de Aer le Sam 17 Jan 2015, 23:36
Un vrai 3615ML comme on fait plus beaucoup. Pour vous, mesdames et messieurs.
Y'a quelques mois de ça, je lance une procédure pour suivre une formation AFPA. Je me fais réveiller un matin à 10 heures par une femme, que nous appellerons C. C veut un entretien téléphonique pour en apprendre plus sur moi, soite. Elle m'a envoyé un mail la veille que je n'avais pas vu donc j'étais un peu surpris mais pas grave. A la fin, C me dit que nous nous recontacterons prochainement et qu'elle est mon interlocutrice au sein de l'AFPA.
Le temps passe, noel, les fêtes etc. Lundi dernier, le 5, j'envoie un mail à C histoire d'avoir des nouvelles. Elle me répond qu'ils attendent la réponse du conseil régional pour le financement de la formation et qu'ils me recontacteront. Ma formation commencait le lundi 12. Donc j'attends. Mardi, rien. Mercredi, rien. Jeudi, rien. Vendredi, rien. J'envoie un mail vendredi, lui demandant si finalement c'est annulé ou pas, pas de réponse. Le week end se passe et je fais tranquillement une croix sur la formation, puis lundi, à 16 heures environ, C m'appelle et me demande pourquoi je n'étais pas présent à la formation ce matin.
Après quelques échanges, je me rends compte qu'une autre personne, M, m'a envoyée un mail mercredi, qui était passé dans mes spams évidemment. Je signale à C que je lui ai écris, elle me dit "Je n'ai pas jugé utile de vous répondre, comme M vous avait contactée". Interlocutrice de talent. Je contacte M, on se met d'accord pour que je vienne le mardi en speed. Bon. Je commence à tout préparer et le soir, vers 19 heures, je passe à la pharmacie faire le stock, mais au moment de passer à la caisse, mon pharmacien me signale que ça ne marche pas car mes droits sont fermés.
Sur le coup ça m'agace, puis remonte à mon cerveau le fait que j'ai besoin d'être inscrit à la sécu pour suivre la formation. Je rentre et envoie un mail à M, lui disant que le lendemain je passe à la sécu régler ça en speed. Le lendemain elle me répond de manière un peu chiante alors je l'envoie bouler et vait à la sécu. Effectivement j'étais plus inscrit, comme je suis au chomage je dois me réinscrire chaque année. Ca m'agace parce que pas plus tard que début décembre je leur amenais encore des papiers, hors j'étais plus inscris depuis fin septembre. J'obtiens un rdv pour le mecredi matin. Je rentre et répond à M que je serais dispo jeudi.
Tout se passe bien après, et jeudi je pars à l'aventure, me levant ultra tôt afin d'arriver à l'heure. Elle m'avait signalée qu'il serait bon d'arriver avant 15 heures, mais que si je dépasse un peu bon, c'est pas la fin du monde.
Je devais me rendre à Toulouse, soit à environ 500 kilomètres. En 7 heures, ça me semblait facilement jouable. ERREUR. Tout est allé bien pendant les 50 premiers kilomètres et les 50 derniers. Le reste du temps c'était camions, bouchons, travaux, et quand je prenais l'autoroute : camions, bouchons, travaux. Je me retrouvais à rouler à 90Km/H sur l'autoroute que je banquais bien chéros. La journée passe donc péniblement sur les routes, je prends un chemin pas forcément très court mais finalement j'arrive à Toulouse à 17 heures. L'heure des bouchons, évidemment. J'appelle l'AFPA. Je tombe sur une dame inconnue dont j'ai pas retenue le nom, donc elle sera I. I me signale que M est déjà partie depuis une heure et qu'elle n'est restée que parce qu'elle avait du boulot, sinon j'aurais été comme un con. Je me paume un peu dans la banlieue toulousaine vu que je suis jamais venu mais fini par trouver, sur le coup des 6 heures. I me dit qu'ils ont pu contacter l'autre AFPA ou j'allais loger (première nouvelle) et que je reviendrais m'inscrire le lendemain matin. Elle me fournit un plan et me dit qu'un type, S, m'attends la bas jusqu'à 7 heures, parce qu'après il rentre chez lui. Bon. Retournons dans les bouchons, le périphérique, la joie, je me paume de partout, je tourne en rond pendant des heures, avant de craquer et d'appeller des potes, qui essayent de me guider avec google map de chez eux. Ca foire sur foire, je roule n'importe comment, refait la géométrie de ma bagnole à coup de trottoire (cool, elle tire plus à droite, vu qu'elle tire aussi à gauche) et défonce mon rétroviseur droit sur je ne sais quoi.
Finalement, honte suprème, j'appelle mon père. Pendant ce temps je m'arrête bouffer en speed. Il me guide - mieux - et j'arrive enfin à la seconde AFPA.
Avec tout ça, il est déjà 9 heures, alors S m'a pas attendu, faut pas déconner. Je papote un peu avec le gardien puis retourne à ma bagnole. Il m'a indiqué un hotel F1 pas cher à coté. Je tourne et me paume encore, avant de trouver l'hôtel grace à mon père once again. 10 heures. J'entre mais l'hôtel est complet.
Je ressors et lui annonce, il en essaye un deuxième, complet, un troisième, complet, un quatrième, avec de la place mais... Il est à coté de l'aéroport, de l'autre coté de la ville. Osef, j'y vais, soyons ouf. J'arrive à l'hôtel à 11 heures. Mais le portail est fermé par d'énormes cadenas. Je décroche et appelle l'hôtel, mais quand je demande une chambre le mec me raccroche au nez.
Je craque, j'envoie chier tout le monde et je roule vers Montpellier pour aller pioncer chez des amis. J'arrive à 1h30 du matin, j'ai roulé pendant 18H30 aujourd'hui, quasiment rien mangé (un sandwich rapide à midi, un subway dégueux le soir). J'ai bourré comme un enculé sur l'autoroute, avec la musique à fond, la veilleuse allumée et à me mettre des claques pour pas m'endormir au volant (les médocs que je prends aident pas), malgré le brouillard pendant une centaine de bornes - et les travaux -. Je me couche, enfin.
Le lendemain, le téléphone sonne vers 10 heures, le résponsable des formations de l'AFPA, le big boss, qui va s'appeller M aussi. Ce M la me demande ou je suis, je commence à expliquer la situation mais on est coupé. Finalement je le rappelle, et lui dit être à Montpellier. Il commence à me sortir une tirade sur ma mauvaise volontée manifeste, je m'énerve et lui balance à la gueule ma journée d'hier. Il se calme. Je lui dis que je suis pas très loin et que je peux être la en début d'aprèm du coup. Il me répond que c'est pas possible parce que le vendredi ils sont "à régime réduit". Donc personne peut m'inscrire et personne peut me filer ma chambre dans l'autre AFPA. Il me signale que le mieux serait que je reste hébergé là ou je suis pour venir le lundi matin à 8H (Montpellier c'est à 2H30, en roulant vite, de Toulouse), je lui dis fuck. Il rajoute que ça fait une semaine que j'ai râté déjà et qu'il va voir ce qu'il peut faire.
La femme inconnue, I, me rappelle, et me dit que M a vu qu'on pouvait pas faire grand chose, du coup je lui dis que je ragequit.
Humiliation suprème, elle me dit que je dois contacter la femme M du début pour signaler que je résigne ma formation.
Au final je passe le vendredi sur Montpellier et suis rentré ce soir vers 20 heures.
Bilan, en trois jours j'ai fait 1200 bornes, claqué 250 euros d'essence/autoroute/bouffe de merde/assurance, la tête comme une pastèque, des crises de nerfs énormes et une petite constipation surprise apparemment.
When you dont afraid any sunshine, come on baby !
行けよ饒舌の 影よ来て導け