de Zêta Amrith le Dim 06 Avr 2014, 02:22
DAIMIDALERRéalisateur : Tetsuya Yanagisawa (
High School DxD,
Kannazuki no Miko)
Scénariste : Takao Yoshioka (
Senran Kagura,
Freezing,
Sekirei,
Queen's Blade,
Ikkitousen)
Manga original : Asaki Nakama
Animation : TNK
Kouichi est un lycéen pervers menant une vie tranquille jusqu'à ce que l'Empire Pingouin, inquiété par son potentiel d'émission de particules ERO, décide de le mettre hors d'état de nuire. Dès lors, Kouichi doit résister à l'oppresseur, en pilotant le robot Daimidaler, alimenté par les particules ERO ; mais à cette fin, il doit peloter toutes les poitrines opulentes qui lui passent sous la main...Un synopsis en or auquel se tient le premier épisode. La
linebarrelisation des esprits a débuté.
Alors même que l'anime semble être le nouveau prétexte du studio TNK pour donner dans le ecchi facile et sans scrupules, on est relativement étonné par le sérieux avec lequel certains aspects purement "robot" ont été traités par l'équipe : générique sur mesure signé d'un membre de JAM Project, animation des combats modeste mais néanmoins 2D - un luxe que même Sunrise abandonne progressivement, présence de différents modèles (prototypes ou de production), un personnage principal au design nagaien... de quoi rappeler que le réalisateur de la série fut animateur-clef sur plusieurs
Braves Series des années 90' avant de finir chez une compagnie peu reluisante. Rien qui ne saurait faire oublier la véritable fonction intrinsèque de cet anime de seconde zone, mais qui lui donne une chance d'être suivi par deux ou trois membres de MATA.
Côté réalisation, rien que de très banal - même si les transitions sont plus réussies que celles de
Captain Earth, un comble - d'autant que la technique ne vole pas bien haut. Ce n'est pas là-dessus non plus que l'anime brillera, et seule l'étrangeté générale du setting - la base secrète sous le salon de coiffure, les robots en forme de pingouins - pourront potentiellement tirer cette production vaguement parodique de l'anonymat auquel le bon sens la destine.