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Snack Bar chez Léon : Venez parler sur tout et rien voir surtout de rien
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Les disparitions sont monnaie courante aux Etats-Unis, plus particulièrement dans cette grande mégapole qu'est New York. Pourtant cela fait plusieurs années que des dizaines de disparitions mystérieuses se produisent. Une nuit, Julia est retrouvée, errant nue près d'un parc, un masque de terreur sur le visage ; d'ailleurs c'est bien le seul « habillage » qu'elle porte car elle a été scalpée. Elle raconte qu'elle vient des Enfers…
C'est la jeune Annabel O'Donnel, détective de Brooklyn, qui va se charger de l'enquête, aidée par Joshua Brolin, devenu détective après ses aventures du premier épisode. Leur premier indice sera des photos, des dizaines de photos de personnes dont le seul point commun est un masque de terreur. Ensemble ils vont aller au-delà de l'indicible, découvrant que l'horreur porte le nom de Caliban.
Byzance, VIe siècle ap. J.-C. Le jour se lève sur le Bosphore, et Procope, le Préfet, contemple sa Cité. Plongé dans ses pensées, il songe à son ascension, et à ce qu’elle lui a coûté. L’ennemi perse guette, alors que l’empereur romain Justinien se meurt.
Sur le parvis de la basilique Sainte-Sophie, la foule se presse en ce jour de Jeudi Saint. Un vieil homme en haillons se traîne sur sa canne. Pour la énième fois raillé par la foule, le mendiant se fait violemment bousculer. Son vêtement arraché laisse entrevoir une profonde et ancienne cicatrice. Le mendiant se relève et sera bientôt de nouveau noyé dans la masse des fidèles. Mais un discret observateur n’a rien manqué de la scène. Et la vue de cette cicatrice le fait frémir d’horreur et de surprise mêlées... Il bondit pour tenter de rattraper l’homme qu’il croit bien avoir reconnu, un homme passé pour mort...
Ce mendiant, c’est Bélisaire, sauveteur et Généralissime de l’Empire romain d’Orient, intime de l’empereur Justinien et désormais banni. Dans son passé se pressent un moine, un marchand géant et rassurant, une épouse mystérieusement disparue avec son eunuque, une ombre démoniaque, celle de Théodora, la courtisane devenue Basilissa. Tout se noue comme dans une intrigue policière. C’en est une. Nous sommes à Byzance, Constantinople, Istanbul, ville fascinante s’il en est, où l’Orient et l’Occident, l’islam et le christianisme, se côtoient, se chevauchent, se heurtent, mais vivent ensemble.
Décembre 1945. Dans l'Allemagne vaincue, un passager solitaire descend d'un avion militaire britannique et se rend à la prison de Hameln. Là, il procède à la pendaison de criminels de guerre nazis. Mais l'un d'eux a échappé à son sort.
Octobre 1999, dans le nord de la Suède, Herbert Molin, un policier à la retraite, est torturé à mort. Dans sa maison isolée, les empreintes sur le parquet semblent indiquer que le tueur a esquissé un tango sanglant avec sa victime. Ici, ce n'est plus le commissaire Wallander qui mène l'enquête.
Au même moment, à l'autre bout de la Suède, le jeune policier Stefan Lindman apprend deux mauvaises nouvelles : il a un cancer et son ancien collègue a été assassiné. Pour tromper son angoisse, il décide de partir dans le Härjedalen et d'enquêter lui-même sur ce meurtre. Or, les ombres d'un passé très noir se sont réveillées. Elles ont frappé. Elles vont frapper encore et encore. Stefan a peur. Mais il est jeune, malade. Il ignore combien de temps il lui reste à vivre. Il n'a rien à perdre.
Oui j'ai appris ça au cours de la lecture. Mais n'ayant pas lu le premier, je me contenterai du troisième, étant donné que Joshua apparaît dans le second.fitzchevalerie a écrit:damien>> si tu a aimer in tenebris, sache, si tu n'est pas au courant, que c'est l'un des livres de la trilogie du mal, et les deux autres sont tout aussi bon ^^
Première partie engloutie en une nuit : méfiez-vous des cochons ! Concernant l'ambiance, c'est L'île du Docteur Moreau croisé à Jurassic Park ! Dove est un taré psychopathe et le monstre est inattendu dans son concept. Au moment où l'on découvre les horreurs (et attention, hein, quand on les lit à 3h du mat', on les sent bien), l'auteur s'amuse à inverser les rôles de narration et on a le droit à un jeu de ping-pong sur la découverte de la peur, la vraie. Seule inquiètude de ma part : on sait presque tout à la fin de cette partie (le monstre, le satanisme, les cochons, le sort de l'île) si bien qu'on se demande ce qu'il retournera des deux autres parties. Une excellente surprise, du moins pour le moment. je lirais les autres thrillers de la madame si la fin me plaît !Une île perdue au large de l'Ecosse, une créature maléfique, une enquête qui tourne au cauchemar... Après l'inoubliable Tokyo, grand prix des lectrices de Elle en 2006, Mo Hayder nous livre une autre facette de son immense talent.
Joe Oakes est journaliste et gagne sa vie en démystifiant les prétendus phénomènes paranormaux. Ce sceptique-né n'a jamais eu qu’un seul credo : tout s’explique rationnellement. En débarquant sur Pig Island, un îlot perdu au large de l’Ecosse, il est fermement décidé à vérifier si la trentaine d’allumés qui y vivent en vase clos – sous le titre pompeux de « ministres de la cure psychogénique » – vénèrent le diable comme les en accusent les gens de la côte. Il veut aussi découvrir ce qu'est devenu le fondateur de la secte, le pasteur Malachi Dove, un charlatan qu'il a connu dans sa jeunesse et qui ne s'est plus manifesté depuis vingt ans. Enfin et surtout, il veut tordre le cou au mythe du monstre de Pig Island – une mystérieuse créature filmée deux ans plus tôt sur le littoral désert de l’île par un touriste en bateau à moitié ivre. Mais rien, strictement rien ne se passe comme prévu. Joe Oakes va être confronté à des événements tellement atroces que son idée de la peur et du mal ne sera plus jamais la même...
Un DWC en mieux ? En tout cas, la quatrième de couverture m'a conquis.Judée, en 70 après Jésus-Christ : Yehoshua Ben Yossef, dit Jésus, enterre son testament.
Fairbanks, Alaska, de nos jours : une équipe de scientifiques est massacrée dans un laboratoire de recherche clinique. Parmi les victimes, on compte deux prix Nobel de médecine, un cobaye humain dont l'autopsie révèle qu'il est mort avant et un agent du FBI dont la présence s'avère inexpliquée. Pendant ce temps, des créatures monstrueuses rôdent autour de la ville par moins quarante degrés.
Récit de la vie de Rudolph Hess et plus particulièrement de sa participation à l'Holocauste, ce livre décrit les mécanismes d'une machine basée sur l'autorité et la peur, une machine politique qui a causé la mort de millions de personnes. Suite à une série d'entretiens avec Hess, Robert Merle a cherché à comprendre comment ces hommes somme toute ordinaires ont pu mettre en place et faire fonctionner un tel système.
Entre 1942 et novembre 1944, l'Allemagne nazie assassine plus d'un million de personnes, en majorité des juifs européens, dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se relaient jour et nuit, est contraint d'extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres. Quelques hommes ont transcrit cette abomination et enfoui leurs textes dans le sol de Birkenau. Cinq ont été retrouvés après la guerre. Les équipes étant liquidées et remplacées à intervalles réguliers, pas un seul de ces témoins n'a survécu. Ce sont trois de ces manuscrits, dans une nouvelle traduction du yiddish pour partie inédite en français, qui sont présentés ici. S'y ajoutent les dépositions, faites lors du procès de Cracovie en 1946, de trois rescapés des Sonderkommandos - qui confirment, entre autres, le massacre des juifs de Hongrie au printemps 1944 -, des documents d'histoire, des photographies, les archives allemandes.
Mort en 1916 à quarante-neuf ans, Natsume Sôseki vécut aux confins de la psychose la déchirure dont pâtirent tous les intellectuels nés avec la révolution industrielle, politique et culturelle du Meiji. Formé aux lettres classiques chinoises, au haïku, mais envoyé en Angleterre de 1900 à 1903 pour pouvoir enseigner ensuite la littérature anglaise, il s'imprégna si profondément du ton de Swift, de Sterne et de De Foe que, sans nuire à tout ce qu'il y a de japonais dans Je suis un chat, cette influence nous impose de penser au voyage de Gulliver chez les Houyhnhnms; sans doute aussi d'évoquer Le chat Murr d'Hoffmann. C'est pourquoi le traducteur peut conclure sa préface en affirmant que Je suis un chat «suffit amplement à démentir l'opinion si répandue selon laquelle les Japonais manquent d'humour». Ni Hegel, ni Marx, ni Darwin, qu'il a lus, ne lui ont fait avaler son parapluie.
La gouaille, voire la désinvolture apparente, n'empêchent pas les chapitres de s'organiser, cependant que tous les styles (jargon des savants et du zen, ou argot d'Edo, ancien nom de Tôkyô) se mêlent pour présenter la satire désopilante d'une société en transition, et même en danger de perdition. Kushami-Sôseki se demande parfois s'il n'est pas fou, mais c'est la société d'alors qui devient folle, elle qui déjà enferme en asile ceux qui la jugent. Le chat ne s'y trompe jamais, lui : aucun ridicule n'échappe à ce nyctalope. Alors que peut-être on en devrait pleurer, on rit follement. Si vous voulez comprendre le Japon, identifiez-vous au chat de Sôseki.
Aujourd'hui considéré comme un des plus beaux prosateurs japonais, Ihara Saikaku (1641 - 1693) n'a pas obtenu sans peine cette réputation. C'est qu'il créa au Japon un genre neuf, le conte réaliste en prose ("ukiyô-zôshi), qui décrit de façon piquante, et nous dirions peut-être libertine (mais nous aurions tort), les moeurs amoureuses de son temps. Une classe nouvelle, celle des commerçants et bourgeois propriétaires, les "chônin", prospérait alors sous un shôgunat pour un temps libéral et dont la morale était : "Enrichissez-vous". Mais les moeurs sexuelles demeuraient féodales. Si les hommes trouvaient quelques compensations chez les prostituées raffinées, les femmes étaient condamnées à la fidélité ou à la mort igniominieuse. A l'exception du cinquième, chacun de ces récits raconte l'histoire aventureuse et cruelle d'un couple d'amants que l'ordre social finit par briser, mais qui du moins, quelques jours ou quelques mois durant, auront aimé, auront vécu. Si le dernier par un miracle tourne bien, c'est que l'auteur veut laisser entendre qu'un jour sera fini l'infini servage de la femme. Du lupanar au couvent, des campagnes aux troupes de comédiens, voici pour nous, traduit et richement annoté par M. Bonmarchant, aussi amusant qu'émouvant, tout un tableau du Japon shôgunal.
La cinquantaine d'histoires recueillies par Lafcadio Hearn (1850-1904) d'après le folklore japonais révèlent un éventail thématique très ouvert, allant du conte de fées aux histoires d'ogres et de vampires... Mais l'imaginaire japonais ne force pas seulement les portes de la mort, il entrouvre aussi celles de la réincarnation, thème ignoré du folklore occidental, où s'affirme la coloration religieuse qui caractérise le fantastique japonais. Des réincarnations à l'apparence de métamorphoses qui laissent à leurs victimes un espoir immense, à échelle de l'infini dans lequel elles se perdent. Un sentiment de tragique inséparable de l'espoir, telle est la morale que Lafcadio Hearn invite le lecteur à tirer. Comme il l'avait tirée lui-même en trouvant au Japon l'apaisement.
Ialda a écrit:(espérons que Jonathan Tweet sera entre temps partis sur un autre projet où il gaspillera moins son talent)
Calimsha a écrit:Ialda a écrit:(espérons que Jonathan Tweet sera entre temps partis sur un autre projet où il gaspillera moins son talent)
(Genre une re-écriture remise au gout du jour post 11/09 de Over the Edge ?)
Ialda a écrit:
En fait plutôt une refonte du système de Ars Magica sur la base de ce qu'il avait fait sur Everway/OtE, je me demande ce que ça donnerait![]()
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Galdor a écrit:Néanmoins le meilleur système de magie est pour moi dans mage l'ascension.
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