Kill la Kill 01.Les gars, laissez-moi monter dans le train de la hype et allons pourfendre en cœur tous ces vils pourceaux de l'anti !
Windspirit a écrit:Je m'attendais à un truc avec [...] une mise en scène.
Flagrant délit de mauvaise foi. Pas de mise en scène dans Kill la Kill ? Rien que le jeu sur les écritures si cher à tout bon animé Gainax qui en balance des couches était génial (quoique finissant par devenir excessif sur la fin lors de la présentation de certains personnages), qu'est-ce qui donne cette impression de charisme total à chaque plan si ce n'est la mise en scène ? Fais-moi plaisir, vraiment, regarde l'intro à nouveau.
Joe a écrit:Hey Windspirit, je viens de lire ton avis sur KlK sur le forum de JVC et... t'es sur que ça va ? Tu croit pas que t'en fait BEAUCOUP trop ?
Vas-y, balance un lien ou cite, qu'on en profite, parce que trouver un message entre deux trolls d'une ligne, c'est pas gagné.
Windspirit a écrit:Et puis c'était sûrement pas annoncé que ce serait aussi hystérique.
Je m'attendais à un premier épisode exécuté comme tel.
Je ne m'attendais pas à l'équivalent audiovisuel d'un enfant de 4 ans qui court partout, saute partout, hurle, pleure, renverse tout, vomit par terre, et me demande de m'extasier et de participer à son "délire".
Je plussoie Aer avec force. IMAISHI et NAKAMURA, mec. Le premier aime les blagues scato et tu lui demandes de la maturité ? Sans dec' ? Si cela t'avait échappé, TTGL est loin d'être une série posée. Elle rayonne du même type d'énergie puérile avec pour seule différence une question de bridage. C'était pas hystérique, c'était furieux. Pour rebondir sur la critique de Sch@dows :
Sch@dows a écrit:Ah, c'est sur, techniquement ca envoi. En réalité, je dirait même que ça envoi un peu trop. L'action est confuse, et pour résumé en un mot comme en 3 (surtout en 3) "c'est le bordel".
je dirais que lorsqu'on regarde du IMAISHI qui nous tease sur du combat de lycéen à l'ancienne avec un bon gros sailor fuku bien ecchi, la première chose à faire, c'est d'ouvrir les yeux et de mettre de côté son déficit d'attention. Parce que ça va pleuvoir dru. Festival à l'ancienne, je pourrais comprendre qu'on réclame que cela se cantonne à son domaine, celui des OAV où le délire était plus légitime, mais là, tu ne fais que tomber dans la chausse-trappe annoncée dans le topic preview.
Le bordel est d'ailleurs en résonance avec le magnifique background qui est une école bien remplie de personnalités toutes aussi envahissantes les unes que les autres entourées de mignons en vingt exemplaires (qui sont à prendre comme des éléments de décors), le tout enveloppé dans un bidonville crade. On a respiré air plus dégagé.
Niveau contenu,
Ialda a écrit:Zêta Amrith a écrit:Kill La Kill 01
Une grande réussite sur le plan de l'animation et des effets stylistiques, mais un échec en tant qu'épisode d'exposition.
Galvanisé par son fan-club outre-Atlantique, caressé quotidiennement dans le sens du poil par une armée de "suckaz" aux quatre coins du net, sieur Imaishi considère visiblement la victoire comme acquise d'office, et de ce fait ne fournit pas le moindre effort de mise en scène, paraissant trouver facultative la démarche qui consiste à agencer les séquences de manière logique ou progressive. A quoi bon ? Les fans sont des yes-man dès lors qu'un réalisateur s'auto-caricature.
Ce premier segment est un excellent sakuga-trip adolescent avec une héroïne sexy en diable, mais aussi voire surtout un essai produit en vase clos pour faire plaisir à une cour séduite d'avance, et non le prologue cohérent de Gurren-Lagann, qui avait su mettre en avant les personnalités de ses héros, le monde et les thèmes de la série, tout en construisant une action crescendo. Bref, c'est pas mal mais, pour le moment, très nombriliste.
Je ne suis pas sûr que l'épisode aurait eu besoin de tant d'exposition de plus que ça vu à quel point, pour l'instant, on reste confiné dans les codes du
battle school manga.
Ce qui m'a un peu plus embêté, c'est Imaishi (en l'occurence celui de
Re Cutey Honey qui aurait décidé d'adapter
Harenchi/Kekko Kamen) faisant son Imaishi en mode auto et sans chercher à se dépasser. Mêmes tics d'animation, même délires.
L'exposition était exemplaire. On ne peut pas dire le contraire puisqu'elle est typique, si peu inventive qu'elle coule de source du conseil disciplinaire qui fait son exemple à la rébellion de l'élève transférée. Comment ne pas reconnaître la plus grosse ficelle jamais créée par le Super Robot quand l'héroïne tombe dans le sous-sol de son padre pour y récupérer son héritage sous forme non pas cette fois-ci du Mazinger Z mais d'un sailor fuku gunmen ? Rien de plus fluide qu'un territoire battu et rebattu. On s'est fait bercer du début à la fin.
Ca pèche par son manque d'inventivité puisqu'on s'évertue à empiler les références (personne pour citer le Coach ressuscité ?) d'un bout à l'autre. On s'attendrait presque à ce qu'elle ait une cicatrice en forme de croix sur la main. La question est : qu'est-ce que Kill la Kill a de plus que tout ce qu'a fait Go NAGAI jusque là ? Sans doute la dimension épique qui lui est propre mais c'est assez maigre. Si la série fait vraiment 25 épisodes, j'espère qu'elle ne se limitera pas à aller poutrer les membres du conseil un à un et qu'elle saura se dégager de ses références pour construire un vraie intrigue même si je préviens les haters que je prépare mon rire s'ils croient qu'en disant ça je pensais à autre chose qu'à un ensemble de symboles vu de haut (pour la profondeur) tissant une trame qui se contentera de nous faire vivre des moments épiques en crayonné (mal animé, of course, plus de budget, of course) où l'on pousse la larmouille.
Et cette colo... ha, et, je soupire en pensant à ce qu'IWASAKI aurait produit. Un bon petit rap pendant le combat de boxe, ça l'aurait fait. Au lieu de ça, on a l'incruste qu'à rien à faire là...