Dessin : SAEKI Shun
Scénario : TSUKUDA Yûto
Mangashi : Weekly Shonen JumpAlors que le fils rêve de surpasser son père tout en reprenant le flambeau de la boutique, ce dernier se casse à l'étranger tout en larguant son fils dans une école de cuisine réputée où seulement 10% des élèves arrivent à obtenir un diplôme.Shokugeki no Soma CH29Ce manga bien que vendu comme ecchi s'en éloigne considérablement au point que certains crieront au scandale. SAEKI Shun a un pseudonyme : TOSH, et sous ce pseudo, il dessine du hentaï. Harem Time, Menkui, c'est lui. Le manga aussi commence comme une transcription hentaï de Yakitate!! Japan (il reprend d'ailleurs le coup des jokers Japan numéro x) avec une symbolique scène de tentacules mais surtout, une scène assez jouissive de "ta bouche dit non mais ton corps dit oui". Il y a aussi un troisième facteur qui n'est autre que TAKEDA Hiromitsu. Même style, même destin d'aller corrompre la jeunesse quoique TAKEDA ne se tape pas non plus le Jump, Dragon Age acceptant les mangas qui font des grosses blagues pédo. Et puis forcément, comme c'est une sorte de pompage de son senpai, il y a forcément... devinez quoi ? Une ôjo-sama blonde dominatrice tsundere super talentueuse. Forcément.
Mais... car il y a forcément un mais... à part au début et quelques scènes de dégustation qui déshabillent dans sa tête, il y n'y a pas vraiment d'ecchi sinon le minimum syndical. Au contraire, les deux auteurs prennent un malin plaisir à nous flasher avec du fanservice à walper sur les persos masculins. Je précise que ça ne vise les fujosh' qu'indirectement car on voit bien que TOSH prend son rôle à contre-pied genre il veut montrer que son nouveau manga n'a pas que des fessiers et des poitrines comme arguments.
Alors qu'est-ce qu'il reste ? Un manga de compétition de bouffe tout ce qu'il y a de plus classique. J'ai dit compétition de bouffe parce que je ne les ai pas vu apprendre une recette UNE SEULE FOIS ! En gros, chaque "cours" est une lutte à mort pour rester dans les rangs vu le très faible taux d'élus. Généralement, lorsque tu vas dans une école, tu y vas pour apprendre mais là c'est juste un énorme écrémage de mecs qui savent déjà cuisiner depuis qu'ils savent marcher et qui vont se lancer des défis de cuisine pour la suprématie. Pour résumer, c'est comme si TOGASHI Yoshihiro avait pris le passage de l'examen avec les Hunter Gourmets (je soupçonne la première épreuve du camp d'été d'être un bon indice quant à cette influence) pour en fait tout un manga... en pire, où des mecs se font virer parce qu'ils ont utilisé du gel avec une odeur citronnée, ce qui risque de faire de l'ombre aux arômes provenant des plats. Oui, c'est totalement fumé comme tous les shônens où le résultat se joue à un nanomètre quand je vois à la téloch des experts qui n'arrivent pas à reconnaître de l'industriel de l'artisanal...
Vous voulez votre manga de bouffe, vous l'aurez. Ne vous attendez pas à autre chose car il n'y aura ni positif, ni négatif. Il y a comme marque distinctive un peu d'humour déjanté qui marche et du porn food comme dirait Ialda. Ca pour le coup, ça donne 'hachement faim.
Dans l'ensemble, cela reste quand même plat. (Haha.)
Les pages couleurs sont bioutifoulle mais voilà, quand on aime le beefsteak, on est forcément une blonde agressive qui porte un soutif américain au quotidien. (Comme si j'allais me plaindre.)