Le topic cinéma

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Gemini
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Ven 06 Mai 2022, 11:45

Wanda a eu des enfants dans le comics, et pas de manière super naturelle... Donc rien ne m'étonne vraiment, le MCU garde toujours un pied dans les histoires d'origine.

guwange
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Re: Le topic cinéma

Messagede guwange le Ven 06 Mai 2022, 17:14

Ayant bien apprécié le premier opus, dr strange 2 est dans ma watchlist d'autant + que Sam Raimi est derrière la caméra.
Comme autres films du mois de Mai, si le roi cerf est programmé dans les prochaines semaine, je sauterais sur l'occasion.
Sinon, ayant vu la bande-annonce de The Northman qui sort la semaine prochaine, je pense aller le voir.

Sinon vu les animaux fantastiques 3 et j'ai moyennement apprécié et trouvé le film fade.
J'étais venu voir les aventures de Dragonneau ( la meilleure scène c'est avec lui au premier plan ) et on m'a servi une soupe électorale entre Grindelwad et Dumbledore.

guwange
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Re: Le topic cinéma

Messagede guwange le Dim 15 Mai 2022, 19:50

Vu the northman et déception, je me suis fait avoir par la bande-annonce. Dans les faits, scénario simpliste malgré la volonté d'instaurer une ambiance à cheval entre le côté réaliste et le côté mystique.
Même au niveau des scènes d'actions, c'est loin d'être irréprochable et ça flirte avec le côté grossier mal exécuté. ( cf la fuite de l'enfant au nez et à la barbe du camp ennemi qui le laisse prendre de l'avance et qui agit avec amateurisme. )

J'ai aussi vu dr strange 2 et là comme nos camarades de mata web, j'ai bien apprécié l'ensemble.
Le multiverse est bien traité avec juste une dose de fan-service en accord avec ce concept de multiverse là où dans le dernier spiderman, le côté multiverse sonne trop artificiel car bouffe à tous les râteliers de la hype marvel.

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Re: Le topic cinéma

Messagede GregN8 le Lun 16 Mai 2022, 03:20

Barbaque : (2021)
Une belle tranche de lard bien grasse et réjouissante. Humour noir potache sans concession, festif et politiquement incorrect. Pas courant. Tout le monde en prend pour son grade : les végans insupportables, les bouchers réacs dégueulasses, les maigres, les gros, les machos, les gays, etc. Y a même une blague sur les juifs.
Ca casse pas trois pattes à un canard laqué, mais ça fait du bien. Verdict : Cartman approved/10

Old : (2021)
Peut-être le pire film de Shyamalan, un véritable désastre. Il est tombé si bas depuis le Sixième Sens ? Le concept du film est intéressant mais l'exécution est bourrée de maladresses et de facilités scénaristiques. On se référera à la bande dessinée Château de sable, dont le film a été adapté. Verdict : c'était très Shyan/10

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Sam 30 Juil 2022, 21:44



Diabolik

Maitre du mal transalpin, cambrioleur et assassin, descendant spirituel de Fantomas, filant à travers les rues fictives de la ville de Clerville à la recherche de son prochain coup au volant de sa jaguar noire, Diabolik va essayer de s'emparer du diamant rose d'une riche héritière Sud-Africaine. Diverses péripéties s'ensuivent.

J'ai entendu pas mal de bien de ce film quand je suis allé voir Shin Ultraman au début du mois, et malgré que je trouve le film un poil trop mesuré dans son rythme ou dans ses idées (et que je n'ai jamais vu la version Mario Bava), on est dans de l'adaptation d'anti-héro de fumetti à l'écran plutôt solide et agréable à l'oeil. A voir pour la curiosité et si vous êtes fatigués du MCU.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 31 Juil 2022, 09:01

Pas encore vu, sans doute car il sera difficile d'égaler la version pop de Mario Bava rythmée par la musique de Morricone :mrgreen:


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Messagede Zêta Amrith le Dim 31 Juil 2022, 11:03

Oui, je crois que la version de Mario Bava restera bien devant.
C'est granuleux, les couleurs dépassent, comme dans les fumetti des années 60.

L'image du remake est trop aseptisée et il n'y a même plus de robes baby doll.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Dim 31 Juil 2022, 16:40

Je sais ce que je vais regarder ce soir.

La version 2022 est loin d'être un mauvais film mais comme pas mal d'oeuvres de notre époque, c'est un bel objet mais sans la touche d'un auteur et la vitalité des décennies précédentes, un peu mort.

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Messagede Grendel Prime le Dim 31 Juil 2022, 17:46

Ialda a écrit:Diabolik

J'ai entendu pas mal de bien de ce film quand je suis allé voir Shin Ultraman au début du mois, et malgré que je trouve le film un poil trop mesuré dans son rythme ou dans ses idées (et que je n'ai jamais vu la version Mario Bava), on est dans de l'adaptation d'anti-héro de fumetti à l'écran plutôt solide et agréable à l'oeil. A voir pour la curiosité et si vous êtes fatigués du MCU.


Ialda a écrit:La version 2022 est loin d'être un mauvais film mais comme pas mal d'oeuvres de notre époque, c'est un bel objet mais sans la touche d'un auteur et la vitalité des décennies précédentes, un peu mort.


Personnellement, la critique suivante m'avait bien refroidi. Est-ce que cela se retrouve effectivement dans le film ?

Camillo De Marco a écrit:À quel moment les choses ont mal tourné pour Diabolik des frères Marco et Antonio Manetti (Ammore e malavita), un film tiré de la bande dessinée historique des sœurs Angela et Luciana Giussani qui suscitait pourtant tellement d’impatience ?

(...) Par son choix d’être intensément vintage, rétro et analogique, le Diabolik des Manetti semble ne pas tenir compte des goûts du public du cinéma inspiré des comics. Celui-ci aime l’action, la vitesse, l'humour noir, se retrouver bouche bée, or Diabolik ne surprend jamais et les poursuites en voiture des polars italiens des années 1970 (dont les réalisateurs disent pourtant s'être inspirés) étaient beaucoup plus excitantes et techniquement plus casse-cou.

(...) Le Diabolik d'aujourd’hui est linéaire, bavard et explicatif, atone, sans éclat. L’amoralité absolue qui caractérise le héros de la BD ne ressort jamais. Le choix de situer l'histoire de nouveau dans les années 1960, avec une scénographie et des costumes qui renvoient à ces années, est certes dans la lignée de la bande dessinée, mais il n'est pas payant sur le plan cinématographique. L’épaisseur des personnages elle-même ne dépasse pas celle d'une page de BD, mais un film est un film et une BD est une BD, et la transposition à un autre médium, ici, n'arrive pas à créer un univers où les différents niveaux créatifs et les différentes manières d’exploiter le sujet s'unissent pour former contexte narratif commun.

(...) La direction d'acteurs des Manetti a consisté à demander des interprétations monocordes suivant la bande dessinée, ce qu'ont parfaitement exécuté les comédiens – la seule exception étant Miriam Leone, qui a insufflé à son personnage de fascinante partenaire du criminel une dose de féminisme vivace.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Dim 31 Juil 2022, 18:49

C'est un peu ça. Le film est vraiment joli dans le style papier glacé vintage, mais disons qu'il évite tout grain de folie qui pourrait venir bouleverser l'alignement des plans ou mettre un grain de poussière sur les costumes.

En ce qui concerne Miriam Leone - elle est effectivement assez passive, "soit belle et tais toi" au début du film mais sans grosse surprise devient de plus en plus active quand elle décide de rejoindre Diabolik.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Darkge999 le Jeu 01 Déc 2022, 23:53

Ayons la foi:

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Re: Le topic cinéma

Messagede VpV le Ven 02 Déc 2022, 21:12

Seul le pénitent pourra le passer.

Toi-même tu sais.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Ven 23 Déc 2022, 09:59

J'avais envie de me pencher sur un film.

Le Parfum Vert (2022) : En pleine représentation, un comédien s'écroule sur scène. Avant de mourir, il glisse quelques mots à l'oreille d'un de ses collègues : "le parfum vert". Celui-ci devient l'enjeu de toutes les convoitises et se voit plongé dans une aventure qui le dépasse.

Un récit d'espionnage dans une comédie française ? Voilà qui est suffisamment inhabituel pour susciter mon intérêt. Ceci étant, vous aurez peut-être remarqué que le synopsis ressemble pas mal à du Alfred Hitchcock, en particulier North by Northwest. C'est tout sauf un hasard, et tout sauf anecdotique. Le film s'ouvre sur un plan d'une coiffure rappelant celle de Kim Novak dans Vertigo. La note d'intention est posée. Par la suite, nous retrouverons d'autres citations directes du réalisateur anglais, avec pas mal de Vertigo et un peu de The Lady Vanishes durant deux passages en train. Et si je connaissais mieux sa filmographie, j'aurais sans doute pu faire d'autres parallèles.

Alfred Hitchcock n'est pas le seul artiste convoqué dans ce film. Le héros se nomme Martin Rémi, porte un pantalon de golf et un haut bleu ; il ne lui manque que la houppette, mais son nom de famille vient probablement de George Rémi, alias Hergé (et son prénom du dessinateur Jacques Martin ?) Le personnage de Sandrine Kiberlain porte la veste de Corto Maltese, ils vont aller visiter Bruxelles et y croiser les Dupondt... Le cinéaste aime la BD, cela se voit.
Surtout : kidnappé au début du film, Martin se retrouve dans une grande bâtisse en région parisienne, et plus particulièrement dans une pièce où sont exposées plusieurs planches originales. Une fois sorti, il cherchera à retrouver l'identité du ravisseur, sans doute un collectionneur. Une recherche qui lui permettra d'identifier les planches comme tirées du travail de Raymond Macherot, auteur majeur mais aujourd'hui suffisamment rare pour que ses collectionneurs ne courent pas les rues. J'ai trouvé l'idée originale, et même brillante. Sauf qu'elle ne mène nulle part :
[Montrer] Spoiler
Il s'avère que la collection n'appartient pas au ravisseur, mais à une personne qu'il cherche à éliminer et travaillant à Bruxelles. Que faisait-il dans sa maison ? Pourquoi avoir emmené Martin là-bas ? Nous n'en saurons jamais rien.

Précisons au passage que le macguffin s'appelle l'Anthracite, référence à Chlorophylle, mais plus pour la vanne qu'autre chose puisque le fan de Raymond Macherot n'est pas l'antagoniste et n'est donc pas la personne qui a nommé l'objet.

Cette référence ne sert donc qu'à aiguiller par accident les personnages sur la bonne piste, et donne l'impression qu'elle a été imaginée avant de trouver comme l'intégrer au récit. Malheureusement, il ne s'agit pas d'un fait isolé.

Par exemple, Martin se refuse dans un premier temps à aller trouver la police après avoir été relâché. Le film essaye vaguement de justifier cette décision par la présence d'un commissaire de police parmi les kidnappeurs, ce qui n'a pas beaucoup de sens dans le contexte. Cela permet surtout au cinéaste de placer son héros dans la même situation que dans North by Northwest et L'Île Noire, deux sources d'inspiration qu'il cite volontiers en entretien.

Le Parfum Vert semble avoir été écrit de la façon suivante : d'abord on balance plein d'idées cool, puis on voit comment les relier. Cela ne marche pas toujours, et trop de situations découlent d'une volonté de placer une référence, sans que cela suive la logique du récit.

C'est dommage, mais pas rédhibitoire sur le moment. Car le film est très rythmé, et plutôt bien fait. Nous voyageons en Europe avec les personnages, bénéficions de beaux décors, il se passe beaucoup de choses, il y a de vrais moments de suspens et de tension... en tant qu'aventure, en tant que divertissement, Le Parfum Vert fonctionne. Mais certains éléments paraissent bizarres, sortent de nulle part, ou ne vont nulle part. C'est en y réfléchissant après coup, en en discutant avec d'autres, que tous les petits défauts entraperçus durant la séance prennent des proportions monstrueuses.
Comme dit précédemment, vouloir retrouver une personne à travers sa collection de BD, c'est amusant comme tout et assez bien fait. Sauf que dans le contexte du film, cela donne seulement lieu à une grosse incohérence. Donc même si j'adore Raymond Macherot (que j'ai commencé à relire après ma séance), j'aurais préféré que le cinéaste s'intéresse un peu moins à ses références, et un peu plus à son scénario d'espionnage.


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Re: Le topic cinéma

Messagede VpV le Ven 23 Déc 2022, 16:33

Bonne critique, qui donne envie d'aller au cinéma. *high five*

La situation de départ rappelle aussi grandement le "Rosebud" de Citizen Kane. Dommage qu'il ait l'air de manquer à ce film la rigueur scénaristique pour en faire un véritable succès. En tout cas, s'il passe à la TV, c'est sûrement le genre de film qui se laisse bien regarder.

C'est dingue, mais sur la bande-annonce, on a l'impression que le temps n'a pas d'emprise sur Sandrine Kimberlain. Que ce soit dans son jeu, sa voix ou son physique, elle ne vieillit pas.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Ven 23 Déc 2022, 23:22

VpV a écrit:Bonne critique, qui donne envie d'aller au cinéma. *high five*

Contrairement à Avatar 2, il ne s'agit pas d'un film bénéficiant spécialement du grand écran par rapport à la télévision, donc autant attendre une diffusion :mrgreen:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 16 Avr 2023, 10:59



Cela faisait longtemps qu'une bande annonce pour le MCU ne m'avait pas enthousiasmé, reste à voir comment le film va pouvoir justifier le lien entre ses héroïnes.

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Re: Le topic cinéma

Messagede guwange le Dim 16 Avr 2023, 18:46

Le dernier Ant-man, c'était vraiment pas terrible.
Et là ce trailer, ça me dit rien pour le moment.
Mélanger du teenager digne d'une série disney + et le refourguer dans un film, c'est à première vue pas emballant.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Yo-Dan le Mer 20 Sep 2023, 12:32

Shin Godzilla s'apprête à sortir en bluray, le 19 décembre prochain. Ca coûte un bras, pas de doublage FR (en même temps, hein) et ça sort juste 7 ans après sa prime diffusion japonaise. Mais j'imagine que c'est mieux que rien.

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Re: Le topic cinéma

Messagede VpV le Mer 20 Sep 2023, 14:12

60 euros. :shock:
J'ai du mal à comprendre pareil tarif, surtout que les autres titres de leur catalogue ont l'air de se vendre au prix de 25 ou 30 euros.
De plus, rien sur la fiche du site n'indique qu'il s'agisse d'une édition particulière (collector ou autre label).
Le mystère demeure. Ainsi que le mal aux fesses

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Re: Le topic cinéma

Messagede Yo-Dan le Mer 20 Sep 2023, 14:25

Si j'en crois ce fil de discussion, c'est une édition triple avec à la fois un Bluray classique, un Bluray 4K/UHD et un DVD. Autrement dit, selon tes propres exigences, inclinaisons et matériels à disposition (personnellement, une TV 4K, ce n'est pas pour demain - ni après-demain - chez moi), deux des disques contenus là-dedans seront inutiles. Ca paraît tellement idiot que j'ai relu plusieurs fois, mais c'est bien ce qu'affirment certains.

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Re: Le topic cinéma

Messagede ChaosLink le Lun 02 Oct 2023, 11:20

The Creator :

Nouveau film de Gareth Edwards, qu'on connait pour le Godzilla (2014) qui était très sympathique et le très bon Star Wars Rogue One, aka le meilleur film Star Wars depuis la reprise par Disney. Le monsieur est donc un habitué de la Science-fiction et il propose cette fois une histoire original, écrite par lui-même et Chris Weitz qui l'avait déjà épaulé sur Rogue One. Et malheureusement, je préfère le dire tout de suite, j'ai été assez déçu de ce film. Je n'avais vu que la première bande-annonce qui présentait les concepts de SF et qui donnait bien envie et je n'avais aucune idée de ce que ça allait raconter. Et j'aurais peut-être dû me renseigner avant d'y aller...

Pour les points positifs déjà, le film est beau. Vraiment, vraiment beau. Le mec se fait plaisir à sortir deux concepts de SF par image et d'inventer des visions incroyables de cité futuristes, de robots en tout genre et de trouver des nouveaux concepts tout le long du film. De manière générale, les effets spéciaux sont très bien réussis et rendent bien (à quelques rares exceptions près), ce qui est une sacré réussite vu la quantité que le film a du demandé.
La musique (signé Hans Zimmer) est également très bonne et les choix de chansons passent très bien. Des fois un peu bizarre dans le mixage ce qui fait qu'on est agressé par des chansons ou qu'il y a des ruptures de tons assez vénère entre deux scènes, mais ça reste mineur.

Mais sorti de l'aspect visuel, bah, y'a plus grand chose qui va en vrai.
Le scénario donc (que je pompe à Wikipedia car c'est un peu le bordel à résumer) :
"En 2065, l'armée américaine affronte, avec pour enjeu la survie de l'Humanité, une intelligence artificielle avancée qui, bien que conçue pour servir et protéger, a lancé une bombe nucléaire sur Los Angeles, dix ans plus tôt. La situation est d'autant plus inquiétante qu'elle a son repère dans la gigantesque Nouvelle Asie (qui couvre tout l'Extrême-Orient), dont les habitants cohabitent avec une abondante population de robots intelligents, nommés "simulants".

L'armée américaine a mis au point un prodigieux et coûteux vaisseau aux frappes chirurgicales d'une extrême précision, l'USS Nomad. Celui-ci assure la suprématie aux Américains. Cependant, le Créateur, énigmatique architecte de l'I.A. surnommé par ses partisans "Nirmata" ("créateur" en népalais), est en train d'élaborer une arme mystérieuse capable de détruire le Nomad et donc de menacer l'Humanité toute entière.

Joshua (John David Washington), ancien agent des forces spéciales aguerri mais profondément atteint par la disparition de sa femme, Maya (Gemma Chan), enceinte de leur enfant, est recruté par le colonel Jean Howell (Allison Janney). On le charge d'une mission cruciale : traquer et éliminer le Créateur et son arme secrète. Mais il va se trouver étrangement confronté à une fillette androïde de six ans, qu'il baptise Alphie (Madeleine Yuna Voyles). Cette rencontre va mettre à l'épreuve ses convictions."

Et y'a pas grand chose qui va en fait. On se retrouve avec un espèce de scénario de jeu vidéo, où on a le même type de scène qui s'enchaîne les unes après les autres (Joshua et Alphie fuit quelque part, les flics les retrouvent, baston, les américains arrivent derrière, rebaston, et ils s'enfuient de nouveau ailleurs), mais genre bien 4 ou 5 fois dans le film. Les personnages enchaînement constamment les décisions bizarre, le world building semble très bancal ou étrange dès qu'on y réfléchi un peu et y'a pas grand chose qui va (on a passé 40 min avec mon coloc à faire la liste de tout ce qui n'avait pas de sens en sortant de la séance) Le tout n'est pas aidé avec un montage qui est très bizarre, avec des fois des scènes qui semblent manquer, des flashback placés un peu n'importe comment ou des plans d'illustrations mais qui semblent pas du tout lié à ce qui se passe/là où sont les personnages (par exemple, on peut avoir les deux persos principaux qui causent dans une gare, avec des images de flashback du passé de Joshua au milieu et en même temps des plans d'illustrations d'endroits en Asie, mais où on voit pas les personnages et dont on a pas l'impression qu'ils passent)

Également, truc qui m'a beaucoup énervé tout le long du film, c'est que l'Asie ne sert vraiment que de carte postale. On sait pas vraiment où on est ou par où passe les personnages, y'a des robots partout mais c'est des vieux (?) pour la plupart, ce qui est étrange, et on a aucune idée de la situation politique du coin (on voit tout juste au début du film un globe qui montre que ça couvre plusieurs pays d'Asie mais c'est tout ce qu'on aura) : est-ce que c'est plusieurs pays qui se sont unis ? Pourquoi ? Y'a littéralement l'armée américaine qui s'infiltre sur place mais y'a que des sortes de résistants et la police qui intervient, jamais l'armée locale. Est-ce qu'elle existe pas ?
Enfin et surtout, les personnages n'arrêtent pas de changer de langue sans arrêt, au sein d'une même conversation et sans aucune raison (les persos peuvent parler jap, anglais, jap et anglais de nouveau en 4 phrases, alors qu'ils ne sont qu'entre eux et qu'il n'y aucune raison de parler anglais à ce moment-là) C'est juste ultra-énervant. Également, des fois les dialogues asiatiques ont des sous-titres, des fois non, allez savoir pourquoi (J'ai vu le film en VOST, je ne sais pas ce que donne la VF)

Pour donner un petit florilège de trucs qui vont pas dans le scénario (c'est en vrac, dans l'ordre dans lequel ça me revient) :
[Montrer] Spoiler
- Y'a pas d'armée en Nouvelle Asie, que des flics.
- Les mecs ont des IA et des robots du futur partout, mais pas de caméra ou de reconnaissance faciale.
- Les persos se baladent tranquillement partout alors que leur gueule est visible à chaque coin de rue. Seul truc logique : ils se font spot tout les 5 minutes. Malgré ça, ça a pas l'air trop compliqué de bouger.
- Y'a beaucoup trop de scène où des persos sont à deux doigts de tuer le personnage principal pour des bonnes raisons et s'interrompent au dernier moment parce qu'un truc les appelle.
- Le vaisseau Nomad fait aucun putain de sens et ses systèmes de visées également. L'échelle est aussi super cheloue et bizarre tout le long du film.
- Y'a un singe qui active volontairement et avec timing un explosif.
- Les américains ont des char de la mort sur-balaise, mais ils pètent complètement avec une petite bombe dessus.
- Joshua veut être discret au début mais il continue de se balader avec son énorme gilet pare-balle sur lui, où y'a limite marqué USA dessus.
- Les américains ne tuent pas Alphie quand ils le récupère mais demande à Joshua de le faire. Joshua qui les a déjà trahis trois fois.
- Les américains sauvent Joshua (???)
- Joshua débranche sa femme et trouve inhumain que les américains essayent de récupérer son cerveau/ses données mais il prend quand même les données avant de partir, faut pas déconner.
- Y'a aucune raison cachée ou prétexte dans la guerre des USA contre les IA. Ils veulent vraiment juste péter les IA, alors que le film fait un appel de pied évident aux guerre du Moyen-Orient sous Bush et l'Axe du mal.
- Américains anti-IA mais qui en utilisent quand même certaines par moment ? Sur le champ de bataille en plus ?
- Les persos utilisent des combis spéciaux pour aller dans les zones contaminées mais retirent leur putain de casque alors qu'ils sont encore dans les zones.
- On voit un seul général de l'armée tout le long du film et qui prend toutes les décisions. Le reste de l'état-major ? Le gouvernement ? Que dalle.
Et c'est qu'une petite liste parce que y'a tellement plus de trucs qui vont pas en vrai (toute la scène du pont, emmené Alphie à sa mère alors que tout le monde sait qu'elle est catatonique et qu'elle pourra pas l'aider, etc...)


Au final, j'ai juste l'impression d'avoir vu un nanar dans un écrin de luxe, réalisé à moitié par Michael Bay, ce qui est assez énervant et frustrant, on va pas se mentir. J'ai l'impression qu'il a eu plein d'idées cools mais aucune volonté de les exploiter vraiment et ça fait au final juste un espèce de gloubi-boulga sans saveur et aux retournement de situations visible à dix km, avec des scènes qui vous provoqueront des vrais facepalm.
Ha, et le film est beaucoup, mais alors beaucouuuuuuup trop long pour ce qu'il raconte. Sérieux, je voulais juste le voir finir au bout d'un moment.
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Re: Le topic cinéma

Messagede ChaosLink le Lun 04 Déc 2023, 12:23

Gueules Noires (2023) :



Synopsis :
En 1856, un coup de Grisou provoque une explosion dans une mine du nord de la France piégeant ainsi une trentaine des mineurs. En 1956, le jeune Marocain Amir parvient à se faire engager comme mineur. Il quitte ainsi son pays natal pour le nord de la France. Le jeune homme est affecté dans la mine dirigée par M. Fouassier. Amir intègre l'équipe de l'expérimenté Roland Neuville, aux côtés du bedonnant Polo, de l'Espagnol Miguel, de l'Italien Santini et surtout Louis, qui lance beaucoup de brimades et piques racistes à Amir. Après une première descente classique, Amir participe à une descente spéciale avec son équipe. En effet, M. Fouassier a reçu une importante somme d'argent pour faire descendre un scientifique, le Pr Berthier, qui veut étudier les profondeurs. En échange de prime de 400 francs chacun, Roland et son équipe s’engouffrent encore plus profond. Les mineurs sont très méfiants envers le scientifique qui semble leur cacher de nombreuses choses. Grâce à la dynamite du spécialiste en explosifs, Miguel, ils se retrouvent dans l'ancienne mine bloquée depuis plus de 100 ans. Celle-ci a fait naitre de nombreuses croyances et légendes sur ces « Damnés de Saint Louis ». Après un éboulement, ils se retrouvent coincés. En tentant de sortir, ils font la découverte d'une vieille crypte. Celle-ci abrite une créature restée enfermée depuis très longtemps.

J'étais tombé sur ce film la semaine dernière un peu par hasard, en regardant ce que mon cinéma passait comme film. Le nom m'a intrigué et la bande-annonce m'a bien tenté, aussi je suis allé le voir. Et j'en suis globalement très satisfait.
On est donc sur un film d'horreur français à high-concept, où on suit cette fois-ci une bande de prolo mineurs dans le nord de la France dans les années 60 qui vont être confronté à de l'horreur cosmique. On sent que le budget ou les intentions ne sont pas énormes, mais on tient quand même un petit film d'horreur bien solide, qui se suit et se regarde bien. Sans se disperser et de par son sujet, le film arrive à tenir également un propos vis-à-vis de l'exploitation des prolétaires, de la colonisation et du racisme de l'époque.

Le film a une bonne gueule et parvient à faire preuve d'un minimum de diversité dans ses décors malgré le terrain réduit. On arrive relativement bien à se repérer dans les mines que les personnages explorent et on distingue sans soucis les différents endroits où ils passent. Le film travaille bien sa lumière et il y a quelques très bonnes scènes qui jouent dessus. Mention spéciale à la créature qui est montrée et assumée complètement, avec la bonne surprise de découvrir au générique que son design est du japonais YONEYAMA Keisuke qui a fait un excellent boulot. Il y a quelques moments où les effets spéciaux sont un poil raté et le monstre fait un poil plastique (ça se voit qu'il y a eu beaucoup d'effets pratiques, plus que de la CG), mais l'effort est appréciable. Le film ne ménage pas non plus ses effets gores et ses morts, qui sont extrêmement graphique et montrés quasi frontalement à chaque fois, ce qui reste appréciable. L'ambiance est bonne tout le long du film et celui-ci à le bon goût de ne pas sur-abusé des scare jumps, ce qui le fait tout de suite monté dans mon estime.
Le film souffre néanmoins d'un rythme un peu étrange, avec une très longue introduction avant de rentrer dans le cœur de l'histoire et de certains enchaînements un peu étrange par moment. Les dialogues ne sont pas forcément non plus les mieux écrits, même si les acteurs se débrouillent relativement bien dans ce qu'ils essayent de retranscrire (on sent certains influences dans plusieurs d'entre eux) On sent que le scénario reste plus faible que le reste en général, les auteurs ayant un bon concept mais n'arrivant pas à l'exploiter complètement (et putain, on est en 2023, faut arrêter de citer du Lovecraft texto dans le film, ça fait juste cheap maintenant (Et juste en vous disant ça, vous savez exactement de quelle réplique il s'agit))
J'ai trouvé par contre que le film a un bon mixage sonore et le travail du son est bien réussis. La musique m'a bien marqué pendant la séance également, et on sent qu'il y a eu un travail particulier pour essayer de ne pas juste avoir "random-theme-horrifique" sur le film.

De manière générale, j'ai toujours un petit faible pour ce genre de film à high-concept et qui n'a pas forcément des giga moyens. Je pense notamment à The Deep House sorti en 2021 qui avait été filmé quasi-intégralement sous l'eau, dans un lac, et que j'avais bien apprécié aussi (et qui avait globalement les mêmes qualités et défauts)
C'est clairement pas le film de l'année mais si vous cherchez un bon petit film d'horreur, n'hésitez pas à aller le voir. En prime, c'est français, et en double-prime, y'a le boulot de YONEYAMA Keisuke qui est super appréciable à voir dessus (et truc rigolo qui doit être une conséquence de ça, y'a le baron Littardi en producteur exécutif, qui a du probablement faire l'intermédiaire pour que cela puisse se faire)
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Jeu 14 Déc 2023, 17:34

Pour ceux qui s’intéresse au cinéma chinois contemporain:


https://youtu.be/VhYk5DR8_rM?si=ibQN2qZ3Hf1-b5PB

PS: Je ne sais pas pourquoi, la vidéo refuse de s'afficher correctement. :?

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Re: Le topic cinéma

Messagede guwange le Lun 25 Déc 2023, 03:13

Le fossoyeur revient avec une vidéo en 2 parties; "le cinéma c'était mieux avant".


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Re: Le topic cinéma

Messagede guwange le Mar 23 Jan 2024, 01:03

Pas le choix de le voir en 4DX, Godzilla minus one.
Il avait eu une diffusion honteuse de seulement 1 week-end en France.
Devant le succès aux Etats-Unis, le distributeur fr s'est ravisé 1 mois + tard, pour le diffuser les 2 dernières semaine de ce mois de Janvier.
Vu le film tout à l'heure, et c'était une première pour moi de tester la 4DX, et aussi une première pour moi de voir un Godzilla venant de la mère patrie.
Car jusqu'ici, j'en avais vu que 3 films Godzilla ( versions 1998, 2014 et 2019 ) + le crossover vs Kong, donc des versions hollywoodiennes.

Cela fait longtemps que j'avais l'intention de voir Shin Godzilla mais avoir Godzilla minus one près de chez moi, m'a donc orienté vers celui-ci pour une première nippone.
Il s'agit donc d'un bon film de monstre qui prend le temps de s'attarder à hauteur d'homme sur la destinée difficile des civils japonais au lendemain de la guerre 39-45. Malgré le côté surjoué de certains acteurs nippons, on se laisse prendre au jeu tant les émotions arrivent à être biens retranscrites à l'écran.
[Montrer] Spoiler
Certains peuvent se dire que l'occasion est ratée d'aller au bout d'une certaine destinée tragique. Mais c'est en accord avec le message du film qui est de se détacher de certaines valeurs ancestrales ( sens de l'honneur ) poussant à des gestes extrêmes ( sacrifice des kamikazes ) pour ainsi laisser une place à l'avenir et la nécessité d'y vivre + paisiblement. Mais bon, un détail en rapport avec la radioactivité de godzilla nous faire dire qu'un tout autre destin attend Noriko.


On a du mal à croire que le film n'ait couté que 15 millions de dollars tant les effets speciaux sont au point et paraissent dans l'air du temps.
Il vous reste encore une semaine pour le voir, cela vaut le coup de le voir sur un grand écran en 4DX ( ça secoue lors des grosses explosions ) , c'est un film qui permet de se dire que le cinéma nippon est encore capable de se rappeler à notre bon souvenir.

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