Merlin a écrit:Aphex tu n'es donc officiellement plus un otaku. Tu est juste un dinosaure qui n'a pas su suivre le "move" et les tendances actuelles et donc... bah t'es plus un otak non pas parce que t'es blasé mais parce que tu n'as pas su évoluer".
Dommage que ce soit dit avec ironie, c'était une analyse partiellement bonne de ta part.
Partiellement parce qu'Aphex n'a pas « pas su » évoluer, mais parce qu'il n'a « pas voulu » évoluer. Tout le long du topic (enfin, de la discussion qui n'a rien à faire dans ce topic) ça tacle les soi-disant propos incestueux, les soi-disant séries qui ne tournent qu'autour du fan service et du « echii » (un bot Chii ? Une version japonaise d'E.T. ? Non, parce qu'on dit Ecchi.), tout le long ça glorifie les anciens otakus, qui étaient tellement beaux, tellement respectueux et tellement bien, c'est vrai que l'« ami » Miyazaki (pas Hayao, ni Goro) était un otaku de 2013. C'est vrai que les fans de Macross qui ont ruiné la carrière d'Iijima Mari, ils étaient de 2013.
Critiquer les séries récentes, c'est bien, c'est facile, n'importe qui peut stigmatiser une période en se basant sur trois titres : les années 70 c'est de la merde trop moche pour valoir le coup d'oeil, les années 80, c'est de la merde avec des robots et du formula show poussé à l'extrème, les années 90 c'est de l'héroic fantasy de merde avec un budget minable, puis y'a evangelion et on passe à la merde fan service chara drivée.
Voilà, comme ça tout le monde a sa merde, si ça vous amuse, on peut se battre en critiquant l'autre, plutôt qu'en essayant de dévaloriser les séries d'une époque parce qu'elles ne correspondent plus à celles qui sortaient quand, à l'instant T, on aimait la japanim. Enfin, non, on n'a jamais aimé la japanim, on a aimé 5 séries, craché sur 60 autres et depuis, on est un otaku élitiste qui préfère se convaincre de ne pas voir des séries, plutôt que d'essayer un peu ce fruit du démon qui plait tant pour comprendre quelle pourrait bien en être la saveur.
D'ailleurs c'est très facile à constater comme volonté de votre part, c'est que même dans les créateurs d'aujourd'hui, vous n'appréciez que ceux qui tiennent 90% de leur style d'un ancien, puis ont essayé d'en faire leur marque, Kyôsogiga, c'est quoi ? c'est "le FLCL de la décennie", Umakoshi c'est "le nouvel Araki", et pendant qu'on y est, Hosoda, c'est le nouveau Miyazaki ? Ah ben non, ils ont pas le même style, du coup vous évitez soigneusement d'en parler, faudrait surtout pas évoquer un réalisateur moderne qui a son propre savoir faire, sa propre empreinte et aura, ce serait valoriser ces séries récentes, ces merdes pour otakus puantes. Pourquoi on n'évoque pas Jun'ichi Satô ? Lui aussi parce qu'il a son style ? Ça vous emmerde tant que ça de reconnaitre les qualités d'œuvres récentes ?
À côté ça glorifie gunbuster, une série où ça braille des attaque de manière ridicule et où les héroïnes sont à poils, c'est tellement plus sain. Tellement plus adulte, que Gurren Lagann, sans doute ? Grande réussite.
Les séries foisonnent, si vous ne trouvez pas chaussure à votre pied, c'est que vous ne le voulez pas. Si il n'y a pas cinq Macross, 4 Votoms et 3 Oniisama he par an, c'est parce que ce n'était pas le cas non plus avant, mais il ne faudrait pas le dire, vous passeriez pour des imbéciles imbus de vous mêmes et de votre culture noble, d'otaku né dans les 70's devant Cutie Honey (grande œuvre philosophique, qui ne tape pas du tout en-dessous de la ceinture)
Que ça vous plaise ou non, les temps changent, les créateurs changent. Si la mode est aux eprsonnages féminins dans des séries à priori basées sur la tranche de vie, ça ne veut peut-être pas dire que ces séries sont toutes des clones, toutes des copies sans saveur et développées sans talent pour faire du fric.
Aussi, j'aurai une question simple : qu'avez-vous vu en 2012 ? Je suis intimement convaincu que vous n'avez rien vu, ou que vous êtes passés à côté des nombreuses perles diffusées cette année. Si bien sûr, vous osez sortir des généralités pour entrer dans du concret, sortir de votre tranchée, vous mettre un peu à découvert pour parler d'homme à homme, pas de simplement s'envoyer des obus de mortiers en déchirant au passage les demeures de nombreux civils tout en restant bien planqué.