Daimidaler VS Penguin Empire

[Zêta Amrith]

Daimidaler Fin.
Dommage que la série se soit perdue dans les excès de TNK à mi-parcours car le final relève fortement le niveau. Depuis les robots de production de l'armée jusqu'au mecha géant démoniaque, du ralliement des "méchants" en passant par le "propos" go-nagaien tout droit sorti de L'Ecole Impudique - la perversité comme force motrice de la société - c'est une connaissance sans faille des grands classiques qu'aligne cet épisode, le tout en 2D, preuve s'il en est que le manga d'origine a été créé par un farceur débilisant mais renseigné et sincèrement fan. Daimidaler avait quelques très bonnes cartes dans son jeu au rabais.

[Deathmes]

Je viens de rattraper et finir les derniers épisodes. Et bien connaître ses classiques suffit pas pour faire un bon truc. Même si il y avait quelques trucs sympa, j'ai trouvé ça globalement mauvais, entre l'impression que la série avait le cul entre deux chaises (parodie/pas parodie) et le concours des designs les plus moches. Et que dire des délires des pingouins vite lassant. Heureusement que Kouichi revient pour remonter légèrement le niveau a la fin devant un final qui m'a laissé de marbre. Je préfère encore regarder Captain Earth que ça.

[Aer]

Le dernier du lot, et de loin le meilleur.
Du concentré de débilité avec des robots géants qui se tapent dessus. Et des manchots.
Au delà de l'aspect déconnant et des quelques pirouettes sympa (Kôichi ~~), il y avait quand même de très très bons trucs la dedans. Je retiens surtout l'épisode 10 qui avait la giga patate, avec Kiriko qui devient berserk et Ritz qui la stoppe, c'était franchement bandant. Et évidemment le 12 avec sa méga fusion de la mort et tout et tout. Tain, du vrai super robot quoi. Dommage que la série manque un peu d'ampleur (d'épisodes en fait), parce que ça aurait pu se hisser au niveau d'un Godannar avec quelques trucs en plus - genre des affrontements contre les généraux du manchot-empereur etc.
Mais j'imagine que les prémisses étaient tellement cons que ça ne pouvait pas fonctionner beaucoup plus, étant attendu que les manchots sont pas vraiment des méchants.

Ultra référencé, bourré de clins d'oeils, de personnages déconnants (tain le couple Kiriko/Shôma, c'était tellement l'abus x)) et de robots en 2D. C'est la série qu'il vous faut.

7 chipo sur 10.

[chevkraken]

c'est assez rare, mais je rejoint Aer pour le coup.

[Tetho]

J'avais esquivé la série il y a deux ans à cause de sa censure à tord et à travers mais il y a peu un pote m'a rappelé que les robots étaient à la main. Du coup ni une, ni deux, je me jette dedans.

Les intentions derrière la série ne sont qu'admirables. Le staff ne se contente pas de comprendre les codes du robot anime à l'ancienne, il les maitrise. Mise en scène comme animation rien à dire, tout est comme à la grande époque et il y a souvent des séquences vraiment réussies. Et pour la majorité du staff est composée de vétérans. Le réal était animateur à la Sunrise dans les années 80-90 et a bossé sur la majorité des Yûsha. Puis quand t'as série a un épisode (le sencond) boardé par le Ohata de M.D. Geist difficile de faire plus roots.
Dommage que tout ça soit au service des robots les plus moches de l'histoire de l'animation japonaise (à part le Humboldt et son design Obariesque), sérieux t'en vois certains tu pleures des larmes de sang tant ils sont moches.

A coté "l'histoire" montre vite ses limites, les gags "il la pelote n'importe quand, c'est indécent !" ou "ils se font des mamours en public, c'est indécent !" c'est amusant 5 minutes, mais très vite la série tourne en rond avec. Et c'est pas les manchots pervers qui sauveront la chose. Le changement de protagonistes principaux avant même la moitié caractérise bien les limites de ce que la série peut faire avec. Et même malgré ça on se tape par la suite quelques épisodes assez chiants, comme le 6 qui tire en longueur afin de pouvoir faire coïncider l'apparition du robot avec le générique de fin. L'effet fonctionne, mais à quel prix ? Mettre plus tôt sur la table la tentative du gouvernement de profiter des attaques de l'Empire des Manchots pour éradiquer tout ce qu'il considère comme indécent aurait été une bonne idée, ça aurait au moins donné une direction à la série.
Le fait de se cartonner a être une parodie est sa limite. D'autant plus qu'en voulant rendre les manchots sympathiques elle fini par créer des combats où le spectateur ne sait quel camp soutenir et encourager. Le dernier combat avant le retour de Kôichi est complètement confus à cause de ça.


Une série agréable et divertissante, mais qui dure probablement trop de temps pour son propre bien. A une époque on en aurait fait 6 OVA et elle en aurait probablement bénéficié en terme de rythme.

[Zêta Amrith]

Chavais pas pour Ohata - déjà présent sur Blue Gender, donc décidément l'homme du roots.

Je l'ai (déjà) très largement oubliée mais en effet la seconde partie de cette série était assez pénible, alors même que son robot-vedette est un peu le seul qui soit présentable dans l'anime. L'Episode 06 de transition est laborieux, ainsi qu'au moins un autre avec la téléportation d'une fille inutile qui disparaît quinze minutes plus tard. Mais dans mon souvenir le dernier était une réussite très nagai-enne.

L'anime a le problème de beaucoup de la prod actuelle, c'est-à-dire qu'il s'adresse à un public hybride qui n'existe pas. Les anibot-otakus ne sont pas ceux qui veulent du fan-serv à tout crin enveloppé dans un "humour" lourdingue de pingouins, et vice-versa. Les partis pris ont disparu, or ils sont le socle sur lequel on fabrique une histoire digne de ce nom. Récemment seul Argevollen a, parfois maladroitement et pris entre plusieurs vélleités contradictoires, tenté d'affirmer une certaine ligne.

[Tetho]

Je n'ai pas lu le manga mais vu qu'il ne fait que 4 volumes j'imagine que l'anime est une adaptation relativement fidèle et complète.
Je ne sais même pas si ça s'adresse à ce public hybride dont tu parles, j'ai juste l'impression que c'est parti d'un délire autour d'un mauvais jeu de mot. Le genre de truc high concept dans la veine d'un arcade gamer fubuki dont le postulat était "une fille deviens imbattable aux jeux vidéo quand elle montre sa culotte" où le postulat est plus important que le reste et qui vise un public plus "lol japon" qu'autre chose. Sauf que Fubuki ça durait 4 épisodes, et déjà là ça montrait ses limites.
Je viens de voire les mini OVA, c'est assez pathétiques. Le fait que 4 sur 6 tournent autour des manchots et de la loli qui les accompagne en dit beaucoup sur l'étendue de la série.

L'idée de faire de l'anime une diatribe contre l'ordonnance municipale 156 en célébrant tout ce contre quoi elle s'opposait au moment où le Japon était en plein débat sur ces sujets aurait pu remonter le niveau, mais il aurait fallut que ça arrive bien plus tôt. Là on a l'impression que ça été improvisé au dernier moment quand quelqu'un a réalisé que ça collait à la série.