Le topic cinéma

[Zêta Amrith]

"J'arrive après la bataille."
Aucune importance, j'ai vu Vol Au Dessus D'Un Nid De Coucou la première fois en 2011 alors que c'est l'un des dix meilleurs films de sa décennie d'appartenance. On ne peut pas tout connaître et encore moins en temps et en heure.

C'est bien de mater le plus de films que tu peux lorsque tu peux, une mémoire durable s'y trouve là où nos animu post-2010 auront de façon quasi-systémique une valeur culturelle proche de celle de la télé-réalité.

La remarque sur les silences est particulièrement exacte.
Les films depuis vingt ans commentent en long, en large et en travers ce qu'il se passe à l'écran. C'est une écriture née pour la télévision, utile dans ce cadre (se souvenir des enjeux sur le long-terme) mais dont la plupart des bons films savent faire l'économie.

[guwange]

C'est exact, même ceux qui s'enfilent un paquet de films depuis des années, ont encore tant de films à voir.
Je l'ai déjà dit, mais Rebecca de Hitchcock j'ai dû le voir la première fois ( et seule fois pour le moment ) vers 2014-2015 et j'ai grave apprécié tellement c'est maîtrisé, un chef d'oeuvre.

Oui, il faudrait que je m'organise mieux pour trouver le temps et la motivation de m'enfiler quelques films, séries etc...

[Tetho]

Aliens est un indispensable, c'est, avec Terminator 2, le top de l'actioner de SF de la fin des 80-début 90. All Hail James Cameron!
Alien³ et Alien Resurection sont plus dispensables mais méritent le visionage quand même, c'est des films imparfaits mais pas dénués de charme. Surtout le troisième opus.

[guwange]

Ouais, Aliens 2 parce que Cameron et qu'il a de bons retours, c'est bien un film que je compte voir un de ces jours.

[Jetblack]

Message important pour Lord Tetho !

Il y a la version japonaise sur le bluray Français de Ghost in the shell - Le live !!!!! Donc Akio Otsuka, Koichi Yamadera et Atsuko Tanaka

[Tetho]

J'ai vu le film une fois. Il faudra au moins la méthode Ludovico pour me le faire visionner une seconde fois, même en yaponé.

[Geoff34]

à l'instant, j'ai appris l'annonce du film live de Captain Harlock pour 2020 par le réalisateur Belge Olivier Van Hoofstadt

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10214183464883021&set=a.1112737741084.19144.1306134427&type=1&theater

[Gemini]

Valérian et la Cité des Mille Planètes : J'arrive après la bataille (même si personne n'en a parlé ici), mais je viens de regarder le dernier film de gros Luc. Et je ne comprends pas des masses d'où vient la réputation loin d'être flatteuse de ce long-métrage. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé.
Le film aurait dû s'intituler Valérian et Laureline tant l'équilibre du duo fonctionne. Aucun ne prend le pas sur l'autre et ils auront chacun droit à leurs propres segments au sein du scénario. A tel point qu'ils finissent par s'échanger le rôle de la demoiselle en détresse d'une scène à l'autre. Dommage toutefois que les personnages eux-mêmes ne soient pas aussi attachants que dans la BD. Le premier tiers du métrage les présente comme des dangers publiques dignes des Dirty Pair, qui ne paraissent pas s'émouvoir de la destruction qu'ils sèment derrière eux. Et ce n'est pas leur personnalité et le jeu des acteurs qui les sauveront, en particulier un Valérian à mi-chemin entre Ryo Saeba et un poisson mort. Laureline est une héroïne beaucoup plus intéressante à suivre que son pendant masculin, mais encore loin de son charme de la BD malgré quelques passages excellents. Parmi les protagonistes, je retiendrai donc avant tout celui incarné par Rihanna ; elle s'illustre dans une scène à première vue racoleuse, mais entrainante et mémorable. Je soupçonne Besson d'avoir voulu reproduire la prestation de la Diva dans Le Cinquième Elément, et se faire plaisir par la même occasion (je n'avais pas vu un réalisateur assouvir à ce point ses fantasmes depuis Irma Vep).
Le scénario possède une forme étrange, bâtarde, à l'image de la Cité des Mille Planètes : un assemblage de dizaines d'idées - souvent excellentes - qui finissent par former une histoire, mais sans forcément de logique interne. Les personnages enchainent les péripéties, et il se trouve par hasard que cela jouera un rôle dans la résolution de l'intrigue. Un peu comme si Besson avait pioché ça et là dans les albums (que je n'ai pas encore tous lu) ses moments favoris pour essayer d'aboutir à un récit un tant soit peu cohérent. Heureusement, chaque moment pris individuellement fonctionne bien, c'est parfaitement divertissant, et les principaux thèmes du métrage m'ont plu. Avec une agréable surprise : un final qui refuse la pyrotechnie inutile, à la différence de n'importe quelle production récente à gros budget.
Le point fort de Valérian et la Cité des Mille Planètes, c'est son univers : infiniment plus riche et généreux qu'un Gardiens de la Galaxie (pas dur), plus inventif, plus coloré, c'est rare de voir sur grand écran un monde avec autant de personnalité, et donc à ce point susceptible de s'aliéner une partie de son auditoire. C'est vraiment là où la filiation avec Le Cinquième Element - et donc avec la BD - se fait le plus clairement. Le marché situé entre deux dimensions est un régal pour les yeux et offre des possibilités inédites à l'écran en terme de mise en scène, et l'histoire de la Cité s'avère fascinante même si nous n'aurons pas l'occasion de la visiter comme dans les albums. Cela n'empêche heureusement pas d'avoir un grand nombre de peuplades extra-terrestres à l'écran, bien loin de la Marvelerie précédemment citée qui se contentait de teindre des humains en bleu ou en rose.
Malgré un duo principal peu engageant et des péripéties qui tiennent parfois du hors-sujet - comme si le scénario oubliait ses propres enjeux le temps de quelques scènes - j'ai passé un très bon moment. Cela faisait quelques temps (2015 ?) que je n'avais pas vu un long-métrage aussi réussi au cinéma.

[Tetho]

D'où vient la réputation du film : c'est simple, il est mal fichus au possible.

Et il est sorti la même semaine que le futur favoris des oscars 2019.

C'est un film dont l'enjeu central est tellement flou que l'enjeu principal devient l'issue de la relation entre les deux héros et non plus leur mission si importante. C'est un film où le héros est un post-ado tête à claque et où l'héroïne est une femme forte qui sait prendre soin d'elle-même jusqu'à l'inévitable moment où elle est enlevée et que le héros doit se laisser pousser une paire de couille pour la sauver. C'est un film qui montre des dizaines d'environnements à direction artistique travaillée, la french touch à l'œuvre, mais dont la plupart n'ont que quelques seconde à l'écran et dont une grande partie se déroule dans les couloirs vides d'une station spatiale comme on en voit dans n'importe quel téléfilm de SF et dont les ET les plus présents sont des contrefaçons des Na'vis d'Avatar avec les mêmes sous-entendus post-coloniaux dans leur caractérisation (c'était un monde pure et préservé de la civilisation, ils vivaient en paix et en harmonie avec la nature). C'est un film où Rhianna joue le pire ET en 3D de ces 10 dernières années dans un rôle complètement gratuit mais qui en plus fait déjà du film une œuvre datée, un peu comme la montagne de caméo d'un Men in Black. C'est un film qui se termine par l'ultime cliché exaspérant, déjà présent dans le Cinquième Élément, de "l'amour sauvera tout".
Le film est à l'image de sa station spatiale, un amoncèlement de bric et de broc de qualité inégale. Il a de très bons moments et d'autres en dessous de tout mais le fouillis sans nom qu'est l'intrigue le tire irrémédiablement vers le bas. Et c'est pas le duo d'acteur principal qui arrive à monter le niveau tant on a l'impression qu'ils ne sont là que pour le chèque.


C'est pas un mauvais film, c'est même assez divertissant mais c'est aussi complètement anecdotique. Le premier MCU venu est un film mieux foutus que celui là, à commencer par Guardians of the Galaxy dans le genre pulp et coloré.
Mais surtout, surtout, la BD méritait mieux que ça. Heureusement, et sauf si les Chinois décident de l'adorer plus que raison, les frais s'arrêteront là.

[Gemini]

Le pire, c'est que je n'ai aucun argument à t'opposer, je suis bien d'accord avec toi

[chevkraken]

l'héroïne est une femme forte qui sait prendre soin d'elle-même jusqu'à l'inévitable moment où elle est enlevée et que le héros doit se laisser pousser une paire de couille pour la sauver.

Ben ça j'ai aimé, ça évite juste à Laureline d'être trop parfaite et remet les 2 persos sur un pied d'égalité. Laureline aussi peut gaffer et se retrouver dans la merde par imprudence. Là où autrement, le film aurait juste limité Valerian à un looser. Et ça montre aussi la sincerité de Valerian dans ses sentiments pour elle.

Je prefère de loin Laureline dans ce film a l'horreur parfaite sur tout les points qu'est Rey dans Starwars 7 (pire perso feminin des dernières années au ciné)

D'ailleurs, Valerian est un post ado, mais Laureline aussi. serieux on dirait une tsundere devant gérer son comparse qu'elle aime mais qui lui pose des problème en permanence. Sauf que ces tsundere dans les manga sont des ado et là Laureline est supposé avoir la trentaine (chose auquel on ne croit pas du tout, que ce soit pour elle ou Valerian)

C'est un film qui se termine par l'ultime cliché exaspérant, déjà présent dans le Cinquième Élément, de "l'amour sauvera tout".

Je vois pas en quoi ce cliché est exasperant perso. Ca fait rever.

et dont les ET les plus présents sont des contrefaçons des Na'vis d'Avatar avec les mêmes sous-entendus post-coloniaux dans leur caractérisation

Je connais pas la BD d'origine, mais pour ça, il est possible que Cameron se soit inspiré de quelques BD(ça avait pas mal polémiqué avec une comparaison avec Aquablue je croit) et que donc la ressemblance soit plus dû au fait d'une inspiration commune.
On parle tout de même de l'adaptation d'une BD qui a 40 ans, assez normal qu'elle ait des cliché déjà vu dans d'autre oeuvres qui s'en sont surement inspirée

[question]

Autrement, j'ai vu war for the planet of the apes. J'apprécie toujours autant cette série de film, elle joue souvent avec les attentes du spectateur et propose souvent une version moins manichéenne de la moyenne des blockbusters actuelle.

Le vilain de cet opus est bluffant, à la fois complètement dingue et pourtant avec un objectif valables. C'est limite s'y on ne s'attache pas à ce commandant qui, même si on peut légitimement le traîter de fasciste, cherche à prendre les meilleurs décisions pour le reste de ces hommes.

on évite aussi les gentils singes versus les méchants humains, avec quelques personnages en demi-teintes, comme un certain "donkey".

Et surtout, surtout, on sent que c'est le début de la fin pour l'humanité dans cet opus, qui meurt tout en ironie au profit des singes.

Franchement, je le conseille.

[Zêta Amrith]

Alien Covenant. On m'en avait dit ravins et abominations à l'unanimité, et c'est peut-être la raison pour laquelle je ne l'ai pas trouvé si mauvais que ça. Les nombreux reproches adressés au film comme quoi les personnages se comportent en parfaits débiles sont entièrement justifiés, mais je suis plutôt d'accord avec Tetho lorsqu'il dit que le métrage est "meilleur" que Prometheus. Ce dernier, porté par une héroïne exaspérante qui imposait son prosélytisme niais à tout le monde (et campée par une actrice à l'ouest), s'enlisait dans une prétentieuse eschatologie de comptoir sur la naissance de l'Homme dépourvue de quelque spiritualité ou esthétisme particulier, dérivation plus comique qu'autre chose dans le cadre d'un blockbuster commercial écrit par Toto Lindelof. Avec Alien Covenant, on en revient à des choses moins vaniteuses que l'origine du monde racontée par des marchands de rideaux, même si la mythologie de la série n'en ressort pas plus gagnante qu'éclaircie. Donc à défaut d'avoir une utilité Covenant sait rester à sa place et prend toute la mesure du fait qu'il n'est qu'une super-production destinée à vendre des combos Blu-Rays à Noël et non l'égal de Descartes bénéficiant d'une caution artistique innée.

Bon c'est globalement médiocre et superflu (même la réalisation est mid-tier), pourtant quelque chose rend ce titre un cran supérieur à son prédécesseur, même si ça n'est pas l'opinion la plus répandue, c'est son jusqu'auboutisme. Covenant est sombre, déprimant, nihiliste, privé de la plus petite touche d'espoir. C'est un abîme sans rédemption, un métrage qui, au moins tonalement, ne cherche pas à plaire. Cette fois lorsqu'une symbolique chrétienne se manifeste à l'écran, elle se manifeste point, sans être davantage commentée, ce qui la rend mécaniquement plus pertinente. En-dehors de quelques effets pyrotechniques et cascades forcées, Covenant n'a rien d'autre à offrir au spectateur qu'une démiurgie glauque, mortifère et sans lumière. Ca le rend d'office plus respectable que l'archi-conventionnel Prometheus.

[Tetho]

La plus grande qualité d'Alien Covenant reste qu'il n'est pas Prometheus. Son plus gros problème c'est qu'en choisissant de bazarder la question des Ingénieurs au profit de celle de l'origine du xénomorphe il fait des choix pas inintéréssant dans le cadre de ses propres limites mais dont la porté vient nuire à la saga originale et à la force évocatrice de sa créature.
Et puis fondamentalement il n'y a que Scott qui pensait que raconter l'origine du xénomorphe à travers une série de quatre ou cinq film était une bonne idée. Aucun suffisait tellement.

[Baboo]

Alien Covenant.

Dans mes feeds FB et Twitter, je ne passe pas une journée sans voir quelqu'un qui a découvert ce film tout récemment. Donc, il est déjà dispo chez le cousin ?

[Xanatos]

Valérian et la cité des mille Planètes

Ialda et moi, nous avons donc découvert hier soir le dernier film de Luc Besson adaptant la BD culte de Christin et Mézières.

Je rejoins certains des propos de Gemini et Tetho, et, assurément, le film est inégal.

Visuellement, il est franchement magnifique, les effets spéciaux sont d'une beauté à couper le souffle, certaines scènes sont vraiment ensorcelantes et envoûtantes et plusieurs environnements fourmillent de détails.
A ce niveau là, c'est une réussite totale.

Il y a aussi quelques trouvailles plutôt sympathiques comme un des alliés de Valérian et Laureline qui prend le contrôle d'un garde en mimant ses gestes, ou encore le "marché parallèle".

Au niveau du casting, j'étais d'accord avec Ialda, je n'ai pas été convaincu par la prestation de Dans Dehaan dans le rôle de Valérian, il incarne un vrai petit péteux prétentieux, la comparaison de Gemini de celui avec Ryô Saeba est justifiée à cause de leur libido exacerbée commune (sauf que Ryô lui est vraiment sympa et attachant).
On est loin du héros bourru mais sympa de la BD.

Cara Delevingne m'a en revanche davantage convaincu dans le rôle de Laureline. Les premières photos d'elle m'avaient fait peur où elle faisait perpétuellement "la gueule", heureusement, son interprétation était bonne, Laureline se montre très intelligente dans le film et elle nous gratifie de quelques répliques sarcastiques amusantes. Ceci dit, il est indéniable qu'elle n'a pas la fraîcheur de l'héroïne de la BD qui est beaucoup plus charmante, craquante et attachante.

Parmi les personnages, j'ai adoré les Shingouz restés fidèles à eux mêmes: filous, cupides, roublards et extrêmement drôles. Ils n'ont pas été dénaturés du tout !
J'ai également adoré Alain Chabat dans le rôle de Bob le pirate, il était excellent et le perso haut en couleurs !

L'humour fonctionne souvent très bien, le gag du chapeau nous a bien fait rire Ialda et moi !

Sinon, le gros problème du film, c'est surtout son scénario qui, hélas, souffre d'une structure narrative décousue et il part franchement dans tous les sens, c'est dommage. J'avais même vaguement décroché une demi heure avant la fin, le dénouement traînant un peu en longueur.

Un film étrange, techniquement splendide, plein de chouettes péripéties et souvent drôle, mais aussi très bancal et inégal, souffrant occasionnellement de quelques baisses de rythme.
Je regrette aussi que les origines médiévales de Laureline n'aient pas été évoquées.

J'ai quand même globalement passé un bon moment devant, même si il est certain que la BD est largement meilleure et beaucoup plus inventive.
En bref, c'est un divertissement pas inoubliable mais plutôt agréable.

Je vais d'ailleurs me replonger prochainement dans l'oeuvre originale (dont je n'ai lu qu'une douzaine d'albums, il me reste à découvrir les autres aventures de notre duo de choc) ainsi que dans la série animée qui a été récemment rééditée en DVD et est également disponible légalement et gratuitement sur Youtube.
Ce sera l'occasion de remonter le topic de cette dernière, qui, en son temps, avait bien marché dans la section animation internationale.

[Merlin]

Valérian.

Je rejoins pour une fois Gemini sur différents aspects et Tetho même si je suis d'accord avec toi sur certains cotés mal foutu voir un manque de rythme je trouve que tu fais fausse route sur ces extraterrestres pacifiques.
Ces derniers sont quasi identiques à la BD. Une sorte de peuple tribal vivant chichement et en osmose avec la nature au bord de l'eau avec des grands coquillages. Juste qu'ils ne sont pas bleus mais ont le teint halé qui correspond à l'idéal de l'époque qu'il a bien fallu actualisé. Et les bonhommes bleus babas cools sont antérieurs à Cameron.

Pour en revenir au film il est bien moins pire qu'annoncé et que les critiques US en disent. D'ailleurs certaines sont très drôles, elles reprochent au film des choses qu'elles passent allègrement sous silence sur les autres blockbusters souvent pro America Best sauveur de la planète. Bref leurs critiques sont de la bouillasse partiale.

Je ne vais toutefois pas défendre pour autant le film. Je ne pardonne pas à Besson le fait qu'il n'y ai pas une rousse flamboyante. C'est con, je sais mais c'est Laureline quoi et puis il y a d'autres choses qui font tiquer.
Si son caractère et sa personnalité dépendent entre autre de la façon dont chaque lecteur la voit et donc que la vision de Besson ne correspond pas à la notre, il aurait au moins pu respecter certaines choses qui sont gravées dans le marbre.
Valérian est certes casse cou et là c'est respecté mais son coté séducteur est vraiment trop accentué.
Il aurait également pu garder les noms des différents personnages comme les Shingouzs ou le transmutteur. Bon après il a bien respecté les Shingouzs donc c'est pas si mal.

Pour le scénar plein d'idées ont été prises sur l'album L'ambassadeur des ombres et ailleurs donc je pense que le soucis du film vient aussi de l'enchainement de toute ces idées.

Film au final qui aurait pu être bien mieux mais n'est pas si catastrophique. J'avoue que je pensais que Besson allait faire pire mais son amour pour la BD semble sincère.

[Merlin]

D'ailleurs, Valerian est un post ado, mais Laureline aussi. serieux on dirait une tsundere devant gérer son comparse qu'elle aime mais qui lui pose des problème en permanence. Sauf que ces tsundere dans les manga sont des ado et là Laureline est supposé avoir la trentaine (chose auquel on ne croit pas du tout, que ce soit pour elle ou Valerian)

Mais il n'y a rien de tsundere là dedans.^^"
Laureline tempère souvent les ardeurs et le coté impulsif de Valérian mais il ne lui pose pas franchement de problèmes. C'est un duo et ils fonctionnent en symbiose dans la bd.
Dans le film c'est plus ou moins équivalent.

Valérian et Laureline n'ont pas d'âge à proprement dans la bd. Quand ils se rencontrent Laureline fait même plutôt début vingtaine.
Dans le film c'est pas si pire. Les acteurs ne sont pas des ados quand même.

[Ialda]

Je regrette le couple tel qu'on l'a connu dans la bédé : mature et professionnel, tout en entretenant une confiance mutuelle et une complicité indéfectible. A côté de ça, le film nous montre une Laureline un peu froide qui attends le dernier quart d'heure pour balancer une grande tirade sur l'amour qui tombe un peu à plat, et un Valerian qui est une incroyable tête à baffes et pro de la drague en mode lourdingue.

Pour le reste je suis d'accord, le film regorge de problèmes de tout ordre mais se laisse malgré tout regarder. En tout cas je préfère avoir vu ça que le dernier blockbuster US, et on a eu la meilleure scène de pole dancing de l'année.

[Tetho]

J'aurais aimé que la scène de poledance serve le film, au lieu d'être simplement Besson qui voulait une scène de poledance avec Rihanna pour avoir une scène de poledance avec Rihanna. Tu prends la scène de la diva dans Le Cinquième Élément, là il y avait un montage parallèle avec le combat de Leeloo qui en renforçait l'intensité. C'était pas parfait, le montage y est vraiment approximatif, mais ça donnait une scène forte et mémorable. C'était cinématographiquement réussit. Le numéro de transformiste de Valerian je l'ai déjà à moitié oublié.

[Jetblack]

Les 40 minutes sont maitrisées à la perfection c'est une fois arrivé sur la cité des milles planetes que Besson se perd scenaristiquement ... c'est un peu dommage

[Montrer] Spoiler

Laureline qui cherche Valerian, Valerian qui cherche Laureline ... Oh on arrive au boss final ... Et Riahnna et Chabat ne sert a rien ! Bref de la pure quete Fedex

Je pense que scenaristiquement, il aurait pu trouver mieux comme developpement pour cette deuxieme partie. Mais peut être voulait-il aussi reduire les couts des SFX dans cette partie ?! Il y a beaucoup plus de studio / couloir, je trouve.

Mais le film ne vaut clairement pas le torrent de merde qu'il c'est pris au USA ! Et je suis fier qu'une production de cette envergure soit tournée en France.

[Ialda]

J'aurais aimé que la scène de poledance serve le film, au lieu d'être simplement Besson qui voulait une scène de poledance avec Rihanna pour avoir une scène de poledance avec Rihanna. Tu prends la scène de la diva dans Le Cinquième Élément, là il y avait un montage parallèle avec le combat de Leeloo qui en renforçait l'intensité. C'était pas parfait, le montage y est vraiment approximatif, mais ça donnait une scène forte et mémorable. C'était cinématographiquement réussit. Le numéro de transformiste de Valerian je l'ai déjà à moitié oublié.

D'un point de vue marketing, c'est une scène qui peut se justifier pour faire parler du film j'imagine, mais je l'ai surtout pris comme la preuve que Besson assume toujours plus son côté vieux perv' avec l'age.

C'est rigolo un film en 2017 où la plupart des aliens antagonistes ont la peau sombre ou une attitude qui renvoie aux clichés sur les "sauvages". Mais que fait la police politique.

[Milvus]

Comme pas mal de monde ici, j'ai aimé le film malgré ses défauts.

Visuellement, c'est splendide, une retranscription impressionnante de la BD, dans toute sa diversité et son fouillis de de races, d'architectures et de concepts étranges. Au niveau des acteurs, j'ai eu du mal sur certains points, mais au final j'ai réussi à m'y habituer. C'est la vision de Besson (et probablement du Besson ado...) sur ces deux personnages, pas forcément la mienne, mais une vision sincère que je peux accepter.

Le plus gros défaut du film reste son scénario, ou plutôt sa structure et l'enchaînement des actes, très mal maitrisée. J'ai l'impression qu'il a voulu garder un max d'idées de l'album (qui est déjà un beau bazar, quand je le relis avec le recul), et en caser d'autres pour faire le film. Sauf que du coup, ça va trop vite et ça manque de cohérence. Ce serait à mon avis passé bien plus facilement dans un format de minisérie : une épisode d'intro (le marché), un épisode pour poser l'intrigue (l'arrivée sur point central, pardon, alpha...), une demi-douzaine d'épisodes nous présentant chacun un aspect de la station à travers une péripétie de nos héros, puis 3-4 épisodes avec la montée crescendo de l'action et de la tension pour la résolution finale de l'intrigue avec toutes ses révélations.

[Tetho]

Pour moi le problème c'est moins le fouillis du récit, ça l'est en partie, que le fait que le film est avant tout l'histoire de comment Valerian, le dragueur invétéré et vantard, fini par surmonter sa peur de s'engager pour pouvoir mettre au clair sa relation avec Laureline et (forcément) former un couple avec elle. Tout le film se résume dans la phrase de Laureline au début "tu as peur de t'engager", tout.
Et sur ce point, pour moi, on est vraiment à coté de la relation de complicité autrement plus intéressante qui unit les personnages dans la BD.



Et puis putain de merde quoi, la chemise hawaïenne portée comme ça c'est presque criminel.

[Ialda]

Et puis putain de merde quoi, la chemise hawaïenne portée comme ça c'est presque criminel.

Sans doute un hommage :

- I'm warning you, I get sick. Air sick, car sick. I'm gonna throw up all over you.
- Go ahead. Won't show on this shirt.