Les séries TV

[Darkge999]

C'est vrai que Firefly c'était une bonne petite série mélangeant western et SF avec les excellentissimes Nathan Fillion dans son rôle de "capitaine pirate" et Summer Glau dans son rôle de "fille bizarre".

Dommage qu'elle soit pas disponible en DVD en France...

[Mattosai]

Vu sur Blu ray US (compatible chez nous) , avec sous titres anglais et langues audio en , fr , allm et esp de mémoire.

profité qu'il soit a 20$ chez mamazon.

[Darkge999]

C'est ce que je viens de voir, heureusement qu'on peut compter sur les éditions des pays étrangers...

[Aphex]

Dispo sur Zavvi édition UK (même combat) à 12 euros.
je l'avais choppée dans ces eaux-là y a quelques années pour remplacer mes dvd z1.

[GregBond007]

Oui, Firefly en BD n'est pas cher. Une dizaine d'euros après conversion

[Ialda]

Affiche pour la prochaine saison de Hannibal, en mode cachée parce que spoilers :

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Ça va être chouette.

[Aphex]

C'est loin fin février !

Sinon pour rester dans les séries télé, j'ai fini Southland récemment.
Pas de sixième saison car la série a été annulée mais la fin abrupte reste satisfaisante.
Je me suis vraiment régalé en tout cas.

[Ialda]

Mini-épisode Sherlock pour préparer la nouvelle saison :

Sinon pour rester dans les séries télé, j'ai fini Southland récemment.
Pas de sixième saison car la série a été annulée mais la fin abrupte reste satisfaisante.
Je me suis vraiment régalé en tout cas.

Tenté de lui donner sa chance, dans ce cas.
Ça tombe bien en plus, je viens de terminer Breaking Bad

[Afloplouf]

Je surenchéris sur le conseil pour Southland, une série policière réaliste absolument géniale.

[Gemini]

Liv & Maddie : Une nouvelle série Disney Channel ; le concept était prometteur, mais ce n'est pas une grande réussite. L'histoire tourne autour de Maddie et Liv, deux sœurs jumelles que tout oppose (classique) ; l'une est une actrice célèbre, l'autre une sportive garçon manqué. Le soucis, c'est que les deux sont interprétées par la même personne, et si nous pourrions dans d'autre cas louer sa performance, là elle se force beaucoup trop pour créer deux personnalités distinctes ; le plus gros problème étant que, lorsqu'elles apparaissent dans la même image, nous n'y croyons pas du tout. Le studio fait de temps à autre un petit effort dans les effets spéciaux - effets inventés par George Méliès, ça ne devrait donc pas leur couter trop cher - la mise en scène fonctionne comme un cache-misère et accouche d'un nombre impressionnant de plans où une des deux se trouve de dos, ce qui n'est absolument pas naturel, à plus forte raison pour ce genre de séries où les acteurs sont systématiquement mis en valeur. Donc il y a un gros problème de concept à a base.

[Tetho]

Sherlock saison 3 :


Dommage qu'elle n'ait été qu'un bête gimmick "de l'eau a coulé sous les ponts".

Une des rares séries occidentale que je suis avidement. Ce qui avec trois épisodes tous les deux ans ne demande pas trop d'efforts, il faut l'avouer, ce qui me laisse du temps pour regarder des animes comme Mahô Sensô ou Nagui no Asu kara. L'autre inconvénient de ce rythme c'est que je fini par attendre la nouvelle saison en trépignant mais au final je laisse passer et je me retrouve deux semaines plus tard "ha oui ça été diffusé.". C'est dommage de ne pas faire genre un épisode par mois pendant deux mois, ça
Mais la série compense avec des épisodes de 90min, ce qui donne l'impression de regarder des téléfilms plus que des épisodes de série avec des intrigues plus complexes et satisfaisantes. J'aime vraiment.

L'épisode 7 était sympathique sans plus. Il s'attarde plus sur les circonstances du retour ainsi que sur le tour de passe-passe d'il y a deux ans que sur l'enquête, alors que cette dernière est clairement celle avec les enjeux les plus conséquent depuis le début de la série. Un peu dommage.

Le 8 était meilleur. Il repose entièrement sur l'affection que le spectateur a pour les personnages, mais fonctionne bien à grand coup anecdotes cocasses. L'affaire cette fois ci était très tirée par les cheveux et ne tient que par une énorme coïncidence, mais ça n'empêche pas l'épisode d'être éminemment sympathique.
Sauf que aux deux tiers de la saison on vient d'enchainer deux épisodes bien sans plus, au bout de deux ans ça frustre un peu.

Et c'est là que débarque l'épisode 9, celui pour lequel cette saison a été écrite. Superbement mis en scène et magnifiquement écrit. On en pardonne du coup le méchant un peu cliché tout droit sorti d'un mauvais James Bond (et dieu sait qu'on en a eu des mauvais James Bond avec des méchants un peu clichés, surtout pendant la période Moore).

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J'avais grillé que Mary était louche dès son introduction et le regard inquisiteur de Sherlock, mais je m'attendais à ce qu'elle soit un agent dormant du réseau terroriste (qui a disparu aussi vite qu'il a été introduit) ou de celui de Moriarty placée auprès de Watson au cas où Sherlock revienne. Le coup de l'ancien agent qui essaye de se refaire une vie, OK, mais ça aurait été pas mal qu'elle choisisse John à cause de son lien avec Holmes, pour une raison X ou Y, la coïncidence ici est un peu grossière.
Mais l'épisode remet pas mal Watson au milieu de la série en lui donnant une part de responsabilité "c'est toi qui voulait que ça arrive !".
On a clairement un épisode haletant et bien pensé, vraiment prenant. Avec une conclusion un peu téléphonée mais efficace.

Par contre le cliffhanger syndical est un peu naze. Pas que le retour de Moriarty me déçoive, loin de là, mais toute la mise en scène avec l'avion et la mission-suicide était clairement de trop si c'est pour tout invalider 5 mins plus tard.

Du coup, je sais que les fan de Dr. Who sont un peu remontés contre Moffat ces derniers temps et sortent les torches et les fourches en espérant le déloger de son poste de showrunner, mais sur Sherlock on lui doit clairement les meilleurs épisodes, le 1, le 4 et le 9. Ça me donnerait presque envie de donneur leur chances aux aventures du dernier Seigneur du Temps.

Saison qui s'attarde aussi sur les personnages secondaires, Mycroft et Mrs. Hudson y gagnent en profondeur. Même si pour cette dernière c'est un peu gratuit.

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D'ailleurs c'est moi ou la fin de l'épisode 9 sous entends que Moriarty est le troisième frère Holmes ?

Bref vivement la quatrième saison, en espérant que ça ne soit pas d'ici deux ans cette fois.

[Ialda]

Mitigé pour ma part.

L'épisode 7 est celui que j'ai plus apprécier, un peu honteusement à cause de l'exercice de fanservice revendiqué qu'il représente : la réunion à rallonge, le bromance démultiplié, la satire un peu moqueuse des fans, le petit jeu consistant à tourner autours de la solution de la "mort" de Sherlock... ça ne mène nulle part (comme l'intrigue de cet épisode), c'est uniquement là pour faire plaisir au fan. Mais objectivement (et pour un public "normal"), ce n'est pas un bon épisode.

J'ai raté l'épisode 8. Mauvaises attentes, je m'attendais à une parodie de whodunnit british des plus classiques qui finalement n'est jamais arrivé pour cause d'histoire un peu moins gros sabot que ça. Du coup je suis complètement passé à côté.

L'épisode 9 aurait pu être réussi, ça a été un abominable ratage à cause d'une scène : la conclusion du problème posé par Magnussen. Facile, aucune élégance, tout sauf satisfaisante. Et c'est dommage au vu du contenu assez fantastique de l'épisode jusque là.

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Marie, j'avais aussi tilté sur le "Liar" du nuages de mots de Sherlock à son intro et sur le fait qu'elle sache déchiffrer un skip code, pour ne plus trop y repenser par la suite. Du coup la scène de la révélation a eu un impact maximal chez moi ^^

Pour Moriarty = 3ème frère par contre, je suis passé à côté. Tu as un indice précis en tête ?

Sinon, c'est sans doute la saison qui met le plus en scène le palais de la mémoire de Sherlock, et ça, en tant qu'amateur d'ars memoriae et du bouquin de Frances Yates (et les romans de John Crowley), j'ai énormément aimé ^^

[Tetho]

Je sur-interprète probablement, mais...

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Étant donné que le coté génial semble génétique chez les Holmes, je me demande si "l'autre" ne serait donc pas Moriarty.

Sinon pour la résolution de l'épisode 9:

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J'ai vu la solution venir à partir du plan où on le voit prendre des notes sur Sherlock alors que ce dernier a ses google glasses (j'ai apprécié l'invalidation d'un procédé qui semblait trop trop facile), donc soit il avait des lentilles bioniques, soit c'était ça.
Pour la fin, j'ai été surpris, je m'attendais à ce que Mycroft lui fasse tirer dessus une fois qu'il avait confirmé que tout était dans sa tête.

Ha tant qu'on y est, pas tout a fait sûr d'avoir compris l'intérêt pour Magnussen d'intimider Sherock, par l'intermédiaire de Watson, dès l'épisode 7 et ce sans se faire remarquer ensuite.

[Ialda]

Oh, bien vu !

Pour l'intérêt pour Magnussen d'intimider Sherock,

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j'avais compris que le premier cherchais un moyen de pression sur le second (et donc de là, sur Mycroft) en testant sa réaction s'il menaçait Watson. Il n'a pas chercher à interférer avec Sherlock car ensuite car il avait obtenu ce qu'il voulais - son modus operandi nécessite d'être proactif et de collecter les infos le plus en amont possible, j'imagine qu'il ne pensait pas à avoir à utiliser cette atout aussi rapidement. Je pense qu'il cherchait avant tout à se prémunir de Mycroft au cas où ce dernier deviendrait une menace pour ses activités.

(ce qui nous mène à peut-être un autre point faible de l'épisode : pour que le plan de Magnussen paraisse crédible aux yeux du téléspectateur, ils en ont fait des tonnes sur l'affection entre Mycroft et Sherlock dans cet épisode. Les deux épisodes précédents avaient commencé à préparer le terrain avec notamment le gag sur la visite des parents, mais un Mycroft aussi sentimental que ce qu'on peut voir durant le réveillon par exemple semblait un tantinet hors-personnage )

Par contre quittes à tirer une balle dans la tête de Magnussen, il me semble que Marie était plus qualifiée que Sherlock pour ça ;p

Edit : http://www.vulture.com/2014/01/cumberba ... -kiss.html

[Mellorine]

Liv & Maddie : Une nouvelle série Disney Channel ; le concept était prometteur, mais ce n'est pas une grande réussite. L'histoire tourne autour de Maddie et Liv, deux sœurs jumelles que tout oppose (classique) ; l'une est une actrice célèbre, l'autre une sportive garçon manqué. Le soucis, c'est que les deux sont interprétées par la même personne, et si nous pourrions dans d'autre cas louer sa performance, là elle se force beaucoup trop pour créer deux personnalités distinctes ; le plus gros problème étant que, lorsqu'elles apparaissent dans la même image, nous n'y croyons pas du tout.

Je rebondis là-dessus pour conseiller à toutes et à tous la série Orphan Black, que j'ai commencé il y a deux jours et dont j'ai déjà vu 6 épisodes (en sachant que pour moi, c'est un marathon ultime). Série canadienne qui compte actuellement une saison de 10 épisodes, et dont la suite arrive en avril prochain, elle met en scène Sarah Manning, nana rebelle aux allures punk, qui vient de se friter pour la énième fois avec son dealer de mec avant de s'enfuir avec sa came. Alors qu'elle attend le train qui doit la libérer de ce connard et la rapprocher de sa fille, elle assiste au suicide d'une femme, qui se jette sur les rails au passage d'un bolide. En fouillant dans les affaires de celle-ci, Sarah découvre avec stupeur que la défunte lui ressemblait comme deux gouttes d'eau ! Devant l'opulence manifeste de son sosie mort, Sarah flaire le bon coup et décide d'usurper l'identité du cadavre. Elle est alors loin de se douter de l'engrenage dans lequel elle a mis le doigt, jusqu'au moment où elle découvre que Beth n'est pas la seule femme qui lui ressemble comme une jumelle, et que celle-ci avait peut-être une excellente raison d'en finir avec l'existence...

J'avais entendu le pitch de la série plein de fois et il ne m'avait pas emballée, ça avait l'air du coup classique de l'usurpation d'identité mâtiné de high concept à la J.J. Abrams donc totalement foireux. Mais les avis étaient tellement unanimes que j'ai fini par y aller bien qu'à reculons. Et putain, que j'ai bien fait ! Alors si vous trouvez que mon pitch est moisi, passez outre et donnez sa chance à la série (d'autant qu'elle passe sur Numéro 23). Celle-ci est extrêmement prenante, les épisodes sont haletants en diable, bourrés de suspens, de cliffs, sans verser dans la surenchère et le WTF permanent comme on s'y attend généralement dans les séries de SF modernes.
Les personnages sont rapidement attachants et bien caractérisés, il suffit du pilote pour être convaincus du potentiel de l’œuvre et de ses héros. D'autant que, et c'est là que je réagis au post de Gemini, l'actrice principale se livre à une prestation exceptionnelle puisqu'elle incarne quasiment tous les personnages de la série, et ce avec un talent complètement bluffant qui confine parfois à la véritable transfiguration. Ça aussi, je l'avais entendu partout, vu qu'elle avait été nominée aux Golden Globes pour la catégorie "Meilleure actrice dans une série dramatique", du coup j'étais très sceptique et vraiment regardante. Tatiana Maslany s'est fait souffler le globe par Robin Wright qui est impériale dans House of Cards, certes, mais si le choix n'avait pas été fait au prestige mais à la performance, c'est clairement la canadienne qui l'aurait emporté. Non contente d'avoir un visage sympathique et expressif loin des poupées d'Hollywood, elle a un corps pour lequel je torturerais des petits enfants à l'acide, et un putain de charisme qui en fait, derechef, mon actrice féminine favorite. Point barre.

Le tout sans prétention, mais avec la réelle ambition de créer un pur hyperfeuilleton, sans temps mort ni chichi : le scénario avance constamment, il ne cherche pas à brouiller les pistes. J'espère que la série poursuivra sur sa lancée, qui fait vraiment plaisir à voir à l'heure où, il faut bien le dire, la télévision n'a plus rien à offrir qu'elle ne nous a pas déjà montré dix fois.

Maintenant je veux voir tout le monde me donner son avis sur cette série !

[Afloplouf]

Une saison 2 effectivement de très grande qualité. Pas forcément le même uppercut que la première saison qui avait surpris tout le monde à part quelques moments incroyables comme le final de l'épisode 1, entre autres, mais cette suite (prévue à l'origine pour conclure la série) installe définitivement House of Cards comme l'une des séries TV majeures de ces dernières années.

La narration, le jeu d'acteurs (Kevin Spacey comme à son habitude mais eclipsé par la performance magistrale de Robin Wright) et la réalisation de haute volée son autant d'atouts. Et cette concurrence a du bon car on voit avec True Detective (promis j'en parle bientôt) que HBO n'a pas dit son dernier mot. En tout cas, il n'y a plus que le mode de diffusion qui distingue cinéma et séries car en matière de technique et d'ambitions, les deux jouent ensemble dans la cour des grands.

[Ileca]

Je conseille Wire in the Blood/La Fureur dans le sang à tous ceux qui comme moi détestent les séries post-Experts à base d'excrément d'insecte et de poudre de perlimpinpin et qui préfèrent les films à la Seven. Je me rappelle avoir jeté les Experts à la poubelle sur un épisode où l'enquête piétinant, celle-ci se voit débloquée par un heureux hasard fait d'un œil de poupée trouvé dans un paillasson. C'est toujours la même chose : ils bloquent, paf, nouvel indice tombé du ciel, nouvelle techno-masturbation, emballé c'est pesé.

C'est une série de téléfilms d'environ 90 minutes. Tony Hill est un psychologue clinicien qui collabore avec la police sur des crimes de tueurs en série. Sa particularité est d'être légèrement autiste, enfin, ça c'est moi qui le dit. On pourra toujours reprocher quelques accrocs dans les raisonnements parce que la psychologie est un secteur beaucoup plus spéculatif qu'un bon vieux fait des familles mais je crois qu'on ne pourra jamais éviter cet écueil où le psy a tendance à être particulièrement perspicace alors que son discours est pour moitié probabiliste. Tony Hill ne se dit pas profiler, il en fait la remarque plusieurs fois, ce qui ne l'empêche pas de dresser le profil des tueurs. Je n'y connais rien mais ce genre de pratique m'a toujours laissé sceptique, surtout balancé avec autant d'aplomb. (Il a tel âge, il fait ça comme profession, etc.)
Ce sont des détails, excusez ma vilaine manie de toujours passer plus de temps sur les défauts que sur les qualités, car les enquêtes sont dans l'ensemble très bien menées et dans ce magma d'arguments psy, pas mal d'entre eux sont brillants. Pas de redondance à signaler. La mise en scène est sèche et dérangeante, pointant l'humain (et ses comportements insanes) avant l'énigme posée par l'enquête, la musique entêtante. D'ailleurs, la série sait choquer sans trop sombrer dans la surenchère gore et c'est pour cette raison que je préfère sang fois cette série à un Hannibal malgré sa modestie.

[Zêta Amrith]

Pour ceux qui aiment les histoires de tueurs en série, il faut impérativement regarder les deux premiers épisodes de MillenniuM - la série de Chris Carter, pas le machin scandinave. Ce sont tout simplement les meilleures fictions jamais consacrées au sujet, tout format confondu. La réalisation est stratosphérique. Si vous voulez voir comment l'on passe d'une audience de 18 millions de foyers à 9 millions en une seule semaine parce que l'on a cinq ans d'avance sur l'industrie, ça peut aussi vous intéresser.

[Darkge999]

C'est vrai que c'était bon Millennium, surtout avec Lance Henriksen qui est un excellent acteur qui est malheureusement trop connu pour ses films de série B...
La série ressortait énormément des productions de l'époque.

Par contre, la série à une fin ou non, je m'en rappelle pas?

[Zêta Amrith]

La série a été interrompue au terme de sa troisième saison avant que les questions n'aient été résolues - à supposer que les producteurs exécutifs aient eu les réponses - et se conclue donc sur une fin ouverte. Ca reste l'une des séries les plus fascinantes à avoir vu le jour malgré cela.

[Darkge999]

Surtout qu'on s'en souvienne encore, il n'y a pas beaucoup de série de cette époque qui restent en mémoire, même si c'était la préhistoire de l'Âge d'Or des séries TV dans lequel nous vivons actuellement.

[Zêta Amrith]

La spécificité de la série - à la fois son plus gros défaut et sa force - y fait beaucoup. Trois saisons, trois producteurs exécutifs, avec pour réflexe systématique de faire oublier ce qu'a réalisé le précédent. Trois versions distinctes de la même série en quelque sorte. Je ne suis pas sûr qu'il existe cas analogue.

[Zêta Amrith]

Chris Carter est-il soluble dans l'après-LOST et un monde TV totalement différent de celui des années 90 ?
Pas vraiment, à en croire le pilote de The After, qu'il a réalisé et scénarisé pour le compte de Amazon, et en faveur duquel les internautes peuvent déjà voter, s'ils estiment qu'il mérite d'être suivi l'an prochain de nouveaux épisodes. Pas sûr, tant le résultat pour lors se montre mitigé.

Carter le surfer a beau nous faire part d'un fatras 'service' de références plus ou moins explicites à ses précédentes séries, il ne faut pas une demi-heure pour comprendre qu'il n'est pas très à l'aise avec les récits-chorales et fictions high-concept dont les années 2000 ont consacré la suprématie sur le petit écran. A la façon des productions JJ Abrams, il met ainsi au centre de tout une question, dont il faut retarder au possible l'avènement des réponses en déplaçant la caméra sur les relations inter-personnelles des protagonistes - chose pour laquelle il n'a jamais vraiment excellé par ailleurs. Tous les tics des séries Bad Robot se retrouvent donc dans ce pilote, à l'instar de ces vannes incessantes qui tombent à plat neuf fois sur dix, et de cette distribution je-bouffe-à-tous-les-rateliers - la frenchie, le black, la vieille, la chaudasse, le col blanc, en attendant que l'un d'eux se dise homo - qui dénotent avec les méthodes du créateur. Mis sur la touche par dix années de louanges, parfois excessives, adressées aux productions du câble, Carter entre dans la "modernité" par la petite porte, à base de fuck! ininterrompus, de dialogues "réalistes" - comprendre sans profondeur, de scènes de nudité et d'une configuration générale simplement étrangère à ce qu'il sait faire. On l'imagine bien, forçant sa nature pour suivre le (mauvais) mouvement impulsé par les séïdes qui l'ont détrôné, mais ne ressentant aucune émotion à écrire le script du pilote. Les acteurs eux-mêmes ne semblent qu'à moitié-convaincus, à moins que ce ne soit la réalisation qui peine à mettre à l'image huit protagonistes à la fois, exercice compliqué lorsque l'on vient de X-Files.

Bien sûr, il ne s'agit que d'un premier - et peut-être dernier - épisode. On ne compte plus le nombre de séries aux débuts flamboyants ayant tout donné cinq semaines plus tard, aussi, un départ en demi-teinte n'est-il pas forcément le signe d'une série finie et sans perspectives ; le sous-texte et l'imagerie mystique cartériens sont toujours aussi présents. On reste simplement dubitatif devant ce qui n'est qu'un prologue à peine correct, comme la télévision américaine en produit douze par an. Et lorsque l'on resonge aux pilotes de X-Files, MillenniuM et Harsh Realm - trois belles claques ayant eu chacune des années d'avance sur leur temps - les balbutiements de The After sont une contre-performance. Millésimée 2008, plus que 2014... FlashForward, Revolution et d'autres sont déjà passés par là.

[Calypolite]

La série a été interrompue au terme de sa troisième saison avant que les questions n'aient été résolues - à supposer que les producteurs exécutifs aient eu les réponses - et se conclue donc sur une fin ouverte. Ca reste l'une des séries les plus fascinantes à avoir vu le jour malgré cela.

C'est un épisode d'X-Files qui propose le mot de la fin (façon de parler car en 40 minutes...) dans l'épisode 4 de la saison 7

[Zêta Amrith]

C'est un épisode de zombies très moyen, sans réel rapport avec MillenniuM.
L'équipe a dit qu'il s'agissait juste d'un prétexte pour que Frank Black voie l'an 2000 et pas d'une histoire à prendre au premier degré - même si le protagoniste reste conforme à ce que l'on connaît, et que c'est de toutes façons la seule chose à avoir demeuré intacte durant trois saisons.

[Montrer] Spoiler