Boilet c'est à part, il a créé
La Nouvelle Manga comme un courant artistique cherchant à développer une vision auteurisante du travail de mangaka similaire à celle du travail de l'auteur de BD en France et en Gelbique, ou de l'auteur de
graphic novel (si ce titre a jamais voulu dire quelque chose) en Amérique du Nord. Il voulait remettre le dessin au centre du manga en tant qu'œuvre de créateur.
Il avait entrainé avec lui des auteurs japonais comme Moyocco Anno, Jirô Taniguchi ou Kiriko Nananan (en gros ceux qui étaient édité chez Sakka quand il était directeur de collection), en espérant démocratiser le manga
du quotidien en France.
10 ans plus tard le bilan de ce mouvement est nul et non avenu, au Japon encore plus qu'en France, et Boilet a vite été viré de son poste chez Casterman. Circulez, il n'y a (plus) rien à voir.
Milo a écrit:Manga a plus ou moins toujours été au féminin, sauf recemment. Parce qu'une bande-dessinée, une manga, simple.
Et donc une
comics ? Une
fumetti ? une
tebeo ?
Et en français même, pourquoi dit-on une chaussure, mais un soulier ? C'est pourtant la même chose ! Halala, quelle langue incohérente avec elle même !
Afloplouf a écrit:La langue est belle parce qu'elle évolue et que les gens se l'approprient.
Sauf que la langue a des règles que les gens, surtout sur Internet, tendent un peu vite à oublier. Du coup on voit des horreurs apparaitre, comme ces féminisations de terme épicènes, du genre
auteure, au nom de je ne sais quel féminisme mal placé.
Une langue qui évolue c'est bien, des locuteurs qui en respectent les règnes intrinsèques, c'est mieux.