Comme je m'intéresse au nouveau
Miyazaki prévu dans 2 semaines au Japon, j'en ai profité pour rattraper un certain manque de visionnage sur certains de ses travaux
post-Ghibli.Sherlock Holmes, j'ai vu à mon époque adolescente quelques épisodes éparpillés, donc un souvenir lointain.
J'ai donc regardé les 11 premiers épisodes ( épisodes 3, 4, 5, 9, 10 et 11 par
Miyazaki ) et je n'ai pas continué au-delà car l'écart est grand entre les épisodes de
Miyazaki et les autres. Pas la peine de regarder la dizaine d'épisode restant sans le sceau
Miyazaki.
Les épisodes de
Miyazaki sont + percutants avec de meilleurs scénarios, des personnages plus vivants à l'humour + efficace, des scènes d'actions et des courses poursuites punchy.
Ces courses poursuites avec certains appareils mécaniques, c'est digne de l'orfèvrerie, c'est du
metal slug avant l'heure, tant ça fourmille de détails. Un peu dommage que l'opening reprend des scènes de poursuites directement issues d'épisodes. Du coup, l'épisode 10 ( l'aéropostale ) si célèbre, aurait eu + d'effet sur moi à un moment précis, si je n'avais pas vu la scène en question un certain nombre de fois dans le générique de début.
C'est du lourd, ces épisodes en question.
A noter quelques musiques en commun avec space adventure cobra du fait de la présence du même compositeur;
Kentaro Haneda.
Après cela, j'ai regardé les célèbres épisodes 145 et 155 de
Lupin part 2.
L'épisode 145, j'ai pris une baffe monumentale, peut-être le premier super épisode d'une série TV, digne d'un OAV et même de certains films d'animation, d'un point de vue technique. A un moment donné, j'ai cliqué sur pause pour voir combien temps était passé et j'en étais à la moitié de l'épisode. Rien qu'en une moitié d'épisode, les évènements marquants suffisent largement à remplir n'importe quel épisode des autres séries TV. C'est dire la richesse des situations qui s'enchaînent non stop.
L'épisode 155 est célèbre pour tous les clins d'oeil qui s'y trouvent dont certains seraient repris dans les films suivant de
Miyazaki. Je n'avais pas tilté le clin d'oeil appuyé au Superman des frères
Fleischer tant le début est calqué sur le début du premier épisode de
Superman.Ensuite, j'ai regardé pour la première fois
Lupin part 1 et j'ai bien aimé les 2 visions de la série avec un début de série + fidèle à l'esprit
Monkey Punch et aussi la vision de
Takahata-Miyazaki où l'on retrouve plusieurs situations qui seront reprises ensuite dans les productions suivante de
Miyazaki. Par exemple, une bagarre à mains nues de
Lupin où lui et son adversaire se retrouvent avec des visages exagérément tuméfiés. Cela nous renvoit à une scène équivalente à la fin de
Porco Rosso.
Dans
Lupin part 1, nous avons les épisodes 13 et 17 avec
Osamu Dezaki au storyboard et
Takahata/Miyazaki à la réalisation. La fin de l'épisode 13 a lieu dans une église avec un caméo de
Miyazaki.D'ailleurs, dans Lupin part 1, nous avons plusieurs caméos de
Miyazaki et
Yasuo Otsuka.Voir ici :
https://www.buta-connection.net/index.p ... es?start=3Et cette semaine, pour pousser + loin un autre croisement entre
Miyazaki et
Osamu Dezaki, j'ai regardé le premier épisode de
Samurai Giants.
Osamu Dezaki au storyboard,
Hayao Miyazaki et
Yoichi Kotabe en animateur clé et
Yasuo Otsuka en directeur de l'animation. Bref, une sorte de dream team. Dommage qu'il n'existe pas de traduction, je me suis contenté d'une Raw sans rien y comprendre. Dans cet épisode en question,
Miyazaki a une grande présence car il a animé beaucoup de scènes, beaucoup parmi les + marquantes de l'épisode. La touche de
Dezaki, on la ressent + en fin d'épisode, avec ces reflets de soleil sur le bord de la plage et ce crayonné pour clore l'épisode.