Le topic cinéma

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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mar 19 Mai 2015, 22:18

Ton "spoil" illustre bien à quel point ça repose sur du vent. D'aucuns pourraient arguer "ouais mais ça réduit la femme à son rôle reproducteur BLABLABLA" et tu pourrais pas rétorquer grand chose. C'est aussi concluant que si l'une disait à l'autre "passe moi le sel". Autant dire le degré zéro de l'intérêt.

Le fait qu'il y ait cette espèce de pommade sur Pacific Rim, parce que tout le monde l'a apprécié, montre à quel point toute cette mise en scène est naze. Ce test n'a strictement aucune valeur et la planche de BD que tu montres illustres bien le problème en tournant ça directement en dérision. Si test quelconque il devrait y avoir, ça serait sur l'image de la femme et son utilisation dans le film, dans ses propos (tout comme l'image de l'homme). Est elle un parfait faire-valoir ou as elle un rôle tangible ? Sert elle de contrepoint au héros - si héros il y a - ou bien de potiche de service ? Apporte elle un propos autre au film ou fait elle juste de la figuration pour le public ?

M'enfin bon tout ça, mon féminisme ne se sent pas attaqué par ce que je regarde en général.

Mais revenons à ce qui compte vraiment : Mad Max Fury Road est un super film avec de très bons personnages féminins qui contribuent à ce dernier.


Je croise les doigts pour qu'ils le foutent en projection numérique sur le tard :? .
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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Mer 20 Mai 2015, 10:01

Aer a écrit:M'enfin bon tout ça, mon féminisme ne se sent pas attaqué par ce que je regarde en général.


Je pensais que l'objectification physique était un péché capital.
Je dois passer trop de temps sur des forums US :?

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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mer 20 Mai 2015, 10:03

Et comment je joue à Dead or Alive après :(.

En bonus.

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Messagede Tetho le Jeu 21 Mai 2015, 02:10



:01: :01: :01: :01:
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Messagede Aer le Jeu 21 Mai 2015, 10:50

J'avoue, j'ai bien rigolé pour une fois.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 27 Mai 2015, 20:34


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Messagede Tetho le Jeu 28 Mai 2015, 02:08

Tomorrowland

Image

Un film dont, pour une fois, le titre français est meilleur que le titre original.

J'était pas SUPER motivé par ce film au titre naze et à la bande annonce encore pire. Mais bon, Brad Bird a réalisé The Incredibles Ratatouille The Iron Giant et rien que pour ça, à part en cas de coup fourré façon les frangin(ne)s Wachowski, j'irais voir tout ce qu'il réalisera jusqu'à la fin de sa carrière. D'autant plus quand il refuse Star Wars pour réaliser le film en question. Mais voila, j'ai quand même mis une bonne semaine à me motiver à aller le voir, et j'aurais pas du vu tout ce qui (re)sort cette semaine justement.

Dans la forme c'est un film d'aventure pour la jeunesse comme on en faisant dans les années 80 baignant dans un futurisme comme très années 60. Il n'y a pas vraiment de lien avec la zone du même nom dans les parcs Disneyland, même si quelques clins d'œil sont là, le nom du film lui ayant été donné quand quelqu'un a souligné que le film était produit par Disney et que son thème se rapprochait de la vision de l'oncle Walt pour la zone futuriste de ses parcs à thème.
Le film débute d'ailleurs par Clooney qui explique qu'en son temps (l'expo universelle de 64) le futur apparaissait comme positif et plein de promesses pour l'avenir, mais que depuis tout le monde a déprimé.

Et c'est, en gros le sujet du film, cette perte de confiance en l'avenir. l'héroïne se retrouve justement sur cette quête du future perdu après s'être opposé aux projets de la NASA d'abandonner les missions habitées et devra faire équipe avec un George Clooney qui joue un inventeur génial qui a perdu la foi dans ce futur en lequel il a tant cru.

Le film est loin d'être parfait, le rythme est inégal, il y a des scènes en trop, comme celle à Paris, et généralement il est trop bavard et a le plus grand mal du monde de ne pas fournir des explication autrement que par un personnage qui parle. On pourrait aussi lui reprocher quelques approximation dans le traitement de ses thèmes, comme opposer les gentils ingénieurs de la NASA qui voudraient continuer d'explorer aux méchants politiques désabusés alors que la NASA est une organisation née d'une volonté politique justement.
Mais même dans ses erreurs le film est attachant. C'est vraiment un retour à ces films plus naïfs et optimisme qui ont baigné notre enfance, et eux aussi avaient souvent ce genre de maladresse.

Par contre vu qu'il s'est planté, et après Jupiter, je crois que c'est mal barré pour voir des films à gros budgets originaux d'ici 2020.
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Messagede Ialda le Jeu 28 Mai 2015, 22:31

Vu Mad Max Fury Road. Quel beau film :04:


Sinon, Kung Fury semble dispo :
http://www.kungfury.com/

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Messagede KARAFACTORY le Ven 29 Mai 2015, 08:44

Sous-titres français dispo ^0^ (bon en même temps les dialogues ^^
Plus d'un million de vues en moins d'une demi-journée !
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Messagede Aer le Ven 29 Mai 2015, 14:02

N'importe quoi :mrgreen: .

Dommage qu'avec un temps aussi court il arrive à avoir des petits soucis de rythme, voir veuille en faire trop d'un coup. Mais bon sang quelle poilade du début à la fin quand même :mrgreen: .

[Montrer] Spoiler
Le Hoff 9000 xD
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Messagede Ialda le Ven 29 Mai 2015, 14:22

[Montrer] Spoiler
Don't hassle the Hoff :75:

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Messagede Aer le Ven 29 Mai 2015, 14:23

[Montrer] Spoiler
Tank you. :43:
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Messagede Tetho le Ven 29 Mai 2015, 15:28

La production value est impressionnante pour une telle production et le filtre DV pourris aide à cacher que le film a du être intégralement tourné devant un fond vert.
Et la débilité et le kitch assumé permettent de masquer même les petits accrocs d'écriture comme volontaire. Bien joué. Par contre je regrette que le film
[Montrer] Spoiler
ne fasse pas s'affronter Kung fury et Kung Fürher
, la fin tombe un peu à plat à cause de ça.
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Messagede Aer le Ven 29 Mai 2015, 15:48

Y'a des explosions de maquettes quand même.

Sinon pour ton spoil
[Montrer] Spoiler
Ca va un peu dans l'esprit "films à suite" de l'époque, et puis ils devaient plus trop avoir de moyens. Mais clairement.
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Messagede Tetho le Sam 30 Mai 2015, 01:28



Des fauteuils au cinéma.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Sam 30 Mai 2015, 14:45

Cela fait maintenant un peu plus d'un an que je vis en Angleterre, pays oublié de Dieu. Si, quand tu vois des églises transformées en pub, servant des sandwichs brie-confiture que - comble de l'horreur - les autochtones pensent être une spécialité française, tu te dis que Dieu a foutu le camp depuis longtemps. Bref : j'habite là depuis plus d'un an, et je décide d'enfin me confronter à un de mes ennemis : le film en VO sans sous-titres !

Je l'admets, je n'ai jamais été très doué en langue. Ou, du moins, je possède tout le vocabulaire nécessaire, mais souffre d'un problème avec les accents, et présente des difficultés à différencier certains sons. Même en Français, il m'arrive de demander à mon interlocuteur de répéter un mot que je n'ai pas compris, alors en Anglais, pensez donc. Mais à force d'entrainement, je me débrouille. Ce qui me permet de retourner au cinéma. En France, j'étais un spectateur assidu, alors qu'ici, je n'y étais allé que deux fois en tout et pour tout : la première pour Rainbow Rocks avec des amis, la seconde pour Jupiter's Ascending, mais il s'agissait d'un acte militant. En fait, depuis que j'ai déménagé, j'ai vu plus de films en salles en France qu'ici.

Il faut dire aussi, pour ma défense, qu'une place de cinéma en Angleterre coute cher. Plus qu'en France. Payer ce prix tout en doutant d'être capable de tout comprendre, cela fait un peu mal au fondement. Mais là, c'est bon, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes, et de retourner au cinéma. Juste au cas où, j'ai préféré recommencer avec un métrage que j'estimais ne pas avoir trop de mal à saisir : San Andreas. San Fransisco, The Rock, de la catastrophe, impossible de se tromper. En plus, j'étais seul dans la salle, le pied.

Or, justement, c'est typiquement le genre de film qu'il faut voir en connaissance de cause, sous peine de râler à la sortie de la salle. Nous sommes clairement dans de l'inspiration Roland Emmerich, absolument rien ne manque : des scènes de destruction grandioses, l'importance de la cellule familiale, des connards de riches que tu espères voir crever, le grand amour qui nait en plein chaos, l'héroïsme, et le plan final (spoil) sur le drapeau américain. Avec en bonus un Dwayne Johnson toujours aussi badass, ici en pilote d'hélicoptère. Si cela ne vous parle pas, vous pouvez arrêter ici votre lecture.
Pour ma part, il s'agit d'un style que j'apprécie. Et San Andreas ne s'est pas contenté de combler mes attentes : il les a dépassé.

Au début, j'avoue pourtant avoir été décontenancé. En effet, la première séquence à nécessiter des effets spéciaux ne montrait pas une gestion très heureuse de ceux-ci. Et pour un film qui ne pouvait tenir que sur ses effets, cela s'annonçait mal. Heureusement, il s'agissait de la seule scène de cet acabit : la suite se montre d'un tout autre niveau, multipliant les cataclysmes grandioses et les vues incroyables sur leurs conséquences.
Le déroulé, c'est du très classique. Le héros est en instance de divorce, mais dès que le grabuge commence, il s'empresse d'aller sauver sa futur ex-femme et sa fille. En parallèle, nous suivons un groupe de sismologues, dans la mesure où Dwayne Johnson n'avait pas le physique de l'emploi. Pour le reste, ce sera l'escalade dans la destruction, les répliques de tremblements de terre, le carnage, les petits vieux touchants qui s'embrassent avant de mourir, avec ce qu'il faut d'actions incroyables autant que hautement improbables (la scène en bateau). Et pour une fois, ce n'est pas sur New York que ça tombe ! Heureusement que la faille de San Andreas se trouve en Californie.

Le scénario n'est pas exempt de quelques incohérences et d'absurdités scientifiques, mais a parfaitement assimilé les rouages du genre qu'il se propose d'émuler, se proposant même d'inclure quelques moments plutôt intelligents pour un film catastrophe. La réalisation fait le boulot et le fait bien, usant et abusant des plans aériens - logique, le héros est pilote d'hélicoptère - ce n'est pas du Roland Emmerich mais nous nous en approchons. C'est un compliment. Evidemment, à l'instar d'un Pacific Rim, c'est à voir sur grand écran pour ressentir toute la puissance ce qui se déroule à l'écran. En tout cas, j'ai passé un excellent moment.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Geoff34 le Sam 30 Mai 2015, 20:01

Tien, le coup du dino flic dans Kung Fury, ce ne serait pas un clin d’œil au bien pourrave Theodore Rex



en VF, c'est le dino à la voix de Pascal Legitimus .
"Mors ultima ration, ce qui veut dire la mort est la raison finale, c'est la vie, Gouriquet est un oiseau savant"

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Re: Le topic cinéma

Messagede KARAFACTORY le Dim 31 Mai 2015, 10:50

Plutôt un clin d'oeil à DANGER FIVE :

TRAILER SAISON 1 :


TRAILER SAISON 2 :
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Re: Le topic cinéma

Messagede KARAFACTORY le Dim 31 Mai 2015, 10:59

Et sinon je pensais que je l'avais posté ici, mais en fait non :

Image

Les Wachowskis sont fatigués et désabusés. Du moins c'est l'impression qu'ils donnent.
Déjà sur la forme, la mise en scène confonds clairement agitation et action. Triste de voir ceux qui avaient mis tant de passion à soigner les cadrages de leurs Matrix, faire du "téléfilm de luxe". Il n'y à qu'à voir la mise en image de la scène introduisant la famille alien de l'héroïne : des champs contre champs en gros plan, un plan large lambda de temps en temps. Merci au revoir.
D'après le célèbre youtubeur Durandal dont j'apprécie généralement le travail, ce film à été conçu pour donner un coup de pied au cul à la génération Y (celle née du début des années 80 à fin 90), pour leur dire "eh les gars, revoyez vos ambitions à la baisse sinon vous serez toujours malheureux. Vous voulez toujours plus ? OK, on va vous en mettre plein la gueule, et vous ressortirez lessivés parce que la quantité ne rime pas toujours avec qualité".
OK, cela serait visé juste si au moins Jupiter Ascending en mettait effectivement plein la vue. Mais ce n'est pas le cas. Pas un un seul instant, je n'ai poussé de "wow" durant le métrage. C'est joli, mais jamais réellement mis en valeur par une mise en image plate, abrutie par une écriture paresseuse et surtout TRÈS répétitive ! les 4 plus grosses scènes d'action du film sont basées sur le même schéma : Jupiter est capturée tour à tour par les 3 membres de sa famille, et à chaque fois, son beau héro va la délivrer. Et comme les réalisateurs n'ont plus la foi pour insuffler un tant soit peu d'épique dans leur clip vidéo, à chaque scène, ils mettent des explosions de plus en plus grosses. J'avoue que ça commence à faire illusion à la scène finale...

Quand au fond, il est d'une bêtise rare, se résumant à un simple : "Les pauvres sont concons, mais gentils, alors que les riches sont très méchants" Le summum étant atteint par la scène de fin qui délivre ce message malsain : "Eh toi le pauvre, tu veux devenir riche ? Mais nous aussi les riches on à des soucis, tu sais ? Alors laisse tomber, ça te plaira pas. Quoi, t'est dans la merde ? Eh bien sois heureux ! Y'en à qui n'ont même pas de merde dans laquelle patauger !"
Consternant, désabusé, blasé... Si les Washowski ont effectivement voulu donner une leçon à la génération Y, ils n'ont transmis surtout que leurs fatigue, leurs désillusions, leurs aigreur...
C'est triste.
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Re: Le topic cinéma

Messagede KARAFACTORY le Dim 31 Mai 2015, 11:38

Making of des FX invisibles de MAD MAX.
Bcp de gens ont appréciés le côté hyper réel du film sans se douter que celui-ci comporte en fait, pas loin de 2000 plans truqués ! Soit autant qu'un Star Wars, sinon plus !
Bon par contre, OUI, la plupart des cascades sont réelles.... Enfin presque...

http://www.artofvfx.com/?p=12178

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Dim 31 Mai 2015, 12:02

KARAFACTORY a écrit:D'après le célèbre youtubeur Durandal dont j'apprécie généralement le travail, ce film à été conçu pour donner un coup de pied au cul à la génération Y (celle née du début des années 80 à fin 90), pour leur dire "eh les gars, revoyez vos ambitions à la baisse sinon vous serez toujours malheureux. Vous voulez toujours plus ? OK, on va vous en mettre plein la gueule, et vous ressortirez lessivés parce que la quantité ne rime pas toujours avec qualité".

J'ai du mal à comprendre l'analyse de Drandal (que j'ai vue). Le "réduisez vos ambitions dans la vie pour être heureux" n'est absolument pas le propos du film.
[Montrer] Spoiler
A aucun moment l'héroïne ne veut réellement devenir la reine-mère de l'univers, à aucun moment c'est cette ambition qui est la cause de ses malheurs et au final elle ne revoit pas ses ambitions à la baisse puis qu'elle devient effectivement la reine-mère du Cosmos. Ses ambitions dans la vie étaient médiocres (vendre ses ovules pour acheter un télescope) et elle fini en étant la légitime propriétaire de la Terre sans l'avoir réellement désirée ni s'être battue pour.

J'y verrais plutôt une forme de pervertion (volontairement) du monomythe, auquel The Matrix adhérait complètement, où à l'issue de son voyage initiatique le héros refuse d'utiliser ses pouvoirs pour le bien du Monde (ou même juste des siens) et décide de maintenir le statu-quo ante pour revenir (ou faire semblant de revenir) à son état d'avant le voyage ou presque (Jupiter gardant quand même son garde-du-corps-amant-loup-garou-de-l'espace).
Et fait le fait que les deux tiers des enjeux ne soient pas résolus (il reste deux Abraxas et dieu sait combien de leurs homologues qui continuent de cultiver les êtres intelligents pour produire leur sérum), me fait dire que comme The Matrix ce premier film était pensé pour être à la fois un récit à part entière, mais de laisser assez de portes ouvertes pour plusieurs suites en cas de succès (:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:). Mais comme ils ont résisté à la hype de la scène post-credit et nient en bloc d'avoir envisagé des suites maintenant que ce film a flingué leur carrière pour de bon, on ne le saura probablement jamais.

Au final le message du film est très américain : NIMBY. Les génocides à l'échelle de l'univers pour qu'une caste d'élitiste dont je fais parti puisse continuer de régner ? OK pas de problème, mais pas dans MON système solaire avec MA famille.
Pouffiasse.
Donc ouais, je refuse de croire que le récit devait s'arrêter là dessus. Ou alors les Wachowski ne sont pas simplement au bout du rouleau, ils sont aussi des gros connards.
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Re: Le topic cinéma

Messagede KARAFACTORY le Dim 31 Mai 2015, 12:33

[Montrer] Spoiler
Je pense surtout que le film à été remonté, surtout pour sa scène de fin. Car il existe une théorie comme quoi en fait, ce film serait LE NOEL DE SCROOGE version moderne. En fait, la nana aurait rêvé tout le film, et ses 3 rencontres avec ses 3 membres de sa famille seraient des paraboles de sa propre personnalité. Ce serait intéressant si le film s'arrêtait au moment où elle se réveille mais en fait, avec la scène de fin, non c'est réel. Après de là à dire que cette scène à été rajoutée par la prod...
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 31 Mai 2015, 12:58

Les gens, à propos de la fin de Jupiter's Ascending :
[Montrer] Spoiler
C'est celle de The Wizard of Oz.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Dim 31 Mai 2015, 13:08

Kara >
[Montrer] Spoiler
Il y a des preuves tangibles à cette théorie ? Parce que bon en interview les Wachowski disent avoir puisé leurs sources dans L'Odyssée et Le Magicien d'Oz. Donc le retour à la maison après l'aventure est logique. Sauf que Ulysse lui est changé par son voyage et Dorothy, elle, a rétablis l'ordre en Oz. Jupiter ne fera ni l'un, ni l'autre, elle ne se trouvera qu'un petit ami.

Et dans le Noël de Scroodge les spectres ne cachent jamais leur nature et leur mission, le fait qu'ils sont dans un rêve et insistent sur le fait que Scroodge a encore une chance de se racheter avant qu'il ne soit trop tard.
Ici rien de tout ça. Et à quel moment elle aurait débuter de rêver ? Quand elle est à la clinique ? Mais alors qui l'aurait sauvée pour la ramener chez elle ? Non, ça ne tient pas une seconde.


Et de toute façon, "tout n'était qu'un rêve" est la pire fin que n'importe quelle histoire puisse avoir. Même la fin mal branlée que le film a est mieux que ça.



Gemini >
[Montrer] Spoiler
Dorothy a vaincu la sorcière et révélé la supercherie du magicien, elle quitte Oz en ayant fait de ce pays un endroit meilleur que ce qu'il était à son arrivée. Jupiter laisse les Abraxas continuer leurs génocides industriels tout en sachant bien qu'ils ont lieu mais qu'elle s'en fout tant que son jardin n'est pas menacé.
Donc non, pas tout à fait.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 31 Mai 2015, 13:14

[Montrer] Spoiler
Dans les deux cas, elles rêvent de fuir leur quotidien - il suffit de voir les scènes où Jupiter s'extasie devant les robes - et dans les deux cas, elles concluent qu'elles sont mieux chez elles.

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