Le club des litteraires ...

[Damien]

Aaah, ce n'est pas de la haute littérature mais ça se laisse amadouer sans problème.

Tu le veux ? Viens donc chez moi alors ! Ca te fera du sport

D's©

[Ialda]

Tu le veux ? Viens donc chez moi alors ! Ca te fera du sport

Fais gaffe, je pourrais le faire

[Damien]

A chaque fois que Dieu voit les hommes heureux, ça lui file la nausée. Jaloux du trop-plein de bonheur qu'il leur avait refourgué aux origines, il décide avec Saint Pierre de faire du paradis terrestre un enfer. Fini le bon cognac, place à de l'alcool dégueulasse pour garder le meilleur ! Finies les nuits tranquilles grâce à l'invention de la crampe ou du moustique ! L'homme en bave, Dieu jubile.

Un petit livre très rapide à lire et vraiment cocasse sur l'invention de petits riens de grandes choses qui pourrissent notre quotidien, pour la plus grande joie de son Créateur sadique et fier de l'être.

5 euros bien dépensés !

D's©

[Gusseuh]

La vie d'un schizophrène à personnalités multiples (24 au total) racontée par l'auteur de Des fleurs pour Algernon...
C'est fascinant (quand le mode de fonctionnement de ces personnalités est mis à jour), effrayant (quand on voit la réaction de la majorité des gens, les manipulations médiatiques ou le comportement indécent et ignoble de certains responsables médicaux qui se soucient plus de l'enfermement de leurs patients que de leurs soins), touchant, intelligent...
Bref, un grand livre, même 25 ans après sa publication originelle.

[Damien]

Après un long séjour à l'hôpital, l'écrivain Sidney Orr reprend goût à la vie. Mais il est accablé par l'ampleur de ses dettes et par l'angoisse de ne pas retrouver l'inspiration. Un matin, il découvre une nouvelle papeterie au charme irrésistible. Il entre, attiré par un étrange carnet bleu. Le soir même, dans un état second, Sidney commence à écrire dans ce carnet une captivante histoire qui dépasse vite ses espérances. Sans qu'il devine où elle va le conduire, ni que le réel lui réserve les plus dangereuses surprises... Virtuosité, puissance narrative, défi réciproque de l'improvisation et de la maîtrise : La Nuit de l'oracle précipite le lecteur au coeur des obsessions austériennes, dans un face à face entre fiction et destin. Comme si l'imaginaire n'était rien d'autre que le déroulement du temps avant la mort. Ou pire encore, son origine.

Curieux et décousu. On apprécie volontiers la vision intérieure d'un écrivain, comment rédige-t'il une idée, comment un projet se construit dans son esprit, comment les thèmes lui viennent-ils le plus naturellement du monde ou pas. Décousu dans les trajectoires empruntées : suspense intense dans les premières pages du carnet portugais, vide métaphysique dispensable, reprise d'une action avec le projet ciné, projection brutale et sensible des derniers malheurs avant d'aboutir à une fin plate, presque bidon... un roman d'appartement qui n'offre rien d'exceptionnel, sauf éventuellement une façon de coucher une idée sur du papier... et encore. A trop prendre pitié pour le héros et à la prendre pour quelqu'un de bien, on a envie à la fois de le plaindre mais aussi de le secouer pour qu'il sorte de sa léthargie conservatrice.

Bref, Paul Auster n'est pas vraiment ma tasse de thé. Sauf "je pensais que mon père était Dieu" mais il n'en est pas réellement l'auteur.

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Dans la plus parfaite tradition des slashers, Thomas Gunzig, en grand fan du genre, rend un hommage vibrant et plein d’humour à une sous-culture pour lui fondatrice dans un « roman didactique » codé où tout est référence, du plus surréaliste au plus gore, illustré par Blanquet, autre poète du genre.

Cinq étudiants vont passer un week-end dans un chalet perdu en forêt au bord d’un lac pour se détendre après leurs examens. À la nuit tombée, l’un des deux couples est dérangé pendant ses ébats par un bruit étrange. Ils aperçoivent par la fenêtre de la chambre une ombre en lisière du bois.
Laissant leurs amis dormir, ils sortent pour tenter de débusquer le voyeur… Le cauchemar ne fait que commencer et entraînera la petite bande jusqu’aux tréfonds de l’horreur.

C’est encore l’occasion de se régaler d’une galerie de personnages à la Gunzig, ridiculement drôles dans leur congénitale maladresse, et bien malgré eux capables de courage, voire d’héroïsme, dans les situations les plus extrêmes.

Simple à lire, kitsch et drôle, comme un de ces films des 80's. Des personnages très aisément identifiables dans leur dernier costume d'une existence sponsoriée par biactol (le faible, le bon ami, la fille naturelle, le connard, la pute). Un survival-book qui tient en haleine.

De toute façon, Diable Vauvert est un de ces rares éditeurs incapables de me décevoir.

D's©

[Ialda]

Bonne nouvelle, on risque de revoir bientôt des files d'attente devant les librairies (si si) :

http://www.wartmag.com/?p=885

[Tetho]

Elle est pas bête, elle prévoit de payer son ISF de dans 10 ans.

[Calimsha]

"Encore un ?"

Et merde.

[fitzchevalerie]

je vient de finir "dracula"... c'est juste enooOOoorme!! le système de narration, j'adore!!!!
bon la je me commence "nui d'été" de Matheson.... pour le moment ca me fait penser un peu a "ça" de king ^^

[Mattosai]

J'ai fini de lire la légende Marche Mort, de Gemmell.

Je n'avais pas lu de livre auparavant sur la saga de Druss, mais c'était sympa, pas fin du tout (la couverture parlant d'elle même ) , un ptit coté howardien mais c'est bien ce que j'aime

El basto seal of bourrinitude inside

[El Basto]

je suis déjà fan du titre et de la couverture :p

[Arc]

Kafka sur le Rivage de Haruki Murakami, fini aujourd'hui.

difficile de donner ses impressions à quelqu'un qui n'a pas lu l'ouvrage.
j'ai tout simplement adoré. De loin le meilleur roman de l'auteur jusqu'à présent et Il se hisse encore un peu plus haut parmi mes auteurs préférés.

kafka sur le rivage est un roman subtile, complexe que l'on pourrait prendre un temps fou à décortiquer. Ce livre est un véritable voyage initiatique qui parcourt les dédales de l'inconscient et mélange avec subtilité le merveilleux, le fantastique, la réflexion sur soi.
Aucune réponse n'est donnée aux éléments surnaturels qui surviennent et on en ressent nullement le besoin.

Haruki Murakami semble être un écrivain aux horizons des possibles illimités et Kafka est sans doute son oeuvre la plus aboutie, celle dégage la plus grande force.
Il parvient à nous créer des personnages uniques aux pensées et aux façons d'être que je n'ai encore jamais vu dans d'autres romans/films ou autre.

Bref une lecture que je saurais que trop recommander

[Tetho]

L'éclipse, de Hirano Keiichirô:

Au XVeme un jeune moine dominicain ayant terminé ses études et obtenue une chaire de théologie prend une année pour chercher dans le sud des écrits païens dans le but de les asservir à la religion comme Thomas d'Aquin l'a fait. Il atterrira sur recommandation de l'évêque de Lyon dans un petit village où un alchimiste qui ne vit que pour le Grand Art va le fasciner tandis que le village est frappé par de mystérieux phénomènes...


Ce roman c'est un peu Umberto Eco rencontre Lovecraft, on commence par une description très précise des recherches et habitudes de ce moine, des pratiques de l'alchimiste, et petit à petit on sombre dans le fantastique à dimension titanesque (et une tendance érotique assez marquée) le plus total sans que rien ne soit expliqué rationnellement. Le texte est extrêmement bien écrit (et traduit) dans une prose qui semble droit sortir du XVeme mais aussi très documenté et érudits, en fait sans le nom de l'auteur impossible de s'imagine que ça été écrit par un japonais.
Le rythme du livre est un peu bancal avec un long début et une fin un peu frustrante, mais c'est une lecture vraiment surprenante et même impressionnante.



Le joueur d'échecs de Stefan Sweig :

Sur un bateau en direction de l'Argentine un homme, joueur d'échecs occasionnel, reperd Czentovic, génie de ce jeu. Il décide d'organiser une partie contre le maitre et y arrive. Alors qu'il va affronter la défaite un inconnu apparait et réussit a obtenir un match nul sans efforts. Surpris le narrateur décide d'en savoir plus sur cet homme et son aisance aux échecs. Il se trouve que prisonnier des nazis dans une chambre vide sans contact avec le monde cet homme ne dut le salut de sa santé mentale qu'a un manuel d'échecs dérobé à un officier qui lui permit de s'occuper...

Nouvelle d'une très impressionnante maitrise (on lit 3 histoires en une) avec comme toile de fond le Roi des jeux. Pour le narrateur c'est un passe-temps qui va l'occuper durant la traversée, pour Czentovic ce fut le moteur de son ascension sociale et pour le joueur ce fut un salut puis sa chute. Roman très pessimiste (après tout son auteur s'est suicidé avec sa femme un an avant sa parution) il montre comment la folie peut venir du plus grand bien et illustre la complexité de l'esprit humain. Une lecture dont on ressort secoué.


Le Mythe de Cthulhu, de H.P. Lovecraft :

Je n'avais jamais lu de Lovecraft, j'ai donc décidé de combler ce manque majeur avec ce recueil qui met fièrement en avant sa plus célèbre création et dans lequel on trouve :
-L'Appel de Cthulhu
-Par delà le mur du sommeil
-La tourbière hantée
-La peur qui rode
-La couleur tombée du ciel
-Celui qui chuchotait dans les ténèbres
1ere déception : sur ses 6 nouvelles seule une figure le Grand Tentaculaire et une autre le mentionne... En fait trois de ces nouvelles ont même été écrites avant L'appel. Super, c'est limite du titre mensonger là :/
2eme déception : c'est super répétitif, dans chacune de ces nouvelles on a un narrateur générique qui à découvert plus ou moins par hasard des mystères remettant en cause la structure même de notre monde et qui n'osant les réveller les couche tout ce qu'il sait sur papier dans l'espoir que cela ne se perde pas. Vive l'originalité, de nos jours Lovecraft aurait rencontré un succès certain en écrivant pour des séries TV comme X-files.
L'Appel en lui même est une déception, plutôt mal écrit (il aurait gagné en efficacité a être directement composé des trois récits principaux et non de leur forme rapportée) et la tension dramatique y monte assez mal. Heureusement que Cthulhu y apparait en personne dans une scène mémorable pour sauver le final.
Mais pourtant malgré ça deux nouvelles (la peur qui rode et Celui qui chuchotait dans les ténèbres) m'ont vraiment faite trembler, ici la monté en puissance est vraiment bien, les circonstances bien pensées et les rebondissements haletants.
Enfin, le gros point fort de ce livre à mes yeux reste sa couverture, représentant la scène de la fuite de l'Appel, où Cthulhu y est très bien dessiné dans l'ombre, en fait en regardant bien on voit que c'est à moitié un dessin et un photomontage et ça ne ressemble à rien, ce qui est logique vu que rien ne peut le représenter. Bref ça en impose vraiment contrairement à la quasi totalité des représentation de la Créature qui ne réussissent qu'a écorner son mythe en le rendant regardable.
Bref je demande aux nombreux experts de l'auteur ici présents si ces nouvelles sont représentatifs de son œuvre, ou bien si c'est une pauvre sélection, et le cas échéant si ils peuvent me rediriger vers des recueils de qualité.

[Calimsha]

L'intérêt de l'oeuvre de HPL se trouve pas tant dans la qualité d'écriture du Maitre de Providence (il écrivait pour des pulps à qq cents, payé au lance-cailloux), qui soyons honnête etait pas ce qui se faisait de mieux à cette époque, mais dans toute la mythologie qu'il a developpé autour de ses dieux exterieurs, grands anciens et autres bestioles non euclidiennes d'outre espace et hors du temps.

Sa narration en lui même est pas terrible-terrible globalement, mais il y a une certaine touche qui se dégage dans ce qu'il a écrit, comme si il avait entre-aperçu la vérité entre deux délires fievreuses, comme si il avait pu voir à travers du Fnord. C'est plus vers ça qu'il faut creuser, et c'est en ça que HPL etait un auteur génial.

(au même titre que Burrough ou Dick, dans des genres differents)

[Ialda]

Lis Démons & Merveilles, chez 10/18. Plus largement ses nouvelles sur les contrées du rêve sont ce qu'il a écrit de plus intéressant imho, si tu apprécie la fantasy à l'ancienne, façon victorienne à la Dunsany.

Sinon oué le plus gros de ce qu'a écrit Lovecraft, c'est quand même bien pourris / a très mal vieilli / est doté d'un style euuhhh.... médiocre. L'intérêt est ailleurs, dans une mythologie quasi-existentialiste, où l'homme fait face aux horreurs d'un cosmos dénuée de Divinité bienveillante.

Edit : grilled.

Edit 2 : ça fait un bout de temps que je voulais lire Le joueur d'échecs de Stefan Sweig, ça me confirme dans mon désir. Merci pour l'avis

Edit 3 : sinon oué, quittes à lire l'Appel autant acheter le rulebook de CoC. L'autre gros point fort de Lovecraft, c'est quand même d'être à la base d'un des plus grands JdR de l'histoire du genre

Edit 4 : essaie The Quest of Iranon pour quelque chose de différent

Edit 5 : non, mieux, lis Children of an Elder God, tu vas voir, tu vas boire du petit lait

[Tetho]

La dimension supra-cosmique de la chose je l'ai apprécié et pas qu'un peu. Par exemple dans La couleur tombée du ciel Lovecraft parle d'une couleur qui n'est pas de ce monde. En lisant ça on se rend compte de la suppériorité de la prose pour raconter ça, car cette idée est une abération, les couleurs que nous pouvons voir sont comprise entre 400 nm à 700 nm de longeur d'onde et le reste nous sera que noir. Hors sur papier aucun problème a évoquer cela, personelement j'imaginait qq chose de bordeaux foncé tirant vers le jaune pisseux, mais c'est forcément faux puisque cette couleur est créable sur Terre. En fait en film ou en BD cette histoire serait d'un banal effroyable, mais ce détail ajouté propre au romans/nouvelles la rend incroyablement plus puissante.

En fait ce qui m'a le plus géné est la structure narative du mec qui narre a postéiori ses aventures qui lui ont gaché la vie, l'empéchant de dormir et tt. Une fois ça passe, deux à la limite, mais un 6 hit combo non.
Bref si y a de bonnes nouvelles qui sortent de ce schémas, je suis plus qu'intéréssé. (et comment il retente de me recaser sa fanfic Eva l'autre !)
En fait je sens que je vais réinstaller le 1er Alone in the Dark moi, ça fait bien 13-14 ans que j'y ai plus touché.

[Calimsha]

Yep, alors tu devrais apprécier Démons & Merveilles et globalement ses nouvelles se déroulant dans les contrées du rêve.

Sinon et bien, la plupart des nouvelles de HPL autour du mythe ont presque toutes une structure à posteriori (soit le narrateur qui explique son histoire, soit une histoire racontée après enquête autour d'un phénomène étrange), donc à ce niveau là, de tête, je m'en rappelle pas des masses qui sortent de ce schéma là.
Mais il y a une qualité assez variable entre les nouvelles. Je te conseillerai perso d'aller jeter un oeil à The Shadow Out of Time, The Haunter of the Dark, At the Mountain of Madness ou encore The Music of Erich Zann

[Ialda]

(et comment il retente de me recaser sa fanfic Eva l'autre !)

Les children jouant dans la pièce du Roi en jaune, superbe moment de geekerie jouissive.

(et puis Ayanami en Cassilda, quoi ! *_* )

[Damien]

Dans une Europe d'apocalypse ruinée par la faillite des OGM, enlisée dans la guerre contre le Moyen-Orient, en proie au fanatisme religieux et au racisme, l'auteur raconte le voyage initiatique de Stef et Pibe, deux adolescents à la recherche de l'archange Michel, le dictateur tout-puissant qui gouverne le vieux continent depuis sa forteresse roumaine. Dans une ambiance crépusculaire fascinante car terriblement proche et crédible, un grand roman épique d'une actualité brûlante.

Roman d'anticipation post-9/11. Terrifiant. Et angoissant, surtout quand on le lit dans le métro (Promiscuité d'âmes sombres, disparition de la solidarité et des notions de politesse, vols, arrestations...). Le ventre de Paris, prémonition à un monde more hard, less sweet ?

Captivant.

L'éclipse, de Hirano Keiichirô:

Lu à sa sortie il y a une paire d'années. Très ampoulé, trop somnolant. Je perdais souvent le fil de la narration. Je n'ai ressenti aucun aura puissant dans sa description de l'europe médiévale et de ses intellectuels.

D's©

[Ialda]

J'ai enfin lu les trois premiers bouquins de la série des Vlad Taltos de Steven Brust, et j'en retiens une impression mitigée.

Vladimir Taltos est un assassin, ainsi qu'une sorte de 'parrain' local et rejeton d'une minorité raciale (humains) dans la capitale de l'empire 'elfique' de Dragaera. Dans ce monde où tout le monde ou presque a accès à la magie, les communications par télépathie remplacent avantageusement le téléphone et la téléportation est le mode de transport préféré de la noblesse. Vlad va chercher à se faire une place au soleil face à des Dragaeras puissants, retors et quasi-immortels (ou du moins doté d'une très longue espérance de vie, sauf intervention extérieure). Dashiell Hammett fait partie des références affichées de l'auteur, d'où un peu plus qu'une simple impression de roman noir version fantasy.

Chaque roman est structuré de manière simple autours d'un problème central à résoudre (l'exécution d'un meurtre par exemple). Pas ou peu d'intrigues secondaires viennent compliquer la trame, et la résolution du problème posé par l'intrigue principale est souvent décevante, peu passionnante.

Là où Steven Brust brille par contre, c'est du côté des dialogues : drôles, bourrés d'humour pince-sans-rire et spirituels, ils donnent beaucoup de vie aux personnages.

Pour l'instant la série se laisse lire même si j'espérais mieux (le lieu principal de l'action des trois premiers tomes par exemple, Adrilankha, manque encore cruellement de caractère à ce stade de la série). Ace Books, l'éditeur américain, a publié des recueils compilant entre deux et trois romans par tome - un moyen simple et rapide de se lancer dans la série.

[Damien]

Trop tordu. Et trop court. Trop déçu.

New York. 11 septembre 2001, décombres du World Trade Center. Un pompier entend une musique émise par le téléphone d’un cadavre. Il ne sait pas encore que la sonnerie reprend un tube de Marilyn Manson datant de…2003 !
Dix ans plus tard. Le Club Van Helsing est réuni pour faire face à la plus grande menace que le club ait connue : l’apogée de Léviathan sur Terre. Le monstre a constitué un égrégore (diffusion d’un inconscient collectif) à partir de la Freedom Tower construite sur les ruines du World Trade Center et incarnant le nouveau pouvoir économique.
La mission est de neutraliser Léviathan sans le détruire, car sa destruction le renforcerait, tout comme celle du World Trade Center a permis la création de la Freedom Tower.
Van Helsing fait appel à Kathy Khan, descendante de Gengis Khan et jeune kunoichi rompue aux techniques des ninjas.
Kathy Khan se lance à l’assaut de la Freedom Tower qui abrite une deuxième tour, « invisible », occupée par les forces de Léviathan. La sauvagerie et la violence de Kathy sont payantes malgré le mal étrange qui la ronge de l’intérieur. La jeune femme ignore qu’elle est victime d’une machination orchestrée par les quatre princes de l’enfer. Sa seule alternative sera d’accepter un sacrifice à faire passer un seppuku pour une égratignure…

Je sais enfin où le trouver sur Paris !

1510. Dans la Florence flamboyante de la Renaissance, la ravissante Gabriela Benci supplie un Léonard de Vinci vieillissant d'achever le portrait de sa mère disparue. Au même moment, dans le duché de Brabant, une série de meurtres terrifiants concentre tous les regards sur le grand peintre Hyeronimus Bosch. Sans le savoir, Gabriela est déjà plongée au coeur d'une effroyable machination. De Milan à Venise, du royaume de France au palais du Vatican, commence pour elle une enquête aussi dangereuse que fascinante.

Avec en guest-star Dürer. C'est amusant à lire et de se dire que des artistes vont se la jouer profiler...

D's©

[Ialda]

The City of Dreaming Books, de Walter Moers.

Optimus Yarnspinner, jeune saurien et futur écrivain, s'embarque dans une quète pour retrouver l'auteur anonyme d'un chef-d'oeuvre inconnu. Sa quête l'emmène à Bookholm, la cité des bibliophiles, où il devra lutter contre des chasseurs d'incunables, les plumes empoisonnées de tribus de critiques, et retrouver son chemin dans le labyrinthe des catacombes où dorment les livres oubliés...

Bref. J'ai commencé ce matin, et je suis sous le charme : le style est clair, c'est bourré d'humour, et on lis ça d'une traite. Walter Moers a inventé tout un univers fantastique centré autours des livres, avec une mythologie, des légendes, des héros et des lieux hors du commun et qui changent du tout venant de la fantasy. J'adore

[fitzchevalerie]

il m'a tout l'air intéressant !
n'est ce pas "La Cité des Livres qui Rêvent" en français ? voici la présentation sur amazon :

Ici commence l'histoire. Elle raconte comment je suis entré en possession du Litre sanglant, comment j'ai atteint l'Orm. Cette histoire n'est pas destinée aux lecteurs au cuir tendre et aux nerfs fragiles - à qui je recommande d'emblée de reposer cet ouvrage. (...) Oui, je parle d'un pays où la lecture peut rendre fou. Où les livres risquent de blesser, d'empoisonner, et même de tuer. Seul celui qui est prêt à accepter le risque de me lire, à mettre sa vie en jeu pour avoir sa part de mon histoire, doit me suivre jusqu'au prochain paragraphe. (...). Mais ne perdons pas plus de temps et entamons notre périple. Car il s'agit bien d'un voyage qui nous mènera à Bouquinbourg, la Cité des litres qui rêvent.". Le récit fantastique, onirique et horrifique d'Hildegunst Taillemythes, jeune dragon et poète qui bravera tous les dangers des catacombes de Bouquinbourg, hantées par le Roi des ombres, pour retrouver l'auteur du manuscrit " parfait


si oui il m'intéresse pas mal ^^

je viens de finir, pour ma part, la quadrilogie de l'odyssée de l'espace", de Clarke...

génial, quoiqu'un peut déçus par la fin, surtout après un final comme dans "2010" ^^

et je me commence "la compagnie noire" ^^

[Ialda]

n'est ce pas "La Cité des Livres qui Rêvent" en français ? voici la présentation sur amazon :

Ça y ressemble en effet ^^

Edit : les critiques pour la VF sont moyennes, pas bon signe ça
Du coup, pas de regret d'avoir pris la version anglaise ^^

[Ialda]

Une chro du dernier Tim Powers qui donne envie :
http://hu-mu.blogspot.com/2008/06/deux- ... owers.html

Sinon, j'ai en cours L'Amulette de Samarcande, premier tome de la trilogie Bartiméus de Jonathan Stroud, et ça ressemble justement à du Tim Powers dans un univers qui rappelle celui des Lord Darcy de Randall Garrett ou L'âge des lumières de Ian-R MacLeod, version littérature pour la jeunesse. Pas terrible mais ça se lit facilement (beaucoup trop, même).