Le topic cinéma

[Geoff34]

Tiens, Je cherches plus de films avec Will Ferell, j'ai déjà vu Ricky Bobby, Présentateur Vedette (ainsi que sa suite) et quelques films où il a des rôles plus secondaire, mais je me demande si il y a des films qui se démarquent sachant que la filmographie du bonhomme est assez énorme.

[Gemini]

Geoff34 >> Lego

Dans un genre moins réjouissant : c'est pas possible d'être aussi con.



"Prison Break ?"

[Aer]

[Jehros]

Tiens, Je cherches plus de films avec Will Ferell, j'ai déjà vu Ricky Bobby, Présentateur Vedette (ainsi que sa suite) et quelques films où il a des rôles plus secondaire, mais je me demande si il y a des films qui se démarquent sachant que la filmographie du bonhomme est assez énorme.

Frangins malgré eux est son sommet, en ce qui me concerne. Sinon, Les rois du patin, Very bad cops ou Casa de mi padre sont très sympathiques.

Et l'interview de McTiernan, au-delà de la vanne citée, est typiquement du genre qui ne devrait être partagée nulle part, jamais. À une question près (et encore), c'est bien simple : aucune question ne parle de cinéma. Ce qui n'est pas très étonnant au passage, quand on commence une interview par ce genre de trucs :

Celui qui a révolutionné le cinéma d'action dans les années 80 et 90 en lui apportant vitesse et ironie

Hé oui. Vitesse et ironie. Mise en scène, gestion de l'espace, symétrie des cadres, dialogue entre les plans, rythmique, par contre...

[Tetho]

Seulement trois versions: celle d'origine que l'on connais tous, l'Edition Spécial et la version Blu-ray (celle des DVD de 2004 n'est pas indispensable, il s'agit d'une version intermédiaire entre l'Edition Spécial et celle des Blu-ray).

Ils pourraient prendre exemple sur Blade Runner, le film est disponible en trois versions: la version cinéma, la version Director's Cut et la version Final's Cut.

5 versions en fait pour Blade Runner, il y a la fameuse version de travail qui a échoué en projection test, entrainé le remontage puis 10 ans plus tard qui es à l'origine de la DC, ainsi que les deux versions du montage ciné (nord-américain et européen (plus violent)).

Mais oui, c'est grosso-modo ce qu'il y aurait de mieux à faire. Une version pré-97 (j'imagine mal Star Wars ressortir sans le "Episode IV" dans l'intro maintenant), l'édition spéciale et la version blu-ray. Et on s'arrête là, on évite de retoucher à ces films, il y a bien assez de versions qui existent déjà.

[Gemini]

Happy Gilmore : Happy Gilmore est un joueur de hockey sur glace raté et ultra-violent, à peine capable de tenir sur ses patins mais doté d'une frappe d'enfer. Alors qu'il doit trouver de l'argent pour aider sa grand-mère, il se découvre un talent insoupçonné pour le golf.
C'est en potassant la filmographie du regretté Richard Kiel que je suis tombé sur ce film, dont je n'avais jamais entendu parler auparavant et dont le synopsis délirant m'a immédiatement tapé dans l’œil. Adam Sandler incarne un joueur de hockey qui n'a jamais réussi à passer professionnel, et qui se reconvertit dans le golf pour gagner de l'argent. Autant dire que son style détonne dans ce milieu, puisqu'il n'hésite pas à se présenter avec des tenues proches de celles qu'il porte dans Airheads, ou encore à frapper les autres participants. La suite, vous la connaissez : il apporte une popularité nouvelle au sport, ce qui lui évite de se faire jeter du circuit.
La construction du film est hyper-classique, les quelques rebondissements absolument prévisibles. Mais ce n'est pas grave, car pour le coup, c'est vraiment drôle. Le clochard engagé comme caddie, les métalleux venant soutenir Happy, ses débordements incessants, l'infirmier joué par Ben Stiller, Richard Kiel et son t-shirt "Guns don't kill people. I kill people.", il y a beaucoup de bonnes trouvailles, qui font systématiquement mouche. J'ai passé un très agréable moment.

Par contre, je n'ai pas compris pourquoi le réalisateur faisait tout pour cacher que Richard Kiel devait, déjà à l'époque, utiliser une canne. C'est sans doute pour le rendre plus effrayant, mais les astuces sont grossières.

[Gemini]

Blades of Glory : Deux patineurs sont déchus de leurs titres et radiés de toute compétition officielle, suite à une altercation. Mais ils trouvent un moyen de revenir, en concourant ensemble en tant que premier couple non-mixte. Seul problème : ils se détestent.
Will Ferrell et Napoleon Dynamite s'associent dans une comédie burlesque sur le monde du patinage. Sachant que le premier n'est absolument pas crédible une seule seconde en patineur, mais disons que cela joue pour le côté burlesque.
Au début, j'ai immédiatement pensé à Zoolander - d'ailleurs, le film est co-produit par Ben Stiller - tant les personnages sont des excentriques perdus dans un monde professionnel aussi surréaliste qu'eux-mêmes, mais inimaginable pour le commun des mortels. En témoigne le couple rival qui fait une chorégraphie "urbaine" sur du Marky Mark.
Bon sang que ce film est con ! Et étrangement homo-érotique... Mais cela fonctionne à la perfection : à condition d'adhérer à son humour gras typiquement américain et ses bêtises monumentales, il y a vraiment de quoi prendre du plaisir.
Et cette poursuite en patins à glace, du très grand art.

[Gemini]

Une version à découvrir. Je le regarde ce soir et je reviens.

[Gemini]

J'avais promis un retour sur la VF, je m’exécute : http://gemini.neetwork.net/2014/09/17/p ... une-femme/

La VHS fût éditée en 1985 – soit plusieurs années avant l’arrivée de la série télévisée – dans une collection apparemment dirigée par Christophe Gans, et son doublage présente la particularité de reprendre les noms japonais d’origine. Ce qui nous permet de constater que, dans le fond, ce n’est peut-être pas un mal que ces noms aient longtemps été francisés ou américanisés à la télévision française : en effet, les comédiens se montrent incapables de les prononcer correctement, transformant notamment « Hajime » en « Ajim »… Dans l’ensemble, le doublage français aurait largement pu être meilleur, les deux interprètes principales ont beau être des professionnelles réputées – Joëlle Guigui fût quand même Bart Simpson pendant près de 20 ans avant de prendre sa retraite – elles peinent à convaincre, comme si elles étaient mal dirigées, et la traduction s’avère à ce point hasardeuse que plusieurs points du scénario deviennent incompréhensibles. Nous privilégierons donc le doublage d’origine.

[Ialda]

Déjà une pointe de Bart dans son interprétation; mais à la rigueur, c'est plus Céline Monsarrat qui me gêne, j'aurais préféré une voix plus mature.
J'ai un excellent souvenir du film même s'il est loin d'égaler les GE 999 ou L'atlantis de ma jeunesse, me le reverrais bien; merci pour le lien

[Gemini]

Ouais mais non : si tu veux regarder le film, tu te trouves une source VO et en meilleure définition. Sinon, je te rejoins pour le choix de Céline Monsarrat : elle a un peu trop une voix de cruche pour le personnage. Je sais que Yukino est blonde, mais quand même

[Ialda]

Il y a blonde et blonde dans une oeuvre de Matsumoto

Je pense le regarder en VF quand même car il me semble que c'est cette version du film que j'avais vu, et une vérification s'impose ^^

[Gemini]

Sauf que la VF rend des aspects du scénario difficilement compréhensibles, c'est dommage.

[Gemini]

[Gemini]

Tex et le Seigneur des Abysses : Adaptation du fumetti éponyme. Un western italien tardif (1985) mâtiné de fantastique, avec un Giuliano Genma (la mythique série des Ringo par le même réalisateur) en petite forme. Ce qui frappe avec ce métrage, c'est son manque d'ambition : l'histoire est classique mais bien écrite, et il y avait de quoi produire un petit western d'inspiration BD pas dégueulasse ; seulement, le Duccio Tessari n'arrive jamais à magnifier ses personnages, le montage a été effectué en dépit du bon sens, la musique est quelconque, l'ensemble bâti sur un rythme mou incompréhensible, et les acteurs ont l'air bien peu motivés. Le film n'est pas mauvais, mais jamais il n'arrive à être bon pour autant. Il est surtout insignifiant. Je n'en attendais pas forcément grand chose, donc je ne peux pas non plus prétendre être déçu, mais un peu plus de personnalité ne lui aurait certainement pas fait de mal.

[Ialda]

http://www.cinematheque.fr/fr/musee-col ... ecouv.html

Penser à réserver une place à partir du 28 janvier

[Aer]

Eh beh mon cochon.

[Gemini]

[Aer]

Sin City : A Dame To Kill For.

J'ai beaucoup apprécié le film, dans la continuation du premier, mais j'ai des reproches à faire à droite à gauche.
Le premier, apparu direct en quittant la salle, était du genre "mince, faut que je revoie le premier". Ce second métrage se classe plus ou moins dans les préquelles (pour la majeur partie de l'action c'était mon impression en tout cas) mais j'ai l'impression que quelques trucs sont entremêlés et c'est pas évident, vu que le premier date de bientôt dix ans et bon, ça fait un moment que je l'avais pas vu. Le second c'est certains acteurs qui ne reviennent pas. Le type qui joue Dwight est bon, mais ne vaut pas Clive Owen une seule seconde et ça fait bizarre de voir "Dwight" sans reconnaitre sa tronche.

C'était un peu gênant ce manque de temporalité parce que tout le final du film se base sur l'une des histoire du premier mais de mémoire comme ça ça semble pas tenir debout, notamment

[Montrer] Spoiler

le fait que Marv soit en vie durant cette fin

mais j'irais revoir le film pour être sur.

Après que dire... Le plus gros défaut du film, c'est surement d'avoir été fait presque dix ans après justement. Le ton est différent, les acteurs aussi (sauf Rourke ahahah). La ou le premier était dans un délire post-ado débile de cette ville du crime, traversé par des éclairs de noirceur absolue propre au comics, ici ça ferait presque plus sérieux, trop sérieux pour un univers au final très déconne - même si dans le sens jaune du terme. Les histoires sont plaisantes et c'est un certain bonheur de replonger dans la ville la plus pourrie des Etats-Unis, avec toujours ces malfrats, ces parrains, ces putes et ces têtes brulées. On pourrait toujours chipoter sur telle scène un peu faible, tel acteur un peu naze (le flic notamment, pas spécialement kiffé son espèce de débat avec son pote) mais ça vaut le coup.
Le second gros défaut c'est donc d'être une sorte de préquelle, ce qui fait qu'on ne tremble plus pour les personnages. Dans le premier, c'était la ville du crime et le film faisait bien en sorte de nous montrer que n'importe qui pouvait y passer. La... le spectateur sait déjà qu'il n'arrivera rien à Marv ou à Dwight, tout au plus retrouves t'on ces éclairs avec les nouveaux personnages (notamment Johnny, qui était succulent). Du coup les moments les plus amusants sont clairement l'histoire de Johnny et l'histoire d'intro de Marv. A vrai dire, l'histoire d'A Dame To Kill For bouffe vraiment tout le temps, et même si Dwight est cool, déjà comme j'ai dis c'est plus Clive Owen mais en plus ça ressemble beaucoup à l'histoire du premier.
Enfin bref, dans tout les cas, le film n'a de valeur qu'à l'aune du premier et ne peut être vu sans, il n'a juste aucun sens. Et ça c'est dommage.

Je vais être tatillon pour finir mais ce deuxième numéro était certainement beaucoup plus porté vers le fanservice à l'endroit des lecteurs des comics, des personnages qui apparaissent pour rien et dont on ne sait rien, des situations dont on peine à saisir parfois le sens. Ca garde un fil conducteur et fait la boucle avec le premier, mais c'est limite si j'ai pas eu l'impression de voir un "made by fans for fans".

Mais si vous avez aimé le premier, nul doute que vous en reprendrez une part avec plaisir.

[Aer]

[Gemini]

Crom !

[inico]

Fans d'Assault Girls, unissez vous.
Ce sera donc son second film en vo anglaise après ce dernier. Par contre, je n'ai pas encore vu d'info sur la durée (réelle et ressentie ^^).

[Tetho]

Il a pas un film live de Patlabor à rendre pour la golden week 2015 lui ? Si il a vraiment du temps en trop, il aurait pu réaliser le fameux 4e film de Ghost in the Shell au lieu de perdre son temps là dessus.
Y a pas à dire, Mamoru Oshii aujourd'hui est comme Tim Burton ou Luc Besson, une cause perdue pour le cinéma.

[Ialda]

De l'esbrouffe visuelle tout sauf sympathique. Je en sais pas s'il ya un fond ou pas derrière, mais ça ne donne même pas envie d'essayer de découvrir.

[Tetho]

Un papier sur l'état de l'industrie du cinéma japonais, vu par un scénariste un peu désabusé.

Most commercial films are produced by TV networks and other media companies in a system of “production committees” (or seisaku iinkai) in which partners share investment, PR and other chores in return for a share of the profits. Six or eight partners, ranging from video distributors to radio broadcasters and advertising agencies, is common. And 12 partners is not uncommon.

Significantly, the partners not only have a say in what gets made – most commonly adaptations of popular novels, comics and TV dramas ­— but also how it gets made.

[...]

“You can’t show a body in a trunk as car makers would object,” Inoue says of TV dramas and network-produced feature films. “Also, you can’t show someone being killed by drink or drugs — beverage makers and pharmaceutical companies wouldn’t like it.”

[...]

“A lot of these so-called producers (on the production committee) are not film people and don’t know how to read a script,” adds Inoue. “In a film you can say a lot without words, but these guys don’t get that. And when they say ‘I don’t understand,’ someone has to add explanations to the script. The film becomes longer — and more boring.”

Another reason for the bloat in Japanese commercial films, says Inoue, is their origin in material from other media, including door-stopper bestsellers and long-running comics. “The publishers have too much power,” he explains. “They demand faithfulness (to the original material) and no one tries to fight them.” It didn’t always used to be this way, he adds. “Directors used to have fierce battles with creators (of original material), but that’s no longer the case. Everyone is just trying to get along.”