Rhyvia, quand je parlais de cliché du shonen, c'était par exemple le coup du tournoi comme on le voit si souvent (franchement j'ai vu ça arrivé comme un cheveu sur la soupe même si comme il fallait s'y attendre, c'était l'occasion d'avoir de grand match entre 2 "vrai" problèmes).
D'ailleurs la série à emprunté à ce moment là au shonen sportif, avec l'inévitable défaite qui mène à la remise en question et donc au power-up (il ne manquait que la manager secrètement amoureuse du protagoniste ... mais Kitora était déjà occupée >__<).
Si on regarde bien, à chaque fois il y a quelque chose de plus en dessous de tout ça.
Le tournoi n'est pas littéralement un tournoi. c'est un classement régulier et annuel pour savoir où les équipes se situent dans Border. C'est pas si bête que ça comme système, puisque ça n'interrompt pas l'histoire en fait. Le classement auront toujours lieu quoi qu'il arrive. Même si Osamu & cie' vont dans un autre monde, rien n'empêchera l'auteur de continuer à nous montrer les aventures du side-kick avec son chat sur la tête dans les tréfonds du
C-Rank hell alors qu'elle tente de monter pour le retour Chika. On pourrait nous montrer le dernier coup d'éclat de
Funnyhat-sempai avant que son équipe ne se sépare. Peut nous montrer une fois que de plus que l'unité Arashiyama est cool et qu'ils en ont marre de se faire traiter d'unité PR sans talent en allant casser des bouches. On peut faire n'importe quoi en fait. L'auteur à littéralement créé un cadre dans lequel il peut jouer à "et qu'est-ce qui se passe si machin se battait contre bidule" et jouer à l'infini avec les détails de la rencontre. Et ce serait même pas injustifié.
C'est d'ailleurs quelque chose qui introduit très tôt dans l'histoire, dès la cérémonie d'intégration de Chika et Yûma. Ca doit être une cinquantaine de chapitre avant qu'ils aient lieux, quand même.
Pour le power-up, c'est encore plus subtile :
Chika et Osamu en ressortent avec une réponse qui serait aberrante dans n'importe quel autre shônen : ils n'ont pas besoin de casser la gueule à qui que ce soit. Osamu est condamné à perdre s'il joue avec les même règles que les autres. Il ne peut pas battre les autres de toute façon. Il est faible, pour de vrai. Il n'est pas question de savoir s'il va un jour pouvoir gagner contre n'importe qui : il n'y a arrivera pas. Et surtout pas en un seul moi. Mais et alors ? C'est pas Bleach, il n'y a pas d'autorité supérieur pour lui dire "tu dois te battre contre ce mec quinze fois plus fort que toi tout seul, avec tes petites mains". A la place, il suffit de changer les règles pour qu'elle tourne à son avantage. Comme créer une situation dans laquelle Yûma pourra battre n'importe qui. Et du coup, on comprend pourquoi Hyuse est le membre qui manque à Tamakoma 2 avec son trigger bizarre qui peut créer des situation improbables.
Et ça, c'est vraiment intéressant. tout le monde trouvait l'idée d'un héros qui gagne toujours subversive mais ça l'est pas tant que ça finalement. a l'opposé, un héros qui perd toujours. Parce que c'est le cas : Osamu perd toujours. Et exactement de la même manière que
One Punch Man, on te fait tourner en rond en te faisant croire qu'on va finir par rattraper un schéma plus classique. Sauf que ça n'arrivera pas.
Mais qu'est-ce ça change au final ? Même si le "héros" est vaincu, y'a cinquante autres types derrière. Et mauvaise nouvelle : ils sont
tous plus forts.
Par contre, j'avais remarqué aussi la manière dont la série emprunte pas mal au manga sportifs. De manière plus précise même, à la compétition de jeux vidéos (notamment à cause des fonctions des
trigger et des corps de trion).
Tout le monde à ragequit l'arc d'Ergatis je crois. C'était mauvais, mais en même temps ça démontré à quel point l'histoire d'origine était cool.Et Kitora n'est pas secrètement amoureuse d'Osamu, vu qu'elle est secrètement amoureuse du mentor d'Osamu. Faut suivre un peu, franchement.