Le schéma narratif (situation initiale, élément perturbateur, péripéties, conclusion, situation finale) s'applique avant tout dans le cadre d'un récit simple, notamment celui du conte. Et même plus le conte merveilleux et la fable. C'est un schéma qui ne s'applique que très rarement à l'animation japonaise, ainsi qu'à tout format un peu trop long. Parce qu'on finit par tordre le récit pour le rentrer dans des cases que ne lui vont absolument pas. Si on suit ton raisonnement, on à cinq bout de récit parmi lesquels un seul occupe à lui seul presque un dixième du récit. Et comment décider si le véritable élément perturbateur est l'arrivée de Red sur le Gargantia, la découverte de l'Hideauze sur Terre ou encore plus loin, ce conflit qui à déchirer l’humanité longtemps avant tout ça.
Les quelques fois où il va s'appliquer, ce sont dans des cas des séries épisodiques avec des schéma récurrents. Sakura vit son quotidien avec sa famille et/ou ses amies, une carte apparaît et vient perturber son quotidien, la carte est recherchée, combattue et finalement scellée, on retourne au quotidien. Là, il y a très clairement un schéma simple clair et identifiable qui va marche pour une grande partie de la série (et qui va permettre de rendre marquants les épisodes qui s'éloignent de ce format).
Gargantia, c'est définitivement un récit complexe. Y'a plusieurs intrigues, c'est pas dans l'ordre chronologique et, symptôme parmi les symptôme, y'a un récit en encadré. Du coup, c'est assez difficile à concevoir dans le cadre d'un schéma pré-établit. Y'a pas longtemps, j'ai commencé
Scénario de Syd Field, et il distingue seulement trois étape (de tête) : exposition, confrontation et dénouement. En animation jap', ça ce concrétise avec ces série qui ont des gros coups de théâtre au huitième épisode, ce qui signe plus ou moins la fin d'un premier tiers. Après, on aura tendance à voir des série de plus de 12 ou 13 épisode sembler se découper sur quatre parties et pas trois, mais c'est une question de format. On parle de 24-26 à 50-54 épisodes, les séries de 36-39 épisodes très généralement interrompue. Du coup, il faut aussi une coupure à mi série, pendant le changement de court, pour évite que les spectateurs décrochent avec toutes les nouveautés (ça doit être une des raisons qui rend le format de 13 épisode si attractifs ces derniers temps).
Tous les récits, même ceux "d'après une histoire vraie", sont truqués dès qu'apparait le narrateur qui décide de ce qui est pertinent d'être raconté et de ce qui ne l'est pas. Et c'est pas moi qui vais te l'apprendre, hein.
Effectivement, c'était maladroit.
Maintenant, je reste persuadé qu'il y a un distinction à faire quelque part. Le problème, c'est que réalisme c'est devenu connoté machins d'haute élévation intellectuelle face à la fantaisie beurk pour crétins et pour enfants. Je pensais plus au réalisme qu'on retrouve dans le bon vieux récit horrifique ou fantastique, celui qui se rapproche plus de mythe urbain que de la lol horreur japonaise à la
Blood-C.
Le vrai récit horrifique, c'est celui que sera récréer le cadre de vie de n'importe qui avec plus de crédibilité que K-ON! n'aurait même fait semblant d'essayer de le faire.
Pour Gargantia, c'est assez différent. Le but des épisode incriminés, c'était de développer le propos d'Urobuchi sur la société qui fait pas peur du moment que tu sais reconnaître un bar de travestis avant de le croiser. Mais là, le propos était annoncé avant même que la série soit diffusé et tout été cousu de fils blancs.
Par contre, c'est vrai que la scène avec qui joue à la guerre dans les montagnes, c'est un bon exemple. Je l'avais complètement oublié et c'est finalement plus quotidien que les scènes à l'école.
Patlabor est parmi les trucs à voir depuis quelques années, le problème c'est que cette liste se remplit plus vite qu'elle se vide.