fera mieux la prochaine fois. Pour Resident Evil 6
Easy Riders, Raging Bulls : How the Sex, Drugs and Rock 'N' Roll Generation Saved Hollywood : Tout est dans le titre. Ce documentaire raconte comment de jeunes camés formés par Roger Corman et passionnés par la Nouvelle Vague ont réussi à remettre les studios hollywoodiens sur de bons rails (de coke). SPOIL : A la fin, les producteurs des studios les virent et les remplacent par des geeks sobres qui font des films de série B avec des budgets de série A et battent des records au box-office. Pas forcément passionnant, mais intéressant par l'histoire qu'il raconte et ses nombreux témoignages.
The Last House on the Left : Premier film de Wes Craven, à l'époque où il faisait peur. Violent, gore, malsain, grosse influence des mouvements de libération sexuelle, le tout avec de la musique country en décalage total avec le propos. Chaudement recommandé.
Targets : Premier (vrai) film de Peter Bogdanovich, qui est aussi le dernier pour Boris Karloff (du moins le dernier sorti de son vivant). Le maître du cinéma d'horreur y interprète son alter-ego, Byron Orlok, acteur anglais lassé de tourner dans de piètres productions qui ne font plus peur à personne, à la différence d'une actualité toujours plus effrayante. Targets est une sorte de méta-film. Il est basé sur deux histoires parallèles : celle de Byron Orlok, plus ou moins contraint de faire la promotion de son dernier film, et celle d'un jeune américain paumé qui s'apprête justement à faire l'actualité. Les deux ont leur qualité : celle de Orlok, qui réutilise des images de The Terror de Roger Corman* (le rôle de Corman étant tenu par Peter Bogdanovich lui-même), constitue un vibrant hommage à la carrière de l'acteur, et nous montre tout son talent ; nous sentons le réalisateur, qui signe aussi le scénario, fasciné par son propre sujet. L'autre s'avère impressionnante grâce à un sujet qui n'a finalement pas pris une ride, et un traitement de la violence gratuit, cru, et sans concession. Targets est mémorable à plus d'un titre, puisqu'il permet au vieux Boris Karloff de sortir par la grande porte - inutile de connaitre la carrière de l'acteur pour apprécier le sujet et la performance, ne serait-ce que lors d'une scène de narration aussi inutile que brillante - et qu'il propose un drame saisissant de par son actualité.
* = en fait, en comptant les réalisateurs qui ont jeté l'éponge ou se sont cantonné aux équipes secondaires, ce film a été réalisé par Roger Corman, Jack Hill, Francis Ford Coppola, Dennis Jakob, Monte Hellman, et Jack Nicholson.
bilbo le hobbit : he bien je dois dire que je suis très déçu, je savais que le roman était destiné au enfants contrairement a lord mais bon là même les moments "sérieux" perde en charisme et le pire c'est que les effets spéciaux sont moins réussi qu'il y a 10 ans ... le scène du traineaux avec les lièvres est digne d'un téléfilm :/
même les décors sont moins impressionnant, tant la mise en scène ne donne pas la même ampleur et force a l'univers.
Vu Iron Man 3 hier soir, et c'était de la balle. N'étant pas un grand connaisseur du comic book, je ne ferais que répéter ce qu'en disent mes compagnons, à savoir que l'ennemi est assez important dans l'univers et plutôt intelligemment rendus. Le film en lui même... c'était de la grosse tuerie avec trois fois plus d'explosions qu'un Michael Bay des familles, et totalement jouissif. Ca mets une petite demi heure à se lancer et après ça n'arrête plus, du tout. Le propos du film en lui même est très perspicace et permet également de nous confronter à nos propres a priori de manière plutôt fine. Bien mené, bien monté, rythmé comme un papier accordéon. Bref, je recommande chaudement.
Pas encore vu le 3, mais heureusement si le Mandarin est bien traité. Parce que Justin Hammer est un bouffon dans le 2, ce qu'il n'est pas du tout dans le comics, où il tient le rôle d'antagoniste dans les deux sagas majeurs : Demon in a Bottle et Armor Wars.
C'est un Mandarin TRÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈs différent de ce qu'on a pu voir dans les comics. Mais c'est une interprétation plutôt intéressante, même si j'aurais préféré qu'on nous épargne la leçon de morale sur les fortune cookies.
Sinon gros kiff aussi pour moi. C'est décomplexé à mort avec Tony Stark qui change d'armure à la volé en pleine bataille, qui a un rocket punch et tout et tout. On sent que The Avengers est passé par là. Et Robert Downey Jr. est irréprochable comme toujours dans son rôle fétiche.
Achieve your mission with all your might. Despair not till your last breath.
Ce film est quand même un rêve de geek qui se réalise.
Mais bon, j'attendrai de voir quand même ; c'est propre à se casser la gueule un machin pareil.
"Une fréquentation même irrégulière des sites et des forums de la Toile laisse sur un malaise. C'est qu'y règnent souvent la sottise et l'intolérance. On est sûr d'avoir raison contre le reste du monde puisqu'on est entre soi." Gérard KLEIN
Les mecs ils ont même un putain de pilder on ! Comment douter un instant que les types aux commandes ont pas tout pigé. A tel point que j'en ai vraiment mal pour l'équipe américaine chargée de relaunch Godzilla après 10s ans de sommeil.
Achieve your mission with all your might. Despair not till your last breath.
Iron Man 3 : Tout ce que j'attendais d'un film Iron Man : fun, bourrin, décomplexé, j'ai pris mon pied. Mais c'était peut-être un peu trop décomplexé, dans le sens où la personnalité de Tony Stark rejaillit sur ses adversaires, qui se sentent dès lors obligés de passer pour des bouffons. Entendons-nous bien, j'adore le traitement réservé au Mandarin, mais je trouve dommage d'utiliser ainsi un tel personnage. Mais le résultat est tellement marrant que, dans le fond, je pardonne aux scénaristes
Euh dites les gars, on est bien d'accord que le vrai mandarin est de type caucasien ? Le perso de Ben Kingsley est mignon mais c'est juste un pantin quoi...
Le film reprend avant tout des noms présents dans le comics, plus que des personnages. En l'occurrence, l'entité antagoniste est un mélange de 3 éléments : - le Mandarin, nationaliste chinois extrêmement intelligent, dont les 10 anneaux qu'il porte aux doigts lui confèrent différents pouvoirs ; il s'agit d'un ennemi récurrent de plusieurs héros de l'univers Marvel. - A.I.M., organisation criminelle dirigée par MODOK, issue d'une scission de l'HYDRA. - Aldrich Killian, scientifique issu de la saga Extremis d'Iron Man et concepteur du virus éponyme.
Dans le cadre du film, le Mandarin n'est qu'un personnage créé par Aldrich Killian. Son physique caucasien, son nom chinois, ses liens supposés avec le Moyen-Orient, son langage érudit, tout a été imaginé pour brouiller les pistes à son sujet. Tandis que dans le comics, c'est un ennemi bien réel, à ranger aux côtés du Dr Doom niveau influence et dangerosité.