Le topic cinéma

Modérateurs : Aer, Equipe forum MATA-WEB Snack Bar chez Léon : Venez parler sur tout et rien voir surtout de rien

Retourner vers Snack Bar chez Léon

Avatar de l’utilisateur
Aer
Modo : Fan de Bakunyû
 
Messages: 10360
Inscription: Mar 29 Juin 2010, 23:01
Localisation:

Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Dim 24 Juil 2016, 20:43

Tel Père, tel fils (Soshite chichi ni naru)

Image

La famille Nonomiya mène une vie assez banal de cadres moyens tokyoïtes, jusqu'au jour ou, six ans après la naissance de leur fils, les parents apprennent qu'il y a eu une erreur à la maternité : leur bébé a été échangé avec celui d'une autre famille...

Méga surprise vu qu'hier soir on a lancé le film complètement en random avec des amis (comment ça en random alors qu'il y a des infos sur les sites de streaming légal mais soudainement je n'entends rien lalala ooooh la belle bleu). Pour tout spectateur français, ça fera invariablement penser à La vie est un long fleuve tranquille, en moins drôle quand même vu que la famille pauvre/trash nippone, c'est quand même pas le même niveau de nawak.
Je découvre en tapant ce message l'ampleur du film à l'international d'ailleurs ahah.

Sinon concrètement, c'est bien, voir même très bien après digestion. Ca ne perd pas de temps à tourner autour du pot pour se concentrer directement sur son sujet, à savoir la relation parents/enfants (père/fils certes mais pas que) et le concept de la filiation en long, en large et en travers. Du haut de ces deux heures, le film possède bien quelques longueurs et il a quand même des légèretés parfois niveau réalisation, qui brisent un peu la magie, mais en global c'est du solide et du très prenant. Une très grande justesse des émotions et des propos assez intéressants.

Chaudement recommandé (lui il l'a pas volé sa palme d'or).
When you dont afraid any sunshine, come on baby !

行けよ饒舌の 影よ来て導け

Avatar de l’utilisateur
Gemini
Rédac : Sailor Star
 
Messages: 10920
Inscription: Lun 23 Avr 2007, 17:49
Localisation: Ponyville, North Dakota

Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 24 Juil 2016, 21:46

Rapport du front avec mes découvertes de la semaine :

Le Sens du Devoir : Film policier/action hongkongais des années 80, avec Michelle Yeoh et Hiroyuki Sanada (le héros de San Ku Kai). Une Michelle Yeoh qui nous prouve avoir un bon petit niveau en arts martiaux, notamment lors d'une première scène se déroulant à Shibuya. L'histoire de trois passagers d'un avion - dont nos deux héros - amenés par la force des choses à coopérer pour empêcher l'évasion d'un criminel lors de son transfert par avion. Célébrés comme des héros, ils n'imaginaient qu'ils s'attireraient les foudres des anciens compagnons du criminel en question, mort lors de l'opération. Après une première scène destinée à mettre l'héroïne en valeur de fort belle façon, le scénario met du temps à démarrer, plombé notamment par un troisième larron absolument horripilant, un des personnages les plus lourds que j'ai pu voir au cinéma. Il faut attendre qu'il sombre dans l'horreur et la cruauté absolues pour devenir réellement captivant, mais aussi effroyablement glaçant. J'en suis ressorti retourné, ce qui compense les faiblesses du début.

Le Sens du Devoir II : Rien à voir avec le premier, sinon la présence de Michelle Yeoh et la nationalité du métrage. D'ailleurs, il est sorti un an auparavant, et n'a été nommé ainsi que pour profiter du petit succès du précédent. Cette fois, c'est Corey Yuen qui se retrouve derrière la caméra, et je rejoins Karim Debbache sur un point : il sait mieux chorégraphier les combats que les filmer, d'où une légère frustration. Là encore, une entame impressionnante pour Michelle Yeoh, pour une suite moins mémorable. Le souci, c'est l'écriture, le film semble suivre deux histoires parallèles : d'un côté, Michelle Yeoh obligée de faire équipe avec une gweilo insupportable - avec une relation qui doit aboutir sur de l'amitié, mais très mal développée - pour résoudre une enquête, et de l'autre, les déboires de trois petits malfrats portant les doux noms de Strepsil, Panadol, et Aspirin. Panadol est interprété par Tsui Hark, et leur maitre par Sammo Hung ; ce-dernier étant à la fois le producteur et le "frère" de Corey Yuen, ce qui explique probablement cela. La partie consacrée aux malfrats, avant tout à portée humoristique, est celle qui fonctionne le mieux malgré ses relents dramatiques, et dispose même de quelques affrontements bien fichus, l'appartement de Panadol se présentant comme un joyeux bazar offrant les possibilités les plus folles en terme de mise en scène. Et Tsui Hark y développe un vrai registre comique. Tandis que Michelle Yeoh et sa coéquipière n'apportent pas grand chose, alors qu'elles sont censées être les héroïnes. Le résultat s'avère donc en demi-teinte, malgré un final inattendu.

I Love Maria : Hommage de Tsui Hark (cette fois réalisateur et acteur) au Metropolis de Fritz Lang, mais en mode comédie d'action hongkongaise. Un groupe criminel attaque les banques avec un robot en forme de zaku, avec pour but final de prendre le contrôle de Hong-Kong. Un ancien membre du groupe se lie d'amitié avec un concepteur d'armes de la police, ce qui leur vaut d'être pourchassés par tous les camps en même temps, y compris par Maria, robot auquel furent attribués les formes et le visage de la chef des criminels. Mais après l'avoir neutralisée, nos deux branquignoles se retrouvent à devoir réparer et reprogrammer Maria pour en faire une alliée. Vous avez tout saisi ? Sinon, ce n'est pas grave. I Love Maria est un film drôle et foutraque, rempli à ras-bord de bonne humeur, d'action, et d'esprit des années 80, avec quelques effets spéciaux plutôt convaincants pour un film qui ne semble vraiment pas disposer d'un budget digne de ce nom. Cela ne va pas plus loin, mais j'ai passé un excellent moment, en particulier grâce à une fin explosive.

Holy Flame of the Martial World : Approuvé par Ialda, qui l'a décrit comme du Ranma 1/2 en prises de vue réelles pendant 90 minutes. Dans les années 80, la mythique Shaw Bros vit ses dernières heures, après une décennie qui aura vu l'émergence de la Golden Harvest, et alors que le studio ne se trouve plus du tout en phase avec les goûts du public HK, désormais plus porté sur les comédies d'action et les polars ; parmi lesquels ceux d'un ancien de la maison nommé John Woo. Suite au succès du Zu de Tsui Hark, la Shaw Bros essaye d'exploiter cette nouvelle tendance en employant son savoir-faire maison, pour un résultat qui parait complètement anachronique, les acteurs étant habillés et coiffés comme à la grande époque du wu xia pian, évoluant dans des décors en carton pâte, mais pour raconter des histoires de techniques ancestrales délirantes et d'armes surpuissantes de la mort qui tue, le tout baignant dans des couleurs dignes d'un chef opérateur défoncé aux films de Mario Bava. Et c'est incroyable. Personnages qui n'ont jamais été aussi fous, puissants, et hauts en couleur, scénario bordélique au possible, coups spéciaux très imaginatifs à base d'effets partant dans tous les sens et de rires maléfiques, le film a dix ans d'avance sur la vague de wu xia fantastique qui va plus tard déferler sur Hong-Kong, tout en paraissant étrangement daté. Magique.

Buddha's Palm : Comme le précédent, mais en moins bon. Produit par la même firme, pour les mêmes raisons, mais apparemment pour un succès à peine meilleur. Même si les personnages sont tout-aussi survoltés et accrocheurs, et les techniques toujours aussi farfelues, Buddha's Palm souffre d'un scénario indigeste. Et pour cause, il s'agit d'une adaptation de BD dont le film essaye de reprendre l'intrigue, la condensant au maximum, pour un résultat beaucoup trop riches en péripéties et en retournements de situation pour être digeste. Dans un sens, cela fait partie de son charme, mais cela reste beaucoup trop expéditif. En comparaison, Holy Flame of the Martial World s'avère plus agréable à regarder. Mais cela n'en demeure pas moins suffisamment surréaliste pour mériter le détour.

Gonflés à Bloc : Cherchez l'erreur. Seul film non asiatique de cette sélection, c'est aussi le moins bon. J'avais pourtant de bons espoirs. Il se situe dans la même veine que l'excellent Those Magnificent Men in Their Flying Machines or How I Flew from London to Paris in 25 hours 11 minutes , farce de 2 heures 20 réalisée par Ken Annakin narrant une course d'avions alors que l'aéronautique se trouve encore à ses balbutiements. Le tout avec un casting prestigieux et beaucoup d'humour. Nous retrouvons le réalisateur, nous retrouvons un casting étoffé - Tony Curtis, Bourvil, Mireille Darc, Gert Fröbe, Terry-Thomas - mais cette fois pour le rallye de Monte-Carlo, avec des protagonistes aussi farfelus qu'un officier britannique inventeur, un trafiquant allemand, et un aristocrate tricheur. Là où Those Magnificient Men in their Flying Machines prenait le temps de développer les personnages et leurs rivalités, cela s'avère impossible ici puisqu'ils ne se croisent que tard dans le film ; le principe de la course étant de suivre plusieurs itinéraires différents, qui doivent se rejoindre à un certain point. Ce développement en parallèle plombe le rythme et empêche de s'attacher aux personnages, puisque nous jonglons sans cesse de l'un à l'autre. Surtout, c'est moins drôle, le tournage en studio et l'incrustation sont une catastrophe, et nous passerons sur un Mireille Darc qui tombe amoureuse de son violeur. Je sauverais le personnage de Terry-Thomas, cela n'ira guère plus loin. Sur le même thème, nous préférerons La Grande autour du Monde de Blake Edwards, avec le même Tony Curtis (et ce n'est certainement pas une coïncidence).
Dernière édition par Gemini le Dim 24 Juil 2016, 21:54, édité 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
Ialda
Modo : bodacious kunoichi otaku
 
Messages: 19655
Inscription: Sam 31 Mar 2007, 13:25
Localisation: Kamurochô

Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Dim 24 Juil 2016, 21:54

Holy Flame of the Martial World et Buddha's Palm étaient à pleurer de bonheur, d'ailleurs je crois que je vais me les remater ce soir. Encore merci pour la découverte :13:

J'adore les pew-pew :mrgreen:


Avatar de l’utilisateur
Gemini
Rédac : Sailor Star
 
Messages: 10920
Inscription: Lun 23 Avr 2007, 17:49
Localisation: Ponyville, North Dakota

Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 24 Juil 2016, 21:55

Ça fait plaisir :mrgreen:

Avatar de l’utilisateur
Tetho
Rédac : Crest of "Z's"
 
Messages: 19770
Inscription: Ven 06 Avr 2007, 17:44

Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Dim 24 Juil 2016, 22:06

Aer > Kore-Eda fait parti des derniers réalisateurs japonais digne de ce nom, même si ces dernières années il n'échappe pas au cancer de l'adaptation des mangas sur grand écran. Mais même à cet exercice il s'en sort mieux que presque tous. J'ai pas le film dont tu parles, mais si ça t'as plus tu veux probablement voir son film majeur Daremo Shiranai/Nobody Knows.
Achieve your mission with all your might.
Despair not till your last breath.

Make your death count.

Avatar de l’utilisateur
Aer
Modo : Fan de Bakunyû
 
Messages: 10360
Inscription: Mar 29 Juin 2010, 23:01
Localisation:

Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Dim 24 Juil 2016, 22:12

Je check mon IMDB et je vois que Daremo Shiranai est dans ma watchlist. Seems relevant.
When you dont afraid any sunshine, come on baby !

行けよ饒舌の 影よ来て導け

Avatar de l’utilisateur
Milo
Ryo versus Massue
 
Messages: 963
Inscription: Sam 15 Déc 2012, 14:42
Localisation: Tau'ri

Re: Le topic cinéma

Messagede Milo le Lun 25 Juil 2016, 02:40

'fin c'est surtout qu'une fois de temps en temps, un réalisateur a droit à la renommée internationale (ou bien française, mais il semblerait que ce soit un synonyme), par un processus qui demeure encore bien mystérieux et est sûrement en rapport avec le vaudou. J'imagine que Catherine Cadou pousse ses coups de cœur.


Bon là j'attends toujours que Notre petite sœur baisse de money.
"J'adore trop les doubleurs japonnais de la nouvelle saison de ce manga. Faut que je voye s'il est licencié !" ಠ_ಠ

The Smash Brothers, à peine 4h18 20 min, facile 8)

Avatar de l’utilisateur
Tetho
Rédac : Crest of "Z's"
 
Messages: 19770
Inscription: Ven 06 Avr 2007, 17:44

Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Lun 25 Juil 2016, 14:31

Je trouves ça un peu facile d'expliquer son succès par des sacrifices de chatons albinos à Xochipilli alors que le mec est simplement doué. Il sait écrire, il sait filmer, il sait choisir et diriger des acteurs (un skill fondamental que la plupart des réals japonais actuels ignorent). Il sait simplement faire des bons films, ce qui au Japon est un art un peu perdu.
Ensuite sa chance c'est en partie d'être un habitué de Cannes, Berlin et Venise et de pouvoir ainsi séduire les producteurs européens pour pouvoir financer ses projets à lui et pas l'adaptation d'un roman ou d'un manga à succès que les studios jap veulent produire.
Achieve your mission with all your might.
Despair not till your last breath.

Make your death count.

Avatar de l’utilisateur
Ialda
Modo : bodacious kunoichi otaku
 
Messages: 19655
Inscription: Sam 31 Mar 2007, 13:25
Localisation: Kamurochô

Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Jeu 28 Juil 2016, 17:44



wu-xia histo x dinos = Image :?:

Juste après le trailer du Roi Arthur façon Guy Ritchie c'est rude. Qu'est-ce qu'ils ont les studios en ce moment à nous valider des projets qui ressemblent à des croisements de memes sur reddit ?

Avatar de l’utilisateur
Tetho
Rédac : Crest of "Z's"
 
Messages: 19770
Inscription: Ven 06 Avr 2007, 17:44

Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Jeu 28 Juil 2016, 17:50

COMMENT ÇA A L'AIR TROP BIEN :07:


Bon sinon c'est que Les Titans mais par les noiches et avec un acteur banquable à l'ouest, c'est ça ?
Achieve your mission with all your might.
Despair not till your last breath.

Make your death count.

Avatar de l’utilisateur
Ramior
VIP : ***
 
Messages: 3359
Inscription: Mer 13 Juin 2012, 14:07

Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Jeu 28 Juil 2016, 18:06

Le futur film préféré de Trump ?

Sinon ça gueule déja dans les commentaire à propos de Withe whashing, alors que les personnages est européens et non un asiatique jouer par un blanc, que les film est chinois et non hollywoodiens donc c'est "plutôt" progressiste comme façon de faire.

Avatar de l’utilisateur
Tetho
Rédac : Crest of "Z's"
 
Messages: 19770
Inscription: Ven 06 Avr 2007, 17:44

Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Jeu 28 Juil 2016, 18:07

Non, c'est purement mercantile. En mettant Matt Damon sur l'affiche ils s'assurent que leur film ait un minimum de visibilité en occident.
Achieve your mission with all your might.
Despair not till your last breath.

Make your death count.

Avatar de l’utilisateur
Ramior
VIP : ***
 
Messages: 3359
Inscription: Mer 13 Juin 2012, 14:07

Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Jeu 28 Juil 2016, 18:12

Certe c'est pour ça que j'ai mis des parenthèse mais j'aime voir ça comme une porte ouverte vers plus de film avec des castings interculturel.

Avatar de l’utilisateur
Gemini
Rédac : Sailor Star
 
Messages: 10920
Inscription: Lun 23 Avr 2007, 17:49
Localisation: Ponyville, North Dakota

Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Jeu 28 Juil 2016, 19:06

Zhang Yimou en plus !? :shock:

Avatar de l’utilisateur
Ialda
Modo : bodacious kunoichi otaku
 
Messages: 19655
Inscription: Sam 31 Mar 2007, 13:25
Localisation: Kamurochô

Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Jeu 28 Juil 2016, 19:21

Ramior a écrit:Sinon ça gueule déja dans les commentaire à propos de Withe whashing, alors que les personnages est européens et non un asiatique jouer par un blanc, que les film est chinois et non hollywoodiens donc c'est "plutôt" progressiste comme façon de faire.


C'est bon, la spectatrice chinoise aussi a le droit de rêver.

Ramior a écrit:Certe c'est pour ça que j'ai mis des parenthèse mais j'aime voir ça comme une porte ouverte vers plus de film avec des castings interculturel.

Image

Tout s'explique.

[Montrer] Spoiler
La vague des années 2000 des films d'invasion de mort-vivants répétant sans cesse les mêmes grognements n'était pas censé devenir un mode d'emploi ! :mrgreen:

Avatar de l’utilisateur
Aer
Modo : Fan de Bakunyû
 
Messages: 10360
Inscription: Mar 29 Juin 2010, 23:01
Localisation:

Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Jeu 28 Juil 2016, 20:11

Putain de lol.
When you dont afraid any sunshine, come on baby !

行けよ饒舌の 影よ来て導け

Avatar de l’utilisateur
Tetho
Rédac : Crest of "Z's"
 
Messages: 19770
Inscription: Ven 06 Avr 2007, 17:44

Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Ven 29 Juil 2016, 02:20



Une très bonne vidéo qui explique parfaitement pourquoi Batman v Superman, et plus largement la filmo de Snyder dans son ensemble, ne fonctionne pas en tant que film.
Achieve your mission with all your might.
Despair not till your last breath.

Make your death count.

Avatar de l’utilisateur
Ialda
Modo : bodacious kunoichi otaku
 
Messages: 19655
Inscription: Sam 31 Mar 2007, 13:25
Localisation: Kamurochô

Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Ven 29 Juil 2016, 02:42

Zack Snyder est un Ed Wood qui a réussit et des SFX dans sa besace, en fait.

C'était intéressant, même si en effet loin d'être limité à BvsS. Le délire autoritaire paranoiaque de Wayne m'a complètement empêcher de rentrer dans le film et je n'ai pas cherché plus loin que le thème de la famille pour réunir et opposer les deux héros et essayer de faire tenir ce monstre de frankenstein filmique.

Avatar de l’utilisateur
Tetho
Rédac : Crest of "Z's"
 
Messages: 19770
Inscription: Ven 06 Avr 2007, 17:44

Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Ven 29 Juil 2016, 13:56

Snyder sait filmer et composer un plan lui. Il sait même le faire trop bien, et montrer des plans forts et iconiques devient la finalité de ses films. Le mec n'est pas mauvais, je dois même avouer adorer son 300 où l'accumulation de plans forts au service du néo-fascisme et de l'homoérotisme en slip moule-bite fini par donner un film tellement excessif et premier degré qu'il en devient jouissif, mais il lui faudrait un producteur qui sache ce qu'il fait pour le cadrer dans la narration de ses films.
Achieve your mission with all your might.
Despair not till your last breath.

Make your death count.

Avatar de l’utilisateur
Jetblack
Comête rouge
 
Messages: 7669
Inscription: Ven 06 Avr 2007, 16:33
Localisation: Life on Mars

Re: Le topic cinéma

Messagede Jetblack le Ven 29 Juil 2016, 16:15

en jetant un oeil au cast de GIST Actio Live, j'ai remarqué que le mec que traque Scarlett s'appel Kuze .... Les ricains veulent donc adapter 2nd GIG ou faire un gloubiboulga de l'univers ....

Ah et Kenji Kawai n'est pas à la musique bien sur
Tout ce qui touche de près ou de loin à la culture populaire : Cinémas, Animations, Mangas, Comics, Jeux-vidéo ...

Blog :
http://carnetdepopculture.blogspot.fr

Forum (dans la joie et la bonne humeur)
http://carnetdepopculture.forumactif.org

Avatar de l’utilisateur
Tetho
Rédac : Crest of "Z's"
 
Messages: 19770
Inscription: Ven 06 Avr 2007, 17:44

Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Ven 29 Juil 2016, 16:24

D'un autre coté il n'était pas à la musique de toutes les adaptations, donc bon c'est pas comme si il avait une exclusivité sur la musique de la franchise.


Par contre la présence de Kuze ça pue la pseudo origin story du Commandant avec sa jeunesse et tout à plein nez. Je ne suis pas certain qu'on aura les histoires de réfugiés qui viennent avec lui.
Achieve your mission with all your might.
Despair not till your last breath.

Make your death count.

Avatar de l’utilisateur
Gemini
Rédac : Sailor Star
 
Messages: 10920
Inscription: Lun 23 Avr 2007, 17:49
Localisation: Ponyville, North Dakota

Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Ven 29 Juil 2016, 20:25


Avatar de l’utilisateur
Tetho
Rédac : Crest of "Z's"
 
Messages: 19770
Inscription: Ven 06 Avr 2007, 17:44

Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 03 Aoû 2016, 22:59

Suicide Squad :
Les responsables du DCEU doivent être les plus gros fans d'Inception du monde. Quand tu penses qu'ils ont touché le fond et que de là ils ne peuvent que rebondir il y en a un qui décide qu'il doivent continuer plus profondément et te prouve le contraire.

Alors le bon point du film : la Bohemian Rhapsody est vraiment dans le film, pas que dans la bande annonce, même si c'est qu'une version courte à la fin. En fait toute la BO du film est une gigantesque mixtape avec des chansons connues dont la présence et plus ou moins pertinente ici et là.
Ha et autre bon point, les mères d'aucun persos ne portent le même nom et ils ne sympathisent pas à cause de ça. On progresse dans l'écriture mine de rien.

Ce qui ne va pas : le reste.
DC organise son bad guys's avengers sans qu'aucun n'ait été introduit dans les films précédents. Du coup les 40 premières minutes du film sont une loooooooooogue introduction qui enchaine les origin stories. Vous avez aimé la scène de Batmou v Superkeum où Wonder Woman regarde des vidéos de Flash ou Cyborg sur Lextube ? Ben le film débute sur la version longue. Deadshot, Harley et le Joker sont correctement traité, le reste est expédié, quitte à étoffer à coup de flashbacks en plein film.
Justement le Joker, je ne suis pas fan du tout de l'interprétation de Leto. Il le joue comme un gangster un peu déboulonné mais pas comme un vrai psychopathe instable, déception après l'interprétation tellement fantastique de Ledger en tant qu'agent du chaos chez Nolan. Par contre sa relation avec Harley a été la bonne surprise pour moi, ils comptent l'un pour l'autre et le Joker protège Harley et va prendre beaucoup de risques pour la sauver au lieu que cette dernière soit piégée dans une relation abusive comme ça été le cas récemment dans les comics. Comme prévu Harley est la Harley pute du comics récent elle, malgré la présence à un moment de sa tenue d'arlequin. Mais à part ces deux là aucune alchimie entre les acteurs, zero, nada, nothing, nanimo nai... Smith semble même se faire chier tout du long en attendant son chèque.
Mais cette longue intro est le meilleur moment du film, hein. Une fois l'équipe formée et sur place pour s'occuper de la menace tout devient hyper confus. Le film ne sait pas ce qu'il veut être, son scénario, sur le papier simple comme un actioner des 80's, effectue des circonvolutions incroyables, le ton est tellement sombre (littéralement, la photo est dégueulasse avec des noirs bouchés à presque tous les plans) que les rares saillies d'humour ne passent pas. Encore une fois la ville du film, cette fois Midway City, n'a aucune identité, et pire, des plans tournés à Chicago (visiblement) ne peuvent que rappeler la Gotham anonyme du Dark Knight. Et la morale du film, "les gentils officiels sont parfois des salauds et ceux qu'on fait passer pour les méchants parfois des héros", est tellement clichée.

Ha oui, Batfleck a 3 scènes, maximum deux minutes d'écran en étant généreux, et elles sont toutes nulles. Quand à Flash il n'a qu'un caméo histoire de.


Visiblement le film qu'on a est la créature de Frankeinstein née de la fusion du montage d'Ayer et de celle du studio paniqués suite à la volée de bois vert prise par BvS, ce qui expliquerait son aspect disgracieux et hétérogène. Je me demande si on peut espérer la cut d'Ayer sur le blu-ray.
Achieve your mission with all your might.
Despair not till your last breath.

Make your death count.

Avatar de l’utilisateur
asakura
Soul of Chogokin
 
Messages: 1520
Inscription: Jeu 12 Avr 2007, 10:32

Re: Le topic cinéma

Messagede asakura le Ven 05 Aoû 2016, 09:22

Vu SUICIDE SQUAD hier aussi.
Je confirme que le meilleur du film est le flashback de Monsieur J et de Harley.

Pour reprendre le même schéma que Tetho la BO du film est effectivement sympa et les effets spéciaux sont réussis.

Pour le reste, la première partie est vraiment beaucoup trop longue, surtout lorsque l'on réalise que l'on va vraiment avoir un flashback par membre de l'équipe pour l'introduire. Passé celui d'Harley on en a clairement plus rien à carrer des autres anonymes de la bande. La durée des flashback nous donne d'ailleurs raison puisque chaque est plus cours que celui qui le précède.
Ce qui me gène le plus c'est cette équipe justement. Suicide Squad, c'est juste un film de Super Héros, avec des héros qui parlent mal et qui nous disent qu'ils sont méchants. Et une photographie par moment très sombre parce que c'est trop un film dark. A aucun moment on a l'impression d'être face à des supers vilains.
Quand à LETO, je l'ai trouvé extrêmement caricaturale dans ses premières scènes. Cela s'est un peu arrangé par la suite. C'est une facette différente du Joker. Je pense qu'il lui faudrait plus de temps de présence à l'écran pour que l'on puisse réellement donner un sens au personnage. Là il n'est présent qu'en guest. Mais ce côté amoureux transit
[Montrer] Spoiler
qui veut libérer sa copine me gêne un peu avec l'image que j'ai du Joker. Alors que sa fuite sous-marine en laissant Harley se noyer me semblait pile dans le personnage.

'Fin bon, après avoir lu les premiers avis je n'ai pas été déçu, j'avais abaissé mes attentes au ras des pâquerettes. J'ai bien fait.
Ce sera ma conclusion. Un film de super héros comme tous les autres déjà sortis mais avec des héros qui sont méchant parce que ils nous le disent eux-même.

Avatar de l’utilisateur
Tetho
Rédac : Crest of "Z's"
 
Messages: 19770
Inscription: Ven 06 Avr 2007, 17:44

Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Sam 06 Aoû 2016, 10:21



Le clip de la chanson de Suicide Squad a le Joker de Leto en guest. L'occasion de constater à quel point ce dernier a une vraie prestance dans le rôle. Dommage que le film ne le laisse pas l'exprimer.


(Par contre coupez le son, ils ont oublié de mettre la chanson et mis du bruit à la place)
Achieve your mission with all your might.
Despair not till your last breath.

Make your death count.

PrécédenteSuivante


Retourner vers Snack Bar chez Léon

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 20 invités