Les séries TV

[Zêta Amrith]

T'as vu une ribambelle de flops alors, surtout en Saison 1.
New Jersey Devil, Space, Ghost In The Machine, 3... bon ça a un charme camp évident, mais c'est du beau nanar.

[Aer]

Je pensais à Ghost in the machine entre autre oui, malgré son nom prometteur qui était moyen (celui sur les vampires aussi dans la s2). Mais même ainsi, ils ont des trucs cool, toujours, quelque part. Ca ne rate jamais.
New Jersey Devil je l'ai trouvé sympa perso .

[Zêta Amrith]

Jersey Devil est plus attrayant que Genderbender certes.
Mais dur d'enchaîner DPO juste après la trilogie Anasazi, qui est sûrement le meilleur morceau de la série.

[Gemini]

On s'en fout : dans la première saison, il y a Quand vient la nuit et cet épisode m'a marqué comme aucun autre.

[Calypolite]

On s'en fout : dans la première saison, il y a Quand vient la nuit et cet épisode m'a marqué comme aucun autre.

Celui-ci et aussi l'épisode Compressions avec Tooms

[GregBond007]

Si seulement les Blu-ray pouvaient sortir

[Zêta Amrith]

Bon, je m'étais mis de côté la totalité de la dernière saison de Breaking Bad après qu'elle ait été divisée en deux parties, et j'ai plus ou moins ingurgité les seize ultimes épisodes de la série de Gilligan durant la semaine.
Ce que j'en pense, du show dans sa globalité, c'est qu'il est effectivement la production majeure de ces cinq dernières années. Mais que l'on reste loin, loin du niveau de The Shield, qui en constitue l'une des principales sources d'inspiration. Pas mal d'épisodes soporifiques, pas mal de scènes inutiles que l'on nous vend à renfort de visages affectés, font que la série de Ryan domine encore d'une large tête ce très bon Breaking Bad, dont la cinquième saison ne parvient pas tout à fait à recréer la tension ténébreuse de la quatrième fournée. La conclusion, carrée, logique, efficace, ne propose en outre aucune réelle surprise ou moment mémorable. C'est "juste" bien fait, et complet, ce qui déjà en soi est rare. La façon dont le Gilligan, élève de Carter, a réussi à "encanailler" son écriture contre ses propres instincts durant près de six ans, de manière crédible qui plus est, mérite bien un pouce levé.

That was a good ride.

[Windspirit]

Mauvaise idée que tu as eue là, c'est imbuvable à marathoner, l'écriture globale de toute la cinquième saison est merdique au possible, et la seconde partie bat des records de asspulls (à faire passer Ichirou Okouchi pour un génie) et de tortillage du fion (probablement minimum un bon quart du temps d'antenne à jeter à la poubelle).

Le seul vrai argument en sa faveur est pourtant tellement colossal que je ne peux pas calmer mes ardeurs de fanboy fini :

[Montrer] Spoiler

Walter

[Ileca]

Moi, ce que j'aimerais bien savoir, c'est combien de glands se sont mis en tête de faire de la meth après avoir vu Breaking Bad.

[Zêta Amrith]

Mauvaise idée que tu as eue là, c'est imbuvable à marathoner, l'écriture globale de toute la cinquième saison est merdique.

The Wire et The Shield pouvaient être (relativement) marathonées sans temps mort, ce qui conduit à penser que Gilligan malgré tout son talent n'est pas encore rompu à ce type d'écriture feuilletonnante ou naturaliste. Le "chronométrage" de ses illustres prédécesseurs est moindre sur Breaking Bad.

Mais je pense que l'intelligence de Ryan est d'avoir superposé trois intrigues dans chaque segment pour doper la matière : le fil rouge de la série, le méchant de la saison, l'affaire de l'épisode. Ca confère un rythme et des possibilités dont ne dispose pas Breaking Bad, très focalisée, et qui doit donc fréquemment meubler ses cinquante minutes.

Il eut sans doute fallu que Breaking Bad propose des saisons de huit épisodes pour éviter ces chutes de framerate, même si ces digressions parfois soporifiques ont aussi pour mérite de véritablement faire de la série la série de Walter.

[Windspirit]

Et c'est in fine la raison pour laquelle je lui pardonne cette écriture improvisée et capillotractée d'autant plus qu'une semaine est largement suffisante pour décanter et ne conserver que l'essentiel. On garde simplement le souvenir de Walter White, à mon avis sincèrement le meilleur personnage de fiction télé.

[Ileca]

J'ai commencé Fringe. Rassurez-moi, c'est un nanard assumé ? Déjà, le pilote n'est qu'un tissu de conneries collées bout à bout et puis gore kitsch, énormes ficelles navrantes, résolutions des enquêtes au mieux stupides entre le mort qui te maile les indices et le père qui finit toujours par dire que ha oui il y a longtemps il avait bossé avec son pote Billy sur un projet machin où il devait hypnotiser des gens en deux secondes avec des diodes rouge et verte.

"Ouille, ouille, vous m'écrasez le bout des doigts. Aïe, j'avoue ! J'avoue tout !"

[Zêta Amrith]

Les deux premières saisons de Fringe sont très ennuyeuses.
Après il y a un mieux. Mais l'humour des personnages reste désastreux du début à la fin.

[Mellorine]

J'ai commencé Fringe. Rassurez-moi, c'est un nanard assumé ? Déjà, le pilote n'est qu'un tissu de conneries collées bout à bout et puis gore kitsch, énormes ficelles navrantes, résolutions des enquêtes au mieux stupides entre le mort qui te maile les indices et le père qui finit toujours par dire que ha oui il y a longtemps il avait bossé avec son pote Billy sur un projet machin où il devait hypnotiser des gens en deux secondes avec des diodes rouge et verte.

"Ouille, ouille, vous m'écrasez le bout des doigts. Aïe, j'avoue ! J'avoue tout !"

C'est exactement pour tout ce que tu dis que j'ai tenu 10 épisodes dans la souffrance la plus totale avant de jeter aux orties cette daube sans nom (pourtant j'adore Joshua Jackson, j'ai un souvenir ému de Pacey Witter dans Dawson, où il incarnait le meilleur personnage de cette série pour ado qui se regarde encore mieux à l'âge adulte).

En ce qui me concerne, suite à tout ce chambardement sur Breaking Bad qui n'arrivait pas vraiment au bon moment (j'aurais préféré qu'on en parle davantage quand la série était en cours, et un peu moins pour son final qui ne méritait pas un tel engouement), j'ai fait un truc de fou : j'ai suivi le conseil de l'ami Amrith ci-dessus. The Wire ne m'a jamais branchée et ne me branchera jamais : les reportages, très peu pour moi. La série a une réputation exceptionnelle, mais personnellement j'ai besoin de personnages et de feuilletonnant pour apprécier une série. J'ai donc jeté mon dévolu sur The Shield.
Et là, c'est la putain de claque dans ma gueule, qui me fait faire trois salto en l'air et m'écraser contre un mur qui cède et laisse un trou de la forme de ma silhouette dedans. Je suis en cours de saison 2, mais j'ose le dire : si la série se poursuit comme elle a commencé, c'est déjà mon top 1, mon chef d’œuvre, mon parangon, ma religion. Tout est génial de A à Z, la construction des épisodes (putain, le pilote ! le pilote ! il faudrait l'enseigner dans toutes les écoles de scénaristes), les personnages excellents (pour la première fois de ma vie, aucun personnage, aucun, ne m'est antipathique, j'arrive à tous les comprendre et à trouver leurs réactions cohérentes et leurs dialogues intelligents), l'équilibre parfait entre procédural et feuilletonnant, qui mêle variété des enquêtes et suivi de l'intrigue à un rythme idéal... et bien sûr, les trouvailles scénaristiques sont légion, là où de nombreuses séries nous resservent des thèmes déjà vus mille fois.
En un mot comme en cent, The Shield c'est la révélation de ma vie, avec 11 ans de retard, mais il n'est jamais trop tard pour rattraper une telle erreur, surtout que si je l'avais vue il y a 11 ans, je ne me serais pas rendue compte de l'avant-gardisme de la série, de tout ce qu'elle a influencé voire créé, avec Breaking Bad en première ligne clairement. Il n'y aurait jamais eu de Walter White sans Vic Mackey.

Sur ce, le premier qui me spoile ou me donne le moindre commentaire, positif ou négatif, sur la suite, je lui envoie la strike team.

[Zêta Amrith]

Et ça n'est que le début. Tu vas comprendre pourquoi le titre de "Meilleure Série US De Tous Les Temps" continuellement associé à Breaking Bad n'était qu'une passion passagère. Tout le monde doit avoir vu The Shield.

Et toute recherche d'infos sur internet peut causer d'irréversibles spoilers.

[Aer]

Fait attention, après ça rend aigri et toute les autres séries semblent fades .

[hebiko]

Est-ce que The shield est atteint du syndrome "la saison de trop"?

[Xanatos]

Fait attention, après ça rend aigri et toute les autres séries semblent fades .

Euh très franchement, même si "The Shield" est une série exceptionnelle, cela m'étonnerait beaucoup qu'elle affadisse à mes yeux des chefs d'oeuvres comme "The Sopranos" et "Rome" qui sont des séries que j'adule...

Je ne me suis pas encore lancé dans le visionnage de cette série, cependant je crois me souvenir que Zêta a dit que certaines saisons de la série sorties en DVD étaient censurées, or, pas question pour moi d'acheter une édition DVD tronquée et censurée !!!

Est-ce que The shield est atteint du syndrome "la saison de trop"?

D'après celles et ceux qui l'ont vu non.
Le scénario aurait été planifiée à l'avance dès le début par les créateurs et ne se termine nullement en queue de poisson. La fin serait d'ailleurs remarquable.

On est pas dans le cas de séries qui ont été rallongées au delà des limites du raisonnable qu'elles en sont devenues leurs propres caricatures comme Prison Break ou Lost...

[Aphex]

Je me suis régalé sur The Shield mais je place The Wire (que j'avais vu avant) devant. Les deux séries restent des grosses claques comme on en voit peu.

Il faudra que je me remotive et commence Breaking Bad.

[Zêta Amrith]

Est-ce que The Shield est atteint du syndrome "la saison de trop" ?

Quand The Shield a atteint son rythme de croisière, il a été décidé qu'elle ferait six saisons en tout. Puis l'on a rajouté une dernière saison en cours de route pour développer certains points, ce qui a eu pour seul effet genre trois épisodes (légèrement) moins rythmés en début de septième année. Mais c'est vraiment du chipotage, car la fin est parfaite - bien moins pâlichonne que celle de Breaking Bad, efficace mais sans virtuosité aucune.

[Xanatos]

C'est exactement pour tout ce que tu dis que j'ai tenu 10 épisodes dans la souffrance la plus totale avant de jeter aux orties cette daube sans nom (pourtant j'adore Joshua Jackson, j'ai un souvenir ému de Pacey Witter dans Dawson, où il incarnait le meilleur personnage de cette série pour ado qui se regarde encore mieux à l'âge adulte).

Dawson ?
J'ai cordialement exécré cette série !!!
Les pleurnicheries incessantes de ces adolescents geignards et têtes à claque ainsi que les histoires niaises et dégoulinantes de mièvrerie de cette série m'ont révulsé au plus haut point !!
Et que dire des horribles histoire d'amour qui étaient dignes des pires Soap Operas ou des dialogues pontifiants complètement ridicules des personnages.
Seul Pacey trouvait grâce à mes yeux, lui au moins avait de l'humour et était plus mûr que ses insupportables ami(e)s.

Dans un registre relativement proche, "Angela 15 ans" était nettement plus subtil et beaucoup moins larmoyant et exaspérant que Dawson.

Dawson, j'ai détesté au plus haut point cette série à 21, 22 ans, cela m'étonnerait beaucoup qu'elle me plaise à 34 ans...

Par contre, oui, j'aime bien Joshua Jackson, c'est un bon acteur qui n'en fait jamais trop.

En tout cas, ce que vous dites sur "Fringe", ce n'est pas encourageant. Déjà que la série à la base ne m'intéressait absolument pas, là, elle m'attire encore moins...

[Zêta Amrith]

Oui, les DVDs français de The Shield contiennent de la censure.

Fringe tout comme LOST des mêmes producteurs est une série qui propose beaucoup d'idées, de concepts, de gimmicks intéressants, mais qui ne s'embarasse jamais de l'exécution. Ce sont des séries faites pour la génération 2.0, que l'on peut discuter en cours de diffusion sur les forums, mais qui en tant qu'histoires narrées sont des échecs sur toute la ligne. C'est la raison pour laquelle, selon moi, elles ne tiendront pas l'épreuve du temps. Personne ne veut regarder de nouveau ces trucs là, qui meublent (mal) leurs épisodes avec des psychologismes entre deux fractions de révélations.

Les "adolescents" de Dawson ont tous un QI de 300-350. Ils passent leur temps à disserter métaphysique, littérature et sociologie. Ils écoutent de la folk, du jazz, du rock progressif et aiment le cinéma d'avant-garde. Même beurrés, leur capacité d'analyse empathique du moindre mouvement de nuque anormal chez leur interlocuteur est infinie. Sûr que de montrer de vrais adolescents serait de suite beaucoup moins supportable.

[Xanatos]

Oui, les DVDs français de The Shield contiennent de la censure.

Dans ce cas, est ce que les éditions DVD britanniques ou américaines proposent la série en version intégrale non censurée ?

Edit: d'après un message de Tetho, les coffrets britanniques des saisons 5 et 6 sont censurés.
Il faudrait donc se tourner vers les éditions américaines pour avoir la version intégrale, même si, semble-t-il, les coffrets américains ont un packaging qui abîmerait les DVDs...

[Zêta Amrith]

Ce ne sont que quelques secondes de censure dans la Saison 3.
Et la version courte d'un épisode en Saison 5, sans aucune raison particulière - il manque près de dix minutes...

L'édition américaine est intégrale, mais The Shield sans sous-titres... vu la quantité et le débit d'informations brutes, sans parler de la spécialisation du lexique et du slang, je pense pas que ce soit donné à la plupart d'entre nous.
Les dialogues c'est pas "Ore wa Gundam" marmonné sur trente secondes.

[hebiko]

Je suis curieux de connaitre ce qui est censuré, est-ce possible de le dire sans spoiler?
C'est de ma violence? Du sexe? les deux?