George Isaac Newton a écrit:Plus sérieusement, histoire de démarrer un hors-sujet dans le hors-sujet, quel sont pour vous les Shonen qui méritent d’être feuilletés pour leur indubitable originalité véritable ?
J'avoue que comme je suis un peu ignare en la matière, j'ai du mal à imaginé un shonen faisant preuve d'originalité.
Zettai Karen Children !
Lâche ce que tu fais, cours chez ton libraire et va acheter
Zettai Karen Children !
Sinon,
AKB49.
Je suis sérieux.
Damn serious.C'est le manga au pitch le plus débile de l'univers,
un lycéen amoureux d'une de ses camarades découvre que le rêve de cette dernière est de devenir une AKB. Soucieux de l'aider, et de creuser sa propre tombe vu que chez les AKB il est interdit d'être en couple, il se travesti pour la soutenir pendant la prochaine session d'audition en y participant et ils finissent par être retenu, les deux et le héros devient une AKB en secret Et là commence un manga de type
shônen d'aventure très classique dans le fond, mais chez les
idols. Et pas les
idols d'un monde imaginaire ou toutes les filles dont des
idols de combat qui veulent devenir la reine des
idols en gagnant les 7 tournois légendaires à travers le pays. Non, ça se passe dans notre monde, avec de vraies personnes qui y existent (généralement les membres ou le staff des groupes whatever-48) avec les règles du showbiz réel (ou presque (ou presque presque)).
Tous les clichés du genre sont là, le mentor, les rivaux, les ennemis (venant d'autres société de production), les tournois (ici remplacés par les fameuses élections, ces votes de popularité, qui ont lieu au sein des groupes -48), les voyage à travers le monde (ici des visites aux autres groupes -48 à travers le Japon), le
nekketsu... L'auteur sait utiliser ces poncifs à merveille, il sait créer de la tension, il sait donner l'impression que tout est perdu et retourner la situation dans des moment complètement goufs.
Sans trop spoiler, par exemple le héros est vite repéré (voir grillé) par Akimoto, le patron et créateur de ces groupes, qui va lui imposer à lui et ses camarades des épreuves de plus en plus abusées. Ainsi dès le début il décide que le ticket pour le spectacle des débutantes dont le héros fait parti coutera non plus 2000¥ mais 10 000¥, et que si avant un ou deux mois elles ne font pas salle comble, elles seront toutes renvoyées. Voila pour placer le niveau.
Ha oui, deux dernières choses. Premièrement c'est un manga de propagande, on te répète à longueur de chapitres que chez les AKB on ne peut pas tricher, le succès s'obtient à la sueur de son front, qu'elles sont les meilleurs et bla et bla. Et le héros est une Mary Sue, mais une vraie de chez vraie. Sa capacité à improviser des plans improbables dans des situations désespérées et les faire fonctionner n'a pas d"égal, à part peut-être MacGuyver.
L'absurdité de ce manga est démente, le décalage entre le fond et la forme fonctionne à merveille, le ton est complètement premier degré et on ne sait pas à quel point l'auteur croit à son récit. Les fins de chaque arc sont des monument de tension, voir de sensation d'épique. Alors que ce n'est que des histoire d'
idols sur scène ou sur un plateau.
On est pas loin de toucher au génie avec ce titre. Ça ne sera jamais publié chez nous, donc choppe les scans, lis au moins le premier arc (voir le second avec, celui des &Jewls, le meilleur à mon gout), tu vas voir tu pas passer un super moment.