de Aer le Mar 28 Mar 2017, 20:14
Concrete Revolutio Fin.Je n'avais pas fais suivre mes impression sur les derniers épisodes, mais ceux si sont quand même assez story-drivés, comparés à d'habitude (un peu comme la fin de la première saison). Mais que dire d'autre sinon que c'était de la balle ?
La grosse somme de révélation fait le job et permet d'éclairer les derniers points obscurs, les personnage ont tous leur quart d'heure de gloire, les derniers fils de l'intrigue se dévoilent dans un final dantesque et tout est bien qui fini. Non, certes pas "bien", mais qui fini ^^.
Que dire de la série au final ? C'est une oeuvre fleuve qui mélange, avec pas mal d'habileté, du drame (souvent familial), des commentaires sur l'histoire récente du Japon (l'ère shôwa), une réflexion sur l'humanité en général et un méta-commentaire gargantuesque sur cette industrie de l'imaginaire développée depuis le début du siècle dernier. C'est fin et racé, surtout niveau design et animation, mais ça n'excuse pas le coté rushé et rentre dedans des scripts, qui déservent vraiment la série.
Nous avons cependant ici une équipe qui a compris que l'anime était un véhicule pour parler, de sujets, d'idées, qui a intellectualisé la portée d'un
Evangelion et ressort ce qui l'intéresse. De manière assez intéressante, si le décor fait plus vaste que son illustre ainé, la portée en est inversement plus réduite, moins global, dans le sens ou elle s'adresse avant tout aux
nerds dans le sens premier du mot, sous des dehors pourtant mondiaux (les divers thématiques de l'imaginaire sont un peu toutes passées au crible) ; la ou
Eva utilisait une histoire que tout un chacun peut comprendre et foutait par dessus une dose de nerditude propre à
Anno and co. Un digne descendant des séries intellectualisée du début 2000 (jusque dans les ventes, catastrophiques évidemment).
Voila ce qu'est un vrai anime. Merci
Mizushima Seiji et
Aikawa Shô.